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L’AIGLE CRIARD EST PROTEGE

Posté par othoharmonie le 6 novembre 2014

 

290px-Great_spotted_Eagle_I2_IMG_8358L’Aigle criard bénéficie d’une protection totale sur le territoire français depuis l’arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l’enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu’il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l’utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l’acheter.

Son aire de peuplement couvre l’Asie, la Chine, la Sibérie, la Perse, la Russie, la Finlande, la Pologne, la Hongrie. Il se rencontre aussi en Grèce et dans les Balkans, en Italie et parfois en Camargue.

Il passe de plus en plus l’hiver dans le nord d’Israël dans la Vallée du Houlé autour du lac Agamon

Il niche dans les forêts à proximité d’un point d’eau. Il utilise un ancien nid de rapace ou bien il le construit lui-même à une hauteur comprise entre 8 et 12 mètres. En mai ou en juin, la femelle pond deux œufs de couleur blanc-gris dont l’incubation dure jusqu’à 41 jours. La femelle commence à couver à partir du premier œuf alors que le mâle prend en charge le ravitaillement. Les aiglons gardent le nid entre 60 et 65 jours.

Son menu se compose principalement de petits mammifères comme les campagnols, les rats, les sousliks, les hamsters et les taupes. La part des oiseaux dans son régime alimentaire est plus importante que chez l’Aigle pomarin. Les poissons, les batraciens. Reptiles et gros insectes jouent également un rôle significatif. En hiver il ne dédaigne pas les cadavres d’animaux

L’Aigle criard utilise plusieurs techniques de chasse. Le plus souvent, il le fait à partir d’un poste d’affût situé en bordure d’une rivière, d’un lac ou dans une zone ouverte. Cependant, il peut capturer ses proies à la suite de vols planés exploratoires. Il peut également chasser à pied des jeunes oiseaux d’eau encore inaptes au vol.

Ce rapace au bec crochu et aux griffes puissantes et acérées peut être confondu avec son cousin l’Aigle pomarin. Les points de ressemblances sont si nombreux qu’ils rendent bien souvent son identification difficile. En effet, tout comme lui, il est entièrement brun noir avec des reflets cuivrés. Autre élément de convergence, les sus-caudales peuvent être mêlées de blanc et les rémiges primaires sont noires à racine blanchâtre. Le bec est noir, la cire et les pattes jaunes, l’iris brun. Les facteurs de discrimination et de divergence sont finalement une question de spécialistes et d’acuité visuelle : élément principal, l’Aigle pomarin est légèrement plus clair et plus petit. Si l’on rentre dans les détails, le critère le plus typique est visible en vol, avec un contraste différent visible dans le dessous des ailes : chez l’Aigle criard, les couvertures sous-alaires sont plus sombres que les primaires.Chez l’Aigle pomarin, les couvertures sous-alaires sont plus claires que les primaires. Il existe une forme de couleur beige clair ditefulvescens. Elle se reproduit depuis la Pologne à l’Est vers l’Asie centrale.

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BEC ET PATTE D’AIGLE

Posté par othoharmonie le 6 novembre 2014

 

059 Bec et patte aigle

Bec et patte d’aigle: grand oiseau rapace diurne, pourvu d’un bec crochu et de serres puissantes, vivant dans les hautes montagnes.
Cire: membrane recouvrant la base du bec de l’aigle.
Narine: entrée du système respiratoire de l’aigle.
Mandibule supérieure: partie supérieure du bec de l’aigle.
Langue: organe gustatif de l’aigle.
Mandibule inférieure: partie inférieure du bec de l’aigle.
Menton: partie de la face de l’aigle située sous son bec.
Gorge: partie antérieure du cou de l’aigle.
Oeil: organe visuel de l’aigle.
Plage auriculaire: partie de la tête de l’aigle qui est relative à l’audition.
Doigt médian: appendice articulé central.
Doigt externe: appendice articulé extérieur.
Doigt interne: appendice articulé intérieur.
Ongle: organe dur terminant le doigt.
Doigt postérieur: appendice articulé arrière.
Tarse: partie de la patte de l’aigle située juste au-dessus du pied.

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L’AIGLE, le nom d’un rapace

Posté par othoharmonie le 6 novembre 2014

290px-ImpeagleAigle est communément le nom donné à certains grands rapaces planeurs diurnes. C’est aussi le nom que la nomenclature aviaire en langue française donne plus précisément à 38 espèces d’oiseaux qui constituent 12 genres. Tous les aigles appartiennent à la famille des Accipitridés. Certaines espèces sont actuellement disparues.

Les aigles sont de grands rapaces planeurs diurnes qui possèdent des pattes puissantes et de grandes serres pour saisir leurs proies. Ils ont également une vue perçante leur permettant de repérer celles-ci à distance.

Les aigles ont des ailes qui présentent une émargination importante, ce qui les distingue des Falconidae(faucons, éperviers). Comme certaines buses, ils ont des tarses emplumés, mais les aigles plus grands que celles-ci.

De nombreuses espèces sont vulnérables à la destruction de leur habitat. De plus, situés en tête de chaîne et pyramide alimentaire, ces oiseaux de proie concentrent dans leur organisme de nombreux polluants (pesticides, métaux lourds…) et par conséquent, de même que de nombreux prédateurs e tnécrophages, ils sont fréquemment victimes de saturnisme aviaire, notamment quand ils ingèrent des grenailles de plomb.

On dit que l’aigle glatit ou trompette pour désigner son cri. Le petit de l’aigle est un aiglon. Sa femelle est une aigle.

Le nom français aigle vient du latin aquila, peut-être par l’intermédiaire de l’ancien provençal aigla (ce qui expliquerait le g français). Le nom latin – repris à l’époque moderne pour désigner le genre Aquila – se continue dans d’autres langues latines comme l’espagnol águila . Le nom français a passé dans l’anglais eagle. En revanche, l’allemand Aar ou Adler (ancien adelar, littéralement aigle noble) et le grec  (aetós) ont d’autres origines.

L’aigle apparaît fréquemment dans les arts plastiques. Dans l’art gréco-romain, c’est un des attributs de Jupiter, qui prit sa forme pour enlever Ganymède, et il apparaît dans les représentations de Prométhée supplicié. Dans l’iconographie chrétienne, il est le symbole ou l’attribut de saint Jean l’évangéliste (surnommé l’Aigle de Patmos). Les lutrins sont ornés d’aigles à la symbolique complexe. L’aigle en effet s’attaque aux serpents, symbole du mal dès le premier Livre biblique qu’est celui de la Genèse ; il monte dans les hauteurs du ciel comme le Christ au moment de l’ascension. L’aigle est également l’emblème des légions romaines, repris par Napoléon qui en fait un symbole impérial, que les poètes associeront à son nom (l’aigle baissait la tête (Victor Hugo, Les Châtiments), L’Aiglon (Edmond Rostand)) et qui figure à ce titre dans l’iconographie impériale.
L’art martial d’aigle symbolise : Audace et majesté.

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BIBLIOGRAPHIE DE L’AIGLE

Posté par othoharmonie le 6 novembre 2014

 

 

http://www.amazon.fr/LOracle-lAigle-blanc-secrets-m%C3%A9decine/dp/2923717856

http://www.unitheque.com/Livre/biotope_editions/Parthenope/L_Aigle_royal-33316.html#.VE83MiKG-K0

http://fr.wikipedia.org/wiki/Aigle_%C3%A0_ventre_roux

  •  Aigle royal (Aquila chrysaetos) 
  • Andreas J. Helbig, Annett Kocum, Ingrid Seibold et Michael J. Braun, « A multi-gene phylogeny of aquiline eagles (Aves: Accipitriformes) reveals extensive paraphyly at the genus level », Molecular Phylogenetics and Evolution, vol. 35, no 1,‎ avril 2005, p. 147-164

Oiseaux.net, consulté le 1er février 2012

 

1. CUGNASSE, J.M. & AUSTRUY, J.C. (1986).- L’Aigle royal dans le Massif Central. C.R. Cool. International “L’Aigle royal

en Europe”, Maison de la nature, Briançon. 79-82 

2. GENSBOL, B. (2005).- Guide des rapaces diurnes. Europe, Afrique du Nord et Moyen-Orient. Les Guides du Naturaliste

crbst_aigle450Delachaux & Niestlé, Paris. 403 p. 

3. GOAR, J.L. & MASSE, M. (2006).- Reproduction à moins de trois ans d’une femelle d’Aigle royal Aquila chrysaetos. Alauda

4. NEBEL, D., DUQUESNE, A. & JUIN, G. (1996).- L’Aigle royal Aquila chrysaetos dans la réserve domaniale du Mont Vallier

(Ariège, France) 1987-1995. Alauda 64: 179-186. 

5. WATSON, J. (1997).- The Golden Eagle. Monographie. T&AD Poyser, London. 374 p.

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