Posté par othoharmonie le 14 septembre 2014
LA PUCE
Puces, amis, amantes même,
Qu’ils sont cruels ceux qui nous aiment !
Tout notre sang coule pour eux
Les bien-aimés sont malheureux.
Guillaume Apollinaire, Le Bestiaire d’Orphée
Publié dans PUCE - POU | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 14 septembre 2014
Les tiques existent depuis plus de 140 millions d’années ; des fossiles de diverses espèces de tiques ont été retrouvées dans plusieurs régions du monde. Ils laissent penser qu’elles sont apparues au Crétacé (de -146 à -65 millions d’années) et qu’elles auraient le plus évolué et se seraient le plus dispersées durant l’ère tertiaire (à partir de -65 millions d’années). La famille la plus ancienne connue par les fossiles est celle des Argasidae qui parasitaient les oiseaux du crétacé (trouvées dans des morceaux d’ambre du New Jersey). D’autres fossiles de tiques ont été trouvés dans de l’ambre de la mer Baltique ou de la république dominicaine.
Avec une biodiversité actuelle de près de 50’000 espèces et une répartition mondiale, les Vertébrés sont des acteurs importants des écosystèmes de notre planète, exploitant habitats marins, terrestres et aériens grâce à différents modes de locomotion. Cette image, somme toute réduite de leur paléobiodiversité, est le fruit d’une évolution en marche depuis plus de 500 millions d’années, jalonnée de modifications anatomiques de leurs membres. Nageoires, palettes natatoires, pattes, sabots ou ailes, les Vertébrés ont mis en place des structures pour tous les types de locomotion, hormis la roue anthropique. Ces innovations locomotrices sont intimement liées aux grandes phases de leurs conquêtes des milieux (sortie des eaux, vol battu, adaptation secondaire au milieu aquatique, etc.) à travers les mers, les continents et les crises biologiques. L’évolution des Vertébrés et leur paléobiodiversité, vue sous l’angle des changements anatomiques majeurs de leurs membres, offre un axe de lecture passionnante de la paléontologie
Publié dans PUCE - POU | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 14 septembre 2014
La Suva souligne avec sa nouvelle brochure «Attention aux piqûres de tiques!» le danger que représentent les petits arachnides et indique les mesures de protection correspondantes. En Suisse, il y a deux maladies infectieuses transmises à l’homme par les piqûres de tiques: la méningo-encéphalite verno-estivale, d’origine virale, et la borréliose ou maladie de Lyme, d’origine bactérienne. Les infections virales peuvent entraîner chez l’homme des inflammations des méninges et, dans de rares cas, de graves affections du cerveau et de la moelle épinière. La borréliose ou maladie de Lyme est quant à elle relativement plus fréquente que la méningoencéphalite verno-estivale et affecte la peau, les articulations, le coeur et/ou le système nerveux.
Mesures préventives
Felix Ineichen, médecin du travail à la Suva, recommande «un examen de la peau après une promenade en forêt, dans des sous-bois ou dans des prés situés à proximité de surfaces boisées». Les piqûres de tiques se situent souvent au niveau des creux poplités, inguinaux et axillaires. Une vaccination offre une bonne protection contre la méningo-encéphalite vernoestivale et s’adresse en particulier aux habitués des régions boisées. En revanche, aucun vaccin ne permet de se prémunir contre la borréliose ou maladie de Lyme. Il est conseillé de porter des vêtements bien couvrants lors de promenades en forêt. Selon Felix Ineichen, les couleurs claires sont également recommandées. «Les tiques, plus facilement repérables, peuvent être enlevées avant d’avoir le temps d’atteindre la peau». Ces mesures permettent de réduire considérablement le risque de contracter la borréliose ou maladie de Lyme.
Publié dans PUCE - POU | Pas de Commentaire »
Posté par othoharmonie le 14 septembre 2014
Au moyen-âge l’empereur Charlemagne adorait la chasse. Il chassait dans les environs de Thionville avec sa meute de 683 chiens. Quand il retournait à Aix-la-Chapelle, les chiens restaient à Thionville.
Les chiens étaient couverts de puces et se grattaient sans arrêt. Bien à l’abri dans les longs poils, les puces se multiplièrent et envahirent la ville.
Tous les Thionvillois se grattaient à leur tour. La situation empirait tous les jours, alors les habitants décidèrent d’envoyer un missi dominici à Charlemagne pour lui raconter ce qui se passait. Une puce s’était agrippée à l’envoyé et dès qu’il fut reçu par l’empereur, elle sauta sur son nez et le piqua. Charlemagne cria et comprit le problème. Cependant il ne pouvait pas tuer sa meute. Il décida alors de faire construire une tour haute, trapue, énorme et hermétique pour enfermer les chiens.
Publié dans PUCE - POU | Pas de Commentaire »