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L’Oracle de Faringhia et la légende des sauterelles mangeuses d’hommes

Posté par othoharmonie le 6 juillet 2014

C’est un livre de jeunesse. Il est « pondu » par un éducateur-instructeur. Ce n’est pas aussi un ovni en littérature. Après une carrière de nouvelliste, Boubacar Diallo plonge sa plume dans la galaxie romanesque avec « L’Oracle de Faringhia ». Plongeons dans le livre non un oracle devrais-je dire qui à l’envie de baliser le futur…

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Les vagues abreuvent le rivage

Ouvrez ce livre. Il vous accueille par : « Doll baldwin, alias Ahmed Abdallah, alias le Mégatonne Noir, était né il y a de cela 22 Ans, à Charleston, en Caroline du Sud… ». A partir de là, on est saisi par le virus humino faringhiatique de son œuvre. Cet Ahmed Abdallah est un jeune black issu des quartiers miséreux des États-Unis. Il est aussi en tant que Noir donc issu de l’Afrique. De surcroit, il est esclave d’origine.

Par la manie des dieux de Faringhia, il était prévu depuis belle lurette que « tous ceux qui sont partis du fait d’une femme ( l’ancienne reine de Faringhia) reviendront un jour d’un fait d’une femme  » et parmi ces revenants se trouvera «  le sauveur du peuple noir.  » Ahmed Abdallah devait donner un combat avec Barry Steelgolv l’étoile filante du boxe. Ce dernier était très redoutable. Résultat ? Ahmed Abdallah était très anxieux face à l’issu de ce combat. C’est dans ce spleen qu’une lettre de l’Association des Femmes Volontaires pour le Développement de Faringhia lui parviendra. Dans cette missive, il y a un oracle, celui de Faringhia, qui prédit sa victoire à Faringhia et sa participation au développement de sa « localité » d’origine en y retournant. Ne dit-on pas qu’il n’est de vague qui n’abreuve le rivage ? Diantre ! l’Africain-américain retournera boire à sa source comme les Samaritains.

Mais c’est quoi Faringhia ?

Situé sur un lopin de terre en Guinée, Faringhia a vécu l’histoire. Bref certes. Mais lisons la présentation faite par l’Association des Femmes invitant notre Afro-américain : «  Faringhia est un grand centre historique, un site touristique dont on parle beaucoup depuis trois décennies mais dont le niveau de développement est toujours en deçà des espérances… Faringhia, c’était la capitale du Rio Pongo, l’un des hauts lieux de la traite négrière au XIXème siècle. Faringhia surtout était le fief de la célèbre reine esclavagiste… »

Quoi encore ?

« Faringhia, ce n’est pas une secte apocalyptique qui prône un retour mystique et religieux sur la terre des ancêtres. Faringhia, c’est un mouvement de renaissance culturelle et économique de la mère-patrie. Il s’agit de se donner la main pour reconstruire la maison paternelle ravagée par tant de siècles d’esclavagisme, de pillages effrénés, d’escroquerie et d’obscurantisme. Faringhia, c’est un oracle, c’est un cri de guerre, un cri de victoire contre l’oppression, le carnage et la déportation ; un cri contre la pauvreté et la division. » Le décor est bien planté par ces « mères-poules » comme disait l’autre.

téléchargement (8)La légende des sauterelles mangeuses d’hommes

Dans L’oracle de Faringhia, ce n’est seulement Faringhia la très historique mais pauvrette qui y est scotché. Il y a aussi d’autres choses. C’est un livre où foisonne assez de proverbes barbouillés de mythes mais aussi de légende. Parlons-en d’ailleurs ! Boubacar Diallo nous parle d’une de ces légendes avec brio. Son titre, c’est La légende des sauterelles mangeuses d’hommes. Écoutons magistralement notre professeur : « Il y a longtemps, très longtemps, à l’époque où nous étions en Guinée, vivait dans un pays lointain, un roi très sage et fort aimé de ses sujets. Ce roi s’appelait Hadi. Il était aussi puissant qu’humain. Un jour, il reçut la visite d’un couple de sauterelles. Le mâle lui dit : « - Noble roi, nous venons d’un pays situé au-delà de la mer de sable. Cette année, nous avons été frappés par une sécheresse terrible. Les cours donc ont tari, la végétation a été calcinée, le cheptel décimé et le peuple contraint à l’exil. Nous voulons rester ici cette saison, cultiver pour nous nourrir. Dès que nous apprendrons le retour des pluies dans notre pays, nous rendront congé de toi. » Le roi compatissant au malheur qui frappait le peuple de sauterelles accorda l’hospitalité au couple. Il offrit à ses hôtes à manger, à boire et mit une case à leur disposition pour la nuit. Cependant, Hadi Ba, le grand Baldé, dans son humanisme sans borne, ignorait qu’il avait donné l’asile au démon, à des sauterelles mangeuses d’hommes. La nuit se passa sans problème. Ce fut une belle nuit étoilée avec une brise fraiche. Aux premières heures de l’aube toutefois, un chien poussa un hurlement à la mort lancinant, aussitôt repris par ses congénères et se répercutant de village en village. Le roi qui avait le sommeil léger murmura superstitieux : – Encore la mort qui frappe à nos portes. Mais à qui le prochain tour ? Le lendemain, le village se réveilla paisiblement. Les femmes faisaient bouillir les tubercules pour le petit déjeuner, le forgeron attisait les braises dans son foyer, les jeunes filles allaient puiser de l’eau au marigot. Le soleil était haut dans le ciel. Personne n’avait encore vu le couple de sauterelles. Inquiet, le roi ordonna : – Allez voir ce qui se passe ! Deux sentinelles s’élancèrent au pas de course. Quelques instants plus tard, l’une d’elle revint, l’air effaré : – Roi, venez voir. C’est extraordinaire ! Effrayé par l’air bouleversé de la sentinelle, le roi et sa suite coururent vers la case des hôtes. Hadi Ba ou Baldé le grand dut se frotter plusieurs fois les yeux pour s’en convaincre qu’il ne rêvait pas. Des milliers et des milliers de sauterelles grouillaient sur les murs de la case, su le sol et sur la charpente du toit comme des abeilles dans une ruche. Paniqué, le roi hurla : – Eloignez-vous. Ces sauterelles sont l’incarnation du démon. Elles ont le pouvoir de se multiplier à vu d’œil. Comme si les créatures infernales n’avaient attendu que ce signal, elles se ruèrent dans un vrombissement dantesque vers la sortie. »

Conséquences ?

« Ces sauterelles dévorèrent tout sur leur passage. Après la végétation, les sauterelles insatiables s’attaquaient maintenant aux êtres humains et aux animaux qu’elles rongeaient jusqu’aux os …  » Y a basta (ça suffit !) comme disent les espagnols. Ne distillons pas toute cette légende mielleuse en vrac. Quelle est la leçon ? Le symbolisme comme disent les spécialistes. Il est clair pourtant. Dans cette légende, nous avons : « le pigeon en captivité, les africains américains ; les populations du village, les africains en Guinée ; les sauterelles, les invasions et autres fléaux dont souffrent ces populations. » Quelle source de savoir ! L’Oracle de Faringhia est aussi rempli d’enseignement sur l’origine de certaines localités en guinée. En historien, Boubacar Diallo nous parle de fil en aiguille de Balandougou, lieu de domptage des esclaves, de Konyeya, du Rio Pongo, du site touristique Nienguissa, de Popodara, haut lieu de la guerre sainte, de Labé et que sais-je encore.

Les brassages communautaires en Guinée

téléchargement (17)Écrit dans un style très simple et captivant, Boubacar Diallo laisse apparaître aussi le fil de brassage communautaire en Guinée, et ce, grâce aux cloisons entre les différentes régions du pays. Comment interpréter l’utilisation de l’écriture Lomaghory de la Guinée forestière sur des tablettes sacrées en basse coté ? N’est-il pas un élément probant de l’unicité des ethnies dans cette portion de terre, la Guinée ? La réponse est connue d’avance. Un peu plus loin, Boubacar Diallo parle aussi du désenclavement des localités de l’intérieur pour amener ces couches paysannes à participer au développement du pays, du sida qui continuent de rayé des villages entiers de la certes, de la mauvaise gouvernance – Le métier de chef d’ État est le plus lucratif en Afrique – , des coups d’ États – le pouvoir ici c’est comme la drogue, ça procure de la jouissance mais abrège la vie – , des arrestations arbitraires et tutti quanti. Malgré l’appel à la diaspora africaine de venir participer à l’essor du continent, Boubacar Diallo met les points sur les « i » : « Le peuple ferait mieux de se lever et de chercher lui-même à construire son bonheur. Personne ne viendra d’ailleurs pour développer notre pays. ;, » “L’Oracle de Faringhia” est comme on le voit un bouquin où pullulent moult informations sur le passé de notre pays mais aussi sur les défis à surmonter pour un avenir radieux. Comme il est excitant pour l’archéologue découvrir une tombe de pharaon, lire “L’Oracle de Faringhia,” ce livre de jeunesse, réveillera en vous la fierté d’être un guinéen tout court et de s’investir à saisir son pays.

N.B : L’Oracle de Faringhia est édité par les Éditions L’Harmattan-Guinée. Allez-y et vous l’aurez…

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Yaotl transformé en sauterelle

Posté par othoharmonie le 6 juillet 2014

 

images (21)Yappan était un homme très pieux et il voulut devenir le favori des dieux ; alors il abandonna sa famille et tous ses biens, pour se retirer dans le désert et y mener la dure vie d’ermite. Il s’installa un rocher très élevé appelé Tehuehuetl où il demeura jour et nuit. Sans se laisser distraire par ses amis et par sa femme qui étaient venus pour tenter de le faire revenir à une vie moins austère, il se livra à force dévotions et prières destinées aux dieux qu’il vénérait. Alors les dieux, voulurent éprouver sa vertu et ils ordonnèrent à Yaotl (l’ennemi) d’aller vérifier s’il menait vraiment une vie d’ascète et de le punir s’il succombait. Yaotl est aussi connu sous le nom du terrible Tezcatlipoca, « Le miroir qui fume », qui disait-on apparaissait la nuit aux carrefours pour défier les passants attardés.

Au début, Yaotl ne put constater que la grande pureté d’âme de Yappan ; il alla même jusqu’à faire défiler devant lui les plus belles personnes, qui l’invitèrent en vain à descendre et les mets les plus délicieux qui embaumèrent l’air ambiant : rien n’y fit. Yappan restait imperturbable sur son rocher.

La nouvelle parvint aux oreilles de la déesse Tlazolteotl, qui piquée au jeu, alla elle aussi, rendre visite à Yappan toujours étroitement surveillé par Yaotl. Tlazolteotl, « La mangeuse d’immondices » est la déesse de la purification, mais c’est elle aussi qui provoque la luxure, le péché de chair et les entorses à la morale sexuelle. La grande beauté  de la déesse des amours sulfureuses causa un trouble certain sur l’ascète.

« Frère Yappan, lui dit-elle de sa voix charmeuse, je suis Tlazolteotl et je suis vraiment émerveillée par ta vertu. Je veux te réconforter des souffrances que tu endures depuis si longtemps. Comment puis-je parvenir jusqu’à toi pour te parler plus aisément et te féliciter ? » L’ermite hésita quelque temps et ne devinant pas la ruse de la déesse, descendit de son rocher. Alors la vertu de Yappan ne résista plus bien longtemps.

Aussitôt accourut Yaotl, et il lui coupa la tête malgré ses prières et ses supplications. Le dieu le changea en scorpion et, de honte, il alla se cacher sous la pierre, théâtre de sa défaite. Puis Yaotl alla chercher sa femme, Tlahuitzin (l’enflammée), qui avait tout fait pour dissuader son mari, l’amena près de la pierre où se cachait le scorpion. Il lui raconta toute l’histoire, et finalement lui coupa sauvagement la tête. Les dieux la transformèrent en une autre espèce de scorpion (couleur de feu). Elle alla rejoindre son mari sous la pierre et ils eurent de petits scorpions de différentes couleurs.

Mais les dieux trouvèrent que Yaotl avait excédé ses pouvoirs, le punirent en le transformant en sauterelle. C’est sans doute pour assouvir une ultime vengeance que même de nos jours les scorpions pourchassent les sauterelles….

texte issu de Mythologica.fr – Les mythologies du monde.

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Esope et la cigale

Posté par othoharmonie le 6 juillet 2014

 

Notice sur Esope et les fables qui lui ont été attribuées.

téléchargement (6)La vie et la patrie d’Ésope sont entourées d’obscurité. D’après !es conjectures les plus vraisemblables, ce fabuliste, Phrygien d’origine , contemporain de solon et des Pisistratides, esclave du Samien Iadmon et de Xanthus qui l’affranchit, fut précipité du haut d’un rocher dans la mer par les habitants de Delphes, qui se croyaient offensés par lui, 650 av. J.C.
Les fables connues sous le nom de fables d’Ésope sont-elles toutes de cet auteur, ont-elles été composées par lui, en est-il même l’inventeur?

La fable ne doit son origine ni à un peuple ni à un poëte en particulier. On la retrouve chez tous les peuples, aux premières époques de leur civilisation : la fable est pour l’homme encore enfant son premier livre de morale; elle est originaire de l’Orient ; et longtemps avant Ésope, les Grecs la connaissaient par Hésiode, Archiloque, Stésichore, etc. Maïs c’est surtout au fabuliste phrygien qu’elle doit son perfectionnement.

Il ne paraît pas toutefois qu’il ait composé ses fables comme une oeuvre d’imagination : il ne s’en servait que comme d’un moyen de persuasion. Aussi, pour ces deux motifs,est-il raisonnable de penser qu’elles étaient racontées en prose. Quoique rien ne l’indique positivement, il n’est pas moins raisonnable de croire qu’Ésope n’a pas écrit ses fables. Elles se sont propagées et transmises par la tradition orale.

On conçoit alors que toute fable dont on ne put nommer l’auteur fut attribuée à Esope. Aussi la critique est-elle dans l’impossibilité de déterminer celles qui lui appartiennent. Une chose certaine seulement, c’est qu’un certain Babrius, Babrias ou Gabrias, qu’à l’élégance et à la pureté de sa diction on croit avoir vécu vers le siècle d’Auguste, mit les fables Ésopiennes en vers Chonambiques.

On en aperçoit encore aujourd’hui des traces malgré les mutilations et les métamorphoses que ces ïambes ont subies. Car les vers de Babrius ont été remis en prose, augmentés de courtes affabulations par divers aulteurs, accrus de nouvelles additions faites par le rhéteur Aphthonius, 350 ap. J.C , recueillis et probablement encore arrangés par Planude, moine de Nicomédie, 1350 ap. J.C.

Quoi qu’il en soit de tous ces changements ou altérations, le recueil des fables d’Ésope n’en est pas moins un des livres les plus propres à initier les élèves à la connaissance de la langue grecque. Cet avantage, il le doit à sa brièveté, à la pureté et à la simplicité du style, à la clarté et à l’intérêt des petits drames qui y sont représentés, et qui, sans avoir positivement une signification directe et personnelle, n’en sont pas moins autant de miroirs où chacun peut se voir agir et penser, et une téléchargement (7)succession du tableaux remplis de préceptes et d’exemples bien propres à donner pour ainsi dire une expérience anticipée.

 
exemple De la Fourmi et de la Cigale.

 La Fourmi faisait sécher son froment qui avait contracté quelque humidité pendant l’hiver. La Cigale mourant de faim, lui demanda quelques grains pour subvenir à sa nécessité dans la disette où elle se trouvait. La Fourmi lui répondit durement qu’elle devait songer à amasser pendant l’été pour avoir de quoi vivre pendant l’hiver.  » Je ne suis point oisive durant l’été, répliqua la Cigale, je passe tout ce temps-là à chanter. – Oh bien, repartit la Fourmi, puisque cela est ainsi, je vous conseille de danser maintenant ; vous méritez bien de mourir de faim. « 

A lire sur http://www.shanaweb.net/

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Rêver de Sauterelles

Posté par othoharmonie le 5 juillet 2014

 

 

588Malgré leur belle couleur verte, les sauterelles ne sont pas un beau symbole.

Elles sont associées à la notion de calamités naturelles, de châtiment divin. Elles sont révélatrices d’un sentiment de culpabilité relatif à de trop gros appétits, qu’ils soient alimentaires ou professionnels. Ces derniers vous rendent incapable de discernement.

Culpabilité, boulimie, arrivisme, insatisfactions.

 

REVER DE sauterelle

Interprétation du rêve n° 1 pour le mot sauterelle 

Contrariétés
Dommages financiers

 

Interprétation du rêve n° 2 pour le mot sauterelle

       Rêver de sauterelle : vos ambitions sont irréalistes

Une invasion de sauterelles dans votre maison ou votre jardin : votre situation matérielle empirera
En tuer : une maladie bénigne

d’après http://www.dictionnaire-reve.com/

Déchiffrer son rêve n’est pas aussi simple qu’on le croit:

Il faut dissocier chaque élément du reste du rêve et l’étudier séparément pour lui donner un sens.

Une fois qu’on a donné un sens à chaque élément et qu’on l’a associé à des évènements vécus plus ou moins récemment, il deviendra plus facile de comprendre nos rêves…bien qu’ils garderont toujours un peu de mystères.

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Sauterelles natures

Posté par othoharmonie le 5 juillet 2014

images (7)

A partir de 9.50 euros.

Les sauterelles sont notre produit phare. Celui ci impressionnera vos invités ! Pour un plus grand confort, nous vous conseillons de retirer les ailles ainsi que les pattes.

À l’intérieur de ce sachet, il y a entre 7 et 10 sauterelles. Chaque pièce fait entre 6 et 10 cm. Les sauterelles sont lavés, cuisinés et déshydratés en France.

Vous pouvez les déguster tel que, en snack ou en apéritif ou les incorporer dans vos préparations culinaires pour réaliser des recettes originales (voir nos recettes).

La journaliste belge Christelle Gilquin a interrogé Bruno Comby pour le magazine Le Vif/L’Express (équivalent de l’Express français) le 25 juillet 1999.

extrait de l’interview :

Quels sont les avantages de manger des insectes (le prix, l’apport en protéines…) ?

Il y a de nombreux avantages à manger des insectes. Tout d’abord, sur le plan nutritif, les insectes comestibles contiennent des protéines abondantes et de très grande qualité nutritionnelle, ainsi que des vitamines parfois introuvables ailleurs. Par exemple, certaines larves, telles que les larves d’abeille, peuvent apporter jusqu’à 10 fois plus de vitamine D que l’huile de foie de morue.

Sur le plan gastronomique, de nombreuses espèces d’insectes comestibles sont vraiment délicieuses, consommées soient crues sous leur forme naturelle (pour les spécialistes et les plus courageux) ou alors cuites : il existe de nombreuses et délicieuses recettes expliquant la manière de les apprêter pour les gastronomes. Personnellement j’ai goûté plus de 400 espèces d’insectes, et environ 95% d’entre elles sont vraiment délicieuses ! Ce n’est pas un canular, c’est vraiment authentiquement bon, comme vous pouvez d’ailleurs facilement le vérifier par vous-mêmes !

Enfin, il s’agit d’une source de protéines très abondantes qui pourrait contribuer à résoudre le problème de la malnutrition à l’échelle de la planète. Il est possible de récolter des insectes sauvages (très abondants dans certains pays dont les habitants souffrent de malnutrition), ou de produire des insectes de qualité à bas prix dans des élevages appropriés (en évitant évidemment les farines animales et autres granulés chimiques…). Par exemple, le criquet migrateur Schistocerca Gregaria se nourrit presque exclusivement d’herbe (réputée incomestible pour l’homme), qu’il transforme très efficacement avec un excellent rendement (trois fois meilleur que les vaches) en protéines d’une grande valeur nutritionnelle. Un seul nuage de ces criquets migrateurs peut contenir jusqu’à 400 000 tonnes de criquets (soit l’équivalent de la consommation de viande européenne pendant plusieurs mois). Et ils se reproduisent à grande vitesse en captivité aussi, il suffit de leur donner de l’herbe comme nourriture.

lire la suite (http://www.comby.org/insect/interview_insectes.html )

Mais vous, qu’en pensez-vous ??

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Les sauterelles, friandises préférées des Ougandais

Posté par othoharmonie le 5 juillet 2014

 

téléchargement (3)On a les joies qu’on peut. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que les Ougandais se contentent de plaisirs simples: la chasse aux sauterelles. C’est ce que décrit un reportage de l’AFP tv dans les rues de Kampala. En cette période de Noël, les sauterelles sont particulièrement prisées par les populations, qui en font une friandise pour toute heure de la journée.

Seulement voilà. Ces dernières semaines, la frustration est à son comble. Presque pas de sauterelle à se mettre sous la dent. Et pour cause, apprend-on dans le reportage, les coupures intempestives d’électricité dans la capitale de l’Ouganda et même dans le reste du pays empêchent les chasseurs de sauterelles de s’approvisionner.

Hilary, chasseur de sauterelles, vit essentiellement de ce métier. Il attire les sauterelles avec des bidons d’huile usagés grâce à des projecteurs, il les enfume pour les désorienter. Les sauterelles se retrouvent alors prises au piège. Les insectes vont ensuite être grillés pour le plus grand bonheur des papilles. Il raconte que l’activité est lucrative. Mais cette année, il n’a pas pu attraper beaucoup de ces insectes sauteurs.

«Le problème, c’est l’électricité. Ca va et ça vient. Les coupures peuvent durer toute la nuit. Et dans ce cas, il est impossible d’attraper la moindre sauterelle», explique-t-il.

Ainsi donc, plus il fait noir dans les rues et les ménages de Kampala, moins les populations peuvent goûter à leur friandise favorite. Le reportage de l’AFPtv explique que la pénurie de sauterelles a fait doubler leur prix sur le marché par rapport à 2010. Un petit sac coûte désormais 1.000 shillings (environ 0,30 euro).

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SAUTERELLES et les Hébreux

Posté par othoharmonie le 1 juillet 2014

 

 

images (22)Les Hébreux ont plusieurs noms pour signifier les sauterelles, et ils en reconnaissent de plusieurs sortes, qui sont inconnues parmi nous. Dieu frappa l’Egypte de la plaie des sauterelles, qui ravagèrent tout ce qui était resté à la campagne dans ce pays-là. Les anciens historiens et les nouveaux voyageurs remarquent que dans l’Afrique et dans plusieurs endroits de l’Asie, les sauterelles sont en très-grand nombre ; que quelquefois elles viennent s’abattre dans un pays comme une nuée, et rongent tout ce qu’elles rencontrent; que leur quantité est même quelquefois si grande, qu’elles obscurcissent le soleil, et que les peuples les voyant en l’air sont saisis, dans l’incertitude si elles ne tomberont pas sur leur pays. Le prophète Joel rapportant une stérilité arrivée dans la Judée ensuite d’une multitude de sauterelles qui l’avaient désolée, en parle comme d’une armée ennemie qui y aurait commis toutes sortes de dégâts. Isaïe (Esa 33 :4,5) remarque que quand les sauterelles sont emportées par le vent dans la mer, et qu’ensuite elles sont rejetées par monceaux sur le sable, on fait de grands trous dans la terre pour les enterrer, ou bien on les brûle, pour empêcher l’infection qu’elles pourraient produire dans l’air. Et en effet, il est quelquefois arrivé qu’elles ont causé de grandes pestes.

 

Alvarez, Histoire d’Ethiopie, dit ceci : Généralement, par tout le domaine de Prêtre-Jan, le pays est affligé d’une grande plaie de locustes sans nombre, qui mangent et consument tous les blés et arbres ; la quantité de ces animaux étant si grande qu’elle excède le croire raisonnable ; tellement que leur infinie multitude couvre la terre et remplit l’air; si bien qu’il est difficile que les rayons du soleil puissent pénétrer jusqu’en bas et transmettre leur lumière accoutumée… Et je ne veux passer outre sans vous donner à entendre ce que j’ai vu par trois fois, l’une desquelles et la première fut en Barva (Débaroa), où nous avions déjà demeuré l’espace de trois ans, pendant lesquels il nous fut dit souventes fois : Un tel pays ou royaume a été détruit cette année par les locustes…

 

Aucher-Eloi, voyageant, le 1° mai 1835, de Bagdad à Mossoul (Relations de voyages en Orient, pag. 197), fut témoin des ravages causés par les sauterelles. « Je trouvai sur la route, dit-il, une énorme quantité de sauterelles qui n’étaient encore qu’à l’état de larve, et qui se dirigeaient toutes du même côté : La terre en était couverte et semblait brûlée sur leur passage. C’est ainsi que, favorisées par le vent, elles ont quelquefois dévasté l’Asie et l’Europe. »]

 

Moïse (Le 11 :22) déclare impurs tous les animaux qui volent et qui marchent à quatre pattes ; mais il excepte ceux qui, ayant les pieds de derrière plus grands, sautent et ne rampent pas sur la terre. Ensuite il désigne quatre sortes de sauterelles nommées en hébreu arbd, salah, chargal et sauterelles; que saint Jérôme a rendues par bruchus, attacus, ophiomachus et locusta. On peut voir sur le sujet des sauterelles Bochart, dans son grand ouvrage de Animalibus sacris, partie II, l. IV, c. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8.

 

Après la défense (lire permission) que Moïse fait d’user de sauterelles, on ne peut douter que l’on ne mangeât communément de ces animaux dans la Palestine et dans les pays voisins ; ainsi il n’y a nulle difficulté que le terme acrides, dont se sert saint Matthieu (Mt 3 :4) en parlant de ce qui servait à la nourriture de saint Jean, ne puisse signifier des sauterelles. Les anciens font foi que dans l’Afrique, dans la Syrie, dans la Perse et presque dans toute l’Asie, les peuples mangent communément de ces animaux. Il y a même des peuples entiers à qui l’on donne le nom d’Acridophages ou mangeurs de sauterelles, parce que c’est là leur principale nourriture. Plusieurs auteurs nouveaux témoignent que l’usage en est encore commun aujourd’hui dans l’Afrique et dans l’Orient. Clénard, dans une lettre écrite de Fez l’an 1541, assure qu’il a vu apporter dans cette ville des chariots chargés de sauterelles que le peuple achète pour se nourrir. Kirsténius, dans ses Notes sur saint Matthieu, dit qu’il a appris de son maître arabe qu’il en avait souvent vu sur le Jourdain ; qu’elles sont de même forme, mais plus grosses que les nôtres ; qu’on leur arrache les ailes et les pattes, et qu’on pend le reste à son cou jusqu’à ce qu’elles viennent à s’échauffer et à se fermenter, et qu’alors on les mange, et que c’est un fort bon manger. Un religieux qui a voyagé en Egypte, assure qu’il a mangé de ces sauterelles, et qu’on s’en nourrit à la campagne pendant quatre mois de l’année. Voyez les commentateurs sur saint Matthieu,. chap. III, 4., et Bochart, de Animal. sacr. p. 2, 1. 4.

 

Un savant orientaliste, M. Ludolf, dans son Histoire d’Ethiopie, a Prétendu montrer Que ce que la Vulgate et le commun des interprètes de l’Ecriture explique des cailles (Ex 16 :1 Nu 10 :11) que Dieu envoya à son peuple dans le désert pour le nourrir, doit s’entendre des sauterelles. Il rapporte pour son opinion diverses preuves dont nous avons donné le précis ci-devant sous le mot CAILLES.

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La Plaie des Sauterelles

Posté par othoharmonie le 1 juillet 2014

locuste1Le soir du Seder, nous lirons la Haggadah.

Le thème de celle-ci est l’esclavage subi par nos ancêtres en Egypte et leur miraculeuse Libération de la servitude, après que sur le pays se furent abattues les Dix Plaies. La huitième de ces Plaies était celle des Sauterelles.

Elle frappa le pays après que Moïse eut averti Pharaon :  » Elles couvriront la surface de la terre, et l’on ne pourra plus voir la terre ; elles dévoreront tous les arbres qui croissent dans vos champs ; elles rempliront tes maisons, les maisons de tous tes serviteurs et les maisons de tous les Egyptiens (Exode, 10:6). Bientôt, il ne restera aucune verdure aux arbres, ni à l’herbe dès champs, dans tout le pays d’Egypte  » (Exode, 10:15).

Rien d’étonnant que l’orgueil de Pharaon ait été brisé. Il envoya chercher sur le champ Moïse et Aaron et leur dit :
 » J’ai péché contre l’Eternel, votre D.ieu., et contre vous. Mais pardonnez mon péché pour cette fois seulement : et priez l’Eternel, votre D.ieu, afin qu’Il éloigne de moi encore cette plaie  » (Exode, 10:16) .

Une seule sauterelle est un insecte inoffensif et sans défense; elle peut être écrasée dans la paume de la main. Mais qu’elles envahissent massivement un pays, par millions et par milliards, et cela devient un fléau contre lequel les humains ne peuvent rien. Elles arrivent par nuées, d’immenses nuées qui éclipsent le soleil et recouvrent la terre, s’insinuant, comme l’eau, dans les maisons et les granges, passant par la plus petite fente.

Essayons de faire connaissance avec cette créature et de voir aussi si nous pouvons lui trouver quelque utilité.

L’espèce de sauterelle dont nous nous occuperons ici possède des cornes courtes et robustes, ou antennes. Il en existe aussi qui ont de longues cornes. La plupart des sauterelles à cornes courtes (de la famille des locustidés) ont des ailes, mais il est des espèces qui en sont totalement dépourvues ; il en est d’autres encore dont les ailes sont si rudimentaires qu’elles ne leur permettent pas de voler. Les pattes postérieures de la plupart sont grandes et bien développées, ce qui leur donne la possibilité de sauter.

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D’IMMENSES NUÉES de sauterelles

Posté par othoharmonie le 1 juillet 2014

 

images (20)La sauterelle femelle dépose des masses d’œufs dans le sol ; les conditions climatiques défavorables en détruisent un grand nombre.

Néanmoins, d’énormes quantités de certaines espèces se développent. Une fois dévorée leur provision de nourriture, elles partent. C’est ainsi que commence une migration de sauterelles. Partout où a lieu une invasion massive de ces insectes, on peut être assuré qu’on est en présence d’un fléau aux conséquences les plus graves.

Les sauterelles préfèrent les régions sèches et chaudes ; mais presque toute vaste étendue de terre voit de temps à autre s’abattre sur elle ces visiteurs importuns. Seuls les pays extrêmement froids sont épargnés.

Par contre, les sauterelles se trouvent en abondance, au point de constituer un véritable fléau, dans les régions s’étendant de l’Afrique orientale à l’Inde. Là, les sauterelles du désert peuvent soudainement entreprendre une migration dévastatrice ; sous forme d’immenses nuées, elles partent emportées par le vent et leurs doubles ailes, dévorant tout à travers les deux continents. Elles occasionnent des pertes de récoltes telles qu’elles menacent de famine presque le quart de la population du globe.

Ces nuées peuvent atteindre des dimensions impressionnantes. On estime qu’une seule d’entre elles, dans les régions de la Mer Rouge, peut couvrir une superficie de 2000 miles carrés. Les sauterelles ne connaissaient pas d’obstacles, elles peuvent voler haut et loin, couvrant jusqu’à environ 1500 kilomètres en deux semaines.

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