les mythes autour des Acariens

Posté par othoharmonie le 16 août 2014

 

290px-Rust_Mite,_Aceria_anthocoptes                        Paraît qu’il y a toujours des idées fausses et les mythes concernant les acariens de la poussière. Les acariens ne piquent pas les humains, ils ne sont pas les mêmes que Critters punaises des lits ou d’acariens, gale (gale), les colonies sont contrôlables, et les effets sanitaires néfastes des allergènes d’acariens (DMA) peut être abordée.

La poussière domestique n’est pas nécessairement complète de (live) acariens de la poussière, toutefois, 80% à 90% de la composition allergénique de la poussière de maison, est originaire des excréments d’acariens de la poussière, mues acariens de la poussière (ils passent par 6 stades de la vie et la mue à chaque fois) , exosquelettes, les acariens morts pièces, sacs d’oeufs et d’autres excrétions d’acariens.

Contact avec la peau pour ceux qui sont allergiques aux allergènes d’acariens (DMA) est régulièrement traduit par un mauvais cas de l’eczéma. L’inhalation de routine résultats DMA dans une multitude de différents symptômes et des effets néfastes de santé.

Alors que les acariens sont assez légers pour prendre son envol, leur poids corporel va les empêcher de demeurer dans les airs plus longtemps que 10 ou 15 minutes. Pas de même pour la DMA, qui peut facilement devenir aérien par simple effleurement d’un oreiller, en roulant dans le lit, l’ouverture d’une porte, ou même en marchant à travers un tapis maison, et rester en suspension pendant 2 heures tout en circulant dans toute la maison. De la DMA régler définitivement sur tout et rien, y compris votre linge de lit et matelas acariens preuve et housses d’oreillers.

Lave linge de lit et des vêtements dans l’eau chaude savonneuse ne fonctionne pas bien. La plupart des radiateurs à eau chaude, vendus pour la consommation intérieure, ont fixé en usine à des températures bien en dessous de la température requise pour tuer les acariens de la poussière (130 degrés est bonne, 140 degrés est le meilleur). En outre, la protéine allergiques dans les fèces d’acariens de la poussière et les excrétions sont pas solubles dans l’eau. Commercial Buanderies aura souvent des températures de l’eau assez chaude pour tuer les acariens.

De grandes entreprises profitent de l’éveil de l’opinion publique aux problèmes de santé causés par les acariens. Malheureusement, l’argent durement gagné une personne qui est dépensé pour ces produits est complètement perdu sur des solutions pauvres. Les mesures énergiques « Hawking » de ces produits s’apparentent à de grosses affaires qui vous vend une «boîte magique» qui va changer le plomb en or.

 des moyens efficaces de s’attaquer au problème de DMA et d’autres polluants intérieurs sont;

  • Education (connaissance),
  • contrôle de code source, et
  • une ventilation accrue

Nettoyeurs matelas Professional attaque dynamiquement les sources (acariens de la poussière et DMA) et sont extrêmement rentables, mais il y a trop peu de matelas nettoyeurs professionnels assurant le service à travers les USA (Si vous, ou d’autres lecteurs, vivent en Europe, Australie, Asie du SE, ou la bordure du Pacifique, il y a beaucoup de professionnels disponibles).

Contribue également à augmenter la ventilation et un bon rapport coût-efficacité certainement … juste être au courant des allergènes en plein air dans votre région et à quelle heure de la journée ces allergènes extérieurs (pollens par exemple) sont prédominantes.

Les pratiques de conservation de l’énergie ouverte à la fin des années 1970 ont entraîné une diminution de la ventilation naturelle à travers toutes les structures construites depuis 1980. Cela a conduit à une accumulation de polluants intérieurs, année après année, et est la cause de l’augmentation des cas de l’asthme, les décès par asthme et autres maladies respiratoires et la peau dans des proportions quasi épidémiques. Les agences gouvernementales des États-Unis (EPA) et les instituts nationaux de santé ont à peine reconnu le problème. Par conséquent, l’EPA a déclaré que la pollution de l’air intérieur de leur nouvel ennemi public n ° 1. (Voir nouveau site Internet de l’EPA: http://www.noattacks.org )

800px-Yellow_mite_(Tydeidae),_Lorryia_formosaCouvre-matelas, des purificateurs d’air, filtres à air (en fait le plus efficace de ces exemples), des aspirateurs, des aimants de la poussière, les polisseurs de meubles en aérosol, tous … ne sont que des produits passifs qui ne s’attaquent pas à la principale source de poussières allergènes intérieurs … acariens vivante et prospère, et l’élevage, dans votre matelas, les oreillers, les meubles et les coussins, et à un degré moindre, dans votre tapis, de tentures, de tapisseries ou les abat-jour en tissu.

Soyez conscient que si vous êtes « démangeaison » la cause pourrait être « acariens gale » ou la gale … tout à fait différent de celui des acariens de la poussière. Acariens terrier Itch dans votre peau et peuvent causer des démangeaisons un problème grave de ne pas parler, ils sont facilement transmis (contagieuses) à d’autres personnes.

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Les Acariens sont répertoriés

Posté par othoharmonie le 16 août 2014

 

220px-Dermanyssus_gallinae_miteLe terme acarien fait souvent penser aux êtres minuscules qui vivent dans la poussière des habitations et sont responsables de nombreuses allergies. En fait, ce groupe zoologique comprend un très grand nombre d’espèces dont les tailles varient de quelques dixièmes de millimètres (pour le sous-groupe des acariformes) à plus de 1 centimètre pour les tiques (encore appelées ixodes) gorgées de sang (sous-groupe des parasitiformes). Environ 55 000 espèces ont déjà été répertoriées. En considérant le grand nombre d’espèces observées au sein d’un échantillon d’humus, on estime que ce groupe pourrait en fait représenter un cinquième de la totalité des espèces animales.

Les acariens présentent un squelette externe et des appendices articulés (ce sont donc des arthropodes), une paire de chélicères (première paire d’appendices buccaux, prenant la forme d’un crochet ou d’une pince, caractéristiques des arthropodes chélicérates, par opposition aux arthropodes antennates encore appelés mandibulates) et quatre pattes à l’état adulte (ce sont donc, comme les araignées, des arachnides). Ils ont conquis la quasi-totalité des milieux à la surface de la Terre, y compris ceux des régions polaires, des déserts et des sources chaudes. Les espèces varient non seulement par leur taille, mais aussi par leur forme et leur mode de vie. Celles qui vivent dans les mousses, l’humus du sol, les feuilles mortes, le bois en décomposition sont des formes libres qui chassent de minuscules proies ou se nourrissent de débris. D’autres sont des parasites de l’homme, d’animaux ou de végétaux et constituent incontestablement le groupe d’arachnides le plus important du point de vue de la nuisance pour l’homme. Parmi les acariens les plus connus, on peut citer le sarcopte, responsable de la contagieuse « gale » chez l’homme, ou bien encore les tiques qui occasionnent de lourdes pertes économiques dans les élevages. Quelques espèces d’acariens vivent en colonies sur les végétaux (notamment les tétranyques tisserands) et sont capables, comme leurs cousines les araignées, de sécréter de la soie. 

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Les diptères ou Poux

Posté par othoharmonie le 16 août 2014

 

290px-Britishentomologyvolume8Plate142_cuttedPour les mêmes raisons que ces acariens (absence ou réduction des ailes, mode de vie ectoparasite), quelques espèces de diptères sont également connues sous le nom de « poux ».

Le « pou du mouton » appartient à une famille de diptères, les Hippoboscidae, sortes de mouches aptères ou ailées, parasites obligatoires des oiseaux et des mammifères. Les représentants de cette famille sont d’ailleurs collectivement désignés sous le nom de louse flies, c’est-à-dire « mouches-poux », dans la littérature anglo-saxonne. L’analogie avec les poux véritables est d’autant plus nette chez le pou du mouton qu’il est aptère ; les milieux vétérinaires le nomment plus volontiers « faux pou du mouton ».

Comme les poux du mouton, les « poux des abeilles »  sont des ectoparasites dépourvus d’ailes, mais contrairement à eux ils ne se nourrissent pas de sang : accrochés aux pièces buccales des abeilles, ces insectes minuscules détournent à leur profit une partie de la nourriture collectée par les ouvrières.

L’homme peut héberger 3 types de poux. Celui qui parasite la tête de nos enfants s’appelle le Pediculus humanus capitis. Il mesure 2 à 3 mm de long. Contrairement à une idée répandue, il n’est pas un champion du saut en longueur ! Il ne saute pas, ne vole pas mais se déplace rapidement entre les cheveux et s’y accroche grâce à la pince qui termine chacune de ses 6  pattes. 

C’est un insecte hématophage, c’est à dire se nourrissant de sang et il peut vivre jusqu’à deux mois. La femelle pond 4 à 10 œufs par jour pendant 3 à 4 semaines, soit un total de 100 à 200 œufs appelés lentes.
Les lentes  sont collées près du cuir chevelu où grâce à la chaleur et l’humidité de la peau, elles vont éclore au bout de 7 à 10 jours donnant des larves qui deviendront adultes 3 semaines plus tard. Vivantes, elles mesurent 1 mm et sont ovales, brillantes et brunes. 

Après l’éclosion, la coque vide de la lente peut rester plusieurs mois sur le cheveu. Elle deviendra blanchâtre et s’éloignera progressivement du cuir chevelu, au fur et à mesure de la croissance du cheveu. On les confond souvent avec des pellicules, mais les lentes résistent au lavage et au brossage des cheveux à la différence des pellicules

Mode de contamination

« Avoir des poux » ne signifie pas manquer d’hygiène,  au contraire des poux de corps. La contamination se fait uniquement par contact d’une personne à l’autre. Les facteurs favorisant sont la promiscuité des populations vivant dans un espace restreint, ce qui est fréquent chez les jeunes enfants. Elle peut s’effectuer aussi en cas d’utilisation des peignes, brosses, bonnets, écharpes…mais à bref intervalle, les poux ne pouvant survivre au-delà de 36 heures en dehors du cuir chevelu. La présence de poux se manifeste par des démangeaisons cutanées. Ils sont généralement localisés à la lisière des cheveux, à la base du cou, derrière les oreilles. Les poux de tête ne transmettent aucune maladie. La seule complication est une surinfection due aux lésions de grattage. 

Conseils

• La prévention passe par la détection précoce. Ce qui signifie, surveiller régulièrement le cuir chevelu des enfants qui fréquentent garderies, écoles, camps de vacances, tatamis de judo….
• Une fois un membre de la famille contaminé, il faut traiter tous les supports capables d’abriter poux et lentes : laver draps, serviettes de toilette, vêtements à 60°… et désinfecter brosses et peignes.
• Prévenir l’école pour éviter la contamination

Comment s’en débarrasser ?

Les produits courants achetés sont présentés sous forme de shampooing, lotion, poudre, spray. Ce sont des insecticides qui détruisent à la fois les poux et les lentes. L’usage du peigne fin est vivement recommandé pour l’élimination des parasites. L’opération se fait sur cheveux humides. On peut verser de l’HE de lavande sur le peigne fin.

Le saviez-vous ?

Pour les peluches et tout ce qui ne peut être lavé, il suffit de mettre les objets dans des sacs bien fermés soit 48 heures au congélateur, soit 3 ou 4 jours dehors. Les poux meurent à -18° et en 3 ou 4 jours loin de l’être humain.

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Les parasites des plantes

Posté par othoharmonie le 16 août 2014

 

220px-Scale_insectParmi les parasites des plantes, ce sont surtout les cochenilles que l’on désigne sous le nom de « poux ». D’une manière générique, les professionnels les nomment régulièrement « poux des plantes », ou « poux des serres », ou encore « poux collants ». Certaines espèces ont toutefois reçu des noms plus spécifiques comme :

  • le « pou de San José »  ,
  • le « pou rouge de l’oranger »  ,
  • le « pou rouge de Floride »  
  • le « pou de Floride » 
  • le « pou de Californie »  
  • le « pou noir de l’oranger »  
  • le « pou blanc » 
  • le « pou à poche blanche »  
  • le « pou des Hespérides »  
  • etc.

En cas de forte infestation, elle peut former d’importants encroûtements, sur le tronc et les branches principales, et provoquer le dépérissement des rameaux. Elle infeste relativement peu les fruits et provoque peu ou pas de coloration rouge.

Lutte

Dans les vergers abandonnés, les cochenilles ostréiformes sont presque toujours fortement  parasitées, ce qui provoque l’effondrement de la population. Les applications d’huiles minérales en hiver ou au débourrement sont un peu moins efficaces contre ce ravageur que contre le pou de San José.

Contre ce ravageur soumis à quarantaine, la lutte est obligatoire. Par des contrôles visuels et une fumigation des plantes-hôtes à la frontière, on tente d’empêcher que le ravageur ne pénètre dans le pays. A l’intérieur du  pays, les détenteurs de plantes contaminées sont légalement tenus de les signaler aux services phytosanitaires compétents. Le stade généralement le plus sensible aux traitements insecticides est le premier stade larvaire, particulièrement au prédébourrement où une huile minérale à concentration élevée (3,5%) se révèle très efficace. Grâce au piégeage sexuel des mâles, il est possible de mieux préciser le moment optimal d’application des traitements d’été, durant la période d’éclosion des jeunes larves mobiles.

Une lutte biologique intense contre le pou de San José menée durant les années 60 et au début des années 70 en Suisse romande, au Tessin et dans le canton de Bâle, a permis à son ennemi naturel, le chalcidien  aphélinide Encarsia (Prospaltella) perniciosi Tow. de bien s’installer dans le pays et d’exercer une pression non négligeable sur le ravageur, particulièrement dans des zones non traitées.

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Le corbeau – Edgar Allan POE

Posté par othoharmonie le 15 août 2014

 

Posté par leblogdegaudius le 14 août 2014

J’aimerais vous faire partager une vidéo sur un poème d’Edgar Allan Poe: « Le corbeau ». C’est un magnifique travail élaboré par Fred DAREVIL. Laissez-vous imprégner par l’ambiance sonore, et porter par les mots, l’intonation, le débit, plongez dans les affres d’une âme tourmentée si bien rendues par une voix inspirée. (si vous êtes intéressés par d’autres vidéos de ce style, je vous mets le lien de sa chaîne: http://www.youtube.com/user/FredDarevil )

 Image de prévisualisation YouTube

Vous pouvez également suivre la traduction de Stéphane MALLARME ci-dessous

 

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Une fois, par un minuit lugubre, tandis que je m’appesantissais, faible et fatigué, sur maint curieux et bizarre volume de savoir oublié — tandis que je dodelinais la tête, somnolant presque : soudain se fit un heurt, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre — cela seul et rien de plus.

Ah ! Distinctement je me souviens que c’était en le glacial Décembre : et chaque tison, mourant isolé, ouvrageait son spectre sur le sol. Ardemment je souhaitais le jour — vainement j’avais cherché d’emprunter à mes livres un sursis au chagrin — au chagrin de la Lénore perdue — de la rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore : — de nom pour elle ici, non, jamais plus !

Et de la soie l’incertain et triste bruissement en chaque rideau purpural me traversait — m’emplissait de fantastiques terreurs pas senties encore : si bien que, pour calmer le battement de mon cœur, je demeurais maintenant à répéter « C’est quelque visiteur qui sollicite l’entrée, à la porte de ma chambre — quelque visiteur qui sollicite l’entrée, à la porte de ma chambre ; c’est cela et rien de plus. »

Mon âme devint subitement plus forte et, n’hésitant davantage « Monsieur, dis-je, ou Madame, j’implore véritablement votre pardon ; mais le fait est que je somnolais et vous vîntes si doucement frapper, et si faiblement vous vîntes heurter, heurter à la porte de ma chambre, que j’étais à peine sûr de vous avoir entendu. » — Ici j’ouvris, grande, la porte : les ténèbres et rien de plus.

Loin dans l’ombre regardant, je me tins longtemps à douter, m’étonner et craindre, à rêver des rêves qu’aucun mortel n’avait osé rêver encore ; mais le silence ne se rompit point et la quiétude ne donna de signe : et le seul mot qui se dit, fut le mot chuchoté « Lénore ! » Je le chuchotai — et un écho murmura de retour le mot « Lénore ! » — purement cela et rien de plus.

Rentrant dans la chambre, toute mon âme en feu, j’entendis bientôt un heurt en quelque sorte plus fort qu’auparavant. « Sûrement, dis-je, sûrement c’est quelque chose à la persienne de ma fenêtre. Voyons donc ce qu’il y a et explorons ce mystère — que mon cœur se calme un moment et explore ce mystère ; c’est le vent et rien de plus. »

Au large je poussai le volet ; quand, avec maints enjouement et agitation d’ailes, entra un majestueux Corbeau des saints jours de jadis. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s’arrêta ni n’hésita un instant : mais, avec une mine de lord ou de lady, se percha au-dessus de la porte de ma chambre — se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre — se percha, siégea et rien de plus.

Alors cet oiseau d’ébène induisant ma triste imagination au sourire, par le grave et sévère décorum de la contenance qu’il eut : « Quoique ta crête soit chenue et rase, non ! Dis-je, tu n’es pas pour sûr un poltron, spectral, lugubre et ancien Corbeau, errant loin du rivage de Nuit — dis-moi quel est ton nom seigneurial au rivage plutonien de Nuit. » Le Corbeau dit : « Jamais plus. »

Je m’émerveillai fort d’entendre ce disgracieux volatile s’énoncer aussi clairement, quoique sa réponse n’eût que peu de sens et peu d’à propos ; car on ne peut s’empêcher de convenir que nul homme vivant n’eut encore l’heur de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre — un oiseau ou toute autre bête sur le buste sculpté, au-dessus de la porte de sa chambre, avec un nom tel que : « Jamais plus. »

Mais le Corbeau, perché solitairement sur ce buste placide, parla ce seul mot comme si, son âme, en ce seul mot, il la répandait. Je ne proférai donc rien de plus : il n’agita donc pas de plume — jusqu’à ce que je fis à peine davantage que marmotter « D’autres amis déjà ont pris leur vol — demain il me laissera comme mes Espérances déjà ont pris leur vol. » Alors l’oiseau dit : « Jamais plus. »

Tressaillant au calme rompu par une réplique si bien parlée : « Sans doute, dis-je, ce qu’il profère est tout son fonds et son bagage, pris à quelque malheureux maître que l’impitoyable Désastre suivit de près et de très près suivit jusqu’à ce que ses chansons comportassent un unique refrain ; jusqu’à ce que les chants funèbres de son Espérance comportassent le mélancolique refrain de « Jamais — jamais plus. »

Le Corbeau induisant toute ma triste âme encore au sourire, je roulai soudain un siège à coussins en face de l’oiseau et du buste et de la porte ; et m’enfonçant dans le velours, je me pris à enchaîner songerie à songerie, pensant à ce que cet augural oiseau de jadis — à ce que ce sombre, disgracieux, sinistre, maigre et augural oiseau de jadis signifiait en croassant : « Jamais plus. »

Cela, je m’assis occupé à le conjecturer, mais n’adressant pas une syllabe à l’oiseau dont les yeux de feu brûlaient, maintenant, au fond de mon sein ; cela et plus encore, je m’assis pour le deviner, ma tête reposant à l’aise sur la housse de velours des coussins que dévorait la lumière de la lampe, housse violette de velours dévoré par la lumière de la lampe qu’Elle ne pressera plus, ah ! Jamais plus.

L’air, me sembla-t-il, devint alors plus dense, parfumé selon un encensoir invisible balancé par les Séraphins dont le pied, dans sa chute, tintait sur l’étoffe du parquet. « Misérable, m’écriai-je, ton Dieu t’a prêté — il t’a envoyé, par ces anges, le répit — le répit et le népenthès dans ta mémoire de Lénore ! Bois ! Oh ! Bois ce bon népenthès et oublie cette Lénore perdue ! » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Prophète, dis-je, être de malheur ! Prophète, oui, oiseau ou démon ! Que si le Tentateur t’envoya ou la tempête t’échoua vers ces bords, désolé et encore tout indompté, vers cette déserte terre enchantée — vers ce logis par l’horreur hanté : dis-moi véritablement, je t’implore ! Y a-t-il du baume en Judée ? — dis-moi, je t’implore. » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Prophète, dis je, être de malheur ! Prophète, oui, oiseau ou démon ! Par les Cieux sur nous épars — et le Dieu que nous adorons tous deux — dis à cette âme de chagrin chargée si, dans le distant Eden, elle doit embrasser une jeune fille sanctifiée que les anges nomment Lénore — embrasser une rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore. » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Que ce mot soit le signal de notre séparation, oiseau ou malin esprit, » hurlai-je, en me dressant. « Recule en la tempête et le rivage plutonien de Nuit ! Ne laisse pas une plume noire ici comme un gage du mensonge qu’a proféré ton âme. Laisse inviolé mon abandon ! Quitte le buste au-dessus de ma porte ! Ôte ton bec de mon cœur et jette ta forme loin de ma porte ! » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! »

Et le Corbeau, sans voleter, siège encore — siège encore sur le buste pallide de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre, et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve, et la lumière de la lampe, ruisselant sur lui, projette son ombre à terre : et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s’élèvera — jamais plus !

 Trouvé sur le Blog : http://leblogdegaudius.unblog.fr/

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ENTRER EN CONTACT AVEC SON ANIMAL TOTEM

Posté par othoharmonie le 14 août 2014

5 petitIl existe différentes façons de découvrir votre totem. La plus facile consiste à observer les signes qui se répètent autour de vous, dans la réalité quotidienne. Il s’agit d’abord de demander à l’Esprit de vous donner un signe. Vous pourriez dire : « Créateur, donnez-moi un signe pour que je connaisse mon totem ». Puis commencez à remarquer les animaux qui se manifestent souvent autour de vous. 

Si le même apparaît très souvent de façon inhabituelle ou sur une courte période (soit l’animal lui-même, sa représentation, comme une statue ou une figurine, ou sa mention dans un livre, sur une photo ou dans une chanson), alors il y a de fortes chances qu’il s’agisse de votre totem. Si cet animal vous apparaît souvent, cela peut aussi vouloir dire qu’il cherche à communiquer avec vous et à vous transmettre un message. Autrement dit, votre esprit animal utilise sa contrepartie physique pour projeter sur vous des renseignements importants. 

Portez une attention particulière lorsqu’un animal vous apparaît, surtout s’il se présente à votre conscience au moins trois fois de suite. Prenez alors le temps de rester immobile et demandez-vous quel est le message ; Par exemple, si vous ouvrez la radio et que le présentateur parle de la migration des ours, puisque vous passez devant une affiche représentant un ours qui sourit, cela peut être un signe. Mais si dans une allée de l’épicerie, vous apercevez une rangée de pots de miel dont l’étiquette porte un ours qui vous sourit, puis que vous rêvez à des ours la nuit suivante, alors il est vraiment temps de commencer à écouter les signes. Et si les ours continuent à se manifester souvent par la suite, surtout après que vous ayez demandé un signe pour connaître votre totem, alors l’ours est fort probablement votre esprit animal. Lorsque cela se produit, il est important de méditer sur ces manifestations afin d’essayer d’en comprendre le sens. 

Les esprits animaux peuvent également apparaître en rêve, dans des visions ou au cours d’une méditation. Pour trouver cotre allié animal, il faut vous détendre, fermer les yeux et imaginer que vous vous rendez dans un lieu spécial dans la nature – un pré, une grotte ou le sommet d’une montagne – afin de le rencontrer. Quand vous serez complètement détendu, posez-vous la question suivante : Si je connaissais mon totem, quel serait-il ? 

Puis servez-vous de votre imagination pour visualiser l’animal s’approchant de vous. Bien que cette technique puisse sembler simpliste, elle est en fait très profonde. 

Quand vous aurez découvert votre totem au moyen de cette technique, les qualités positives de l’animal se manifesteront et commenceront à se révéler. Par exemple, si vous découvrez que le vôtre est un aigle, vous verrez que la force, la clarté et la capacité de voir une situation de loin commenceront à se développer en vous. Découvrir votre totem est communiquer avec lui vous permettra de vivre une connexion plus intense avec la nature et enrichira votre vie. 

Dorénavant, puisque vous avez découvert votre animal totem,

et bien vous pouvez venir consulter sa représentation et son message c’est…

                                                    ici : http://devantsoi.forumgratuit.org/t458-animal-totem#3265

 

Belles découvertes à vous !

 

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les Aoûtats se nourrissent de sang

Posté par othoharmonie le 13 août 2014

 

220px-Harvest_mite_cycle_numbered.svgL’aoûtat (ou aoutat selon la réforme de l’orthographe de 1990) désigne en Europe et au Québec la nymphe d’une espèce de petit acarien de la famille des Trombiculidés : Trombicula autumnalis, appelé aussi rouget ou vendangeon.

La larve de cet arthropode acarien parasite temporairement les organismes à sang chaud et occasionne par ses piqûres des démangeaisons parfois importantes chez son hôte.

C’est une espèce dont le comportement des stades intermédiaires est restée longtemps méconnu, car elle est difficile à élever et nourrir (après le stade larvaire) en laboratoire. Il est vecteur de plusieurs maladies, et de nombreuses espèces animales sauvages (ou domestiques, dont le chat, chien, lapin, vache, cheval..) semblent pouvoir servir de réservoir à ce parasite.

L’adulte est un petit acarien de couleur rouge qui mesure environ 0,3 mm et possède un corps couvert de poils denses et courts. La larve rouge vif ne possède que 3 paires de pattes et mesure 0,2 mm. Sa morphologie et ses organes sont déjà adaptés à un comportement de piqueur-suceur. Cet acarien est réputé cosmopolite (néanmoins rare dans les villes), présent à la surface du sol et dans la strate herbacée, où son instinct le porte vers les zones éclairées. Il est très présent en Amérique, Europe et Australie. Il peut être introduit dans l’habitat humain, par exemple via des animaux (chiens, chats) ou des tissus étendus sur le sol et rentrés à la maison.

Ses hôtes les plus fréquents seraient les petits rongeurs et le chien, mais outre l’humain, de nombreux mammifères terrestres en sont des victimes saisonnières (Symptômes apparaissant en été et automne, mais le parasite peut être actif en hiver s’il trouve de bonnes conditions thermiques et hygrométriques). Lors d’une étude faite en Angleterre, les souris ou taupes en portaient, mais pas les musaraignes.

L’aoutat est capable de percevoir certains facteurs physico-chimiques de la peau qui lui permettent un choix adéquat d’hôte et peut-être du lieu de la piqûre. Il perfore la peau au moyen de ses chélicères
Cet acarien occupe des positions différentes sur des hôtes différents ;

Comme la plupart des acariens, il ne se nourrit pas de sang, mais de liquides tissulaires et de cellules de la couche malpighienne préalablement liquéfiées et prédigérés par les enzymes qu’il a injecté avec sa salive. C’est un mode de digestion dit extra-intestinal. Un canal tubulaire de tissus kératinisés est formé peu à peu dans la peau de l’hôte. Ce canal sert à injecter de la salive dans l’organisme-hôte puis à aspirer le liquide nutritif formé de la lyse cellulaire induite par les enzymes de la salive de l’acarien.

Il (larve ou adulte) survit plusieurs semaines à l’extérieur sans manger, et entre en quiescence hivernale quand la température descend.

La date des symptômes (août à fin d’été) peut orienter le diagnostic pour la parasitose, dite trombidiose (trombiculosis en anglais), classée parmi les acarioses, a pour symptômes :

  • un prurit intense (après 24 h et pouvant persister pendant 1 semaine, voire plus) ;
  • des boutons et parfois un érythème, voire un urticaire allergique.

Il y a généralement apparition de petites papules rouges (2-3 mm de diamètre) plus ou moins entourées d’une auréole plus claire de 1 mm après quelques heures, et contenant parfois du pus.

Possibilité de complication avec fièvre et paraphlébite lorsque le parasite se situe au voisinage d’une veinule. Chez l’animal, le prurit peut être accompagné d’une dépilation, de squames ou croûtes, et il existe des cas documentés d’affections neurologiques chez des animaux fortement infestés, dont chez des chevaux ou chiens.

L’observation d’une larve à l’œil nu ou au binoculaire est considérée comme suffisante pour confirmer le diagnostic.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsL’aoutat apprécie les zones du corps où la peau est particulièrement fine (chez l’animal, il s’agit souvent de l’intérieur ou extérieur des oreilles, du pourtour des yeux, des membres (espaces interdigitaux..), et la zone vulvaire, génitale ou péri-anale.

L’aoûtat, selon les régions, est nommé aussi trombidium, rouget, puron ou vendangeron.

En Provence il peut être désigné par erreur sous le nom d’arabis, l’arabis étant un diptère (moucheron) de 2 à 4 mm dont la piqûre est redoutée.

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Les poux aquatiques

Posté par othoharmonie le 13 août 2014

 

220px-ArgulusLes représentants de la famille des Cyamidae sont connus sous le nom de « poux des baleines ». Ce sont en effet des parasites obligatoires des cétacés dont la totalité du cycle se déroule sur l’hôte, sans stade larvaire nageur ; la contamination se fait par contact direct. Il s’agit de véritables parasites qui se nourrissent à partir de la peau des baleines et autres cétacés. Ils sont également collectivement nommés whale lice (poux de baleine) en anglais.

De nombreux parasites externes de poissons ont reçu le nom de « poux ». Ils correspondent à quatre grands groupes de crustacés : les branchioures, les copépodes et les isopodes. Il règne toutefois une certaine confusion dans l’application de ces noms vernaculaires, en particulier pour les termes les plus généraux — « pou de mer », « pou de poisson » — qui peuvent concerner divers types de parasites. Les qualificatifs concernent tantôt l’habitat (« pou de mer », plus rarement « pou de rivière »), tantôt les hôtes (« pou de poisson » ou, plus spécifiquement, « pou du saumon », « pou de la carpe », « pou de sarde », etc.).

Les branchioures sont tous parasites externes de poissons, et majoritairement de poissons d’eau douce. C’est le plus souvent à eux que s’adressent les noms de « pou de poisson » et — autrefois — « pou de rivière », en particulier les représentants du genre Argulus qui parasite de nombreuses espèces, surtout de cyprinidés, bien connu des pêcheurs et des aquariophiles. Comme les poux véritables, mais contrairement à la plupart des autres ectoparasites des poissons, ces petits crustacés conservent la capacité de se déplacer librement sur leur hôte ; ce sont néanmoins d’authentiques parasites, qui disposent de pièces buccales spécialisées leur permettant de s’ancrer solidement dans la peau des poissons et de s’y alimenter. Le « pou de la carpe » appartient à cette catégorie.

L’expression « pou de poisson » s’applique aussi à diverses catégories de copépodes attachés à de très nombreux poissons marins, d’eaux saumâtres et d’eaux douces. Plus de 2 000 espèces de copépodes sont parasites, mais ils appartiennent pour la plupart à deux ordres, les Monstrilloida et surtout les Siphonostomatoida ; ce dernier comporte à lui seul 18 familles et 1 550 espèces environ (75 % du total), dont 1 050 sont considérées comme parasites de vertébrés, presque exclusivement de poissons, et la plupart ectoparasites. C’est à des représentants de ce groupe que l’on donne généralement le nom de « poux » : « poux de poissons », « poux de mer » ou plus spécifiquement « poux du saumon ». Les plus connus appartiennent à la famille des Caligidae, et notamment aux genres Lepeophtheirus et Caligus susceptibles de causer d’importants dégâts dans les populations sauvages et cultivées de salmonidés.

Les Cymothoidae sont une famille d’isopodes — des crustacés parents des cloportes — dont presque tous les représentants sont parasites externes de poissons, marins le plus souvent. Depuis le XIXe siècle au moins, ils sont eux aussi connus sous le nom de « poux de mer », plus rarement « poux de poisson ». Ces animaux s’attachent plus ou moins étroitement à leur hôte : soit de façon totalement externe, généralement sous les écailles, soit sur les branchies ou dans la bouche, soit diversement enfoncés dans la musculature. Parmi les représentants les plus connus de cette catégorie, on peut citer Anilocra physodes, parasite de nombreux poissons des mers européennes et nord-africaines, Cymothoa exigua, espèce californienne provoquant l’atrophie de la langue des poissons dont elle habite la bouche, ou les membres du genre Livoneca dont certains, originaires des eaux douces brésiliennes, sont retrouvés sur des poissons importés par les aquariophiles.

Divers organismes utilisent les surfaces externes d’animaux de plus grande taille comme simple support, sans entretenir de relation parasitaire véritable avec eux. Dans ce cas de figure, l’analogie avec les vrais poux est très lointaine, ces épibiontes ne ressemblant pas, même approximativement, à un insecte phtiraptère, ni au plan morphologique, ni pour ce qui concerne le mode de vie. Certains ou pourtant reçu le nom de « poux » : il s’agit de balanes, crustacés se fixant normalement de façon permanente sur différents substrats marins, le plus souvent rocheux, mais dans le cas présent sur des cétacés et des tortues.

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Bibliographie de la puce, du pou et autres

Posté par othoharmonie le 13 août 2014

 

 

  • Fabrizio GUARNERI Antonio PUGLIESE, Elisabetta GIUDICE, Claudio GUARNERI, Salvatore GIANNETTO, Biagio GUARNERI, ; Trombiculiasis: clinical contribution [archive] ; Eur J Dermatol 2005; 15 (6): 495-6, EJD, vol. 15, n° 6, November-December 2005
  • Fiche Aoutat [archive] École nationale vétérinaire de Lyon
  • Charles Eltona and Gladys Keaya, The Seasonal Occurrence of Harvest Mites (Trombicula autumnalis Shaw) on Voles and Mice near Oxford ; Parasitology (1936), 28: 110-114  ; 1936 ; DOI:10.1017/S0031182000022307 ; online: 2009/04/06 ; Volume 28, Issue 01 (Résumé [archive])
  • Gladys Keay Journal of Animal Ecology ; Vol. 6, No. 1, May, 1937 The Ecology of the Harvest mite (Trombicula automnalis) in the british isles. British Ecological Society (Résumé [archive])
  •  B. M. Jones, The Sensory Physiology of the Harvest Mite Trombicula Autumnalis Shaw [archive] 1950/05/18. J Exp Biol 27, 461-494. (Résumé [archive])
  • Aoutats ou rougets [archive]
  •  Fernandez-Soto P, Perez-Sanchez R, Encinas-Grandes A. Molecular detection of Ehrlichia phagocitophila genogroup organism in larvae of Neotrombicula autumnalis (Acari: Trombiculidae) capturedin Spain. J Parasitol 2001; 87: 1482-3.

 

des  références

  1. George O. Poinar, « Palaeontology : The 165-Million-Year Itch », dans Current Biology, vol. 22, no 8, avril 2012, p. 732-735 [lien DOI [archive]] 
  2. 17 – F. Beugnet, Biologie-écologie et rôle vecteur des puces. ; In: F. Beugnet. Guide des principales maladies vectorielles des carnivores domestiques. France, THERA McCANN, 2002. 11-18.
  3. La guerre bactériologique – Les expérimentations japonaises – Peter Williams et David Wallace – 1990 – Albin Michel.
  4. Définitions lexicographiques [archive] et étymologiques [archive] de « Pou » du TLFi, sur le site du CNRTL.
  5.  Vincent S. Smith et coll, « Multiple lineages of lice pass through the K–Pg boundary », dans Biology letters, 6 avril 2011 [texte intégral [archive]] 
  6.  David L. Reed et coll, « Pair of lice lost or parasites regained: the evolutionary history of anthropoid primate lice », dans BMC Biology, vol. 5, no 7, 7 mars 2007 [texte intégral [archive]] 
  7. « Planète poux », documentaire du réalisateur Thierry Berrod, 2002
  8. Morpion dans le Dictionnaire de L’Académie française, 1st Edition (1694) [archive]
  9.  Les poux [archive] Emission de France Inter du 26 août 2010
  10. Faux pou sur CERISA [archive], portail de la santé animale et de la santé publique vétérinaire.
  11.  Cuvier, F.G., 1826. Dictionnaire des sciences naturelles. F.G. Levrault, Strasbourg, Paris, tome 43, p. 160. « pou+de+rivière » Lire en ligne [archive]
  12. Morel, Adam, Camicas & Hervy, 1998 : Les tiques du monde. Nomenclature, stades décrits, hôtes, répartition : The ticks of the world. Nomenclature, described stages, hosts, distribution (4 210 noms scientifiques, 869 espèces ou sous-espèces au 1er janvier 1996) , /06/01 ; ISBN:2-7099-1418-2 ; 233 pages.
  13. Pérez-Eid, 2007 : Les tiques. Identification, biologie, importance médicale et vétérinaire. Monographie de microbiologie, Tec & Doc EMinter- Lavoisier.
  14. Doche Gilot, Degeilh, Pichot & Guigen, 1993 : Utilisation de l’indicateur végétal pour la cartographie d’une tique exophile à l’échelle de la France. Annales de parasitologie humaine et comparée, vol. 68, p. 188-195.
  15. Oliver, 1989 : Biology and systematics of ticks (Acari: Ixodida). Annual Review of Ecology and Systematics, vol. 20, p. 397-430.
  16. Randolph & Rogers, 1997 : A generic population model for the African tick Rhipicephalus appendiculatus. Parasitology, vol. 115, p. 265-279.
  17. Syndrome de mortalité des oiseaux lié aux tiques [archive] (« avian tick-related syndrome »), thèse de doctorat de Amélie, Charlotte PORCHE, École vétérinaire d’Alfort, PDF, 144 pages, 2011
  18. MONKS D., FISHER M. et FORBES N.A. (2006) Ixodes frontalis and avian tick-related syndrome in the United Kingdom. Journal of small Animal Practice 47, 451-455.
  19.  Lindgren E, Gustafson R. Tick-borne encephalitis in Sweden and climate change. The Lancet. 2001; 358:16-8. 9. ([travaux de l’Université de Stockholm)

Histoire et Sciences Humainestéléchargement (2)

  • La Puce, de la vermine aux démangeaisons érotiques
  • Auteur : Camille Le Doze
  • Editeur : Les éditions arkhê
  • Etude (broché)
  • Paru en 10/2010

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Controverses au sujet du Moustique

Posté par othoharmonie le 11 août 2014

 

images (3)Le mot  « moustique » ne vient pas du latin mais de l’espagnol « mosquito », cher à Vanessa Paradis. Issus de larves aquatiques, les moustiques achèvent leur cycle de façon aérienne et leur prolifération est remarquable au printemps. Leur durée de vie varie de 1 à 4 semaines et, une fois de plus comme diraient certains, ce sont les femelles qui nous vampirisent. En effet, le moustique, de façon générale, a un penchant naturel pour le nectar des fleurs, au même titre que d’autres espèces où l’homme trouve sa place à travers des dégustations d’hydromel, offrant  ainsi une pollinisation entomophile des plantes et assurant la variété de celles ci, mais ce sont les femelles fécondées qui viennent pomper notre sang qui permettra à leurs oeufs d’atteindre la maturité, venant gâcher nos soirées estivales pour le plus grand bien de leur progéniture. Mais, si nous servons à alimenter les couveuses, leur prolifération exponentielle potentielle est limitée car ils sont également au menu des oiseaux, des poissons, des batraciens… AAAh, le merveilleux cycle de la vie !!!

 

Malgré leur origine aquatique, des marécages aux eaux stagnantes des rivières, des rivages au flan des montagnes, de l’eau croupissante des pots de fleurs à la mare au fond du jardin, le moustique s’est rapidement adapté aux modifications de son environnement et les pays, comme chaque été, tentent d’enrayer cette invasion napoléonienne, soit par des insecticides biologiques, soit en assainissant les berges…. Le mieux serait tout de même un refroidissement climatique car ces chers piqueurs supportent mal le froid. De là à aller passer mes vacances aux îles Shetland…

 

Qu’en est il de la transmission des virus. Comme dit plus haut, sous nos latitudes, rien à craindre quant aux chikungunya, dengue, paludisme, filariose et autre fièvre jaune, car il fait trop frais pour permettre aux espèces vectrices de ces virus de se retrouver chez nous. Mais attention, pour ceux qui comptent fréquenter au cours de vacances méritées des latitudes plus chaudes, car de la Réunion à la Martinique en passant par l’Afrique et l’Asie, l’épidémie est bien présente. Et comme il n’existe à l’heure actuelle, ni traitements, ni vaccins, pour la plupart des maladies citées précédemment,  l’attention est de rigueur. Histoire de ne pas vous laisser inculte, voici quelques symptômes qui laissent présager d’une piqûre d’Aedes albopictus, moustique vecteur du chikungunya et de la dengue: forte fièvre, courbature, maux de tête, fatigue intense (presque les symptômes de la grippe) et au risque de me répéter, mieux vaut se prémunir de ces attaques car pas de remède !!! Et puis une dernière remarque pour les paranoïaques: pas de risque de contracter le HIV car les moustiques injectent leur salive et pas le sang qu’ils auraient pu prélever avant de vous piquer.

 

Alors comment se prémunir ?? Passer chez votre pharmacien préféré et adoré qui saura vous conseiller en fonction des régions visitées. A titre d’exemple, il pourra vous orienter vers des insecticides se présentant sous différentes formes, du spray au roller en passant par le stick, des répulsifs, des diffuseurs électriques, des bracelets à recouvrir d’huile essentielles, des appareils à ultrasons… et toujours de bons conseils, le pharmacien vous demandera si vous avez des animaux domestiques car certains d’entre eux y sont sensibles et pourraient être perturbés. D’autres outils que vous pourriez utiliser dans cette chasse à l’importun, sont les plantes. Quelques pots bien placés de mélisse, de basilic à petites feuilles (pas celui dont on fait un usage courant en cuisine), des géraniums, le pyrèthre, la citronnelle, vont par leur parfum faire obstacle à leur présence et vous permettre de passer d’agréables soirées sur vos terrasses. Et dernier petit conseil avisé, penser à vider régulièrement l’eau stagnante sous vos pots de fleurs afin d’éviter de leur offrir un nid douillet ou mieux encore, si vous êtes tête en l’air ou peu enclin à cette tâche domestique, glisser une petite pièce de monnaie en cuivre. Ce métal empêche et/ou ralentie leur croissance en fonction de l’espèce considérée. Mais le meilleur remède reste de loin le port de vêtement insectes-moustiques-00002recouvrant tout le corps (non, je ne fais pas l’apologie de la burqua) ou une bonne vieille moustiquaire voire partager sa couche avec une peau à moustique…

 

D’ailleurs qu’en est il de cette mythologie où certains épidermes seraient des mets de qualité pour ce diptère ?? On n’a pas spécialement une peau à moustique mais leur caractéristique génétique les attire vers les corps émettant de fortes quantités de CO2, les corps dégageant de fortes chaleurs (hé oui messieurs les radiateurs tant aimés de nos conjointes qui aiment à glisser leurs pieds froids sur nos corps), les couleurs et les fortes odeurs corporelles, sachant que les parfums les attirent d’autant plus… attention mesdames. Si vous répondez à ces critères… pas de bol. Car nuitamment, les femelles hématophages viendront se poser sur vos corps bronzés, tremperont leur trompe à travers l’épiderme jusqu’à un capillaire, déverseront avec une joie certaine un peu de leur salive, dont l’effet est anesthésiant et anticoagulant et pomperont votre sang jusqu’à plus soif.

 

Vu sur le site : http://www.globepharma.org/

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La légende du moustique Vietnamien

Posté par othoharmonie le 11 août 2014

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Il était une fois un jeune paysan brave et généreux du nom de Ngoc Tâm. Sa femme s’appelait Nhan Diêp. Elle était charmante et jolie. Contrairement à son mari qui était économe et laborieux, elle était paresseuse et dépensière. Malgré les défauts de sa femme, Ngoc Tâm l’aimait profondément et lui pardonnait tout. 

Malheureusement, cette union n’était que de courte durée, car sa femme mourut brutalement d’une grave maladie. 

Sombrant dans la dépression, Ngoc Tâm n’accepta pas de se séparer du corps de sa femme et s’opposa à son enterrement. Il décida de s’embarquer sur un sampan avec le cercueil et se laissa aller au gré du courant. 

Il arriva un jour au pied d’une colline verdoyante et parfumée. Une fois débarqué, il découvrit un magnifique paysage couvert de fleurs rares et d’arbres chargés des fruits variés. Juste au moment où il allait retourner vers le sampan, il rencontra un vieillard aux longs cheveux blancs. Il se dégageait du vieil homme une grande sérénité et une grande bonté, ce qui lui permit de comprendre immédiatement qu’il avait devant lui un Génie. Il se jeta à ses pieds et l’implora de rendre la vie à sa femme. 

Pris de pitié, le Génie lui dit : 

— Je vais exaucer tes vœux car ton amour et ta douleur sont sincères. Mais puissiez-vous ne pas le regretter plus tard ! 

Puis il demanda au paysan d’ouvrir le cercueil, de se piquer le bout d’un doigt avec une aiguille, et de laisser tomber trois gouttes de sang sur le corps de sa femme. Aussitôt, celle-ci ouvrit les yeux comme si elle sortait d’un simple sommeil . Ses forces revinrent très vite. 

Avant de partir, le Génie s’adressa à la femme : 

— N’oubliez pas vos devoirs d’épouse. Pensez à l’ amour que votre mari vous porte et à son dévouement. Soyez heureux tous les deux. 

Pressé de regagner leur foyer, le paysan ramait jour et nuit. Un soir il dut cependant s’arrêter pour aller acheter des provisions. Pendant son absence, une grande barque d’un riche marchand vint s’amarrer à côté de la sienne. Le marchand remarqua la beauté de Nhan Diêp, lui fit la cour et réussit à la séduire . Il l’emmena avec lui sur sa barque. A son retour, Ngoc Tâm, furieux, se mit à la poursuite du riche marchand. Il parvint à retrouver ce dernier après de longs mois de recherche. Il demanda à sa femme de le rejoindre. Mais, habituée à une vie facile, celle-ci refusa. Ayant découvert enfin la vraie nature de sa femme, le paysan fut de ce fait guéri de son amour . Il dit à sa femme : 

— Tu es libre de me quitter. Mais tu dois me rendre les trois gouttes de sang que j’ai versées sur ton corps pour te ramener à la vie. 

Toute contente de se débarrasser à si bon compte de son stupide de mari, Nhan Diêp s’empressa de se piquer un doigt. Mais au moment où le sang commençait à couler, elle s’écroula morte ! 

Cependant cette femme frivole et légère ne pouvait pas se résigner à quitter définitivement ce monde. Elle y revint sous la forme d’un minuscule insecte poursuivant sans relâche Ngoc Tâm pour essayer de lui voler les trois gouttes de sang qui la ramèneraient à la vie humaine. Cette bestiole fut connue plus tard sous le nom de moustique. 

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En route pour les moustiquaires

Posté par othoharmonie le 10 août 2014

 

images (6)C’est un accessoire particulièrement utile comme protection des humains contre les insectes vecteurs de maladies (Fièvre jaune, malaria, etc), notamment dans les pays où ces maladies sont endémiques.

C’est aussi une protection contre les larves de mouches (asticots) ou de mites, les petits rongeurs et autres animaux nuisibles pour les provisions alimentaires ou la conservation des objets.

Les moustiquaires sont donc un élément important en camping.

Une moustiquaire est un écran en ajouré fait de fin grillage en métal, plastique ou fibre de verre ou de tissu à mailles fines, tels que la gaze ou la tulle, conçu pour empêcher lesmoustiques et autres animaux indésirables de pénétrer dans les locaux ou les lieux de stockage. On l’adapte aux cadres des fenêtres et des portes que l’on veut laisser ouvertes, on les utilise aussi pour envelopper les lits ou pour protéger les bouches d’aération des garde-manger, placards, etc.

Dans les zones à risque, les moustiquaires sont parfois imbibées d’un répulsif, d’un insecticide ou de spores de champignons pathogènes pour les insectes tels Metarhizium anisopliae ou Beauveria bassiana.

Les premiers exemplaires de moustiquaires imprégnées en insecticides datent de 1983. Elles permettent de pallier les défauts d’étanchéité (par brêche mécanique ou par mauvaise utilisation). Les modèles initiaux utilisaient des pyréthrinoïdes comme insecticide et répulsif. Ils devaient être étalés manuellement sur la toile du moustiquaire et étaient de courte durée de vie, s’en allant en particulier après quelques lavages. Depuis les années 2000, l’imprégnation est faite au cours du processus de fabrication avec une durée d’efficacité annoncée de plusieurs années.

L’apparition de moustiques résistant aux pyréthrinoïdes pose cependant problème. Cela reste cependant un élément important pour la prévention du paludisme.

Dans la mythologie japonaise, l’Amikiri, littéralement « coupeur de filet » est une créature qui coupe les filets de pêche ou les moustiquaires.

Au Québec, le mot « moustiquaire » est souvent masculin, probablement parce qu’il remplace « écran ou rideau moustiquaire », alors qu’il est féminin en France.

En Europe, les moustiquaires utilisées comme écran dans une fenêtre sont assez peu utilisées. Pour empêcher les insectes d’entrer par une porte, on utilise encore souvent un rideau fait de cordelettes sur lesquelles on a enfilé des billes ou autres perles ; en bougeant par le vent ou autrement, les billes s’entrechoquent et font écran aux insectes.

Le photographe malien Mohamed Camara utilise les moustiquaires pour les décors de ses photographies.

La Cuisine des moustiquaires est une parodie de l’émission La Cuisine des mousquetaires de Maïté.

 

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Moustique et religions

Posté par othoharmonie le 10 août 2014

 

voici ici une video qui parle du moustique comme miracle dans le coran:

Image de prévisualisation YouTube
http://youtu.be/5b_CkeBI9O0

« Dieu ne répugne nullement à prendre pour exemple un moustique ou tout être aussi grand soit-il. Les croyants y découvriront la vérité venue de leur Seigneur, pendant que les négateurs se demanderont : «Quelle signification Dieu a-t-Il voulu donner à cet exemple?» Par de tels exemples, Dieu égare bon nombre de mor…tels, et en dirige autant vers leur salut éternel. En vérité, Dieu n’égare que les êtres pervers » (sourate Al-Baqara, verset 26).

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MOUSTIQUE résistant

Posté par othoharmonie le 10 août 2014

 

images (5)Le moustique est le plus beau produit de la mondialisation. Il arrive en cargo, s’adapte à son nouvel environnement et devient très difficile à déloger.

Ils ont la particularité de se nourrir de sang, et un certain nombre d’entre eux s’abattent sur nous. Ils nous reconnaissent par nos odeurs, notre chaleur. La saison estivale nous expose de nouveau à leurs piqûres. Les moustiques constituent une très grande famille, près de 3 500 espèces, presque autant que de mammifères. Certains piquent toute la journée, d’autres seulement la nuit, de ceux-là on peut se protéger par les moustiquaires. Si la piqûre est indolore, l’insecte injecte beaucoup de substances auxquelles nous pouvons devenir allergiques d’une manière plus ou moins importante, ce dont témoigne le bouton qui se forme après une piqûre. La taille, l’importance et la rapidité à laquelle les boutons apparaissent dépendent de nous. 

En prenant du sang chez un malade présentant une infection puis en allant piquer une autre personne, ils propagent plusieurs maladies qui comptent parmi celles qui font le plus grand nombre de victimes humaines. En effet le paludisme, qui est l’un des plus grands tueurs de l’humanité, est transmis par une femelle moustique (Anophèle), et le chikungunya, la dengue ou encore le virus du Nil oriental sont autant de maladies émergentes récentes qui sont dues aux piqûres de moustiques. À ce titre, les moustiques n’usurpent pas leur réputation d’être les animaux les plus dangereux du monde. 

Le moustique résiste aux insecticides !

La lutte contre les moustiques est très difficile, car ils se sont adaptés, eux aussi, à la mondialisation, et voyagent de continent en continent, souvent sur les bateaux, en particulier les porte-conteneurs. Ils sont capables de s’habituer à la vie en ville ; ainsi Aedes, le vecteur du chikungunya et de la dengue, est désormais un moustique urbain implanté dans le sud de la France. Et pour contrer la parade des moustiquaires qui les empêchent de piquer la nuit, ils ont changé l’horaire de leur repas, c’est le cas d’Anophèle en Afrique. Ils deviennent en outre résistants aux insecticides utilisés contre eux (DDT autrefois, Perméthrine aujourd’hui). La guerre contre les moustiques n’est pas près de se terminer. Le moyen de lutte le plus efficace, car à la fois le plus sûr et le plus écologique afin d’éviter leur reproduction, reste l’élimination des eaux stagnantes, en clair la chasse aux flaques d’eau ! Le moustique tigre y est, c’est Aedes ! Il vient du Sud-Est asiatique et a rencontré le virus chikungunya qui venait d’Afrique dans l’océan Indien. C’est la mondialisation !

 

Le Point.fr – Par LE PROFESSEUR DIDIER RAOULT

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SEXUALITE DU LEZARD

Posté par othoharmonie le 8 août 2014

 

VIDÉO. Il n’y a jamais eu de mâle chez le lézard à queue en fouet, les femelles se reproduisant par clonage.

 

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https://www.youtube.com/watch?v=_4wrZ7vNsCg

 

L’espèce du lézard à queue en fouet (Cnemidophorus uniparens) d’Arizona se débrouille parfaitement sans aucun mâle. C’est une société d’Amazones qui tombent enceintes sans avoir besoin d’un macho pour les féconder. C’est tellement plus cool de vivre entre filles. Néanmoins, si les mâles sont absents physiquement, ils restent présents dans les esprits. Ces lézards continuent à vivre en couple, avec une des deux femelles jouant à la garçonne.

Cette dernière mime parfaitement le comportement masculin en période de reproduction. Elle couvre sa partenaire d’attentions enamourées, lui fouettant sensuellement la tête avec sa langue effilée, tandis que cette dernière appréciant ses mamours reste immobile. Alors le « dragueur » s’enhardit jusqu’à lui saisir le cou avec sa bouche. Puis il la chevauche en l’étreignant avec sa queue passée sous la sienne. Et de lui plaquer son cloaque contre le sien en prenant, visiblement, son pied. Les deux amoureuses restent ainsi enlacées pendant quelques minutes avant de se séparer. Cela ressemble tout à fait à la parade amoureuse des espèces de lézards hétérosexuels. Sauf qu’il n’y a pas transfert de sperme. Et pourtant, la femelle s’isole pour pondre des oeufs qui vont éclore en donnant le jour à des bébés lézards. Toutes des Saintes Vierges…

Question d’ovaire

téléchargement (5)Que s’est-il passé ? Tout simplement, l’oeuf qui a hérité de la totalité de l’ADN de sa mère (et pas de la moitié comme normalement) a pu se développer pour donner un individu absolument semblable à sa mère. Les biologistes parlent de parthénogenèse. Quelques jours après la ponte, les rôles s’inversent entre les deux partenaires. En fait, ce lézard est placé sous la dépendance de ses ovaires. S’ils contiennent des ovules matures, il se comporte comme une fille, sinon, il adopte une attitude masculine. Les naturalistes supposent qu’à l’origine de cette espèce il y a eu une hybridation entre deux espèces voisines de lézards qui a donné naissance à des individus triploïdes. Au lieu de posséder un patrimoine génétique en double, ils l’ont en triple. Avec pour conséquence d’avoir ce curieux comportement sexuel.

Normalement, une espèce composée uniquement de clones ne survit pas bien longtemps (quelques dizaines ou centaines de millénaires, tout de même), car elle reste génétiquement figée, sans pouvoir vraiment s’adapter au changement de son environnement. Pour autant, les lézards à queue en fouet possèdent un atout de taille : tous leurs membres sont capables de pondre, alors que chez les espèces voisines, seul un individu sur deux (la femelle) donne la vie. Du coup, la démographie de ce lézard est très élevée, ce qui lui donne un net avantage. 

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Vie sexuelle du petit Gris

Posté par othoharmonie le 8 août 2014

 

VIDÉO. Avant d’éjaculer, le petit-gris transperce sa partenaire avec une épine calcaire, ce qui augmente la survie de ses spermatozoïdes.

http://www.dailymotion.com/video/x22cy88

http://www.dailymotion.com/video/x22cy88_l-escargot_animals#from=embediframe

 

Posséder simultanément un vagin et un pénis. Être yin et yang, actif et passif, mâle et femelle. Pratiquer la double pénétration mutuelle. L’hermaphrodisme est largement pratiqué dans le monde animal, surtout parmi les mollusques. Ainsi, tous les escargots terrestres naviguent à voile et vapeur. 

En sortant d’hibernation vers le mois de mai, le petit-gris (helix aspersa) a les hormones qui le démangent. À l’idée d’une petite galipette, il bave d’envie. Mais pas question de se satisfaire lui-même. Pour éviter toute autopénétration, la nature prend soin de réveiller d’abord son côté masculin. Ses spermatozoïdes piaffent déjà d’impatience quand ses ovules sont encore en léthargie. L’escargot part donc à la recherche d’un partenaire, sorti plus tôt que lui d’hibernation et qui a déjà endossé ses atours féminins. Il hume furieusement l’air. Le fumet d’une colimaçonne en chaleur le fait accourir ventre à terre. Les deux petits-gris prennent le temps de faire connaissance. Pas question de faire l’amour sans préliminaires. Le couple commence par se flairer abondamment, les tentacules se mêlent et s’entremêlent. On bave abondamment, on se lèche avec une langue râpeuse. Puis les deux partenaires échangent un tendre baiser. L’excitation les gagnant, ils se mordillent l’extrémité des tentacules. Une course-poursuite s’engage durant des heures pour probablement harmoniser leurs cycles sexuels.

images (7)Embrochés, mais heureux

Soudain, le batifolage tourne au drame. Le mâle dégaine une longue dague calcaire cachée jusque-là dans sa tête pour poignarder sa partenaire. Celle-ci semble apprécier le geste puisqu’elle ne se rebelle pas. Parfois, elle répond même du tac au tac. Voilà donc nos deux amoureux embrochés, mais heureux. Des sadomasos ! Le « mâle » déploie alors un pénis qu’il conservait jusque-là bien au chaud dans un conduit génital. Après quelques tâtonnements, il l’introduit dans la vulve de la femelle. Parfois, quand la saison est avancée, les deux partenaires peuvent assumer leur double sexualité en se pénétrant mutuellement. Baiser et être baisé ! Double extase.

Pour autant, l’affaire ne s’arrête pas là, car, une fois dans la place adverse, les spermatozoïdes doivent affronter des sucs gastriques qui les déciment. Parfois, seulement quelques centaines de rescapés rejoignent leur objectif, la spermathèque, sur plusieurs millions déposés. Pire que la retraite de Russie. Les « escargologues » avancent une explication à ce génocide. L’escargot, faisant de multiples rencontres avant de pondre, serait submergé de sperme s’il n’en éliminait pas la plus grande partie, ne conservant dans sa spermathèque qu’un petit échantillon de chacun de ses partenaires. Maintenant, celui qui injecte ses spermatozoïdes voit d’un sale oeil leur hécatombe. Aussi, a-t-il mis au point une stratégie pour assurer la survie. En poignardant son partenaire, il lui injecte une allohormone censée inhiber ses sucs digestifs. Pas con, le petit-gris !

À lire : Passions animales de Frédéric Lewino, éditions Grasset.

 

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SEXUALITE DE LA LIBELLULE

Posté par othoharmonie le 8 août 2014

 

Incertain de la fidélité de sa compagne, le mâle demoiselle utilise son pénis pour ôter la semence de son éventuel prédécesseur.

Avant un accouplement, le mâle demoiselle vide le réservoir à sperme de sa partenaire des semences de ses prédécesseurs.

http://www.dailymotion.com/video/x66p2j

http://www.dailymotion.com/video/x66p2j_la-vie-sexuelle-des-libellules_animals

 

Dans la famille des demoiselles (à ne pas confondre avec leurs cousines, les libellules), les mâles sont plutôt du genre brutal, abordant leur promise en plein vol pour une étreinte forcée. L’espèce Calopteryx haemorrhoidalis est la plus policée de la famille, car le mâle préfère enfiler son costume de gentleman pour se livrer à une cour dans les règles. Tout d’abord, il commence par rechercher un excellent site de ponte sur les rives d’une mare ou d’une rivière, qu’il défend contre ses rivaux. Quand une femelle à l’humeur badine pénètre dans son espace aérien, « le » demoiselle se lance dans des acrobaties aériennes pour l’impressionner. Puis, s’immobilisant devant elle, il lui montre les points blancs situés au bout de ses ailes, signe de bonne santé. La femelle, qui est difficile en matière d’amants, peut passer son chemin. Sinon, elle laisse le mâle lui saisir la tête avec ses pinces caudales avant d’appliquer ses organes génitaux sur le pénis du mâle, formant ainsi un joli coeur volant.

 

Cette opération « transfert de sperme » rivalise d’agilité avec le ravitaillement en vol d’un Mirage 2000. Tout commence par une bonne séance de masturbation. En effet, le réservoir à sperme du mâle demoiselle est situé à l’arrière de son corps, alors que son pénis – l’aedeagus – se trouve à l’avant, juste derrière ses pattes. Donc, juste après avoir agrippé la femelle avec sa pince caudale, le mâle commence-t-il par replier son corps pour transférer son sperme dans son pénis. Une fois le plein effectué, la femelle colle alors l’arrière de son corps sur le pénis. Le couple conserve cette position plusieurs dizaines de minutes, car avant d’injecter ses spermatozoïdes, l’amant ailé commence par nettoyer l’appareil génital de la femelle.

Garantir sa paternité

En effet, le bougre ne se fait pas d’illusions. Il n’est certainement pas tombé sur une sainte nitouche. Le matin même, ou la veille, elle a probablement déjà copulé avec un ou plusieurs autres mâles. Sa spermathèque (l’organe où les insectes femelles stockent le sperme de leurs donneurs avant de l’utiliser) est donc plus ou moins remplie. En éliminant ces dépôts précédents, le mâle garantit donc sa paternité. À cette fin, il possède, à l’extrémité de son aedeagus, une paire de cornes flexibles capables de s’introduire dans la spermathèque et de la vider. Une fois l’opération achevée, le pénis s’enroule comme une cigarette russe pour transférer la semence. images (6)

Mais la femelle, qui tient à accumuler les spermes pour faire son choix du meilleur père au moment de son ovulation, a trouvé une parade à cette intrusion. En Espagne, par exemple, elle a rétréci le diamètre du conduit menant à sa spermathèque pour faire obstacle au passage des cornes du pénis de son amant. Mais ce dernier a déjà trouvé à son tour la parade en utilisant ses cornes de façon à faire croire à la femelle qu’elle ovule. Du coup, la spermathèque se vide d’elle-même. Seulement, il n’y a pas d’ovules et les spermatozoïdes se perdent. Le mâle peut alors transférer son sperme. À la femelle, désormais, d’inventer une parade…

À lire : Passions animales de Frédéric Lewino, éditions Grasset.

 

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Belle interprétation du Moustique

Posté par othoharmonie le 6 août 2014

insectes-moustiques-00002J’aurai pu écrire cet article pour les juillettistes, qu’ils me pardonnent, mais tous nous pouvons encore profiter de ces quelques informations que je vais vous rapporter contre un ennemi juré qui enquiquine l’humanité et même nos ancêtres simiesques voire reptiliens depuis le mésozoïque: je veux parler du moustique. Même si ce membre de la famille des culicidae mesure moins de 10 millimètres (pour les plus imposants), sa capacité à gâcher nos nuits par son « bzzz » agaçant, les démangeaisons qu’il cause au petit matin, la visite forcée qu’il entraîne vers les pharmacies fait qu’on pourrait haïr le darwinisme et nous pousser vers les théories créationnistes où Dieu aurait voulu punir l’homme de se prendre pour Dieu… Non, n’exagérons rien. Ce petit animal a su s’adapter à son environnement et la nature reprenant ses droits, lui a permis de traverser les âges et de se reproduire de façon aussi variée qu’horripilante. On en dénombre actuellement 3500 espèces et seules quelques 67 espèces s’amusent gaiement à se repaître, de manière gargantuesque, du sang des français et de mes voisins belges. Et la bonne nouvelle est que sous nos latitudes, cet insecte est le plus souvent inoffensif.

 Le mot  « moustique » ne vient pas du latin mais de l’espagnol « mosquito », cher à Vanessa Paradis. Issus de larves aquatiques, les moustiques achèvent leur cycle de façon aérienne et leur prolifération est remarquable au printemps. Leur durée de vie varie de 1 à 4 semaines et, une fois de plus comme diraient certains, ce sont les femelles qui nous vampirisent. En effet, le moustique, de façon générale, a un penchant naturel pour le nectar des fleurs, au même titre que d’autres espèces où l’homme trouve sa place à travers des dégustations d’hydromel, offrant  ainsi une pollinisation entomophile des plantes et assurant la variété de celles ci, mais ce sont les femelles fécondées qui viennent pomper notre sang qui permettra à leurs oeufs d’atteindre la maturité, venant gâcher nos soirées estivales pour le plus grand bien de leur progéniture. Mais, si nous servons à alimenter les couveuses, leur prolifération exponentielle potentielle est limitée car ils sont également au menu des oiseaux, des poissons, des batraciens… AAAh, le merveilleux cycle de la vie !!! 

Malgré leur origine aquatique, des marécages aux eaux stagnantes des rivières, des rivages au flan des montagnes, de l’eau croupissante des pots de fleurs à la mare au fond du jardin, le moustique s’est rapidement adapté aux modifications de son environnement et les pays, comme chaque été, tentent d’enrayer cette invasion napoléonienne, soit par des insecticides biologiques, soit en assainissant les berges…. Le mieux serait tout de même un refroidissement climatique car ces chers piqueurs supportent mal le froid. De là à aller passer mes vacances aux îles Shetland… 

Qu’en est il de la transmission des virus. Comme dit plus haut, sous nos latitudes, rien à craindre quant aux chikungunya, dengue, paludisme, filariose et autre fièvre jaune, car il fait trop frais pour permettre aux espèces vectrices de ces virus de se retrouver chez nous. Mais attention, pour ceux qui comptent fréquenter au cours de vacances méritées des latitudes plus chaudes, car de la Réunion à la Martinique en passant par l’Afrique et l’Asie, l’épidémie est bien présente. Et comme il n’existe à l’heure actuelle, ni traitements, ni vaccins, pour la plupart des maladies citées précédemment,  l’attention est de rigueur. Histoire de ne pas vous laisser inculte, voici quelques symptômes qui laissent présager d’une piqûre d’Aedes albopictus, moustique vecteur du chikungunya et de la dengue: forte fièvre, courbature, maux de tête, fatigue intense (presque les symptômes de la grippe) et au risque de me répéter, mieux vaut se prémunir de ces attaques car pas de remède !!! Et puis une dernière remarque pour les paranoïaques: pas de risque de contracter le HIV car les moustiques injectent leur salive et pas le sang qu’ils auraient pu prélever avant de vous piquer. 

Alors comment se prémunir ?? Passer chez votre pharmacien préféré et adoré qui saura vous conseiller en fonction des régions visitées. A titre d’exemple, il pourra vous orienter vers des insecticides se présentant sous différentes formes, du spray au roller en passant par le stick, des répulsifs, des diffuseurs électriques, des bracelets à recouvrir d’huile essentielles, des appareils à ultrasons… et toujours de bons conseils, le pharmacien vous demandera si vous avez des animaux domestiques car certains d’entre eux y sont sensibles et pourraient être perturbés. D’autres outils que vous pourriez utiliser dans cette chasse à l’importun, sont les plantes. Quelques pots bien placés de mélisse, de basilic à petites feuilles (pas celui dont on fait un usage courant en cuisine), des géraniums, le pyrèthre, la citronnelle, vont par leur parfum faire obstacle à leur présence et vous permettre de passer d’agréables soirées sur vos terrasses. Et dernier petit conseil avisé, penser à vider régulièrement l’eau stagnante sous vos pots de fleurs afin d’éviter de leur offrir un nid douillet ou mieux encore, si vous êtes tête en l’air ou peu enclin à cette tâche domestique, glisser une petite pièce de monnaie en cuivre. Ce métal empêche et/ou ralentie leur croissance en fonction de l’espèce considérée. Mais le meilleur remède reste de loin le port de vêtement recouvrant tout le corps (non, je ne fais pas l’apologie de la burqua) ou une bonne vieille moustiquaire voire partager sa couche avec une peau à moustique… 

D’ailleurs qu’en est il de cette mythologie où certains épidermes seraient des mets de qualité pour ce diptère ?? On n’a pas spécialement une peau à moustique mais leur caractéristique génétique les attire vers les corps émettant de fortes quantités de CO2, les corps dégageant de fortes chaleurs (hé oui messieurs les radiateurs tant aimés de nos conjointes qui aiment à glisser leurs pieds froids sur nos corps), les couleurs et les fortes odeurs corporelles, sachant que les parfums les attirent d’autant plus… attention mesdames. Si vous répondez à ces critères… pas de bol. Car nuitamment, les femelles hématophages viendront se poser sur vos corps bronzés, tremperont leur trompe à travers l’épiderme jusqu’à un capillaire, déverseront avec une joie certaine un peu de leur salive, dont l’effet est anesthésiant et anticoagulant et pomperont votre sang jusqu’à plus soif. 

Comment la femelle moustique sait toujours où précisemment piquer pour se gorger de sang frais? 

Elle joue sur la différence de température qui existe entre un capillaire et l’épiderme. Une nématocère est capable de sentir le plus léger écart de température et le capillaire émettant plus de chaleur que le reste de la peau, hop… elle pique au bon endroit !! aussi précisemment que BP sur une  nappe de pétrole mais sans faire de tâche à côté. 

moustiqueMais alors, d’où vient cette démangeaison. Hé bien, de la salive qui contient des antigènes et face auxquels, en fonction de notre système immunitaire nous réagissons différemment.  Face à ces antigènes, nous serons soit insensible, soit plus sensible avec ce prurit qui accompagne le bouton, soit dans de rares cas, provoquer un choc anaphylactique (attention, c’est très rare !! mais ça arrive). Bref, tout est question d’immunité !! Il existe face à ces démangeaisons tout un arsenal thérapeutique et pour ne pas donner de conseils qui pourraient être mal interprétés par mes chers lecteurs, je préfère que vous alliez exposer votre cas à un médecin ou un pharmacien, car en fonction de votre réaction d’hypersensibilité, le traitement va de l’antihistaminique de base aux corticostéroïdes. 

On pourrait écrire encore beaucoup sur le moustique mais je pense que vous avez là l’essentiel. Les commentaires sont à votre disposition si vous avez des questions et j’essaierai d’y répondre du mieux que mes connaissances m’autorisent. Bonnes vacances à tous et gardez vous des hématophages.

 

Sur le site d’origine : http://www.globepharma.org/article-le-moustique-55360232.html

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Les prédateurs du Moustique

Posté par othoharmonie le 6 août 2014

 

par Christian Back, entomologiste médical

images (3)Chaque année on apprend par les journaux, la radio, la télévision ou la publicité qu’il est possible de contrôler la nuisance des insectes piqueurs par des moyens écologiques, en installant des nichoirs à hirondelles, des abris à chauve-souris, ou des électrocuteurs de moustiques. On nous propose aussi immanquablement des “chasse moustiques électroniques”. Il est vrai que ces méthodes semblent écologiques dans la mesure où elles visent à remplacer l’utilisation d’insecticides chimiques. Mais sont-elles vraiment écologiques et, surtout, efficaces?

Hirondelles et chauves-souris

Les hirondelles et les chauves-souris du Québec se nourrissent exclusivement d’insectes. On a donc pensé, et depuis longtemps, qu’en favorisant l’installation de ces insectivores on pourrait contrôler naturellement les insectes piqueurs. La littérature écologiste propose donc régulièrement d’installer des “condominiums” à hirondelles et à chauves-souris. L’entreprise privée a suivi et fait des promotions publicitaires pour des équipements prêts à utiliser ou à monter soi-même. On lit dans ces publicités que “l’hirondelle mange 2,000 moustiques par jour, et jusqu’à 14,000 en période d’abondance”. On lit aussi qu’une chauve-souris “peut manger 3,000 moustiques par nuit” et “se gave de moustiques au rythme de 600 à l’heure”, et qu’il suffit “d’installer un nichoir de 350 chauves-souris pour se débarrasser d’un million de bibittes par nuit”. Ces promotions ne sont pas entièrement désintéressées, et le commerce propose des nichoirs et abris pour des prix pouvant dépasser la centaine de dollars (modèle “en acajou du Belize et du Nicaragua récolté par les Indiens Mayas”).

Les faits

Les hirondelles sont des insectivores et elles mangent effectivement des moustiques. Cependant les chiffres avancés par les promoteurs de nichoirs relèvent du galvaudage scientifique. En effet ils proviennent du calcul théorique fait par des scientifiques qui voulaient estimer combien de moustiques une hirondelle devrait manger par jour pour combler ses besoins en énergie. En réalité les études sérieuses ont montré que les hirondelles comptent plutôt sur les papillons, les coléoptères, les pucerons et autres insectes volants, et que les moustiques constituent normalement moins de 3 % de leur diète. Dans une étude récente les moustiques constituaient 0.7 % de la nourriture des hirondelles.

Les chauves-souris sont aussi des insectivores, et elles mangent également des moustiques, mais encore une fois les données scientifiques ont été galvaudées. La mention de “600 moustiques à l’heure par chauve-souris” a pour origine les travaux de scientifiques qui ont mis des chauves-souris en présence de moustiques dans une pièce obscure et fermée, afin de tester la qualité de leur radar. Ils ont conclu que dans ces conditions la chauve-souris arrive à attraper 10 moustiques à la minute. Certains ont donc allègrement franchi le pas consistant à affirmer qu’en nature une chauve-souris mange 600 moustiques en 60 minutes (simple règle de trois). En réalité les moustiques constituent en moyenne moins de 1 % de la diète des chauves-souris.

En conclusion

Les hirondelles et les chauves-souris ne peuvent pas contrôler efficacement les moustiques et autres insectes piqueurs, bien qu’elles contribuent de façon marginale à leur réduction. Si on installe des nichoirs et des abris, c’est donc plutôt pour favoriser la biodiversité du milieu, et dans le cas des chauves-souris pour protéger des espèces qui sont menacées.

Source : http://www.gdg.ca/fichiers/File/Mythes-et-realites-format-legal-copie-fran.pdf

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Esope et le Moustique

Posté par othoharmonie le 6 août 2014

 

Le Moustique et le Lion

Un cousin s’approcha d’un lion et lui dit : « Je n’ai pas peur de toi, et tu n’es pas plus puissant que moi. Si tu prétends le contraire, montre de quoi tu es capable. Est-ce d’égratigner avec tes griffes et de mordre avec tes dents ? Une femme même qui se bat avec son mari en fait autant. Moi, je suis beaucoup plus fort que toi ; si tu veux, je te provoque même au combat. » Et, sonnant de la trompe, le cousin fondit sur lui, mordant le museau dépourvu de poil autour des narines. Quant au lion, il se déchirait de ses propres griffes, jusqu’à ce qu’il renonça au combat. Le cousin, ayant vaincu le lion, sonna de la trompe, entonna un chant de victoire, et prit son essor. Mais il s’empêtra dans une toile d’araignée, et, se sentant dévorer, il gémissait, lui qui faisait la guerre aux plus puissants, de périr par le fait d’un vil animal, une araignée.

Le Moustique et le Taureau

Un Moustique qui s’était posé sur la corne d’un Taureau, après y avoir séjourné longtemps, lui demanda, au moment de repartir, s’il désirait qu’il prît enfin congé. Le Taureau lui fit cette réponse : « Je n’avais pas remarqué ton arrivée, je ne remarquerai pas ton départ non plus. »

Cette Fable pourrait s’appliquer à l’homme sans pouvoir dont ni la présence ni l’absence n’est utile ou nuisible.

Ce personnage méconnu, ayant vécu à une époque très lointaine, se doit de figurer dans le Panthéon des illustres par le fait qu’il est le « Père des Fables » !

téléchargement (1)Oui, un Fabuliste. Mais surtout il est l’inspirateur et le conteur dont les mots rejoindront l’imaginaire des Scaldes, des Orateurs, des tribuns ou des bouffons. N’oublions pas qu’à une époque, la culture orale était celle prédominante chez nombres de peuples et que le Mythe, le Fabuleux et le Merveilleux se mêlaient à l’Histoire, aux Légendes et à la Connaissance.

Ainsi rendre hommage à celui qui incarne toutes ces choses humaines est bien le moins à faire quand on désire parcourir les mondes antiques…

On ne sait que très peu de la vie d’Esope, ni de sa naissance exacte et peu sur sa mort.
Toutefois le personnage, selon Plutarque ou Hérodote, était un esclave, peut-être de guerre, très laid, boiteux, bègue et même bossu, pour tout dire difforme !

Peut-être vint-il de la ville de Thrace, Mésembrie, ou d’une cité Phrygienne. Il fut l’esclave d’un être du nom de Iadmon qui finit par l’affranchir après l’avoir repris à un certain Xanthos. On le fait parfois orateur, conseiller de Crésus lui-même !
On dit alors que chargé d’apporter à la cité de Delphes des offrandes au temple d’Apollon il y vola peut-être une coupe sacré… procès fut fait et Esope aurait été condamné à mort puis jeté du haut d’une falaise !

En fait, et en cela on trouve tout le trait mensonger, parfois vrai, toujours ambigu et trouble de la Fable… la vie d’Esope ne pouvait être que conter telle une Fable ! D’ailleurs à cette époque les Fables existaient déjà mais n’ayant point de nom on leur donna celui d’Esope.
Sans doute de là vient sa grande notoriété en Grèce, dans toute l’Antiquité puis au travers des cultures et des siècles. Esope ne semble jamais avoir écrit de Fables mais en aurait colporté beaucoup, les narrant de belle manière.
Etait-il réel ?
Fut-il aussi laid qu’on l’a écrit ?
Créa t-il le genre qu’est la Fable ou n’en fut-il que le brillant passeur ?

Pourquoi un être devient célèbre et un autre le demeure ? Une question de Fable.
Esope fut choisi par le Destin pour être le Père des Fables, qu’il en soit ainsi !

Nom : Esope (Aisôpos en Grec).

Fable d’Esope

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