Croyances autour du Perroquet
Posté par othoharmonie le 3 avril 2015
De nombreuses représentations de corsaires et de pirates des siècles derniers nous les montrent souvent accompagnés d’un perroquet sur leurs épaules. Outre la beauté de ses plumes vivement colorées, sa faculté à reproduire les sons, la parole humaine, et son intelligence le place au-dessus des autres animaux. Le perroquet peut en effet prédire des changements météorologiques. S’il se met à parler à tort et à travers, on peut conclure que le temps est incertain. S’il se lisse les plumes ou s’agite la nuit sans dormir, c’est que l’orage n’est pas loin. Tuer un perroquet porte d’ailleurs malheur et provoque des incendies.
La croyance populaire veut que les oiseaux ne soient pas considérés comme bien malins… Ne dis-t-on pas d’un homme idiot qu’il possède une cervelle de moineau ou qu’il répète ce qu’on lui dit comme un perroquet ? Ces croyances communes sont pourtant remises en causes depuis plusieurs années : le cerveau de l’oiseau n’en a pas terminé de révéler des capacités cognitives défiant l’idée de ce que l’on s’en faisait.
S’il est communément accepté que la reconnaissance de soi est une base de la conscience de sa propre existence, on acceptait par contre difficilement, jusqu’à présent, d’en créditer d’autres animaux que certains mammifères – incluant l’homme – comme les chimpanzés, les dauphins ou les éléphants. Comment opèrent-on afin d’objectiver la présence d’une conscience d’un soi différencié de l’environnement chez un individu ?
Simplement en observant leurs réactions face à un miroir.
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