Les parasites des plantes
Posté par othoharmonie le 16 août 2014
Parmi les parasites des plantes, ce sont surtout les cochenilles que l’on désigne sous le nom de « poux ». D’une manière générique, les professionnels les nomment régulièrement « poux des plantes », ou « poux des serres », ou encore « poux collants ». Certaines espèces ont toutefois reçu des noms plus spécifiques comme :
- le « pou de San José » ,
- le « pou rouge de l’oranger » ,
- le « pou rouge de Floride »
- le « pou de Floride »
- le « pou de Californie »
- le « pou noir de l’oranger »
- le « pou blanc »
- le « pou à poche blanche »
- le « pou des Hespérides »
- etc.
En cas de forte infestation, elle peut former d’importants encroûtements, sur le tronc et les branches principales, et provoquer le dépérissement des rameaux. Elle infeste relativement peu les fruits et provoque peu ou pas de coloration rouge.
Lutte
Dans les vergers abandonnés, les cochenilles ostréiformes sont presque toujours fortement parasitées, ce qui provoque l’effondrement de la population. Les applications d’huiles minérales en hiver ou au débourrement sont un peu moins efficaces contre ce ravageur que contre le pou de San José.
Contre ce ravageur soumis à quarantaine, la lutte est obligatoire. Par des contrôles visuels et une fumigation des plantes-hôtes à la frontière, on tente d’empêcher que le ravageur ne pénètre dans le pays. A l’intérieur du pays, les détenteurs de plantes contaminées sont légalement tenus de les signaler aux services phytosanitaires compétents. Le stade généralement le plus sensible aux traitements insecticides est le premier stade larvaire, particulièrement au prédébourrement où une huile minérale à concentration élevée (3,5%) se révèle très efficace. Grâce au piégeage sexuel des mâles, il est possible de mieux préciser le moment optimal d’application des traitements d’été, durant la période d’éclosion des jeunes larves mobiles.
Une lutte biologique intense contre le pou de San José menée durant les années 60 et au début des années 70 en Suisse romande, au Tessin et dans le canton de Bâle, a permis à son ennemi naturel, le chalcidien aphélinide Encarsia (Prospaltella) perniciosi Tow. de bien s’installer dans le pays et d’exercer une pression non négligeable sur le ravageur, particulièrement dans des zones non traitées.
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