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LES MANCHOTS ET LEURS SECRETS

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2014

 

 

images (7)Après avoir passé plusieurs mois en mer pour la majorité des espèces, les manchots regagnent la terre, souvent dans la même colonie que les années précédentes.

Saison des amours

En général, ce sont les mâles qui retrouvent la terre ferme en premier et construisent un nid. Puis, les femelles arrivent et la parade nuptiale commence. La fidélité n’est pas toujours constante chez les manchots, les couples se reforment souvent d’une année sur l’autre. La parade nuptiale diffère selon les espèces mais commence souvent par des signaux visuels et des vocalises qui permettent aux partenaires de se reconnaître. La construction des nids varie en fonction de l’environnement. En Antarctique par exemple, les manchots Adélie utilisent de petites pierres. Ceux des zones tempérées (de Magellan, du Cap, de Humboldt) construisent un terrier. Les manchots empereurs ne construisent pas de nid, mais gardent leurs œufs sur leurs pieds pour éviter qu’ils n’entrent en contact avec la glace et gèlent.

Du poussin à l’adulte

La forme et la taille des œufs dépendent des espèces. Leur nombre varie de un à trois. Les parents se relaient pour couver, sauf chez le manchot empereur où seul le mâle tient ce rôle. Pour protéger l’œuf du froid environnant, les manchots le placent sous un repli de peau abdominal.

L’incubation peut durer de un à deux mois selon les espèces. Parfois, les parents ne se relayent pas à temps et l’œuf est abandonné. Après éclosion, les petits arborent un fin duvet qui ne les protège ni du froid ni de l’eau. Puis un plumage juvénile aux couleurs très différentes des adultes apparaît. Il leur donne un aspect ébouriffé.

Les parents se relaient ensuite pour nourrir leur jeune par régurgitation. Après quelques temps, chez les espèces des régions antarctiques et sub-antarctiques, les jeunes sont rassemblés en crèche et attendent le retour de leurs parents qui retrouvent leur poussin grâce à ses vocalises qui lui sont propres. Les jeunes partiront en mer pour la première fois quand le plumage adulte imperméable sera définitivement acquis. Ils reviendront se reproduire dans leur colonie lorsqu’ils auront atteint la maturité sexuelle entre 3 et 8 ans.

 

images (9)La mue chez les adultes

Quant aux adultes, la plupart des espèces ont une mue complète après la saison des amours. Cette étape est cruciale dans la vie des manchots, car les anciennes plumes n’assurent plus leur rôle d’isolant et de perméabilité. Sans cette mue, les manchots ne pourraient plus survivre dans leur milieu.

Toutes leurs plumes abîmées sont remplacées par de nouvelles. L’aspect de l’oiseau est alors très étrange. Pendant la mue, le plumage n’est plus isolant ni imperméable, ce qui oblige les manchots à jeûner tout la durée de la mue. Lorsque leur plumage aura à nouveau toutes ses qualités, ils repartiront en mer pour de longs mois.

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La vie sexuelle des Manchots

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2014

 

Couvert par les hautes autorités pendant des années, l’oiseau est en réalité nécrophile et pédophile.

 images (5)

Sa démarche chaloupée lui confère un déhanché sans pareil et le climat glacial dans lequel il évolue ne calme pas ses ardeurs : le manchot n’a pas besoin de savoir déployer ses ailes pour s’envoler au septième ciel. Cette évidence n’a pas échappé à un explorateur britannique du siècle dernier… qui a préféré la taire, tant ses découvertes étaient inconvenantes pour l’époque.

Au péril de sa vie, George Murray Levick participe entre 1910 et 1913 à l’expédition Scott dans l’Antarctique. Manquant de peu de mourir de faim et de froid comme cinq autres de ses collègues, il passe le plus clair de son temps à décortiquer le comportement sexuel de ces drôles de volatiles. À son retour, le scientifique tente de pondre un article qui relate ses découvertes. Et quelles découvertes ! Les manchots, pour qui il a bien failli y passer, sont bel et bien adeptes de pratiques pour le moins… déviantes. Les mâles aiment en effet à copuler avec des femelles décédées, lorsqu’ils ne s’adonnent pas à des actes pédophiles sur des poussins, avant parfois même de les tuer. D’autres préfèrent laisser libre cours à leur libido en public. Shocking !

 

Orgie dépravée et inconvenante

Absolument scandalisé et horrifié, Levick écoute sa moralité rigide qui lui dicte de censurer ses trouvailles. Le scientifique décide dans un premier temps de rédiger son étude, intitulée Les habitudes sexuelles des manchots d’Adélie, en grec : le quidam ne pourra pas s’en emparer. Restant sur sa réserve, il écrit alors que « les mâles se rassemblent en gangs de hooligans d’une demi-douzaine d’individus ou plus et traînent aux alentours des tertres en incommodant les occupants par leurs actes de dépravation répétés ». Il choisit ainsi de taire l’essentiel des prouesses sexuelles de ces oiseaux marins. Puis Levick s’attaque à l’écriture d’un article de fond, qui sera relégué aux oubliettes pendant plus de 50 ans. 

Son texte refait aujourd’hui surface, comme l’a relaté samedi le Guardian. Douglas Russell, le conservateur du Muséum d’histoire naturelle de Londres qui a retrouvé l’article de Levick, tente d’expliquer les observations faites par le seul scientifique ayant à ce jour étudié un cycle complet de reproduction de ces manchots. Selon le conservateur, les moeurs sexuelles de ces oiseaux sont à imputer au climat extrême de la région : les manchots n’ont que quelques semaines pour se reproduire. Autant dire qu’ils n’ont guère le temps de réfléchir ! Pris de panique à l’idée de ne pas réussir à s’accoupler, ils sauteraient ainsi sur tout ce qui bouge, transformant la saison des amours en orgie dépravée et pour le moins inconvenante. Cachée par les hautes autorités pendant des années, voilà la vie sexuelle des manchots dévoilée au grand jour. Nul doute que le quidam ne les verra plus jamais comme de grosses peluches réconfortantes.

 

Article Le.Point fr

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Evolution des manchots

Posté par othoharmonie le 25 octobre 2014

 

images (4)Séparation des oiseaux volants

La séparation avec les oiseaux volants se serait effectuée il y a entre 30 et 50 millions d’années (2)(3) pour évoluer peu à peu vers les manchots actuels. 

On suppose qu’avec l’absence de prédateurs terrestre (à l’exception d’autres oiseaux) et avec l’évolution vers un régime alimentaire d’origine océanique, ils avaient de moins en moins besoin de voler et qu’ils ont donc progressivement perdu cette capacité pour acquérir celle de nager et de plonger: la principale modification morphologique est la transformation des ailes en nageoires. 

Les ordres les plus proches des manchots actuels sont les Procellariiformes (principalement les albatros, les pétrels et les puffins)(1) et les Gaviiformes (ordre comprenant uniquement les plongeons)(2). Des études de l’ADN pourraient suggérer un lien avec les frégates (ordre Pelecaniformes)(2). 

Les Eudyptula (le petit manchot bleu, le manchot à ailerons blancs ) sont considérés comme les plus primitifs car assez proche des puffins (trou tubulaire dans les narines).

Les manchots préhistoriques

Les scientifiques pensent que les manchots préhistoriques ont commencé à disparaître au même moment que l’augmentation du nombre de phoques et d’otaries (Pinnipedia) et de petites baleines, dauphins et orques (Odontoceti) préhistoriques dans les océans. 

Ces scientifiques ont émis l’hypothèse que deux facteurs ont contribué à l’extinction des manchots:(5)

  • les phoques, baleines et manchots étaient en concurrence pour la même source de nourriture
  • les manchots sont devenus les proies de certaines espèces de phoques et de baleines

Les espèces de manchots survivantes le doivent à leur petite taille (moyenne de 60cm pour les manchots actuels contre 90cm pour les manchots préhistoriques), à leur vitesse de nage sous l’eau et à leur régime alimentaire (nourriture plus petite que celles des prédateurs).

Les Fossiles

32 espèces de manchots éteintes sont actuellement reconnues.(1) 

Aujourd’hui, l’ensemble des fossiles de manchots n’ont été découverts que dans l’hémisphère Sud et uniquement dans des régions où les manchots actuels vivent.(3) 

Les premiers fragments de fossiles de manchots ont été découverts en Nouvelle-Zélande au milieu du XIXème siècle.

Palaeeudyptes antarcticus

Ce manchot fossile vivait pendant la période éocène (il y a 38 à 42 millions d’années).(4) 
Sa hauteur est estimée entre 1,2 et 1,5m. 
Ce spécimen est aujourd’hui conservé au British Natural History Museum de Londres.(5)

Pachydyptes ponderosus

Ce fossile avait probablement une hauteur entre 1,40m et 1,70m pour un poids compris entre 90 et 135 kg. 
Il vivait pendant la période miocène (il y a 11 à 25 millions d’années). 
Il fut trouvé à Oamaru (Nouvelle-Zélande) en 1905.

Anthropomis nordenskjoldi

Ce fossile avait probablement une hauteur entre 1,50m et 1,70m pour un poids compris entre 90 et 135 kg. Il est considéré comme le plus grand manchot connu. 
Il vivait pendant la période miocène (il y a 11 à 25 millions d’années). 
Il a été trouvé sur l’île Seymour (Antarctique) en 1930.(3)

 Les mesures ne sont que des estimations effectuées sur les quelques fragments d’os retrouvés.

Sources:
(1)del Hoyo, et al., 1992
(2)Davis and Darby, 1990
(3)Sparks and Soper, 1987
(4)Carroll, 1988
(5)Simpson, 1976

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