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Le Rhinocéros fête ses 245 ans

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2014

 

 
 
Offert à Louis XV, il survécut 23 ans à la ménagerie de Versailles avant d’être sabré par un sans-culottes et exposé au Muséum de Paris

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Depuis vingt ans, le vieux rhinocéros trône paisiblement dans un coin de la Grande Galerie du Muséum national d’histoire naturelle de Paris. C’est le patriarche de cette fabuleuse arche de Noé. Avec 245 ans d’âge, c’est probablement le tout premier animal de grande taille à avoir été naturalisé. Si on le regarde de près, malgré le fantastique travail de restauration du taxidermiste Jack Thiney, on peut observer ses nombreuses cicatrices.

Ce rhinocéros indien à une seule corne naquit probablement la même année que Napoléon (1769), quelque part dans le nord du Bengale. Capturé jeune, il est amené à Chandernagor où le gouverneur de ce comptoir français l’acquiert pour en faire don à Louis XV. Voilà l’animal embarqué à bord du navire le Duc de Praslin de la Compagnie des Indes pour effectuer la traversée jusqu’en France. Parqué sur le pont, le jeune animal ne manque pas de caractère. S’il déteste les cochons voyageant en sa compagnie, il se fait l’ami d’une petite chèvre, la laissant brouter du foin entre ses pattes.

Six mois en mer puis dix-huit jours sur la route
Après six mois de navigation, le navire aborde à Lorient où le précieux passager patiente deux mois dans une étable, le temps de lui construire un carrosse à sa taille. Puis il prend la route, accompagné par trois personnes, dont deux bouchers, pouvant faire office de vétérinaire en cas de besoin. Ceux-ci enduisent sa peau d’huile de poisson pour l’entretenir et lui donnent chaque jour vingt kilos de foin, douze kilos de son et treize kilos d’avoine.

http://www.dailymotion.com/video/x29j9u4

 

L’animal est tellement lourd que le chariot finit par se briser en deux, obligeant à faire halte pour le réparer. Le 11 septembre 1770, après dix-huit jours de trajet, le rhinocéros arrive à Versailles, où il prend place dans la ménagerie du roi. On a peu de détail sur son séjour, sinon que son enclos mesurait 23 mètres de long sur 20 de large et comprenait un bassin. C’est la star. Les curieux se précipitent pour voir le monstre, la noblesse accourt de toute l’Europe. Deux personnes qui pénétrèrent chez lui sans son autorisation le paient de leur vie.

Lors de la Révolution française, certains sans-culottes veulent libérer les animaux de la ménagerie, ces malheureuses victimes du pouvoir royal, mais le lion et le rhinocéros ont vite fait de les décourager. À ce moment-là, il ne restait plus que le rhinocéros, un lion du Sénégal, un bubale, un quagga et quelques paons. La situation empirant à Versailles, l’intendant de la ménagerie demande au directeur du Jardin national des plantes, Bernardin de Saint-Pierre, d’accueillir ces animaux. Celui-ci accepte, créant par ce fait la ménagerie du Jardin des plantes.

Le Rhinocéros fête ses 245 ans dans RHINOCEROS 220px-D%C3%BCrer_-_RhinocerosOdeur effroyable
C’est lors de son transfert, le 23 septembre 1793, que le rhinocéros aurait été tué par un coup de sabre et ramené à Versailles. Encore que, selon Cuvier, l’animal se serait simplement noyé dans son bassin en juillet 1793. Quoi qu’il en soit, la dépouille finit par être chargée sur une charrette pour être transportée au Jardin des plantes pour autopsie. Elle est placée sous une tente gardée jour et nuit contre les chiens, où elle finit par exhaler une odeur effroyable.

C’est seulement trois semaines plus tard que l’autopsie est finalement entamée par Jean-Claude Mertrud et Félix Vicq d’Azyr devant de nombreux curieux. Il est dit que la mort de ce dernier, un an plus tard, serait due à une maladie attrapée lors de la dissection. Les organes sont sortis un par un, observés et dessinés. Le squelette est nettoyé et remonté. Il est aujourd’hui visible dans la galerie d’anatomie comparée, tandis que la peau est naturalisée sur une armature cylindrique de chêne et de cerceaux de noisetier. C’est elle qui trône aujourd’hui dans la Grande Galerie du Muséum.

Anne-Sophie Jahn et Frédéric Lewino
Le Point

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Le Rhinocéros de l’ Inde

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2014

 

290px-Indian_RhinocerosL’espèce n’a pas de sous-espèce identifiée. L’UICN définit cependant deux sous-populations : une population orientale, en Assam et au Bengale occidental, et une population occidentale au Népal et en Uttar Pradesh.

Ce rhinocéros d’apparence « préhistorique » possède une peau épaisse brune-argentée, avec des plis énormes aux épaules et aux cuisses. Les pattes et les épaules antérieures sont couvertes de sortes de verrues. L’animal possède des poils très courts et dispersés sur le corps. Ils forment une petite touffe à l’extrémité de la queue.

Les mâles adultes sont plus grands que les femelles. Dans la nature, avec une longueur de 370 cm (maximum 380 cm) pour le mâle en dehors de la queue (330 cm pour la femelle), une hauteur au garrot de 180 cm, exceptionnellement 200 cm (160 cm pour la femelle) et un poids allant de 1,7 à 2,7 tonnes (1,6 tonne pour la femelle), le rhinocéros indien constitue la plus grande des trois espèces de rhinocéros d’Asie. En captivité, les mâles et les femelles atteignent des poids beaucoup plus importants (jusqu’à 3,5 tonnes).

Mâles et femelles ont une corne unique, qu’on ne trouve pas chez les jeunes. La corne, comme les cheveux humains, est en kératine pure. Elle commence à apparaître vers l’âge d’un an. Elle atteint une longueur comprise entre 20 et 60 centimètres mais dépassant toutefois rarement 50 cm.

Le rhinocéros indien est un herbivore. Il mange de l’herbe, des fruits, des feuilles, des plantes aquatiques, et même parfois des plantes cultivées par l’homme. Dans le parc népalais de Chitawan, une étude de Laurie en 1978 a montré qu’il consommait 183 espèces de plantes, les espèces herbacées représentant 70 à 89 % de sa consommation. Sa lèvre supérieure est préhensile et aide l’animal à attraper sa nourriture. Les incisives pour couper les végétaux sont bien développées.

Rhinoceros unicornis peut courir jusqu’à une vitesse de 55 km/h, sur de courtes distances. Ses pattes en pilier ont trois doigts chacune. Il a une excellente ouïe et un très bonodorat, mais sa vue est assez mauvaise. L’espérance de vie est de 30 à 40 ans, avec un record enregistré en captivité de 47 ans.

Le Rhinocéros indien (Rhinoceros unicornis) est un rhinocéros unicorne présent en Asie. C’est la plus grande et la moins rare des trois espèces que compte le continent. Cemammifère vit plus particulièrement au nord de l’Inde et au Népal.

C’était jadis un animal très répandu, mais la chasse et le développement de l’agriculture ont entraîné l’effondrement de sa population, qui ne comptait plus que 100 à 200 animaux au début du xxe siècle. Protégé à partir de 1910, le rhinocéros indien a vu augmenter sa population qui comptait environ 2 500 individus en 2006 et 2 700 en 2010.

Un cinquième des rhinocéros sont confinés dans dix petites réserves, dans le nord de l’Inde et au Népal. Presque tous les autres vivent dans les 860 km2 du parc national de Kaziranga.

À l’origine, la zone de répartition de Rhinoceros unicornis couvrait toutes les plaines alluviales situées au pied des contreforts de l’Himalaya, du nord du Pakistan jusqu’au nord du Bangladesh et à l’Assam indien. Il est possible mais non prouvé que l’espèce ait aussi vécu enBirmanie, dans le sud de la Chine et en Indochine. La population originelle a été estimée de façon très approximative à 500 000 bêtes au xve siècle. Le rhinocéros indien a aujourd’hui totalement disparu du Pakistan6 et du Bangladesh et est devenu rare en Inde et au Népal.

En 2006, il reste environ 2 400 à 2 500 animaux vivant en liberté, sans compter les animaux captifs.
En 2000, il y avait 612 animaux recensés au Népal, dont 544 dans le parc national de Chitawan, un parc de 932 km2, et 67 dans le parc national de Bardia (ou Rhinoceros unicornis a été réintroduit). Une réintroduction est en cours dans le parc national de Sulkhlaphanta.

Tous les autres animaux (environ 1800) vivent en Inde. Mille cinq cents, c’est-à-dire 60 % de la population totale actuelle, vivent dans le parc national de Kaziranga (430 km2) en Assam (extrême-est de l’Inde) (situation en avril 2005). Quatre cents bêtes vivent dans quelques autres régions de l’Inde, en particulier dans les parcs nationaux de Manas (2 837 km2), Orang et Pabitora (85 animaux à Pabitora en 2005), en Assam, mais aussi de Gorumara et de Jaldapara, au Bengale occidental. Le nombre des rhinocéros indiens, qui avait fortement baissé, est aujourd’hui en lente augmentation grâce aux parcs nationaux où ils sont protégés.

Le rhinocéros indien préfère les paysages de plaines et de marais ouverts avec une densité forestière faible. Forcés à se retirer devant la poussée des hommes, certains rhinocéros indiens se sont mis cependant à habiter la forêt. Les rhinocéros indiens sont surtout actifs dans la soirée, la nuit et tôt le matin.

De par leur adaptation aux milieux marécageux, ils sont une espèce plus attirée par l’eau que leurs cousins africains, et nagent assez bien. Ils aiment en particulier les bains dans les marécages, lesquels ont entre autres pour fonction de les enduire d’une couche de boue les protégeant contre les parasites de la peau. Toujours dans le cadre de la lutte contre les parasites externes, Rhinoceros unicornis accueille volontiers sur son dos des oiseaux insectivores, comme ses cousins les rhinocéros africains.

À l’exception de l’homme, Rhinoceros unicornis n’a pas vraiment de prédateur, si ce n’est le tigre qui attaque parfois des jeunes non gardés, voire, très exceptionnellement, des adultes. Les animaux sont par contre régulièrement victimes de diverses maladies, en particulier parasitaires.

Les rhinocéros indiens vivent presque toujours en solitaire, bien qu’assez rarement on puisse trouver de petits groupes stables de 2 ou 3 individus (en dehors de la mère et de son petit). Le record enregistré en 1983 était de 6 subadultes vivant régulièrement ensemble. On trouve de façon temporaire des associations plus larges, jusqu’à une dizaine d’animaux. Sauf ces cas particuliers, chaque animal a son propre territoire, qui peut cependant recouper celui d’autres rhinocéros.

Les marquages olfactifs par le biais d’une odeur présente dans l’urine et dans les excréments sont un instrument de communication entre individus vivant sur des territoires proches, tout comme les cris, dont il existe plusieurs variétés. Grâce à ces interactions, les animaux définissent leurs territoires, et peuvent éviter ainsi leurs congénères, mâles et femelles ne se rencontrant normalement que pour s’accoupler.

Il est rare que les rhinocéros indiens se battent entre eux. Cependant, les femelles avec des nouveau-nés se montrent particulièrement agressives envers des intrus de leur propre espèce, voire envers les grands mâles et les hommes. On a également noté une tendance à l’augmentation des combats entre mâles (parfois mortels) là où les populations sont les plus denses. La reproduction peut avoir lieu toute l’année. Les mâles peuvent se reproduire à neuf ans. Les femelles atteignent la maturité sexuelle à quatre ou cinq ans. La femelle siffle pendant ses chaleurs (tous les 21 à 42 jours) pour que les mâles sachent quand ils peuvent la rejoindre. Après l’accouplement, la gestation dure entre 462 et 491 jours (environ 16 mois) et les premières mises bas ont lieu entre six et huit ans.

La mère donne naissance à un petit unique pesant entre 40 et 80 kg, mesurant de 96 à 122 cm de long et 56 à 67 cm au garrot. La parturition se fait debout ou couchée, et se déroule généralement rapidement, en une trentaine de minutes. Le petit est allaité régulièrement pendant un an, puis de façon plus ponctuelle jusqu’à 18 mois. Il reste ensuite quelque temps auprès de la mère, qui le chasse au plus tard une semaine avant la naissance du petit suivant. Il y a une naissance environ tous les 3 ans.

Le Rhinocéros de l' Inde dans RHINOCEROS 220px-Indian_rhinoceros_in_San_Diego_ZooLe poids augmente rapidement, puisque le petit pèse environ dix fois son poids de naissance à l’âge d’un an (du moins en captivité, où les croissances sont nettement plus rapides). Il prend pendant les premiers temps 2 à 3 kgpar jour (toujours en captivité). Le jeune mesure dans la nature environ 1 mètre à 1 an (56 à 67 cm à la naissance), 1,20 m à 2 ans, 1,35 m à 3 ans et 1,45 m à 5 ans. Les croissances en poids et en tailles enregistrées dans les zoos sont sensiblement plus rapides, du fait de la nourriture plus abondante. Un jeune mâle du Zoo de Bâle faisait ainsi 1,57 m à l’âge de 33 mois.

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Le Scarabée rhinocéros

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2014

 

290px-HannuNiemi_Sarvikuonokas2C’est une espèce de coléoptères de la famille des Scarabaeidae, de la sous-famille des Dynastinae. La larve est arquée comme celle du hanneton (ver blanc). Elle se développe dans les matières végétales en décomposition, se nourrit du bois (saproxylophage), de débris ligneux généralement non résineux (sauf peut-être dans le Sud-Ouest de la France). Elle vit entre la terre et du bois en putréfaction, dans les parties pourrissantes de vieux arbres, dans le terreau, les tas de compost et de feuilles mortes, les rebus des tanneries et des scieries.

Arrivée à maturité elle atteint 60 mm, jusqu’à 100 mm selon certains auteurs. La durée de son développement est de 2 à 3 ou 4 ans. La taille de l’adulte peut être influencée par la qualité et l’abondance de la nourriture. L’hyménoptère Megascolia maculata (la scolie des jardins) est un parasite de la larve.

L’adulte apparaît dès fin mars, avril ou mai, et vit plusieurs mois jusqu’en automne. On le rencontre surtout durant les mois de juin et juillet. Il est peu actif, vole au crépuscule et à la nuit, attiré par les lumières. Éprouvant bien des difficultés à se rétablir lorsqu’il tombe à terre sur le dos, il peut être guetté sous les lampadaires par les fourmis. Il a pour prédateurs les rapacesnocturnes.

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Bibliographie du rhinocéros

Posté par othoharmonie le 30 novembre 2014

 

  1. Le rhinocéros noir [archive] www.linternaute.com
  2.  http://www.borneorhinoalliance.org/?page_id=173 [archive]
  3.  http://www.desertusa.com/animals/rhino.html [archive]
  4.  Africanimo – Rhinocéros Blanc [archive]
  5.  Animaux.org/Rhinocéros Blanc [archive]images (2)
  6.  Dinosoria – Rhinocéros Noir [archive]
  7.  Animaux.org/Rhinocéros Noir [archive]
  8.  Animaux.org/Rhinocéros-de-Sumatra [archive]
  9.  Animaux.org Rhinocéros-de-Java [archive]
  10.  Animaux.org Rhinocéros-Indien [archive]
  11.   Estimation février 2005, International Rhino Foundation [archive]
  12.  Rhino-economics [archive]
  13.  Des rhinocéros amputés de leur corne pour dissuader les braconniers [archive], LEMONDE.FR avec AFP | 26.01.10.
  14.  GEO N°384 de février 2011 p.78
  15.  International Rhino Foundation [archive]
  16.  National Geographic France p.5
  17.  Phillipe Chapleau, « Face aux tueurs de rhinos, les Sud-africains déploient du lourd! » [archive], sur Ouest-France,‎ 24 février 2013 (consulté le 25 février 2013)
  1. « La paléontologie des Rhinocéros » sur Cosmovision, d’après E. Trouessart
  2. Le centre mondial de collecte d’informations sur le rhinocéros
  3. International Rhino Foundation

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