Si tous les moustiques mouraient

Posté par othoharmonie le 3 août 2014

 

téléchargement (5)Vous y avez déjà pensé. Mais si, avouez. Une de ces nuits perturbées par des «zzzzzzz» incessants. Vous avez serré le poing très fort en pensant: «Les moustiques, on devrait les exterminer.» Après tout, c’est quand même l’animal le plus mortel pour l’homme. Et cet insecte est dans la liste Google des pires ennemis des Français.

«Pourquoi ne pourrait-on pas tuer tous les moustiques?» est l’une des questions auxquelles répond The Atlantic, avec une bonne dose d’humour, dans un article publié le mercredi 17 juillet. Après les fameux «Une piqûre de moustique n’a jamais tué personne» (et si) et «puis-je attraper le sida?» (et non), The Atlantic s’attaque à LA question. Les chauve-souris sont l’un des plus grands prédateurs de l’insecte, serait-ce la solution? La réponse risque de vous décevoir.

«L’expert en chauve-souris Merlin Tuttle cite une expérience durant laquelle des chauve-souris lâchées dans un laboratoire rempli de moustiques attrapaient environ 10 moustiques par minute. C’est-à-dire 600 par heure, donc 1.000 chauve-souris pourraient consommer plus d’un demi-million de moustiques par minute. Le problème est que si les chauve-souris avaient d’autres nourritures possibles elles ne consommeraient pas les moustiques à une telle vitesse. Les moustiques représentent moins d’1% du régime d’une chauve-souris.»

 

Par ailleurs, faut-il vraiment les tuer?

Le moustique, comme tous les insectes, a un rôle dans l’écosystème et la chaîne alimentaire. Les larves nourrissent des espèces aquatiques alors que l’adulte fait la joie des oiseaux par exemple. Et sans un moustique fossilisé, jamais John Hammond n’aurait pu donner vie à des dinosaures dans Jurassic Park

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Les électrocuteurs de moustiques

Posté par othoharmonie le 3 août 2014

 

images (6)Il se vend plus d’un million d’électrocuteurs de moustiques par année en Amérique du Nord. La plupart des acheteurs veulent se débarrasser des moustiques pendant leurs soirées au jardin ou sur la véranda. Ils sont probablement confortés par le “zap!” des insectes qui sont électrocutés, mais sont-ils moins piqués pour autant? Non, car des comparaisons entre jardins munis ou non d’électrocuteurs de moustiques n’ont mis en évidence aucune réduction de la densité des moustiques.

Qu’est-ce que les électrocuteurs de moustiques attrapent, alors? Une étude réalisée en 1983 avait montré que les moustiques constituaient moins de 4 % des insectes tués par des grille-moustiques.

Tout récemment un chercheur américain, Douglas Tallamy, a procédé au tri des 13,789 insectes récoltés dans six électrocuteurs de moustiques près de son domicile à Newark (Delaware). Il n’a trouvé que 31 insectes piqueurs, dont 18 moustiques femelles, le reste étant composé d’insectes souvent inoffensifs ou même utiles. Les insectes piqueurs ne constituaient donc que 0.2 % des victimes des électrocuteurs de moustiques, pourtant situés dans une banlieue où abondaient les habitats aquatiques propices au développement des moustiques. Tallamy a estimé que pour un total de 4 millions d’électrocuteurs de moustiques fonctionnant en moyenne 40 nuits par été, 71 milliards d’insectes sont tués, pour la plupart inoffensifs.

Cela représente une biomasse considérable, à laquelle des prédateurs comme les oiseaux n’ont plus accès. L’électrocuteur de moustiques n’est donc pas si écologique que cela.

La raison principale de la faible efficacité de l’électrocuteur de moustiques est que le système d’attraction du piège est un éclairage ultraviolet, alors que ce qui attire surtout les moustiques, c’est le dioxyde de carbone que nous rejetons en respirant. Il y a donc des manières plus utiles et plus écologiques de dépenser son argent qu’en achetant un “grille-moustique”.

Les chasse moustiques électroniques

Qui n’a pas longuement jaugé ces merveilles technologiques en passant à la caisse de la pharmacie, du dépanneur ou du magasin de sports? C’est trop beau pour être vrai: il suffit de reproduire le son des ailes du moustique mâle pour que les femelles s’enfuient! Plus besoin de répulsif huileux et nauséabond, plus besoin de manches longues, de pantalons longs, de filet sur la tête. Dommage, c’est effectivement trop beau pour être vrai.

L’idée de base qui inspire les fabriquants de chasse moustiques électroniques est que les femelles ne s’accouplent qu’une seule fois, juste après qu’elles aient émergé de leur mare originelle, et que par la suite elles fuiraient (en principe) les mâles qui les poursuivent de leurs assiduités. En reproduisant le son des ailes du mâle, on devrait donc inciter les femelles à fuir. Une autre théorie voudrait que le chasse moustique reproduise le son des aile de libellules affamées, prédateurs féroces des moustiques. Malheureusement le principe même des chasse moustiques électroniques est faux, puisque les femelles sont à toutes fins pratiques sourdes. Même si nous entendons le bruit aigu de ces appareils, les femelles de moustiques y sont insensibles, et continuent de nous piquer.

Aucun des chasse moustiques électroniques testés depuis 20 ans n’a montré une efficacité quelconque à repousser les femelles de moustiques. Malgré tout, chaque année quelques milliers d’acheteurs se font berner par des promesses mirobolantes, appuyées par des “études scientifiques qui ont montré……”. Bref chaque année quelques milliers de ces gadgets vont retrouver leurs compagnons inutiles au fond d’un tiroir.

source : http://www.gdg.ca/fichiers/File/Mythes-et-realites-format-legal-copie-fran.pdf

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Ce moustique, un Maringouin

Posté par othoharmonie le 3 août 2014

 

290px-Culex_pipiens_2007-1Le Moustique commun ou Maringouin domestique (Culex pipiens) est le plus commun des moustiques du genre Culex dans l’hémisphère nord.

Il en existe diverses sous-espèces qui ne peuvent être déterminées qu’au microscope, via l’étude des pièces génitales (Culex pipiens pipiensculex pipiens molestus, etc.).

Sa femelle pique l’homme ou d’autres espèces d’animaux à sang chaud pour faire le repas de sang qui est nécessaire à la production de ses œufs. Elle est dotée de biocapteurs lui permettant de détecter la température, le CO2 et certaines odeurs, et ainsi repérer ses proies. Elle semble également, dans certaines circonstances, attirée par la lumière.

Cette espèce est souvent appelée moustique ou maringouin tout court, ou bien encore Cousin communMoustique domestiqueMaringouin commun

Cette espèce apprécie les eaux plutôt chaudes et stagnantes et/ou les mares ou fossés intraforestiers ombreux riches en feuilles mortes. Certaines sous-espèces pouvant avoir des preferendums particuliers : l’espèce anthropophile appelée « moustique domestique », « moustique urbain nocturne » ou encore « moustique de la chambre à coucher » vit dans les milieux urbains à températures douces disposant de gîtes larvaires (présence de piscines mal entretenues, flaques d’eau de pluie).

Les aquariophiles apprécient les larves faciles à pêcher de ce culex, comme nourriture vivante (saisonnière) pour les poissons ou d’autres organismes.

La jeune femelle fraîchement émergée ne peut piquer qu’après quelques dizaines d’heures, le temps que l’organe piqueur devienne assez rigide pour percer la peau et aspirer le sang.

La femelle peut piquer jusqu’à deux fois par semaine en plein été et une fois toutes les deux semaines en hiver pendant lequel elle entre en diapause.

La femelle a besoin de sang pour produire une quantité optimale d’œufs (jusqu’à environ 200 œufs). Si elle n’en trouve pas, elle peut se nourrir de nectar, mais ne produira alors qu’une vingtaine d’œufs.

La ponte : elle est déposée en surface d’eau stagnante (éventuellement dans une très petite quantité d’eau) par la femelle, les œufs étant regroupés en une structure en plateau, dite « en nacelle » (sorte de petit radeau dont les bords sont relevés). Si ces œufs n’ont pas été mangés par un amphibien ou des poissons, les larves en sortent par le dessous et accomplissent leur cycle de développement dans l’eau.

La larve : élément du zooplancton, elle grandit par mues, avec 3 mues qui conservent le même aspect puis une 4e transformation en nymphe (0,8 à 1,2 cm).
Elle doit périodiquement remonter à la surface pour respirer via un tube respiratoire qui – jusqu’à la 3e mue – est situé à l’opposé de la tête, au bout de la queue (la larve respire donc tête en bas). Ce tube lui permet de vivre dans des environnements très pauvres en oxygène. Au stade de la quatrième mue (nymphe), l’arrière du corps de la larve se termine par deux tubes respiratoires, cette fois de part et d’autre de la tête.
La larve nage en effectuant un mouvement caractéristique (le corps prenant une forme de « S » avec des mouvements saccadés).

Lutte contre Culex pipiens

Cette espèce se montrant localement envahissante ou gênant la vie courante, des activités touristiques et économiques, de nombreuses méthodes de lutte ont été testées depuis l’antiquité (la première étant le drainage des zones humides). Beaucoup de ces actions ont généré des conséquences négatives ou collatérales non désirées et aucune n’a fait preuve de résultats durables, ce moustique étant favorisé par le fait qu’il se reproduit rapidement et en grand nombre, et qu’il est éminemment adaptatif. En particulier, il a fait preuve de capacités d’adaptation à de nombreux insecticides, qui ne sont parfois que provisoirement ou partiellement efficaces, tout en affectant des espèces non-cibles qui étaient justement prédatrices du moustique.

Divers moyens de lutte biologique sont également étudiés ou testés, incluant la protection ou la réintroduction de prédateurs naturels et autochtones du moustique. Dans certains pays (comme l’Allemagne, par exemple), on trouve des nichoirs à hirondelles ou à chauve-souris qui peuvent aider ces espèces à se réinstaller, si elles ne sont pas intoxiquées par les insecticides agricoles ou de démoustication.

290px-CulexNilIl est généralement recommandé de restaurer et protéger les populations de prédateurs des moustiques (hirondelles et chauve-souris, mais aussi tritons, grenouilles, crapauds et salamandres) qui mangent les larves de moustiques dans les mares, fossés et zones humides. Pour les conserver, il faut éviter de réempoissonner artificiellement les étangs, ou d’y nourrir les poissons qui, quand ils sont en surnombre, éliminent ces espèces utiles.

Les mares ensoleillées et naturelles ne sont pas favorables aux moustiques, les eaux stagnantes dans les sous-bois le sont.

Les réservoirs d’eau pluviale peuvent être couverts d’un voile de tulle.

Protection de l’être humain, traitements : voir l’article moustique.

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Moustique et Spiritualité

Posté par othoharmonie le 2 août 2014

 

 

images (15)Un lecteur me demande la raison d’être des moustiques, tiques et autres insectes piqueurs.  Effectivement pour ceux qui sont loin de la nature, ou qui ne visite la nature qu’occasionnellement ces insectes peuvent être très dérangeants.  Dans certaines circonstances ils peuvent être même dangereux.  Je me souviens que mon frère avait perdu un chien qui attaché dans un endroit infesté de mouches était mort d’avoir été trop piqué. Horrible.  Comprendre alors leur importance dans les écosystèmes et particulièrement dans la vie de l’homme devient problématique. 

Premièrement, il faut comprendre que tout est en équilibre.  Si l’Homme dévie de cet équilibre, par exemple, s’il se met à manger des animaux, de la viande et du poisson, alors que son système biologique n’est pas adapté à cette alimentation, alors effectivement des toxines et des poisons vont s’accumuler dans son corps.  L’Homme a une position très spéciale au sein de la nature.  Étant le dieu, la déesse du monde, l’écosystème ne sait pas comprendre pourquoi subitement celui qui était tout amour et roi pour ses sujets (les animaux) se met soudainement à les manger. Il y a une intelligence dans les écosystèmes, dans l’environnement.  Si des machines se promènent dans les champs, polluant la terre, si la pollution tombe du ciel, si l’Homme n’est plus le gardien du paradis terrestres mais son destructeur, subitement les tiques deviennent des vecteurs de maladies.  Et oui, la nature se protège, et l’Homme est devenu un danger.   

Une fois nous étions dans une réserve de chevreuils, un vaste enclos de plusieurs kilomètres carrés ou était gardés un grand troupeau de chevreuils.  Comme vous pouvez imaginer, en pleine forêt laurentienne au Québec, début juin, où des animaux étaient gardés dans un grand périmètre mais néanmoins plus petit que leurs habitat habituel, les moustiques, mouches noirs, brulots, frappe à bords, mouches à chevreuil et à orignaux abondaient.  Un aîné très important pour moi venait de mourir, celui qui m’avait transmis la médecine du calumet sacré.  Nous avons créé une roue de médecine sur le haut d’une butte et y avons été pour faire une cérémonie de la pipe pour lui.  En y allant, tenant la pipe et ne pouvant me défendre contre les mouches j’étais simultanément assaillie par des centaines de moustiques, puisque c’était au soleil couchant, l’heure à laquelle elles se nourrissent.  Ils y avaient bien sur aussi toutes les autres.  Assis en cercle finalement à la roue j’allume la pipe. Miracle, il n’y a plus une seule mouche.  Nous en avons parlé après la cérémonie et l’expérience de tout le group a été le même. Pendant la cérémonie il n’y avait plus une seule mouche pour nous tourmenter. Pendant toute la durée de cette cérémonie émouvante j’ai pu me concentrer pleinement sur cette prière extrêmement importante pour moi. À la fin, comme toujours, je sépare le fourneau du manche de la pipe sacrée.  En quelques secondes, de nouveau, des centaines de mouches. 

Cette histoire doit nous illustrer que les mouches, comme tous les autres habitants de la terre-mère, sont en harmonie avec la vie et la vraie spiritualité, celle de la terre. Et ils ont eux aussi leurs rôle à jouer.  Ils rétablissent l’équilibre et sont aussi des thérapeutes importants.  Les moustiques en particulier sont comme des acupuncteurs.  Ils savent où piquer.  Hier matin, je pratiquai les danses sacrés qui m’aident le matin à maintenir une bonne santé et l’harmonie avec mon environnement. Pendant cette danse il est venu un moustique.  Un seul, subitement et comme un missile vient directement sur mon oreille.  Dans la seconde elle me pique.  Je sais, donc je le laisse faire son travail et je continue à danser.  À l’élancement qui me traverse je ressens qu’il savait vraiment où il fallait travailler. Il a fini très rapidement et aussitôt j’ai senti ma vision s’éclaircir, comme si un petit voile venait d’être enlevé devant mes yeux.  Je n’ai pas eu d’autres visites et pourtant j’ai été dans mon domaine pendant plus d’une heure comme à tous les matins.  Aucune démangeaison, aucun inconfort, si on sait profiter des services de ces thérapeutes ailés on n’en retire que des bienfaits.  Je suis sur mon domaine, où je suis en harmonie, où j’ai fais la paix avec mon environnement.  

Voilà, ce n’est qu’une réponse partielle à cette question.  Il y a beaucoup à dire encore.  Nous voyons à quelle point il est important d’avoir son petit coin de terre familiale car tous les animaux et insectes qui y vivent y sont en harmonie avec nous.  Cela peut prendre du temps mais un jour nous saurons comment parler aux insectes.  J’ai encore d’autres histoires à ce sujet mais bon, mon temps est écoulé ce matin.   

Paix et Lumière

 

Aigle Bleu http://www.aiglebleu.net/

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Rêver de moustique

Posté par othoharmonie le 2 août 2014

 

insectes-moustiques-00002Chacun de nous a pu faire l’expérience de la compagnie insupportable du moustique. Il est là ! Si on ne le voit pas toujours, on l’entend parfaitement ; il ne cherche pas particulièrement à être discret. La stridulation de son vol est exaspérante. Il tourne autour de notre tête, de nos oreilles, insolemment, inexorablement. Il ne nous lâche pas ; il nous aime. Son but, son obsession : nous sucer le sang ! Impossible de s’endormir : c’est le bruit qui rend fou.

Qui peut se reconnaître dans ce profil ‘

Ajoutons que malgré son nom masculin, c’est la femelle qui pique, la future mère. La prise de sang est nécessaire à la ponte. Il peut donc, le plus souvent, représenter une femme preneuse de tête, qui compense un complexe d’infériorité par une logorrhée obsessionnelle. Il peut symboliser aussi un homme trop identifié à sa mère négative, à la recherche de son identité perdue, qui pompe la substance des autres.

Une seule solution pour éviter sa multiplication et s’en débarrasser : l’écraser !

Prise de tête, logorrhée, obsession, harcèlement, parasitage, vampirisme.

approche psychanalytique :

Le moustique vu dans un rêve symbolise l’agressivité et la nervosité.

 Rêver d’un moustique : Quelque chose ou quelqu’un de malveillant est en train d’épuiser votre énergie. Vous tentez de résister aux attaques mais en vain. Ne vous laissez pas envahir par des importuns.

 Rêver des moustiques : c’est le moment de prendre des vacances, de vous relaxer, de vous détendre.

 Rêver de tuer des moustiques : vous êtes en train de surmonter des obstacles. La prospérité sera bientôt accessible.

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Un moustique qui fait peur

Posté par othoharmonie le 2 août 2014

Le Chikungunya,

téléchargement (3)Peu d’entre vous savent sans doute la signification de ce mot d’origine malgache, et surtout sa représentation physique diablement minuscule, puisqu’il s’agit d’un moustique bien particulier.

Je reviens ces jours-ci d’un voyage sur mon île natale de la Réunion où j’ai été particulièrement impressionné le jour où j’ai vu une jeune fille de vingt ans descendre des escaliers en tremblant comme une feuille sur ses jambes qui ne la portaient plus que de manière trés incertaine.

Elle avait été piquée par le fameux moustique, surnommé ici « le Chik ! »

Un de mes cousins, rencontré quelques jours auparavant, m’avait pourtant averti de la force réelle de cette piqûre généralement inoffensive sous nos contrées qui l’avait obligé, lui, une vraie force de la nature, à descendre les escaliers de sa chambre « sur les fesses ! »

Il ne faut pas croire non plus que tous les moustiques de l’île soient concernés, il s’agit plutôt d’une espèce mutante, reconnaissable parce qu’elle arbore sur ses pattes des rayures blanches inhabituelles. Malheureusement, vu la taille de la bête, il est généralement trop tard lorsqu’on s’en aperçoit !

S’ensuit alors une période d’incubation d’environ une semaine, avant l’apparition des premiers symptômes ; douleurs inflammatoires, gonflements divers, apparaissant et disparaissant en différents endroits du corps, courbatures générales, et incapacité à se mouvoir normalement sur ses jambes ! De plus, ces douleurs peuvent sembler disparaître et réapparaître, le tout sur une période allant de quelques semaines à plusieurs mois, selon les cas et les constitutions des personnes.

Ce n’est généralement pas mortel, mais sur l’île de la Réunion, la Direction régionale de l’action sanitaire et sociale (DRASS) a recensé jusqu’à présent un total de six morts induites par les piqûres du ckikungunya. Les prélèvements sanguins ont donc été suspendus sur l’île jusqu’à nouvel ordre !

Pendant ma semaine de vacances, j’ai pu voir le préfet de l’île et son directeur de cabinet défendre « becs et ongles » le nombre officiel recensé, à savoir 10 000 cas, pendant que dans le même temps, les médecins de l’île, débordés dans certaines villes, multipliaient allègrement ce chiffre par quatre. Qui croire ?

Il faut noter que la préfecture vient juste de prendre conscience du danger, car depuis mars 2005, date d’apparition des premières attaques de ce nouveau type de moustique, aucun plan sérieux n’avait été encore mis en place. Une cellule de crise vient juste de voir le jour, en cette mi-janvier 2006 !

En phase avec le gouvernement, dont il se réfère, puisque le ministre des DOM, monsieur François Baroin, vient juste d’envoyer sur place deux éminents spécialistes de sa connaissance.

Enfin ! se disent les Réunionnais qui ont, entre temps, créé une association – à l’initiative d’une Française originaire de Perpignan, Josette Brosse – qui dénonce en premier lieu l’inefficacité des pouvoirs publics dans la gestion de cette crise.

Preuve de l’efficacité réelle d’un média comme Internet, si besoin en était encore, des internautes réunionnais ont trouvé aux Etats-Unis un vaccin contre cette maladie, mis au point par des équipes mixtes de l’école mixte de l’Université du Maryland, en coordination avec l’US Army de Fort De trick.

Ainsi, alors que nos pouvoirs publics locaux déniaient toute hypothèse d’un vaccin déjà existant, la vaccine TSI-GSD-218 issue du « CHIK » existait bel et bien. Il a déjà été testé et a donné des résultats satisfaisants.

Lu sur http://www.agoravox.fr

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Les petites manies de nos chats

Posté par othoharmonie le 1 août 2014

 

 

images (1)Pourquoi les chats nous ignorent?

Vous avez beau l’appeler, il ne vous répond pas ni ne vient à votre rencontre. Et pourtant, une récente étude menée par le département des sciences comportementales de l’université de Tokyo montre que les chats reconnaissent les voix de leur maître mais les ignore… quand ils le décident. 

Les biologistes ont réalisé une série de tests sur une vingtaine de chats domestiques. Leurs maîtres les ont appelé puis un étranger. En analysant leurs réactions dont les mouvements de leurs oreilles, pattes et queues, dilatation de leurs yeux, mais aussi miaulements, ils ont constaté que les chats reconnaissaient la voix de leur maître mais ne se levaient pas. Les résultats publiés dans la revue Animal Cognition « montrent que les chats ne réagissent pas activement et ne manifestent pas un comportement communicatif lorsque leurs maîtres les appellent et sont en dehors de leur champ de vision même s’ils peuvent distinguer leurs voix. « Cette relation chat-maître est en contraste avec celle qu’ont les chiens avec leurs propriétaires », expliquent les chercheurs. 

Les chats ne sont pas des chiens. Les scientifiques expliquent que la relation créée entre les chiens et leur maître et celles des chats viendrait de l’histoire de la domestication. Les chiens ont été domestiqués depuis des milliers d’années quand celle des chats remonterait, seulement, à 9.000 ans, à l’apparition de l’agriculture. Leurs aptitudes à chasser a poussé les humains à les élever pour chasser les rongeurs et protéger les stocks de grains… sans répondre aux ordres. Le chat s’est alors domestiqué tout seul. Pour l’anthropozoologiste britannique Docteur John Bradshaw, la domestication des chats est incomplète, la raison pour laquelle il est moins « civilisé » que le chien, déclare-t-il dans une interview.

 

Le léchage du chat, rituel ou problème de santé?

Le léchage représente 10 à 30% de l’activité d’un chat. Outre son activité de nettoyage, il peut révéler une affection.

Un acte de propreté

Le toilettage d’un chat est quasiment systématique après chaque période de repos. En se léchant, votre chat expulse les parasites et les corps étrangers. Le léchage s’effectue en position assise et concerne de nombreuses zones corporelles. Le chat commence par la face, avec le pourtour de la bouche après chaque repas, puis continue dans le cou et finit progressivement par le thorax, les épaules et les membres antérieurs. Le rituel est toujours le même: il tend son antérieur à l’horizontal, lèche la face médiane de son membre, puis passe son antérieur par dessus son nez dans un mouvement circulaire, en allant peu à peu vers l’oreille. Enfin, l’antérieur passe derrière l’oreille, sur le front et les yeux. Au passage, il utilise ses dents pour attraper les parasites.

Une fonction apaisante

Vous avez remarqué que votre chat se gratte lorsqu’il est contrarié? C’est sa façon de répondre à un moment de stress. En effet, le léchage produit chez le chat des endorphines, c’est-à-dire des hormones qui lui procurent un certain bien-être.

Un léchage frénétique

Il peut arriver que votre chat se lèche de façon inhabituelle jusqu’à avoir des zones corporelles sans poils. C’est le cas s’il souffre d’une inflammation (allergie, eczéma, piqûre de puces) ou d’une maladie du bas appareil urinaire, fréquente chez les chats. Si le léchage calme les tensions, il peut se transformer en TOC (trouble obsessionnel compulsif) chez les chats les plus anxieux. Votre chat peut alors passer sa journée à se lécher. Dans ce cas, précipitez-vous chez le vétérinaire car votre chat est en souffrance.

 

Peut-être avez-vous déjà remarqué votre chat sur les toilettes ou la tête sous le robinet…..

Respecter les besoins en eau de votre chaton

images (2)Le chaton n’est pas naturellement amateur d’eau, alors qu’elle est nécessaire à son développement et à sa survie. Lorsque le chaton est tout jeune, le lait maternel constitue une source suffisante pour assurer ses besoins. Que faire par la suite? Un chat vivant dans la nature n’a pas d’affinités particulières avec l’élément aquatique. Hormis quelques exceptions, comme pour les jeux, le chat n’ira pas spontanément vers les sources d’eau. Pourtant, contrairement au chien, le chat se déshydrate très rapidement.

Une source d’eau à profusion

Il est indispensable de laisser à la disposition de votre chat une provision d’eau suffisante, fraîche et renouvelée sous peine de le voir se déshydrater. L’eau est la source d’alimentation la plus importante pour un chaton, car elle participe à la majorité des processus vitaux de son organisme et permet notamment d’éviter les problèmes rénaux.

 

La nourriture, autre source d’hydratation

Une autre source d’eau pour le chaton est la nourriture. Une autre bonne raison pour alterner la nourriture sèche de type croquette, qui contient moins de 20% d’humidité, avec une nourriture humide, comme les boîtes de pâtée, qui en contient plus de 70%. 

Eau et jeux

Certains chats aiment le bruit de l’eau ou les robinets qui goutent. Profitez-en pour le laisser jouer et boire directement au robinet une eau bien fraîche. 

Récompensez votre chaton quand il le mérite!

Après la mère, vous êtes responsable du développement de votre chaton, de son alimentation, de sa santé et de sa sécurité. Adoptez une position juste en alternant récompenses et réprimandes au besoin. En suivant ces quelques conseils, votre chaton se développera harmonieusement et s’intégrera joyeusement dans la famille.

images (3)Apprenez-lui à respecter les personnes et les objets

La première chose est de lui enseigner à respecter les personnes et les objets. Rien de plus déplaisant en effet qu’un chat qui prend plaisir à griffer ou à détruire les tissus ou les plantes dans les jardins. Quelques réprimandes viendront rapidement à bout de ses velléités destructrices.

Comment récompenser le chaton

Le chaton est un animal très sensible aux récompenses. Il aime les jeux et le meilleur moyen de le détourner de faire des bêtises reste de le distraire. Le chaton associera très vite les câlins que vous lui donnez ou votre haussement de ton à ses comportements. Il est également sensible à l’indifférence. Si son comportement est répréhensible, faites-le lui savoir en adoptant un ton ferme et sans violence et n’hésitez pas à vous détourner de lui quelque temps.

Le chaton et les jeux

Le chaton est une source inépuisable de distraction pour la famille. De nombreux jeux adaptés sont vendus dans le commerce, mais il est tout aussi facile de trouver des objets domestiques qui amuseront le chaton et les enfants des heures durant.

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Mon chat sur mes genoux depuis son Monde

Posté par othoharmonie le 1 août 2014

 

chatLaisse toi envelopper dans cette douce vapeur et laisse venir à toi tout ceci.

Il existe bien un monde où je suis, comme un monde où tu es et les deux font la paire. Ils sont le pendant, comme ils sont le contenant et indissociables ; ils fonctionnent simultanément pareillement à ce que tu expliques comme étant le système des poupées russes. Ces mondes s’interpénètrent et changent de formes et de directions au gré de leurs fonctions et de leurs implications au sein de cet univers de conjonctions planétaires, mais aussi dans l’espace lui-même qui peut être nommé « sidéral ».

Et je suis comme cette vapeur qui t’enveloppe, à la fois là et ailleurs et je suis, pour autant.

J’ai eu la chance, comme le devoir, de t’accompagner pendant des années durant dans ton plan d’expression humaine et c’est en tant que compagnon de route que je me suis investi d’un manteau de poils gris, appelé vulgairement bleu. Mais rien de bleu là-dedans, si ce n’est l’appellation bien hautaine d’un gris très souris… Mais là n’est pas le but de mon discours.

J’ai demandé à ce que ce contact se fasse pour que quelques explications te soient données et que tu puisses aussi les transmettre aux autres, à tes proches comme à ceux que tu ne connais pas encore ou même jamais. Ce que vous nommez la vérité est tellement limitée dans l’histoire sans fin qu’il est difficile de faire changer les opinions, de moduler les acquis ou encore plus puissamment bouleverser des idées reçues qui ont fait leur trou et qui ne peuvent être déracinées, au risque de faire perdre la tête à ceux qui voudraient comprendre une autre réalité. Ces implications, dans le système qui est vôtre, sont telles que chaque « évolution » peut être comprise comme une remise en question, comme un événement si bouleversant qu’il ne peut trouver aucune place dans la mémoire, déjà saturée d’informations diverses et contradictoires. Alors, pourquoi aurais-tu droit à une information différente, toi, si ce n’est par le simple fait que c’est moi qui te l’offre.

Tu as longtemps caressé ma toison de poils, farouche ou craintive, et j’ai reçu chaque caresse comme venant de la main du divin. Toi, la divine. Et je ne peux que te remercier de m’avoir tant aimé, même s’il t’a semblé m’abandonner lors de tes sorties, pour tes occupations de quelques heures, comme de quelques mois. Quelle importance, quand la notion de temps ne peut faire oublier aucun geste, aucune parole, aucun échange d’amour, de regard de cuivre à regard marron ou autre. Et je te reconnais en tant que qui Tu es et je te glorifie pour l’être que tu es, tout simplement. Parce que je t’avais choisie depuis longtemps, moi le timide chat se cachant derrière les canapés, qui n’acceptait de câlin que de sa princesse, qui n’aimait pas être dérangé pour rien dans une quiétude si normale de chat de coussin. Et si cette timidité a pu être prise pour excessive c’est uniquement que mes occupations de chat méditatif ont porté leurs fruits. En tant que concepteur de transcommunications, j’ai fait et établi un réseau autour de toi et j’ai partagé nombre de tes engagements avec ceux que vous nommez des plans supérieurs, pour ne pas savoir où les mettre. J’ai établi une résonance de paraboles pour que les ouvrages se fassent et que les lignes de communication soient en permanence en bon fonctionnement. C’est alors que, dépérissant de mon plan de vie, tu as trouvé de plus en plus difficile la possibilité de te connecter avec ces ailleurs et que tu as même mis en stand-by, tes fonctions d’écrivaine. Ne recherchant juste que le plus aisé pour toi, la communication avec les plans d’expressions connus ou pas de toi, mais moins « loin » de tes rivages accueillants.

Ce n’est pas mon départ qui doit freiner ta propre élévation, variable dans les édifices de ce grand monde, et il est nécessaire de reprendre toute activité qui doit t’amener à rejoindre les très lointaines sphères d’accueil du Monde dans les mondes. Mais il n’est pas encore l’heure d’y revenir de nouveau.

Pour l’instant, permets que je te parle de moi et de mon royaume.

On a appris à certains que la manière la plus adéquate de considérer le règne animal était de le mettre à part, puisque faisant partie d’une autre forme d’expression, dite non humaine. Et il a été question de groupe d’âmes semblables qui se regrouperaient sous la forme d’une âme centrale, le plus souvent régie par un humain ou du moins un préposé à notre règne. Et la même chose a été établie avec les êtres de verdure et ceux des mondes de pierre. Mais, aujourd’hui, quelques barrières commencent à se fracasser, parce qu’elles ne correspondent plus à rien de ce que vous commencez à comprendre, de plus haut, de plus fort, de plus simple. Avec l’arrivée des dimensionnements dans votre compréhension de cette grande Vie, vous avez perçu que tout pouvait être mélangé, comme amalgamé, et non dispatché un peu partout, et surtout coupé des liens qui les unissaient. Vous avez entrevu l’hypothèse que « l’évolution », que vous placez dorénavant entre guillemets, pouvait se faire de manière bien différente et que rien n’était plus petit ou moins important et que tout pouvait prendre place sur le même rayonnage de la construction de la vie, comme de son expérimentation. Ainsi, je te confirme bien que je ne suis pas qu’un chat qui a donné plus de seize ans dans vos comptages de vie pour toi et tes proches, mais que je suis bel et bien un être qui circule, et n’a même jamais cessé de le faire consciemment dans toutes ces ficelles qui se ramifient pour fabriquer ce bel écheveau de vies en simultané, comme vous dites. Elles sont simplement des autres consciences confondues en perpétuelles connexions, interactions, reliances, peu importe le terme qui puisse vous faire admettre puis comprendre l’alliance si étroite qui existe entre tout ce Tout. C’est comme si vous faisiez la comparaison avec votre corps et ce dont il est composé, ainsi vous le mettez encore si souvent « en dehors » de cet équilibre parfait qui nous fait être unis totalement, indistinctement comme parallèlement, ensemble : « êtres » ou ce que vous nommez « choses », et tout ce qui semble entourer ces êtres et ces choses. Alors que même ce qui entoure toute vie est déjà vie.

Et ma démarche pour toi, outre ce merci du fond du cœur, fut pour te rappeler qu’il n’y a jamais séparation avec les mondes d’en haut, d’en bas, autour et dedans. L’interpénétration des éléments de la vie est telle qu’il n’y a que vous qui percevez tout ceci comme parcellé, morcelé et vous vous individualisez à outrance. C’est ainsi que je peux dormir sur ton lit en toute quiétude ou que je peux me reposer sur tes genoux ou encore que je suis parfaitement capable de te parler ouvertement ou encore de te proposer des solutions pour ton ouvrage ou ta vie de tous les jours, sans pour autant que tu me demandes des recettes de cuisine. Ce n’est pas plus ma spécialité que la tienne. Mais par contre, je pense que nous pourrons travailler de concert lorsque tu reprendras la longue écriture de ce nouveau livre qui mettra en scène l’univers. Je suis tout à fait capable de te donner ce coup demain salutaire et d’entreprendre avec toi ce bel édifice, de la même manière que lorsque je me posais sur tes genoux pour écrire en ta compagnie les autres volumes publiés.

Je n’ai que l’apparence qui a été modifiée et mon endormissent dans tes bras a été pour moi la sécurité d’un passage en douceur vers cet ailleurs que je devais rejoindre sans en trouver la force. Mon corps de chat endolori ne pouvait plus manifester ni joie ni souffrance, ni instinct autre que celui de la survie. Et ainsi j’ai offert à cet organisme ce qu’il lui fallait pour que cela soit toi qui m’aides encore, mais cette fois-ci à passer dans mon monde. Pas l’autre monde, mais le mien, qui est semblable au tien. Et j’ai pu aussi avoir l’aide de celui qui avait pris la place de père dans ta vie d’humaine. Et nous avons beaucoup ri de cette joyeuse rencontre en tant que personnages revêtus de notre véritable harmonie, la Vie.

Il ne te serait donc d’aucune utilité de te raconter qui je suis puisque je suis tout à la fois comme toi et les autres multiplicités dupliquées dans les mondes de la Vie. Voilà pourquoi tout le monde retrouve tout le monde, lors des passages…

Et j’ai fait, aussi grâce à toi, l’expérience d’un autre passage que peu de personnes humaines pratiquent et encore moins d’être comme je l’étais, faisant partie de la vie animale, ou du moins reconnue comme telle par vous. J’ai eu la merveilleuse chance de comprendre que l’on pouvait choisir de rester encore un peu, en compagnie de ceux que l’on aime, en changeant juste l’expression de vie et en la remplaçant par une autre désirant tenter l’expérience de celle-ci. J’ai fait un « walk-in » comme vous dites dans votre jargon francisé. Tu m’as donné cette permission et je t’en gratifie encore. Quelle merveille de regarder ces deux lumières qui se croisent, se reconnaissant parfaitement et qui se passent « les consignes » pour que l’échange de vie ne se « voie » pas trop pour l’entourage familial proche. Quelle belle expérience ! J’ai fait la « rencontre » d’un prolongement de ma fraternité et je l’ai remercié de prendre ainsi le relais et de te permettre aussi de conserver avec toi un compagnon de route, de vie. Il avait des informations que je ne connaissais pas et moi, je devenais plus apte à te renseigner sur tes occupations de travail, comme de situations courantes. Et l’expression de nos âmes, puisque vous les nommez ainsi, a donné ce cocktail détonant, permettant à ce corps déjà affaibli par les malaises et dysfonctionnements, de retrouver une nouvelle jeunesse, surtout dans le sens de la découverte d’un monde vu par les yeux d’un chat.

Réalises-tu combien, suivant la hauteur de ta situation et des fonctions vitales, la vie peut paraître complètement différente d’un état à un autre. Mes préoccupations n’étant pas les vôtres, mes instincts étant différents, mes besoins aussi et mes pensées, n’en parlons pas. Si, peut-être… À quoi peut bien penser un chat ? Qu’il soit de « gouttière » ou de « coussin ». En fait, il ne « pense » pas, il vit tout simplement. Il hume la vie, il la connaît par cœur, dans ses moindres fractions, dans ses plus grands secrets, il la sait. Il ne dort pas toujours, il écoute, il ressent, il transmet, il sait. Il ne ronronne pas non plus, il vibre de sa note primaire et la donne à son hôte. Il propage ses ondes de vibrations pour que le corps, qu’il soit humain ou pas, soit au fait de tout ce qui l’entoure. Il le renseigne, il le connecte, il le réaligne, il le projette même au delà de son monde lors de ses sommeils ou lors de ses états d’éveil non éveillé. Il est ce relais entre tout ce qui bouge, respire, vit et son maître. Mais qui est donc le maître, si tant est qu’il en existe vraiment Un ???

Ne sois donc pas surprise de me retrouver encore, lorsque les discussions reprendront, lorsque les réunions auront lieu, lorsque l’écriture sera de nouveau ton lot quotidien. Et transmets ceci à tous ceux qui ont besoin de comprendre la différence des mondes qui n’en est pas une. À ceux qui croient que leurs petits êtres chers ont rejoint les « défunts » qui ne sont jamais morts. À ceux qui ne savent pas que toute la Vie est une et que nul escalier, échelon, compartimentation ne peuvent la fractionner, la délimiter pour classifier les bons des moins bons, les mauvais des méchants, le plus évolués des plus faibles, les plus hauts et forts des plus simples et insignifiants…

Ainsi l’araignée du plafond est à la bonne place pour aider à communiquer entre vous. Le lézard qui réchauffe son corps sait bien quand il va pleuvoir ou fraîchir et tranquillise les humains apeurés. L’hirondelle n’annonce pas seulement le retour du printemps, car parfois, elle en loupe même la date. Elle gazouille ses sons aigus pour amener la joie dans le cœur des hommes. La cigale le réchauffe en essayant de jouer des ailes pour se rafraîchir. Le serpent apprend à l’homme à se cacher, à se terrer pour mieux se protéger, souvent de lui-même et de ses craintes. La fourmi qui paraît si avare et travailleuse aide l’humain à construire l’édifice de sa vie sans avoir peur du manque. Le papillon réapprend à l’homme la liberté, la buse ou l’épervier : la force, la ténacité ; l’aigle : la puissance et la grandeur d’âme ; le hérisson : la protection et la douceur mêlées font de bonnes amies. La grenouille chante l’humidité et honore l’élément eau. Le chien distille l’amour comme le fait un chat, mais différemment, sans condition car il acceptera même la maltraitance de son maître, non pas comme une fatalité, mais comme quelque chose qui lui paraît normal. Il absorbe la « négativité » de son entourage. Le cheval aime l’espace, la rapidité, il est la finesse, la réception du courage et de l’immensité de la vie. L’éléphant est la terre, la volonté, la ténacité. La girafe, la vision de loin, la vigie de la vie…

Chaque être que vous avez déjà reconnu comme étant porteur d’une certaine symbolique a son rôle à jouer à vos côtés et tous, dans leurs différences, vous permettent d’apprendre leurs particularités, leurs pouvoirs, leurs forces. Ils en détiennent plusieurs, bien évidemment, mais sont plus axés sur certaines capacités qu’ils vont mettre à votre service. Ainsi, ceux qui aiment la compagnie des cigales ne seront jamais ceux qui préfèrent les canaris. Rien n’est le fruit du hasard, vous le savez bien, rien n’est placé là comme ça, vous le comprenez parfaitement, tout a son « utilité », sa juste place. Ainsi, lorsque tu avais cinq perroquets différents chez toi et qu’ils me cassaient souvent ma sieste, ils étaient là pour t’apprendre à t’ouvrir et à parler devant le monde, devant un public ou simplement à t’exprimer au mieux de ton vocable quand le moment était venu de le faire… Et tu croyais que c’était toi qui leur apprenais à parler…

Il n’y a pas de faute à ne pas savoir, il n’y a pas de honte de n’avoir pas su. Il est si important de vivre, seulement.

Et comme un bel auteur de récit joyeux, je voudrais remercier tous ceux qui ont caressé mes poils, ceux qui le faisaient pour attirer mon attention, pour me câliner vraiment ou pour tenter d’apprivoiser le sauvage. Je remercie ceux qui m’ont aidé à me nourrir car je n’étais pas très enclin à la chasse de mes congénères les souris, mais plus joueur avec mes amis les oiseaux. Il en existe certains qui sont passés dans ma vie et d’autres qui m’ont permis de la réaliser et à tous ceux-là j’adresse ma plus belle révérence. Parce qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient ni pour quoi ils le faisaient : pour eux, pour moi, pour la Vie…

Et que la Vie continue puisqu’elle n’a jamais cessé d’être, comme vous tous, comme toi, cette Mère qui m’as tant donné, toi cette enfant qui ne savait comment m’aimer, toi ce père adoptif qui m’a accepté, toi cet autre père qui m’a promené… Et tous les autres qui comprenaient, ou avaient reconnu, que j’étais un chat « à part » et qui ont su sentir ce que je portais en moi : la flamme de la Vie. Merci !

Pas d’épitaphe, pas de fleurs, pas de larmes, juste une photo, mais c’est tant me limiter déjà…

Fifi, alias Fievel de Falkland, le chat persan bleu aux yeux de cuivre, vous salue dans notre éternité…

Page d’origine : http://www.lesperlesdelunivers.fr/pages/Mon_Chat_dans_son_eternite-1522820.html

 

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Le chat, un animal sacré

Posté par othoharmonie le 1 août 2014

 

578511b8Pendant toute la période de l’Egypte ancienne, le chat a toujours été traité avec les plus grands égards. Il fut un animal incontournable ! Il était vu tantôt comme un protecteur, un fidèle compagnon, un partenaire de jeu ou tantôt comme une incarnation divine.

En Egyptien ancien, le mot chat se dit « miou » (translittération : mw) et s’écrit de la façon suivante :

Il a été domestiqué très tôt, entre le XXXème et le XXème siècle avant notre ère. Il était considéré comme bien plus qu’un simple animal de compagnie. En effet, il avait le rôle d’un « protecteur des récoltes ». Il parcourait les champs et éliminait sans pitié tous les rats et les souris susceptibles d’endommager le fruit du travail des paysans. Ce qui est intéressant avec cet animal, c’est qu’il était respecté et vénéré par toutes les classes de la population égyptienne. Pour les plus pauvres, le chat était tellement important que, même en période de famine, ils préféraient mourir de faim plutôt que, ne serait-ce qu’envisager, manger cet animal. Hérodote rapporte même dans ses écrits que « quand la maison flambe, personne n’éteint l’incendie, seuls les chats comptent ». Pour les personnes plus riches, le félin est plutôt considéré comme la distraction la plus prisée et la plus réconfortante.

Il faut aussi savoir que le chat est l’animal le plus représenté de toute l’Egypte : sur des peintures, par des statues ou encore des bijoux. Les plus puissants du pays se font figurer sur leur sépulture en compagnie de leur chat favori.

Point également très important : le chat est un des rares animaux à pouvoir accéder à l’immense privilège de la momification (avec l’ibis ou le taureau), au même titre que les humains. Le plus souvent, il s’agissait de nobles désirant être inhumés avec eux, afin qu’il l’accompagne durant toute la vie éternelle. C’est également à Bubastis, ville du culte de Bastet que des milliers de momies de chats ont été retrouvées. En effet, un élevage de chats sacrés était présent dans le temple. Les personnes qui venaient vénérer la déesse pouvaient lui en faire offrande. Les animaux étaient alors embaumés puis inhumés dans le cimetière de chats à proximité.

Tous les membres d’une famille étaient extrêmement tristes lors de la perte de leur chat. Une journée de deuil était organisée et l’animal recevait tous les honneurs lors de son inhumation. Parfois, on enterrait avec lui, des momies de souris. Vu que les Egyptiens pensaient que la vie après la mort était la plus importante, ils souhaitaient que leur chat puisse continuer son exercice dans l’au-delà.

Le félin sacré était également protégé par des lois ! Par exemple, il était interdit de le contrarier et même de l’injurier. La plus sévère des lois était l’interdiction d’exporter un chat hors du Royaume d’Egypte. Toute personne qui s’y aventurait risquait la peine de mort !

Le chat est aussi perçu comme l’incarnation des dieux sur Terre. En effet, Bastet, représentée avec une tête de chat, est la déesse de l’Amour, de la tendresse et aussi protectrice de l’humanité. On la retrouve associée à de nombreux mythes comme celui de la défaite d’Apophis, le dieu serpent, ennemi juré de Ra.

Vous l’aurez compris, de part son agilité et sa grande malice, le chat a été très rapidement admiré par les Egyptiens et occupait une grande place dans la société. De nos jours, son aspect de « protecteur » a été quelque peu perdu au profit d’autres animaux (comme les chiens) mais il n’en reste pas moins que ce félin fascine toujours !

http://www.egyptos.net/

 

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