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LA CHOUETTE HULOTTE

Posté par othoharmonie le 10 février 2015

 

220px-Strix_aluco_alucoUne mauvaise réputation

Habile à pourchasser la vermine, comme les rats et souris qui provoquent des dégâts dans les stocks de grains, elle est l’amie des fermiers.

Pourtant, la chouette hulotte n’a pas bonne réputation et l’imaginaire collectif la classe dans les oiseaux de malheur !

Sans doute, ses hululements étranges qui résonnent dans la nuit, alors qu’on ne la voit pas, en sont-ils pour quelque chose. Ou encore l’apparition de sa silhouette fantomatique, lorsqu’elle est soudainement prise dans les phares d’une voiture.

Et cette sombre réputation ne date pas d’hier : pour les romains, entendre son cri annonçait une mort imminante. Dans le folklore arabe, la chouette hulotte est l’incarnation des esprits des défunts non vengés. Sa présence dans les ruines et les cimetières n’aide pas non plus à renommée : mais quoi de plus normal pour une amatrice de rongeurs de les guetter là où ils sont nombreux ?!

La chouette hulotte est un oiseau robuste, qui mesure généralement entre 37 et 43 cm de longueur avec une envergure de 81 à 96 cm. Comme les espèces de son genre Strix et à la différence des grand-ducs, par exemple, elle ne possède pas d’aigrettes et le disque facial entourant les yeux brun foncé est généralement assez plat. L’animal est sujet aupolymorphisme et a deux formes qui diffèrent par leur couleur du plumage cryptique : l’une a le haut de corps roux et brun et l’autre brun grisâtre, bien que des couleurs intermédiaires puissent également se rencontrer. Les parties inférieures des deux morphotypes sont blanchâtres et taché de brun. Selon la théorie de l’évolution, un des plumages doit assurer un meilleur camouflage et imposer un seul morphotype. Or en fonction des générations, ce n’est pas le même morphotype qui domine alors que leur valeur sélective semble bien différente, ce phénomène est connu sous le principe du pierre-feuille-ciseaux selon la théorie des jeux évolutionnistes .

Cette espèce présente un dimorphisme sexuel, la femelle étant plus grande que le mâle d’environ 5 %, et plus lourde de 25 %.

Avec une hauteur plus importante et de longues phases planées, le vol de la chouette hulotte est produit avec moins de battements d’ailes que les autres espèces de chouettes eurasiennes. Le vol de la chouette hulotte est assez lourd et lent, particulièrement lors des premiers battements d’ailes de son envol. Comme chez la plupart des chouettes, le vol est rendu silencieux par ses plumes soyeuses et par une bordure de barbules fines placées sur le bord d’attaque des rémiges primaires les plus externes. Sa taille, sa forme trapue et ses ailes larges la distinguent des autres chouettes trouvées dans son aire de répartition. La chouette lapone, les différents grand-ducs et la chouette de l’Oural sont de forme semblable, mais beaucoup plus grands.

Les yeux de la chouette hulotte sont placés à l’avant de la tête et leurs champs de vision se chevauchent de 50 à 70 %, lui conférant ainsi une meilleure vision binoculaire que les rapaces diurnes chez qui ce chevauchement ne dépasse pas 30 à 50 %. La rétine de la chouette hulotte a quelque 56 000 bâtonnets sensibles à la lumière par millimètre carré, et bien que l’hypothèse selon laquelle l’animal pourrait voir dans la partie infrarouge du spectre électromagnétique ait été rejetée, on entend encore souvent dire que la chouette hulotte a une vue supérieure de 10 à 100 fois celle des humains dans des conditions de faible éclairage. Toutefois, la base expérimentale de cette affirmation est probablement inexacte par au moins un facteur de 10. L’acuité visuelle réelle de la chouette n’est en fait que légèrement supérieure à celle de l’homme, et sa sensibilité accrue est due à des facteurs optiques plutôt qu’à une plus grande sensibilité rétinienne. En fin de compte, les humains et les chouettes ont atteint la limite de la résolution rétinienne chez les vertébrés terrestres.

Les adaptations à la vision de nuit incluent une grande taille de l’œil, sa forme tubulaire, un grand nombre de bâtonnets groupés dans la rétine, et une absence de cônes, puisque lesbâtonnets ont une sensibilité supérieure à la lumière. Ces bâtonnets ne contiennent que peu de gouttelettes lipidiques, dont la présence réduirait l’intensité lumineuse. À la différence des rapaces diurnes, les chouettes ont normalement une seule fovéa, ce qui est peu développé, sauf chez les chasseurs diurnes, comme le hibou des marais.

Son ventre est pâle avec des stries sombres, et les parties supérieures du corps sont brunes ou grises. Plusieurs des onze sous-espèces reconnues ont les deux variantes. Le nid est généralement dans un trou dans l’écorce d’un arbre et il permet de protéger les œufs et les jeunes contre les prédateurs potentiels. Cette chouette ne migre pas et attache beaucoup d’importance à son territoire. Beaucoup de jeunes oiseaux meurent de faim s’ils ne peuvent pas trouver un territoire libre une fois la protection parentale finie.

220px-Strix_aluco_3youngCe rapace chasse principalement les rongeurs pendant la nuit, généralement en fondant sur sa proie depuis une hauteur et l’avalant entièrement, rejetant ensuite des pelotes de réjection. Sa vision et son audition couplées à un vol silencieux l’aident dans sa chasse nocturne. Cependant, contrairement à une croyance populaire, sa rétine n’est pas plus sensible que celle d’un humain et c’est plutôt ses oreilles placées de façon asymétrique qui sont essentielles à sa chasse car elles lui donnent une excellente audition directionnelle. La chouette hulotte est capable de capturer des chouettes plus petites, mais est elle-même vulnérable aux grands-ducs de plus grande taille ou à l’autour des palombes. Les renards roux sont une cause importante de mortalité chez les jeunes fraîchement sortis du nid.

La Chouette hulotte (Strix aluco) ou Chat-huant est une espèce d’oiseau de la famille des Strigidae. Ce rapace nocturne est très répandu en Eurasie, notamment en Europe.

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LA CHOUETTE en général

Posté par othoharmonie le 10 février 2015

            

 

220px-Athene_albifaciesLe terme « chouette » dériverait de l’ancien français choue, supposé être issu du vieux bas francique *kawa et du suffixe diminutif -ette, et partagerait la même étymologie que le terme choucas, un corvidé. La même racine semble se retrouver d’ailleurs dans de nombreuses langues nord-européennes comme dans kaie en norvégien.

Les premières attestations du terme, dont est issu « chouette » en français, datent du xie siècle sous la forme de çuetechouate ou même choe.

 

Chouette est de certains oiseaux de la famille des Strigidaes (sans pour autant désigner tous les oiseaux de cette famille), qui regroupe environ200 espèces caractérisées comme des rapaces solitaires et nocturnes. Les chevêches sont en principe plus petites que les chouettes1. Les chouettes se distinguent des hiboux par l’absence d’aigrettes sur la tête (faisceaux de plumes qui, dans le cas du hibou, donnent l’impression d’oreilles ou de cornes).

Sous cette appellation, se retrouvaient également des rapaces nocturnes appartenant à la famille des Tytonidae.

 

Les chouettes chassent principalement des petits mammifères, surtout des petits rongeurs, des insectes, des serpents ainsi que d’autres oiseaux.

Certaines espèces se sont spécialisées dans la pêche. On trouve des chouettes sur toute la surface de la terre, à l’exception de l’Antarctique, d’une grande partie du Groenland, ainsi que de certaines îles lointaines.

La chouette peut pivoter sa tête à 270°. Ses yeux, bien qu’imposants avec leurs disques faciaux arrondis qui recouvrent la moitié de la tête, ne lui permettent de bien voir que sur un faisceau de 70° sur un champ de vision total de 180°.

L’ouïe de cet oiseau est très développée, elle fait de lui un grand chasseur. Ses oreilles situées asymétriquement (l’oreille droite est plus haute que l’oreille gauche) captent les variations de temps d’arrivée des ondes sonores de ses proies, lui permettant ainsi de les localiser. Ainsi, dans le cas d’une proie qui tente de s’enfuir, la chouette la localise par la provenance des sons et n’a pas besoin de la voir pour la chasser.

Dans les paysages anthropisés et artificialisés (villes, zones périurbaines, zones d’agriculture intensive, bords de routes..) la plupart des rapaces nocturnes ont disparu d’une part importante de leur aire naturelle ou potentielle de répartition ou (sur les bords de route) les milieux sont devenus pour eux des puits écologiques ou pièges écologiques. Ainsi les chouettes sont très sur-représentées parmi les oiseaux tués par les véhicules (phénomène dit de « Roadkill »). Les oiseaux nocturnes éblouis par les phares ou les luminaires alors qu’ils chassent de nuit, semblent le moins bien éviter les véhicules.

Comme tous les rapaces, ces oiseaux sont aussi sensibles à la bioaccumulation dans le réseau trophique de certains polluants (pesticides, ou poisons (raticides, souricides…) utilisés dans la lutte contre certains micromammifères.

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BIBLIOGRAPHIE DE LA CHOUETTE

Posté par othoharmonie le 10 février 2015

 

 e1

 

  • Jam  Document pédagogique du musée d’histoire naturelle de Fribourg « Hiboux et Chouettes »
  • es Ralph Duncan, Owls of the world : their lives, behavior, and survival, Firefly Books, Buffalo, N.Y., 2003, 319 p. 
  • Liliane Bodson (dir.), Regards croisés de l’histoire et des sciences naturelles sur le loup, la chouette, le crapaud dans la tradition occidentale (Journée d’étude, Université de Liège, 23 mars 2002, organisée par le Groupe de contact interuniversitaire sur l’histoire des connaissances zoologiques et des relations entre l’homme et l’animal), Université de Liège, Liège, 2003, 142 p.
  •  Michel Cuisin, Chouettes & hiboux, Artémis, Paris, 2005, 61 p. 
  •  Guilhem Lesaffre, Anthologie des chouettes et des hiboux, Delachaux et Niestlé, Paris, 2006, 223 p.
  • Le Kakapo (Strigops habroptilus) est aussi nommé perroquet-hibou.

 

  1.  Définitions lexicographiques  et étymologiques  de « chevêche » du Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales

 

  1.  http://www.defense.gouv.fr/terre/decouverte/presentation/composantes/brigades/brigade_de_renseignement 
  2.  http://www.anaj-ihedn.org/2010/01/revue-la-chouette.html 
  3.  http://www.csdm.qc.ca/baril/Sixieme/oiseaux%20de%20proie/chouetterayee.htm]
  4.  http://images.library.pitt.edu/cgi-bin/i/image/image-idx?c=audimg;button1=Go;q1=46;rgn1=audimg_all;sid=067b96e4dd45cdd4ff0342fd4c74b2c9;size=20;lasttype=simple;view=entry;lastview=thumbnail;subview=detail;cc=audimg;entryid=x-aud0046;viewid=AUD0046.TIF;start=1;resnum=1 

 

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