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Guillemot proche du pingouin

Posté par othoharmonie le 18 octobre 2014

 

290px-Common_Murre_RWD1Le Guillemot de Troïl, aussi connu sous le nom de Guillemot marmette au Canada est une espèce d’oiseau marin de la famille des alcidés.

À première vue, le guillemot marmette ressemble à un petit manchot. Il se tient d’ailleurs debout comme un manchot lorsqu’il est à terre. Les adultes mesurent de 38 à 46 cm de longueur, avec une envergure d’aile de 61 à 73 cm. Ils ont la tête, le dos et les ailes brun foncé, presque noirs, et le dessous du corps blanc. Leur long bec foncé est mince et pointu et leur queue, également foncée, est courte et arrondie. Certains individus de l’Atlantique nord présentent la forme dite « bridée », avec un cercle oculaire blanc et une ligne blanche qui s’étire derrière l’œil. Le plumage d’hiver est presque identique, sauf que la gorge et les joues deviennent blanches et une ligne foncée apparaît derrière l’œil.

Le guillemot marmette niche sur des îles, des rivages, des falaises et des pitons rocheux sur les côtes de l’Atlantique et du Pacifique nord, en Amérique du Nord et en Europe de l’ouest. Pendant la période de reproduction, on le retrouve sur la côte nord du Pacifique en Alaska, en Colombie-Britannique et vers le sud jusqu’au centre de la Californie et le nord du Japon, ainsi que sur les côtes de l’Atlantique nord, du Labrador jusqu’en Nouvelle-Écosse, et de la Norvège jusqu’au Portugal. En France, quelques couples nichent encore dans la réserve du Cap Sizun, dans le Finistère, dans la réserve naturelle des Sept-Îles au large de Perros Guirec ainsi que dans les falaises du Cap Fréhel dans les Côtes-d’Armor.

Certains oiseaux sont des résidents permanents, mais pendant l’hiver, les oiseaux nordiques migrent vers le sud pour trouver des eaux libres de glace jusqu’en Nouvelle-Angleterre, au sud de la Californie et à l’ouest de la Méditerranée.

Le guillemot marmette est une espèce qui passe presque tout son temps en mer, sauf pendant la période de reproduction. Il cherche sa nourriture en « volant » littéralement sous l’eau à l’aide de ses puissantes ailes. Il se nourrit surtout de petits poissons de banc (200 mm de long au maximum), mais aussi de quelques crustacés, de vers marins et de calmars. Il plonge souvent jusqu’à 30 m de profondeur, mais on a enregistré des plongeons de plus de 150 m.

Cet oiseau niche généralement en colonies denses et pond son unique œuf directement sur le roc ou le sol. Les œufs ont la forme d’une poire, de telle façon qu’ils pivotent sur eux-mêmes lorsqu’ils sont dérangés, et ne tombent pas en bas de la falaise. Leurs couleurs et leurs motifs varient, probablement pour aider les adultes à les reconnaître. Dès qu’il atteint deux semaines, le jeune n’est plus gavé (de poissons) au nid par ses parents. C’est sur l’eau que ses parents le nourriront jusqu’à l’achèvement de sa croissance (la taille d’un gros canard), vers la fin de l’été.

Le guillemot de Troïl s’installe volontiers en colonies à mi-hauteur des falaises.

On ne trouve plus en France que 150 couples, confinés aux côtes nord de la Bretagne, où la pollution pétrolière les menace gravement. Aux îles Britanniques, c’est, avec 570 000 couples nicheurs, l’oiseau de mer le plus commun. Après quelques migrations vers le sud, les adultes deviennent presque sédentaires.

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La maîtresse et la fourmi, une nouvelle fable à l’école

Posté par othoharmonie le 18 octobre 2014

 

 

Ange Ansour : La maîtresse et la fourmi, une nouvelle fable à l’école

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Traductrice de formation et de métier, Ange Ansour est devenue Professeur des écoles en 2006. Elle travaille dans une école « ZEP-ECLAIR » de la banlieue parisienne. Elle a expérimenté dans sa classe de CM1-CM2, un projet qui invite les jeunes élèves à explorer et pratiquer la recherche scientifique avec rigueur. Ce projet, encadré par des chercheurs qui interviennent directement en classe, permet aux plus jeunes de s’inspirer des méthodes et de l’éthique de la recherche pour construire leurs apprentissages.

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Les hommages du lion

Posté par othoharmonie le 18 octobre 2014

 

La première chose que fait un lion avec sa nouvelle conquête, c’est d’égorger ses lionceaux pour que celle-ci accepte plus vite ses hommages.

http://www.dailymotion.com/video/x22aevv

 

La scène est atroce. À grandes foulées, le lion fond sur sa minuscule proie. Ses yeux brillent d’une lueur assassine, ses babines se retroussent sur de monstrueux crocs. Il gagne du terrain. Les crochets du lionceau affolé ne servent à rien. La lionne tente de s’interposer, mais un coup de patte dans sa direction accompagné d’un terrible rugissement l’incite à battre en retraite. Elle n’est pas de taille. Le fauve finit par saisir dans sa gueule la minuscule boule de poils qui laisse échapper des cris déchirants. Mais l’assassin est sans pitié. Il resserre sa prise. Les griffes déchirent les entrailles. Le sang jaillit, le petit corps se tord dans tous les sens. La mère pleure de rage, mais bientôt le meurtre est consommé. La victime s’affaisse sans vie. Le nouveau maître de la troupe, celui qui vient de déposer l’ancien roi, a tué le dernier enfant de son prédécesseur. C’est la façon d’opérer pour que les lionnes soient fécondables le plus rapidement possible, car lui-même est toujours à la merci d’être détrôné par un rival plus fort. C’est la dure loi de la jungle !

 

Le lion est le plus social des félidés. Chaque femelle reste dans son clan natal tout au long de sa vie. Elle vit en parfaite intelligence avec ses mère, grands-mères, tantes, cousines et filles, partageant les faveurs des mâles régnant sur le clan. En revanche, les jeunes mâles quittent leur groupe natal, à l’adolescence, attirés par l’aventure. Mais ils partent rarement seuls, préférant s’acoquiner avec plusieurs compagnons de jeux et de sang (entre deux et sept). Pendant quelques années, le gang rôde dans la savane, chassant ensemble et faisant mille conneries. Au bout d’un certain temps, les jeunes lions se sentent assez forts pour fonder une famille en restant unis. La seule solution qui s’offre à eux est de voler le harem d’une autre bande.

Elle rugit langoureusement

images (16)Depuis le temps que les lionnes sont victimes de leurs tueurs d’époux royaux, elles ont mis au point une stratégie pour protéger leurs enfants. Avant même qu’ils ne naissent, quand elles se sentent l’humeur de batifoler, elles testent la force de leurs époux en organisant une joute entre eux et les bandes rivales du coin. L’une d’entre elles, la plus sexy, s’éloigne du groupe pour draguer un de ces étrangers. La jeune lionne joue à merveille l’aguicheuse. Elle rugit langoureusement, fait rouler ses muscles, frissonne de plaisir, émet un fumet aphrodisiaque. Elle lui raconte combien elle et ses soeurs sont malheureuses avec leurs vieux maris. Le pauvre puceau tombe forcément amoureux de la belle inconnue qui n’hésite pas à se donner à lui. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’une lionne n’est pas fécondable par un mâle étranger qui lui fait une seule fois l’amour. Se croyant futur père, le malheureux convainc ses potes d’attaquer les maris en place. Au cours des semaines suivantes, les escarmouches se multiplient. Puis la grande bagarre se produit. Souvent, le jeune gang est chassé ; parfois, il s’empare du trône et du harem. Dans les deux cas, les femelles sont les grandes gagnantes, car elles sont assurées d’avoir maintenant pour maris de rudes combattants qui les protégeront jusqu’à l’adolescence de leurs lionceaux. 

À lire : Passions animales de Frédéric Lewino, éditions Grasset

 

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