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LA CHOUETTE ASTROLOGIQUE

Posté par othoharmonie le 1 mars 2015

 

alt=Description de cette image, également commentée ci-aprèsL’astrologie amérindienne désigne l’ensemble des croyances des indiens d’Amérique du Nord. Selon eux la nature est le point essentiel de toute forme de vie et du fonctionnement de l’Univers. Ainsi tous les éléments qui le composent interagissent entre eux. Ce qui attribue à ces amérindiens une pensée animiste, considérée parfois comme la base de toutes les formes d’astrologies. Autre élément de base de cette culture, celle du cercle. L’univers est un ensemble composé de courbes, d’ovales et autres formes circulaires créées par la nature, le vol des oiseaux, les territoires des animaux, les collines, le Soleil ou encore la Lune. Les lignes droites, de facto, sont l’essence même d’une création de l’Homme et ne peuvent donc exister dans le monde sans l’intervention de la main humaine. L’existence est représentée par une jonction des éléments de la nature et des éléments de l’homme en un symbole, c’est la roue de la vie. Ce symbole est un cercle découpé par des lignes qui rejoignent mutuellement les points cardinaux et les points intermédiaires auxquelles s’ajoutent les saisons pour représenter les solstices afin d’obtenir douze parts égales qui représentent chacune une couleur, un animal, une plante et un animal. L’astrologie amérindienne ne sert pas de prédiction comme les autres astrologies, mais donne plutôt des conseils de vie, une façon d’aborder les éléments, de comprendre notre caractère et comment se comporter avec la nature. Pour comprendre cette astrologie, nous comprendre et découvrir notre personnalité les amérindiens utilisent ce que l’on appelle des animaux totems. Il en existe douze ou treize selon l’interprétation des différentes tribus d’Amérique du Nord.

 

Sagittaire – Chouette : Elle est sage, perspicace, clairvoyante, impartiale, parfois vicieuse. La chouette a cette capacité de voir, percevoir ce que les autres ne voient pas, un détail oublié, un geste caché ou encore une vérité omise. La vérité est d’ailleurs son leitmotiv. Il n’y a pas de mensonges avec la chouette, ce qui la rend très rancunière, elle a du mal à pardonner.  Elle aime jouir d’un statut élevé, être respectée et que l’on soit à son écoute, ce qui est souvent le cas tant son intellect et son aisance sont loués. Mais cela peut se retourner contre elle si elle ne fait pas preuve de vigilance, la chouette aura alors recours à de nombreux vices, voire à la violence.

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La chouette
 

Oiseau de mauvaise augure, on dit que la chouette qui chante sur une maison annonce un décès prochain. Pour palier à ce mauvais sort, on clouait les chouettes, comme les chauves-souris, sur les portes des granges. Son chant faisait appel à la mort, au linceul car les paysans reconnaissaient en son hululement : « coudre, coudre ».

 

 

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LE HIBOU ASTROLOGIQUE

Posté par othoharmonie le 1 mars 2015

 

 

alt=Description de cette image, également commentée ci-aprèsLE HIBOU EST L’OISEAU DU CAPRICORNE

 Parce qu’il n’affronte pas la lumière du jour, le hibou est symbole de tristesse, d’obscurité, de retraite solitaire et de mélancolie. La mythologie grecque en fait l’interprète d’Atropos, celle des Parques qui coupe le fil de la destinée. Il était également associé à la déesse de la sagesse, Athéna. C’est pourquoi le hibou symboliserait l’intelligence et la réflexion. 

Dans son poème « Les hiboux », Charles Baudelaire célèbre aussi cette sagesse :

« Leur attitude au sage enseigne/ Qu’il faut en ce monde qu’il craigne/Le tumulte et le mouvement ».

En Egypte, il exprime le froid, la nuit, la mort. Selon les époques et les cultures, le hibou a une image tantôt négative, tantôt positive. Dans tous les cas, il est lié au domaine du surnaturel, de la magie et de la spiritualité. Certainement de par son cri inquiétant et son mode de vie « en retraite », il fut le vecteur de nombreuses superstitions.

Les hiboux, comme les chouettes d’ailleurs, sont le moyen de communication le plus répandu du Monde Magique. Les messages sont attachés à la patte de l’animal, ou il porte la lettre entre ses serres ou dans son bec. Les hiboux transportent aussi des colis. Parfois, plusieurs oiseaux sont affectés à un seul paquet si celui-ci est trop volumineux. Par magie, les hiboux trouvent toujours le destinataire, même si le voyage pour y parvenir est semé d’embûches. Il est peu probable qu’un hibou soit suivi ou intercepté, mais ce n’est quand même pas impossible… 

Pour les Romains, le cri du hibou présageait une mort prochaine. Il était également associé à la sorcellerie et à la magie noire. Mais paradoxalement, le hibou est aussi un grand symbole de sagesse et de connaissance.

« J’ai parcouru la moitié de la terre et je me suis enrichie de plus d’expérience que tout autre oiseau » dit l’hirondelle au hibou. Comment est-il possible que l’on vénère ta sagesse, alors que tu vis la nuit et ne quittes pas tes falaises ? »

« C’est les yeux fermés que je vois le mieux et mes pensées voyagent bien plus loin que tes ailes ! », répondit le hibou.

Le hibou jouait, dans la Chine antique, un rôle important : c’était un animal terrible qui était censé dévorer sa mère. Il symbolisait le yang, et même l’excès de yang. Il se manifestait au solstice d’été, s’identifiait au tambour et à la foudre. Il était aussi en rapport avec la forge. Il était l’emblème de Houang-ti, le Souverain jaune et le premier fondeur. Excès de yang, le hibou provoquait la sécheresse. Les enfants nés le jour du hibou (solstice) étaient de caractère violent, peut-être parricides. Le bouillon de hibou, distribué aux vassaux à la même date, était-il rite d’épreuve, de purification, de communion ? Ou tout à la fois ? Quoi qu’il en soit, le hibou était toujours considéré comme un animal féroce et néfaste.

Le hibou est l’un des plus anciens symboles de la Chine, il remonte aux époques dites mythiques. D’après certains auteurs, il se confondrait avec le Dragon-Flambeau, emblème de la seconde dynastie, celle des Yin. Il est l’emblème de la foudre. Il figure sur les étendards royaux. Il est l’oiseau consacré aux forgerons et aux solstices ; dans les temps archaïques, il présidait les jours où les forgerons fabriquaient les épées et les miroirs magiques. Inutile de dire qu’il ne viendrait pas à l’idée d’un Chinois de clouer sur la porte de sa grange un hibou !

Pour les Indiens de la Prairie, le hibou a le pouvoir de donner aide et protection la nuit. D’où l’emploi des plumes de hibou dans certaines cérémonies rituelles.   

Dans les rites initiatiques de la Société Midé, chez les Algonquins, figure, perché » dans la loge cérémonielle, un homme-hibou qui montre le chemin de la Terre du Soleil Couchant royaume des morts. Le hibou remplirait ici une fonction psychopompe.

Il peut également être considéré comme messager de la mort et en conséquence maléfique : « Quand le hibou chante, l’Indien meurt » ; le sorcier chorti, incarnant les forces malignes, a pouvoir de se transformer en hibou.

La chouette fait partie des anciens du Monde, pleins de sagesse et d’expérience dans le conte apocryphe gallois du même nom. On devrait donc la ranger parmi les animaux primordiaux et il est probable qu’on peut l’assimiler au hibou. Mais ces animaux n’apparaissent pas dans le symbole religieux celtique. Le hibou est pris ici en mauvaise part sous l’influence du christianisme. Le symbolisme de la chouette, favorable, est plus ancien et probablement préchrétien.

Blodeuwedd, la femme infidèle de Llew, dans le Mabinogi de Math, est transformée en hibou en punition de son adultère avec un seigneur voisin.

A propos, savez-vous comme distinguer le hibou de la chouette ? C’est tout simple… Le hibou porte des aigrettes sur la tête. Les aigrettes sont des touffes de plumes lui donnant l’impression d’oreilles ou de cornes.

Le plumage du hibou est couleur d’écorce lui conférant un camouflage très efficace la journée lorsqu’il se tient posé sur une branche généralement près du tronc de l’arbre. Si un danger le menace, il prend alors une posture caractéristique : il se raidit, resserre ses ailes le long de son corps et dresse ses aigrettes tout en refermant son marque faciale. Ceci lui donne l’aspect d’une branche morte et il est alors très difficile de le repérer.

263px-Hibou_grand_ducUn peu comme le fit Saturne, le Maître du Capricorne, il régurgite non pas ses enfants, mais les parties non consommées (os, poils, dents…) de ses proies qu’il avait avalées goulument. Sont recrachées sous forme d’une petite pelote dite « de réjection », tout ce que son estomac ne peut assimiler mais a trié consciencieusement.

 

Bibliographie :

Dictionnaire des Symboles – Jean Chevalier et Alain Gheerbrant – Robert Laffont/Jupiter Editeur – Collection Bouquins

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