Posté par othoharmonie le 1 septembre 2014
Les régimes alimentaires des acariens sont très variés selon les espèces ou les groupes : phytophages, prédateurs, hématophages et lymphophages, etc. La nourriture peut être prédigérée avant l’ingestion, par inoculation de salive. Certains acariens consomment des aliments solides (animaux et végétaux) en les déchiquetant grâce à leurs chélicères en forme de pince. Les substances solides sont ensuite digérées à l’extérieur du corps grâce à des enzymes sécrétées par les glandes salivaires. D’autres acariens sont des suceurs de sang ou de sève. L’épithélium de l’intestin moyen capte les aliments par phagocytose.
Elles peuvent être marines, dulçaquicoles, terrestres. Elles peuvent être carnivores, végétariennes ou détritivores. Certaines provoquent des galles sur les végétaux. D’autres vivent sur les denrées alimentaires (Ex : Tyrolichus casei pour les fromages à pâte plus molle ou Acarus siro autrefois appelé Tyroglyphus farinae, dit ciron qui produit les croutes de fromages durs tels que la Mimolette). D’autres vivent dans les denrées entreposées comme le blé des silos ou la farine. Une dizaine d’espèces sont responsables d’allergies chez l’Homme (Dermatophagoides, Acarus siro, Pidoglyphus destructor).
- Les hyrcariens sont communs dans les eaux douces,
- les halacariens (marins) peuvent se rencontrer jusqu’à 4 000 mètres de profondeur.
- les oribates sont un groupe d’acariens surtout abondant dans le sol. Ils consomment des débris végétaux qu’ils fragmentent en petits éléments et facilitent ainsi le rôle des bactéries dans la formation de l’humus.
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Posté par othoharmonie le 1 septembre 2014
Les cochenilles forment une superfamille d’insectes hémiptères sternorrhynches.
On en compte près de 8 500 espècesréunies en 21 à 24 familles. Elles vivent dans une grande variété d’Habitats ; des toundras (environ 2 000 espèces connues en zone paléarctique) jusqu’à l’équateur. Ces insectes étaient autrefois nommés « poux des plantes » en raison de leurs pièces buccales transformées en rostre piqueur leur permettant d’aspirer la sève, soit de la sève élaborée pour certains groupes, aspirée dans le phloème, soit de la sève brute prélevée dans le xylème, alors que quelques espèces aspirent les liquides des parenchymes cellulaires. Celles qui vivent en zones tropicales chaudes sont plus grandes que celles des zones tempérées. Les femelles produisent généralement une grande quantité de sécrétions tégumentaires (cires ou laques) qui les protègent et parfois les recouvrent complètement.
Les Coccoidea se nourrissent d’une large variété de plantes, si bien que la plupart d’entre eux sont considérés comme nuisibles.
Les cochenilles sont des insectes communs, ou devenus communs, voire localement invasifs, mais dont l’écologie reste mal connue.
Dans l’histoire de l’évolution, les cochenilles semblent apparaître vers le milieu du Mésozoïque (il y a 140 millions d’années). Elles faisaient probablement partie de la faune de la litière et on suppose qu’elles mangeaient des mycéliums. Certains groupes de Margarodidés (insectes de 10 à 15 mm) étaient déjà diversifiés au Crétacé inférieur (-100 millions d’années). Les cochenilles seraient devenues parasites des plantes à fleur en co-évoluant avec certaines d’entre elles. Souvent, les cochenilles ont développé des relations de mutualisme avec des fourmis, ainsi qu’avec des microorganismes devenus leurs symbiontes et produisant pour elles des substances azotées indispensables. Les inclusions d’ambre du Tertiaire (Eocène, Oligocène et Miocène) (-55 millions d’années) ont conservé des représentants de presque tous les groupes existant aujourd’hui.
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Posté par othoharmonie le 1 septembre 2014
Apparence : Les cochenilles sont toutes des parasites des végétaux, à fort dimorphisme sexuel. Le mâle adulte est un insecte ailé ne possédant qu’une paire d’ailes antérieures. Ses ailes postérieures sont réduites à des structures nommées hamulohaltères, des antennes et des pattes (tarses uni-articulés) développées. Il n’a pas de pièces buccales et ne vit qu’un à deux jours, le temps de se reproduire. Chez la plupart des familles de cochenilles, la femelle est aptère, à l’aspect néoténique et peut avoir des antennes et pattes réduites (beaucoup vivent fixées sur des végétaux). La femelle ressemble à une larve en forme d’écaille, de galle ou couverte de cire, alors que d’autres familles comme les Diaspididae peuvent avoir une disparition totale des pattes chez la femelle adulte, pour rester complètement fixée sur la plante.
Taille : En zone tempérée, elles ne mesurent au mieux que quelques mm, mais des espèces du genre Callipappus atteignent 40 mm de long. En Afrique, Aspidoproctus maximus Lounsbury, 1908 mesure jusqu’à 35 mm de long et 20 mm de largeur.
Certaines cochenilles sécrètent une matière d’apparence cotonneuse, constituée de fins filaments cireux ou d’écailles cireuses. Certaines espèces ont une salive toxique : lorsque la plante est parasitée par un nombre important de cochenilles, on peut voir apparaitre sur les feuilles des taches noires correspondant aux toxines qui s’accumulent jusqu’à créer une petite lésion : la feuille finit par dépérir peu après (elle tombe, se recroqueville, jaunit ou se nécrose, selon les espèces).
Pour certaines espèces très petites (difficile à observer et à remarquer sur la plante), on peut déceler leur présence au niveau des jeunes feuilles : les cochenilles se fixent sur la jeune feuille en émergence, profitant d’une arrivée constante de sève, et d’un matériel plus tendre, donc plus facile à percer. La conséquence est un sous-développement de la nouvelle feuille au niveau de la piqûre. Tout autour de celle-ci, la feuille est beaucoup moins développée et peu apparaitre légèrement difforme, à cause de la dissymétrie engendrée par le manque local de sève . On peut vérifier s’il s’agit bien de cochenilles en laissant la feuille sur la plante (durant quelques jours où quelques semaines, selon la vitesse de développement de la plante) : l’insecte va se nourrir de manière quasi continue, produisant son bouclier de cire : cela se traduira par une fine couche (en général brun clair) présente tout autour de l’encoche. En grattant doucement, vous décollerez en un seul coup l’intégralité de cette petite plaque fine (sinon, c’est peut-être qu’il y en a deux toutes proches l’une de l’autre). Avec une très bonne loupe ou un petit microscope amateur, en observant la partie de la plaque collée à la feuille, vous retrouverez près de son centre les membres de l’insecte qui lui permettait de rester fixer fermement attachés à la plante.
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