Manchot d’Antarctique

Posté par othoharmonie le 11 octobre 2014

 

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Le Manchot Adélie est une espèce de manchots vivant en Antarctique. C’est une des trois espèces du genre Pygoscelis et une des rares espèces de manchots à avoir un plumage de queue saillant, ce qui lui a valu le nom de « manchot à longue queue ».

En 1841, les naturalistes Jacques Bernard Hombron et Honoré Jacquinot ont récolté les premiers spécimens de cette espèce en Terre Adélie, d’où son nom, au cours de l’expédition Dumont d’Urville.

Le manchot Adélie pèse entre 3,2 kg et 3,5 kg en temps normal, mais il peut atteindre 7 kg (mâle) ou 6,5 kg (femelle) en accumulant de la graisse sous-cutanée au moment de la reproduction et de la mue. Il mesure entre 60 cm et 70 cm, dans la moyenne des espèces de manchots. Le dimorphisme sexuel est peu prononcé, mais les mâles sont légèrement plus grands que les femelles. Son poids est compris entre 3,8 et 6,8 kg pour une taille de 75 cm.

Les adultes portent un plumage blanc à la gorge, l’estomac et sous les nageoires. Ils ont aussi des cercles orbitaux de cette couleur. Le reste du plumage est noir bleuté après la mue, puis noir de jais. Ils possèdent une petite crête érectile, un bec noir largement emplumé et une longue queue.

Par rapport aux adultes, les juvéniles présentent un plumage blanc sous la tête qu’ils gardent jusqu’à leur première mue vers 14 mois. Les oisillons portent un plumage bleuté alors que les juvéniles de l’année précédente le portent noir. Les cercles orbitaux ne sont pas marqués.

L’espèce est présente et commune sur toute la côte antarctique et les îles voisines (Shetland du Sud, Orcades du Sud, Sandwich du Sud, Bouvet, Pierre 1er et Balleny). La population totale de l’espèce était estimée à environ 2 445 000 couples répartis sur 161 colonies auxquels il faut rajouter les oiseaux ne se reproduisant pas. L’île de Ross abrite une colonie d’un million d’individus environ et l’île Paulet une de deux cent mille. Ces dernières décennies, l’espèce a profité du recul des glaces et de l’augmentation de la taille des polynies (des zones libres de glace grâce aux vents ou aux courants) qui leur facilitent l’accès à la mer (et donc à leur nourriture) et la nidification. Cependant, dans les zones les plus au nord, le recul des glaces a pour conséquence le remplacement du manchot Adélie par d’autres espèces.

Du point de vue génétique, il existe deux populations de l’espèce. L’une d’elles réside exclusivement sur l’île de Ross tandis que la seconde est répartie dans tout l’Antarctique. Le fait que l’espèce perde ses tendances philopatriques quand les conditions météorologiques ne sont pas clémentes permet à l’espèce de garder une mixité génétique plus élevée que celle des autres espèces d’oiseaux marins.

Au moment de la reproduction, les manchots établissent leurs colonies sur des terrains disposant d’un accès facile à la mer et non recouverts par la glace afin de pouvoir trouver les galets qu’ils utilisent pour leurs nids. Une colonie peut être composée de quelques dizaines de couples jusqu’à plusieurs centaines de milliers. Six colonies dépassent les 200 000 individus. La population des colonies comprend aussi des individus ne se reproduisant pas (environ 30 %) comme les jeunes de l’année précédente.

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