Les acariens vivent partout
Posté par othoharmonie le 3 septembre 2014
Ils sont de taille généralement minuscule : certains sont microscopiques, ne mesurant que quelques dizaines de micromètres, les plus grands ne dépassant pas 2 cm (sauf les tiques gorgées de sang qui dans les espèces tropico-équatoriales peuvent atteindre la taille d’une « belle » cerise).
Le corps est particulièrement compact pour un Arthropode en raison de la fusion du prosome (l’équivalent du céphalothorax d’autres arthropodes) et de l’opisthosome (ou abdomen) en une masse unique et de la quasi-disparition des traces de segmentation.
Il en existe près de 50 000 espèces répertoriées, mais la diversité réelle du groupe est probablement supérieure au million d’espèces. La variété de leurs modes de vie (habitat, niche écologique, mode d’alimentation…) est sans égale chez les Arachnides.
Beaucoup vivent librement dans le sol ou l’eau, mais les acariens ont aussi développé une grande diversité de relations avec d’autres êtres vivants — animaux ou végétaux —, allant de la phorésie à l’endoparasitisme. Il existe en particulier un grand nombre d’espèces parasites, éventuellement pathogènes pour les plantes, les animaux ou l’homme.
Parmi les plus connus, figurent les tiques, le sarcopte responsable de la gale, le varroa parasite des abeilles, les acariens des poussières (Dermatophagoides pteronyssinus par exemple) susceptibles de provoquer des allergies chez certaines personnes, ou encore les aoûtats.
En raison de la fusion des différentes régions du corps, la morphologie des acariens est unique. Les seules traces visibles de la segmentation d’origine sont les appendices, pièces buccales et pattes. Les pièces buccales, chélicères et pédipalpes, sont souvent fortement modifiées en relation avec l’alimentation correspondante. Elles constituent un ensemble qui chez les tiques prend le nom de capitulum (du latin « tête ») séparé du reste du corps par un sillon. Le reste du corps est nommé idiosome chez les tiques.
De chaque côté du corps se trouve un stigmate servant d’orifice respiratoire.
Les acariens sont essentiellement, sinon exclusivement ovipares. Comme chez les insectes, aux oeufs succèdent une larve, puis nymphe et enfin l’adulte. Certains auteurs nuancent chez les acariens la notion de stade et celle de stase, différenciant, au sein de la stase nymphale différents stades, chacun d’eux séparés par une mue, mais de très faible amplitude, bien différente de celle qui transforme la larve en nymphe, et celle-ci en l’adulte.
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