LA MENACE DES PHOQUES
Posté par othoharmonie le 30 décembre 2014
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Si le premier combat mené par Brigitte Bardot vise la mise à mort des animaux en abattoirs (dès 1962), son combat contre le massacre des phoques au Canada est celui qui a eu le plus gros retentissement international.
Chasse cruelle
La chasse aux phoques est l’une des dernières chasses commerciales à utiliser un gourdin bien que le fusil soit aussi autorisé. Elle est encadrée par le règlement sur les mammifères marins qui stipule notamment que : « Quiconque frappe un phoque à l’aide d’un gourdin ou d’un hakapik doit le frapper sur le front jusqu’à ce que le crâne soit écrasé et vérifier manuellement que tel est le cas ou le soumettre à un test de réflexe de clignement pour confirmer qu’il est mort avant de passer à l’abattage d’un autre phoque. »
S’il y a un clignement des yeux, le chasseur doit immédiatement frapper le front de l’animal jusqu’à ce que le crâne de l’animal soit écrasé et qu’un nouveau test de réflexe confirme la mort, de même, « il est interdit de commencer à écorcher ou à saigner un phoque avant d’avoir confirmé sa mort au moyen d’un test de réflexe de clignement »… Or, une équipe internationale de vétérinaires a déterminé (en 2005) que 42 % des cadavres de phoques qu’ils avaient examinés avaient été dépouillés de leur pelage alors qu’ils étaient encore vivants !
Chasse inutile
Il nous est parfois reproché de lutter contre la chasse aux phoques alors que c’est une pratique ancestrale permettant la survie des populations inuits. Or, nous avons toujours veillé à dissocier la chasse commerciale à la chasse traditionnelle pratiquée par les populations Inuits qui ne porte pas sur les bébés phoques et ne touche, effectivement, qu’un nombre limité d’adultes. Les intérêts de ces populations ne sont donc pas affectés par nos actions.
Les pêcheurs invoquent l’influence des phoques sur le déclin de la population de morue or les phoques mangent de multiples espèces de poissons dont certains sont, eux-mêmes, prédateurs des morues. En outre, il est très difficile d’estimer la quantité de poissons consommés par les phoques. Il est donc impossible de condamner le phoque comme destructeur des populations de morues.
Le corps d’un phoque est exploitable dans sa totalité : peau, huile et viande. Or on observe que les chasseurs dépècent les phoques sur place et laissent les corps sur la banquise. Le gouvernement admet cet état de fait et interdit la chasse dans le seul but de prélever un organe du phoque mais paradoxalement l’excuse en indiquant que les corps sont consommés par des détritivores marins (crustacés, oiseaux et poissons).
L’Europe sensible aux arguments de la Fondation Brigitte Bardot
En 2009, l’Union européenne adopte l’interdiction d’importer et de commercialiser les produits issus des phoques et otaries (l’ensemble des pinnipèdes).
Pour retrouver l’historique de cette victoire :
http://www.fondationbrigittebardot.fr/international/animaux-sauvages/phoques/le-combat-dune-vie
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