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VISITE AU TEMPLE DES SINGES

Posté par othoharmonie le 9 mai 2015

 

Statue_In_Haladiagada_KendrapadaHanuman, le dieu-singe, est le fils du Vent, Vâyu, un Dieu Védique, et aussi Dikpala. Sa mère est une immortelle Apsara du nom d’Anjana qui avait pris la forme d’une femelle de singe. Hanuman a un corps d’acier et l’esprit d’un yogi. Sa bravoure physique, sa discipline mentale et sa pureté spirituelle lui ont gagné de nombreux admirateurs. C’est un grand dévot de Vishnu et les légendes le mettant en scène se trouvent surtout dans le Râmâyana.

Quand il était enfant, il confondit le soleil avec un fruit et tenta de le manger ce qui provoqua des perturbations dans les mouvements des neuf corps astrologiques, les Graha (Planètes). Quand Indra, Seigneur des Cieux, lança son tonnerre pour arrêter Hanuman, Vâyu fut si mécontent qu’il aspira l’air des trois mondes, étouffant ainsi toutes les créatures. Vâyu ne se calma que lorsque les autres dieux lui eurent promis une vie éternelle et une sagesse infinie. Cet événement donna aussi à Hanuman le pouvoir de surpasser l’influence funeste de tous les corps célestes. Grâce à ce don, les humains qui désirent se protéger des influences maléfiques de Mars ou de Saturne, adressent leurs prières à Hanuman.

Hanuman est un être d’une force prodigieuse, il est même le symbole de la force. Immortel, il a le pouvoir de voler dans les airs. Ce pouvoir, il l’utilise pour voler d’un seul trait de l’Himalaya jusqu’à Lanka. Hanuman est aussi un excellent médecin connaissant les herbes qui soignent. Il en usera abondamment pour secourir les blessés lors de la gigantesque bataille contre Râvana et ses troupes. Enfin, Hanuman est un savant grammairien.

Mais si Hanuman est si unanimement vénéré, c’est parce qu’il incarne les plus hautes valeurs de la dévotion et du dévouement sans faille envers le Dieu Râma :

 L’une des légendes du Ramâyâna raconte que lorsque Lakshmana, le frère de Râma, est gravement blessé d’une flèche empoisonnée par Indrajit, il faut, pour le sauver, collecter des herbes provenant des montagnes d’Aushada dans les Himalaya. Hanuman s’envole immédiatement dans la direction du nord mais, incapable d’identifier l’herbe sanjîvani, il prend le chemin du retour, transportant dans sa main la montagne entière. Il sauve ainsi la vie de Lakshmana puis rapporte la montagne à son emplacement d’origine.

 Dans le Ramâyâna, à nouveau, on raconte comment Hanuman aide Râma à secourir son épouse Sîtâ qui a été kidnappée par Râvana, le roi-Râkshasa de Lanka. Hanuman vole au-dessus de la mer à la recherche de Sîtâ et réussit à la localiser. Il trompe les gardes de Râvana et se présente devant Sîtâ. Il la réconforte et lui annonce que Râma viendra bientôt la délivrer avec l’aide de l’armée des singes. Puis il s’en retourne par la voie des airs vers Râma et Sugriva, le Roi des Singes, son allié.

Au cours de ses mésaventures, Hanuman est capturé par les Râkshasa qui mettent le feu à sa queue; il se débrouille pour se libérer et à son tour, met le feu à la cité de Lanka avec sa queue en feu.

Hanuman ordonne à ses soldats-singes, que viennent spontanément aider tous les animaux, la construction d’un pont qui permette de traverser la mer entre l’Inde et Ceylan pour atteindre plus aisément la cité de Lanka. S’ensuit une bataille sans merci, pendant laquelle Râma se tient sur les épaules d’Hanuman. Râvana et ses alliés les Râkshasa sont vaincus et exterminés, Sîtâ délivrée.

D’innombrables petits sanctuaires sont consacrés à Hanuman, surtout dans le sud de l’Inde. Il est représenté principalement de deux manières :

 Lorsqu’il figure dans un groupe où se trouvent Râma, Lakshmana et Sîtâ, il se tient devant ces Dieux, dans une attitude d’humilité, les deux mains jointes en prière, la queue reposant sur le sol, près de ses pieds. 
 Mais dans les temples qui le célèbrent, on le montre seul, dans une attitude héroïque.

Les sculpteurs qui le représentent visent à montrer les trois caractéristiques d’Hanuman : courage, force et dévotion. Dans quelques cas, Hanuman montre de ses mains l’abhaya et le varada mudra. A Rameshvaram, son image qui transporte deux Shiva Lingam, illustre la légende selon laquelle Râma lui avait ordonné de rapporter ces Lingam de Lanka.

Les images d’Hanuman sont fréquentes un peu partout. La plupart du temps, il est représenté dans une posture héroîque, prêt au combat ou transportant la montagne qu’il est allé chercher dans les Himalayas pour y trouver les herbes médicinale qui soigneront les blessures des guerriers de la grande bataille du Râmâyana. Il est souvent présent auprès de Râma et /ou de Sîtâ, dans une attitude de dévotion, comme on l’a vu. Cet amour inconditionnel (bhakti) est si intense que parfois Hanuman ouvre sa poiitrine pour montrer que Râma et Sîtâ résident dans son coeur. On peut, sans risque de se tromper, faire un rapprochement entre ce type de représentation moderne et l’image chrétienne du Sacré Coeur de Jésus…

Description de cette image, également commentée ci-aprèsTrès hindoue, en revanche, cette image peu banale de Hanuman avec cinq têtes, plus précisément désigné sous le nom de Shrî Vishvarûpa Panchamukha Hanuman, dans laquelle chaque tête est une incarnation de Vishnu. Celle qui fait face à l’Est est Hanuman, celle face au Nord est le Seigneur Narasimha. A l’Ouest fait face le Seigneur Vâraha tandis que face au ciel demeure le visage d’Hayagriva.

On donne divers noms à Hanuman : Marut Putra (Fils des Marut), Ânili (Fils d’Anila), Ânjaneya (Fils d’Anjanâ). On connaît aussi plusieurs variantes de la litanie des 108 noms d’Hanuman.

Les temples d’Hanuman

Hanuman est très largement vénéré en Inde et ses sanctuaires sont innombrables. Les temples qui lui sont consacrés sont moins nombreux. On en connaît cependant plusieurs, où Hanuman y est honoré sous l’un ou l’autre de ses noms (Hanuman, Anjaneya, Sankat Mochan)

Source : http://ganapati.perso.neuf.fr/

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Le comportement du Sajou Noir

Posté par othoharmonie le 9 mai 2015

 

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Compte tenu de son intelligence, de son calme et de son habileté, le sajou noir a été sélectionné pour assister les personnes tétraplégiques dans les années 1990. L’aide simienne consistait à enseigner au primate des tâches quotidiennes simples, routinières et répétitives que ne pouvaient assurer en permanence, les personnes chargées des tétraplégiques ne vivant pas en institution spécialisée : tourner les pages d’un livre, ramasser un objet, ouvrir une porte, appuyer sur un bouton, porter des aliments à la bouche… Le singe devait être en mesure d’assumer au moins une dizaine d’actes avant d’être placé. Une adaptation de six mois était nécessaire au dresseur pour transférer son autorité à la personne handicapée, et le singe pouvait effectuer une cinquantaine de tâches simples. Mais l’aide simienne a été abandonnée en 2007. En effet, certains singes devenaient inattentifs, se fatiguaient, ou développaient des comportements agressifs ou sexuels inappropriés. Et même si la robotique a depuis, réalisé d’énormes progrès, rien ne vaut l’assistance humaine. 

 

Le sajou noir ou Cebus apella  est un singe de petite taille qui ne présente pas de différence morphologique évidente entre mâle et femelle, sinon par la taille. Le mâle étant plus massif. Son pelage court et soyeux est dans les tons gris-brun ou marron sur la partie dorsale, et plus clair sur la poitrine et le ventre. Les mains et les pieds sont noirs, et les avant-bras et la partie inférieure des jambes sont recouverts de poils sombres. La tête ronde est ornée d’une touffe de poils noirs formant une coiffure en balai-brosse à la Grace Jones, en forme d’arche gothique dont la pointe se rejoint entre les deux yeux. Cette coiffe se prolonge en favoris jusqu’aux mâchoires inférieures. La face sombre est ornée de deux petites oreilles rondes. La queue préhensile est longue et épaisse.

Le sajou noir fait partie des primates, il peut vivre jusqu’à 20 ans en milieu naturel. 

Le sajou noir est présent dans le nord et le centre nord de l’Amérique du Sud, dans les parties sud du Venezuela, du Surinam et de la Guyane française, et au Brésil principalement dans les États d’Amazonas, de Roraima, d’Amapa, de Parã, de Mato Grosso, de Maranhão, et peut-être dans celui de Tocantins, jusqu’au sud du Brésil et en Argentine. L’espèce semble être présente également dans le nord de la Bolivie et au sud-est de la Colombie. Le primate fréquente différents types de forêts selon l’endroit où il vit, depuis le niveau de la mer jusqu’à 2.000 mètres d’altitude. On le trouve dans les forêts inondées de plaines, les forêts de lianes et les mangroves, certaines forêts de palmiers, mais également dans les forêts collinéennes et de petite montagne. 

Comportement du sajou noir

Le capucin Cebus apella est un singe social et grégaire qui vit en communautés régentées par un mâle dominant souvent peu commode. Le domaine vital des groupes qui peuvent compter jusqu’à une quarantaine d’individus, s’évalue entre 25 et 40 hectares. Le singe possède une activité diurne qui n’est pas exclusivement arboricole. Il peut en effet, franchir d’assez longues distances au sol pour rejoindre un nouveau groupe d’arbres. Il vit en sympatrie avec le saïmiri commun et le saki noir. Le sajou noir possède une vaste gamme de vocalisations. Très puissant, le cri d’alarme du mâle dominant à la vue d’un prédateur ressemble à un aboiement. Le singe provoque l’attaquant en se mettant à découvert, permettant ainsi au reste de la troupe de se mettre à l’abri. Les autres échanges consistent en des mimiques et des gestuelles. Le toilettage est un mode d’expression tactile permettant d’apaiser les tensions et de raffermir la cohésion entre les membres du groupe.

Mais la particularité la plus étonnante du sajou noir, consiste en son aptitude à utiliser des outils. En effet, il est capable de se servir des pierres pour ouvrir des noix à coque dure, en les frappant contre les fruits. Il se sert d’abord de ses dents pour retirer la fibre des noix de palme qu’il convoite, puis les laisse sécher pendant une huitaine de jours. Puis il cale le fruit dans un creux de branche ou de tronc et frappe la coque à l’aide d’une pierre qu’il tient généralement à deux mains. Il est également capable d’utiliser des branches pour sonder des fruits pour en retirer la pulpe, des fourmilières pour en retirer des insectes, et d’utiliser des « éponges » de fibre pour absorber le jus. Ses principaux prédateurs sont la harpie féroce, un aigle ravisseur, les petits et les grands félidés, les serpents de belle taille, et occasionnellement les caïmans et les crocodiles.

Reproduction du sajou noir

La femelle donne naissance à un jeune tous les deux ans, au terme d’une gestation de 160 à 180 jours. Les trois premières semaines il est porté par sa mère, puis il s’accroche aux poils ventraux. Lorsqu’il a acquis plus de force, il grimpe sur le dos SAJOUde sa génitrice pour se déplacer. Il reste dépendant de sa mère pendant un peu plus d’une année. Il faut environ quatre ans à une femelle pour atteindre sa maturité sexuelle, et entre six et huit ans pour un mâle.

Régime alimentaire du sajou noir

Le sajou noir est omnivore à tendance frugivore. En effet, son régime alimentaire est majoritairement composé de fruits, de baies et de noix, mais il se nourrit également de moelle de plantes, de bourgeons, de nectar et d’insectes tels que larves, sauterelles. Il lui arrive occasionnellement de manger des petits vertébrés tels que reptiles, grenouilles, oiseaux, rats, chauves-souris et même des crabes.

Menaces sur le sajou noir

Les principales menaces pesant sur le sajou noir sont la déforestation, donc la disparition de son habitat, la chasse pour la viande et le trafic des jeunes. Les populations de l’île Margarita au large du Venezuela pourraient disparaître à court terme car il est traqué comme nuisible dans les plantations de canne à sucre ou capture comme animal de compagnie. Il est cependant classé en « préoccupation mineure » sur l’ensemble de sa répartition géographique. 

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REVER DE SINGES

Posté par othoharmonie le 9 mai 2015

 

Primates_-_some_familiesLe singe symbolise les comportements caricaturaux des humains. Le singe, c’est celui qui imite. Un rêve où des singes sont présents est révélateur d’une immaturité, de comportements enfantins voulant imiter ceux des adultes. Mais bien souvent, ces comportements peuvent être négatifs parce qu’ils sont inadaptés à la personnalité.

Le singe représente un stade infantile, voire primitif de la conscience, celle qui reste sujette à la distraction, à l’insatiété, sans capacité réelle de concentration.

Les rêves de singes sont souvent des avertissements. Ils montrent que nos comportements sont parfois assez éloignés d’une évolution que nous revendiquons, celle d’hommes conscients. Le singe symbolise une partie de la personnalité qui manque de discipline. Voir gorille.

D’une façon plus positive, l’imitation peut-être le signe d’une précocité, surtout si elle est parfaite. On peut être malin comme un singe. La phase d’imitation est importante dans la construction du psychisme de l’enfant.

EN POSITIF : malignité, capacité de reproduction.

EN NEGATIF :  Manque de réflexion, envie, évolution inachevée, imitation primaire, comportements caricaturaux et infantiles, indiscipline. 

REVER DE GORILLE

Primate, ancêtre ou cousin de l’homme, puissant et sauvage, le gorille pourrait symboliser un aspect sauvage de la personnalité, une force terrible et dangereuse. Ce serait un aspect archaïque, non soumis à la raison, une nature masculine impulsive et agressive.

Les rêves de gorilles sont l’expression de cette nature qui remonte à la surface quand elle est refoulée. Un garçon au comportement trop doux, trop policé peut être sujet à ce type de rêve.

Le gorille est l’expression d’une force virile latente et naturelle qu’il faut apprendre à reconnaître, qui ne doit pas être perçue comme une tendance négative. Cette nature et cette force sont dangereuses quand elles sont acculées, menacées.

Contrairement à l’idée que l’on peut s’en faire, le gorille n’est pas sauvage, ni obsédé sexuellement ; si la structure du clan est encore celle du mâle dominant, c’est la vie en société qui est privilégiée plutôt que les échanges anarchiques et pulsionnels.

Le gorille est une des rares représentations animalières de l’homme.

Instinct, sexualité et virilité refoulées, absence de désir.

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsREVER DE SINGE GEANT 

Ce singe géant est une représentation du désir gigantesque de l’enfant, de sa toute-puissance ou de l’impuissance de l’adulte. Ici, le désir est tellement énorme qu’il ne peut trouver de support à son expression. Il y a une disproportion entre les sexes (image de la femme poupée entre les mains géantes du désirant). C’est pourtant le contraire en réalité. La taille fantasmagorique que se donne le rêveur est inversement proportionnelle à la taille de son pénis ou plutôt, à l’idée qu’il se fait de sa puissance au travers de son phallus.

 

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