Légende des poux et puces
Posté par othoharmonie le 25 septembre 2014
Suivant une légende dont les variantes recueillies dans le Velay, la Beauce et les C.-d’A., ne diffèrent que par les détails, le bon Dieu qui se promenait avec saint Pierre sur les bords d’un fleuve vit une femme couchée sur le sable et dont les traits reflétaient l’ennui le plus profond.
Il eut pitié d’elle et tira de sa poche une poignée de puces qu’il lui jeta, en disant :
« Femme, l’oisiveté est la mère de tous les vices; voilà de quoi t’occuper ! »
C’est aussi pour travailler la peau des fainéants que les poux furent créés, bien des années après le commencement du monde.
En Picardie, une femme pauvre, qui avait souhaité d’être riche pour ne plus travailler, fit un héritage, elle s’ennuya tellement d’être inoccupée qu’elle pria le bon Dieu de lui donner des piotes bêtes pour la distraire; il exauça sa prière et lui envoya des poux, des puces et des punaises.
A Marseille, on prétendait que ces insectes naissaient dans les églises.
Au 16ème siècle, certains, croyant à une sorte de génération spontanée, disaient que la laine de la brebis arrachée de la gueule du loup engendrait force poux.
Une gracieuse légende du Morbihan prétend que les abeilles sont nées des larmes que Jésus versa sur la croix; pas une ne tomba sur terre, mais toutes s’envolèrent, pour porter, de la part du Sauveur, quelque douceur aux hommes.
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