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Brigitte Bardot « Et Dieu créa la femme »

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2014

 

téléchargement (8)Notre ciel est envahi de belles pensées en tout genre, mais à quoi sert une pensée non réalisée, si belle soit-elle? Pour les spiritualistes, les pensées sont des êtres qui nous visitent et qui souhaiteraient prendre corps dans la réalité terrestre.

Or nous les accueillons le plus souvent quelques instants, voire de temps en temps, mais nous allons rarement au bout des choses. Nous sommes pour la majeure partie des idéalistes. Pourtant il existe des êtres qui se donnent corps et âme pour défendre leurs convictions. La plus impressionnante est certainement Brigitte Bardot.

Adulée pendant des dizaines d’années, proclamée femme la plus belle du monde par les médias du monde entier, en pleine gloire elle quitta le cinéma pour se dévouer entièrement à la cause animale. Son parcours est parsemé d’embûches, de joies et de peines.

C’est une petite chèvre qui lui fit abandonner sa carrière pour se mettre au service de la protection animale. Dans son dernier film « Colinot trousse chemise », son sang ne fit qu’un tour quand elle vit, tenue en laisse par une figurante, une petite chèvre destinée à être rôtie en méchoui pour la communion de son fils. Elle lui acheta la petite chèvre qui ne la quitta plus pendant quinze ans. Ce jour là, ce fut le déclic, plus rien ne compta désormais que son amour, son combat pour les animaux -tous les animaux.

« Beaucoup de gens sont ignorants de la profonde détresse des animaux et pour le commun des mortels un animal n’est qu’un animal », « Malgré tous mes efforts auprès de nombreux ministres et présidents de la république pour que soit ôté du code civil – qui date de Napoléon – le fait qu’un animal soit considéré comme un ‘bien-meuble’ et devienne un animal sensible et vivant : ‘C’est parle à mon cul, ma tête est malade’ » -nous dit-elle dans son franc parler. Elle a conscience que la plupart de ceux qui disent aimer les animaux, ce sont leur animal, leur chien, leur chat uniquement, pour le reste ce n’est qu’indifférence. « Ils n’auront aucune commisération pour un animal perdu, blessé, affamé ».

Son intérêt pour les animaux l’a très vite confrontée aux horreurs des abattoirs, aux expériences de laboratoire, à l’indifférence des humains vis-à-vis des animaux qui n’étaient pour eux qu’une source de profit. A 26 ans, elle devient végétarienne après avoir vu les photos qu’un de ses amis avait prises -de façon cachée- en s’étant fait embaucher dans un abattoir. Elle aimerait une prise de conscience de ce qui se passe dans « ces enfers sanglants où les bêtes horrifiées d’épouvante sont traînées les unes devant les autres pour être pendues la tête en bas, le cou tranché, prêtes à être découpées par une scie électrique, alors qu’elles sont encore conscientes ».

Traumatisée à vie, armée de son courage et de son écœurement, elle a plaidé la cause des animaux dans une célèbre émission de télé « 5 colonnes à la une » pour que les animaux soient au préalable ‘étourdi au couteau’. Grâce à son intervention, à 26 ans, elle obtint de Roger Frey, alors Ministre de l’intérieur une loi plus humaine pour les animaux de consommation, loi votée après 10 ans d’attente. « Mais aujourd’hui, les promesses faites par Sarkozy, dit-elle, en tant que ministre de l’intérieur puis en tant que président n’ont pas été tenues au contraire, c’est de pire en pire. La loi française est bafouée au profit des images (14)égorgements rituels musulmans et juifs ». « De même pour les expérimentations où l’on inflige des douleurs inhumaines aux animaux pour constater leur seuil de tolérance, sans parler des mutilations et autres atrocités dignes des plus terrifiants films d’épouvante », c’est pour elle une révolte profonde qui lui fait saigner le cœur mais qui lui donne le courage de se battre.

De nos jours, ce n’est pas la cruauté, la barbarie qui dérangent mais des femmes ou des hommes comme elle qui se battent pour LA VIE sous toutes ses formes : « Oui me répond elle, je dérange énormément, je donne des coups de pieds dans la fourmilière, je n’envoie pas dire ce que j’ai à dire, je dénonce crument et j’attaque ! Du reste j’ai été traînée 5 fois devant les tribunaux et j’ai à chaque fois perdu parce que je ne me plie pas au ‘politiquement correct’. J’ai reçu des menaces de mort plusieurs fois, à tel point que les RG m’ont raccompagnée à l’aéroport d’Orly pour me protéger des bouchers chevalins qui voulaient m’attaquer suite à ma dénonciation publique de l’horreur de la viande de cheval »…

http://www.magazine-essentiel.com

 

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L’ironie du salon des Dames

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2014

 

images (11)La question du bras droit ou du bras gauche divise et déchire tout ce grand pays qu’on appelle « le Monde », ironise l’Académicien Emile Faguet au début du XXe siècle. Doit-on, conduisant du salon à la salle à manger, et reconduisant de la salle à manger au salon la demoiselle ou la dame qui a été confiée à votre sollicitude et à votre galanterie par le maître de la maison, lui offrir le bras gauche ou le bras droit ?

Il y a là-dessus des discussions sans fin et qui commencent à devenir aigres, fait observer notre Académicien. La tradition est que l’on doit offrir le bras gauche, et les hommes de mon âge continueront d’offrir le bras gauche tant que la solution contraire n’aura pas pris force de loi.

La raison de cette tradition est qu’offrir son bras est un symbole qui signifie qu’on offre son cœur et qu’il est assez naturel qu’on offre son cœur du côté où il est. Or, sauf dans la théorie du médecin de Molière, qui avait « changé tout cela », le cœur est à gauche. La raison encore est, ou était, qu’il faut réserver la main droite pour saluer, le salut de la main gauche étant incorrect.

Seulement, cette raison est périmée. Elle n’existait que du temps où l’on donnait le bras à une femme à la promenade. Elle n’existe plus depuis que l’on ne donne le bras à une femme que du salon à la salle à manger et vice versa. Il est évident que du salon à la salle à manger on n’aura pas à saluer un tableau ou un buste. Et du reste, on est tête nue. Cependant, ceci explique très bien la tradition. On donnait le bras gauche à une femme dans les appartements parce qu’on avait l’habitude de le lui donner dans la rue pour conserver sa dextre libre à dessein de saluer.

Il y a toujours eu une exception. Les officiers ont toujours donné le bras droit, par la très bonne raison qu’ils ont un glaive au côté gauche, et qu’il était bon qu’ils n’en heurtassent point la hanche délicate de leur compagne. Mais ceci même remonte au temps où l’on donnait le bras aux femmes dans la rue. Car la correction — du moins de mon temps, précise Faguet — voulait que l’officier, en entrant dans le salon d’une maison où il devait passer un long temps, dîner, par exemple, demandât à la maîtresse de maison la permission de déposer son sabre ou son épée, obtînt cette permission, et se débarrassât de son acier ; après quoi, il n’y avait plus de raison pour qu’il n’offrît pas le bras gauche, comme un autre, pour se rendre à l’endroit où l’on dîne.

Seulement, comme il avait l’habitude d’offrir le bras droit dans la rue, il conservait cette habitude dans le salon, et c’était comme une règle qu’un officier tendît toujours son bras droit. Mais encore, il est bien évident que cette exception, qui avait sa raison toute particulière, confirmait, et très nettement, la règle générale.

Aujourd’hui, il y a une tendance pour le bras droit, ou, tout au moins, le bras droit a beaucoup de partisans. Pourquoi ? Il y a une raison. Il y a toujours une raison. La raison, s’il vous plaît, et j’en sens, n’en doutez point, toute l’importance, est que la droite est la place d’honneur. La place d’honneur dans les cérémonies publiques est à droite, la place d’honneur à table est à droite de la maîtresse de maison. Il est donc assez naturel qu’on offre à une dame la place d’honneur à son côté pour les trop courts moments où l’on a le plaisir de la mener d’un endroit à un autre.

Voilà une bonne raison. Il faut bien, du reste, que je la déclare bonne, pour peu que j’aie d’impartialité, parce que c’est absolument la seule. Elle n’est pas mauvaise, certes, et peut se défendre. Je ferai remarquer cependant qu’elle est plus spécieuse que réelle. La place droite est la place d’honneur, s’il vous plaît, à la condition qu’il y en ait deux. Le chef d’un Etat met un roi à sa droite et un prince à sa gauche ; une maîtresse de maison met un sénateur à sa droite et un député à sa gauche, parce qu’elle a une droite et une gauche, une place à sa gauche et une place à sa droite.

S’il était d’usage, ce qui, du reste, serait grotesque, de conduire deux dames et de faire ce que le peuple appelle plaisamment le panier à deux anses, il est bien certain qu’il faudrait offrir son bras droit à la dame âgée et son bras gauche à la petite demoiselle. Mais du moment qu’il n’y a point deux places, qu’il n’y en a qu’une et qu’il ne peut y en avoir qu’une, le bras droit n’est pas une place.

Vous conduisez une dame et voilà tout ; et vous la conduisez de la manière qui est la plus commode — pour elle — et la plus honnête. Or, ici revient cette considération que c’est le côté du cœur que vous lui offrez en lui offrant le bras gauche, ce qui est honnête. Et ici vient cette considération, enfin, qu’en conduisant une dame vous êtes censé devoir écarter devant elle tous les obstacles qui peuvent se présenter : porte à pousser, chaise à déplacer, etc. Cela n’arrive jamais dans les maisons bien tenues. Autant dire, cela n’arrive jamais.

Mais cela est censé pouvoir arriver. C’est le sens même, le sens secret, le sens profond, le sens mystique du fait même de conduire une dame : on la conduit pour la protéger dans son voyage. Dès lors, étant admis qu’il peut y avoir obstacle à écarter, c’est le bras faible qu’il faut donner ; c’est le bras fort qu’il faut se réserver. Je crois que cet argument est décisif pour le bras gauche.

Tous ces usages mondains, il faut toujours chercher l’origine utile de ce qui est devenu un simple geste conventionnel. Cette origine utile vous donnera la clé de toute la cérémonie et vous enseignera très nettement ce qu’il en faut conserver et dans quelles conditions il faut la maintenir. Si la politesse, en quêtant dans une église, est de passer devant la quêteuse, c’est, la chose ici est lumineuse, qu’il s’agit de lui frayer le passage entre les chaises, un peu pressées quelquefois les unes contre les autres.

Si la place à droite, cette fameuse place à droite, elle-même, est la place d’honneur, c’a été parce que vous placez à votre droite, en quelque sorte sous votre bras droit, qui est le plus fort, la personne que vous tenez le plus à protéger. La place droite, place d’honneur, n’a pas d’autre sens.

Par conséquent, lorsqu’il s’agit de conduire une dame, encore que vous soyez dans un salon, vous faites comme vous feriez dans une forêt, vous vous réservez le bras qui peut vous servir le mieux à renverser les obstacles devant l’être faible que vous avec sous votre haute protection. Je crois que nous sommes au point.

En attendant, tout le monde discute. Les plaisants s’en mêlent :

— Je suis pour le bras droit.
— Pourquoi ?
— Parce que, en offrant le bras gauche à une jeune dame, je lui fais sentir les battements de mon cœur.
— Eh bien ?
— Tandis qu’en lui offrant le bras droit, je sens battre le sien.

Très gentil. Un poète du XVIIIe siècle aurait fait de cela un madrigal, s’amuse Emile Faguet.

— Je suis pour le bras gauche.
— Pourquoi ?
— Parce que je suis gauche moi-même. Alors, en offrant le bras gauche, il me semble que je m’offre tout entier.

Douce modestie.

— Moi, ça m’est égal. Je n’ai pas même à écouter ces discussions.
— Comment donc ! Des discussions si importantes !
— Ça ne me regarde pas. Je suis manchot.

Il n’y a rien à dire.

images (13)En tout cas, cette querelle même est d’une utilité immense. Pourquoi ? Mais parce qu’il y a toujours, au commencement des dîners, un instant, sinon de gêne, du moins d’indécision. On ne sait pas de quoi l’on va bien pouvoir parler, et par conséquent on ne parle pas. Maintenant, comme il y a toujours quelqu’un, familier dans la maison, qui, au salon, au moment de prendre la file, a dit en riant à sa compagne désignée : « Bras droit ou bras gauche ? », on cause bras droit et bras gauche dès qu’on est assis à table, jusqu’aux entrées.

C’est d’une utilité incontestable. Ce sont les maîtresses de maison qui ont soulevé cette question pour vivifier le moment du potage.

source : (D’après « Le Mois littéraire et pittoresque », paru en 1904)

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les manchots de Punta Tombo

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2014

 

Plus d’un million de manchots de Magellan vivent sur la pointe rocheuse de Punta Tombo, à 100 km de Trelew dans la province de Chubut en Argentine.

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=JyajUD3fKng

Lorsque nous avons entendu parler de cette incroyable opportunité de rencontrer ces oiseaux, nous avons immédiatement ajouté cette étape à notre itinéraire. Il s’agit en effet d’une formidable occasion d’approcher au plus près une espèce fascinante, de découvrir leur habitat et d’observer leurs habitudes. Et puis, j’avoue, je suis fan de cette bestiole au déhanché si sympathique et la tête de clown triste.

En arrivant à la réserve, on emprunte une longue passerelle qui fait apercevoir les premiers spécimens. À gauche un manchot en train de dormir, à droite un autre en train de « trottiner ». On s’arrête pour les premières photos sachant pertinemment qu’ils sont encore 999 998 à nous attendre juste derrière la colline. 

Même en ayant conscience de cela, il est impossible de ne pas pousser un cri de surprise à la vue du panorama qui se déroule sur plusieurs centaines de mètres depuis la mer jusque dans les collines sèches qui bordent le champ de vision. Les manchots sont partout !

Certains font trempette pendant que les autres couvent, d’autres poussent de drôles de cris pendant que leurs voisins roupillent, et des dizaines marchent en tout sens ! On se promène littéralement au milieu des nids. On s’arrête parfois pour laisser passer un petit groupe d’énergumènes de retour de la plage. On cherche les bébés qui se cachent sous le plumage des mamans.

Le chemin tracé avance jusqu’à l’océan en alternant allées et petites passerelles qui offrent différents points de vue. Une fois arrivé aux rochers rouges qui bordent les criques, le visiteur peut alors marcher librement en faisant attention de ne pas écraser un manchot pendant qu’il est en train de s’extasier sur un autre. L’expérience est incroyable : je regarde autour de moi, je suis encerclée de manchots, je regarde au loin, les plaines sont remplies de manchots. Impossible de rendre cette impression en vidéo ni même en photo. Il y a des manchots VRAIMENT PARTOUT en train de faire des milliards de trucs dont pousser des cris complètement ahurissants.

Plusieurs fois par jour, ces oiseaux font l’aller-retour de leur nid (un trou creusé dans le sol sablonneux et compact) à la mer pour se nourrir, une activité permanente règne donc sur ce territoire qui accueille aussi de très nombreux touristes chaque année, même si ces derniers restent toujours en infériorité.

téléchargement (7)

Comment aller voir les manchots de Punta Tombo :

La réserve est ouverte de mi-septembre à mi-mars.

– Excursions organisées par différentes agences au départ de Trelew ou Rawson (100 km) et Puerto Madryn (167 km) pour environ 250 pesos.

– Si vous avez un véhicule, empruntez la Route 3 vers le sud depuis Puerto Madryn. À Trelew, suivez la route provinciale 25 qui va vers Rawson ou la 75. Vous croiserez ensuite la Route 1 qui mène à Punta Tombo. En tout, il doit y avoir 1 h 30 -2 h de trajet. Attention, si une grande majorité de la route est asphaltée, la dernière partie du trajet est un chemin de terre et de graviers. Pensez à faire le plein, car il n’y a pas de pompe à essence à Punta Tombo.

source : http://www.tripteaser.fr/

 

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Belle histoire de pingouin

Posté par othoharmonie le 2 novembre 2014

 

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Les pingouins sont des animaux bien sympathiques. Ils adorent se lancer des boules de neige dessus et glisser sur la glace. D’ailleurs, leurs jeux favoris c’est de faire glisser leurs petits camarades ou de les bombarder de boules de neiges jusqu’à plus soif. C’est le jeu des pingouins. Ils ne peuvent s’épanouir qu’en milieu glacial et au milieu de la neige.

Un jour, un petit pingouin qui découvrait la banquise réalisa brusquement que ces jeux ne lui plaisaient pas. Il avait beau être petit, ce pingouin écoutait le silence, et à force d’écouter les histoires du silence, très jeune il savait pleins de choses que les vieux pingouins ne savent pas. Et il se sentait vieux ce pingouin. Déjà tout petit il trouvait les très vieux pingouins pourtant réputés très sages et savants, jeunes et ignorants.

Le petit pingouin se demandait vraiment ce qui clochait chez lui. Parce que ce n’est pas normal pour un petit pingouin de trouver les vieux sages, jeunes et immatures. L’âge avançant il réalisa que ça clochait vraiment. Ses parents ne comprenaient pas pourquoi il n’aimait pas bombarder les autres de boules de neige et faire glisser les autres pingouins sur la glace, comme tout bon pingouin doit faire. Que va t-on faire de lui?

Un jour petit pingouin, décida de se réfugier dans le silence pour trouver la réponse. Il attendit longtemps dans le silence et un jour apparût la lumière. Et le pingouin compris que depuis tout ce temps il avait été enseigné et éduqué par le même silence. Et que chacun de ces actes l’avait mené jusque là.

Il apprir donc beaucoup de choses ce pingouin là. Et il comprit que ce corps de pingouin n’était qu’un déguisement. Il entreprit de s’en débarrasser progressivement, ce qui dura très longtemps et l’emmena sur des voies bien étranges. Un jour sous ce déguisement de pingouin il vit même un déguisement d’écureuil.

Les écureuils sont des animaux différents. Ils aiment s’épanouir dans la chaleur et les forêts. Le froid désertique des glaciers ne leur plait pas. Et ils n’aiment pas les pingouins, les accusant d’apporter l’hiver qui détruit la forêt avec eux. Les pingouins quant à eux méprisent les écureuils. Qui ne comprennent rien à la vie et ne pensent pas à amasser tout le temps de la neige pour faire de belles boules et qui ne savent pas faire glisser leurs camarades comme il faut.

A cette époque un drame est en cours : le glacier fond. C’est la faute aux pingouins disent les écureuils, c’est à force d’amasser de la neige pour la lancer sur leurs camarades.
A cette même période se passe un autre phénomène étrange. Dans les nids des pingouins apparaissent de plus en plus d’écureuils. Les pingouins sont bien embêtés devant cette progéniture qui ne comprend pas pourquoi il faut amasser de la neige pour lancer sur ses voisins. Les petit écureuils sont un peu perdus dans ce monde de pingouins alors ils tournent un peu en rond…

Le petit pingouin sait ce que la plupart des écureuils et même certain pingouins commencent à comprendre. L’hiver est simplement en train de finir et le printemps arrive.

Mais le petit pingouin n’a pas plus envie d’être un écureuil car il sait aussi qu’après l’été et l’automne reviendra l’hiver et le jeu des pingouins.. Il continue à gratter son déguisement et s’aperçoit avec ravissement que dessous il y a … rien. Quand moi aussi je serai rien, alors peu importent les déguisements et les saisons se dit le jeune/vieux petit pingouin.

Les périodes d’obscurantisme sont comme l’hiver. La lumière semble partie mais elle est en nous.. et ces périodes servent à nous retourner vers l’intérieur et à briller. La lumière reviendra aussi sûrement que le printemps.. Les écureuils peuvent dire que l’hiver est là à cause des pingouins.. ils se leurrent.. les pingouins sont là à cause de l’hiver.
Et leur rôle est parfait et adapté. Les pingouins peuvent croire que l’hiver durera indéfiniment.. en fin de compte le printemps sera là, même si’l reste des gels tardifs..
ainsi fonctionne le monde en cycles infinis.. en résumé lâche tous ces blas blas new age.. le printemps viendra que tu luttes ou non.. petit écureuil.. cesse donc de maudire les pingouins et l’hiver.. Peut etre qu’un jour en été tu maudiras la chaleur excessive en disant que ta propre lumière ne s’y voit plus.. et en attendant l’hiver..

L’obscurité est comme la neige.. si on oublie la fraicheur et qu’on regarde mieux on voit une sublime construction de lumière..

J’ai proposé ce texte à des forums animaliers, mais ils disent que je suis stupide et que je ne comprends rien aux pingouins et aux écureuils. Étrange pourtant je les observe depuis plus de 35 ans.. peut être que j’ai mal observé. Alors je post ici à tout hasard…

Bon je retourne bosser.. il faut bien amasser de la neige tant que c’est encore la saison… 

Dieu à le sens de l’humour se dit petit pingouin en se regardant dans un miroir .. non ! le sens de l’amour répliqua le miroir !

 
Un petit pingouin.

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