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Cycle de vie d’un moustique

Posté par othoharmonie le 20 juillet 2014

 

190px-Anopheles_Culex_larvae_feeding_position_CDC_modLes moustiques ont une activité rythmée, saisonnière et nycthémérale.

En vue de l’accouplement, mâles et femelles forment un essaim, peu après le coucher du soleil, à quelques mètres du sol. Ce phénomène est observable pour An. gambiae et An. funestus et il est probable qu’il existe également chez d’autres espèces et d’autres genres. L’accouplement a lieu peu de temps après l’émergence des adultes, chaque femelle étant fécondée une seule fois pour toute sa vie. Le bourdonnement caractéristique des moustiques n’est émis que par les femelles. Il permet aux mâles de les repérer, chaque espèce ayant sa propre fréquence caractéristique.

La plupart des moustiques sont hématophages, ce repas de sang étant indispensable à la ponte. Elles sont qualifiées d’« endophages » lorsqu’elles piquent à l’intérieur des maisons, d’« exophages » à l’extérieur. Toutefois, les femelles se nourrissent comme les mâles en se gorgeant d’eau sucrée et de sucs végétaux (nectar, sève), et peuvent vivre plusieurs mois (des espèces anthropophiles passent l’hiver en diapause dans des caves, grottes, étables ; d’autres dans des abris en sous-bois), mais alors elles constituent des réserves adipeuses au lieu de pondre.

Phase aquatique : les gites larvaires

Quarante-huit heures après la prise du repas de sang, les femelles fécondées déposent leurs œufs, selon les espèces : à la surface d’eaux permanentes ou temporaires, stagnantes ou courantes, dans des réceptacles naturels ou artificiels ou sur des terres inondables (marécage, rizière…). L’eau est donc absolument nécessaire au développement du moustique. De la boue ou de la terre humide ne conviendront pas. Ces œufs sont pondus soit isolément, soit en amas  ou bien fixés à un support végétal immergé . La fécondité totale d’une femelle varie selon les espèces de 500 à 2 000 œufs (20 à 200 par ponte selon la quantité de sang disponible), plusieurs pontes possibles, généralement une à quatre). Ces œufs se développent en un à deux jours (selon les conditions météorologiques) et éclosent, donnant naissance à des larves aquatiques de premier stade qui possèdent  au bout de l’abdomen un siphon respiratoire en contact avec l’air. Les gîtes larvaires sont très diversifiés selon les genres et les espèces et comprennent tous les points d’eau possible excepté mers et océans : les eaux courantes (bords de torrents de montagne, de rivières ou fleuves) ou stagnantes (étang, mare, rizière, marécage, bord de rivière, fossé, flaque), ensoleillées (chemin) ou ombragées (en forêt), de grande dimension (lac, fleuve) ou de petite taille (feuille morte), à forte teneur en sels minéraux (eau saumâtre : mangroves, salines) ou chargées de matières organiques (trou d’arbre), les gîtes naturels formés par les végétaux  : aisselle de feuille, bambou fendu, trou d’arbre, urne de plante carnivore, champignon creux, feuille à terre, fruit creux), minéraux : flaques, ornières, carrière de briques, empreinte de pas de bétail, trou de crabe, coquille d’escargot, trou de rocher, ou artificiels : citerne, latrine, rejet d’égout, abreuvoir, gouttière, pneu, carcasse de voiture, bidon, bâche, boîte de conserve, pot de fleurs. Chez certains genres (Aedes, Haemagogus, Psorophora), les œufs sont résistants à la dessiccation, dans l’attente de la remise en eau de leur gîte de ponte.

Les larves s’alimentent et se maintiennent au repos sous la surface de l’eau, respirant par leurs spiracles qui affleurent à la surface et se situent soit directement au niveau du 8esegment abdominal pour les Anopheles (qui doivent donc pour respirer se maintenir parallèles à la surface de l’eau, aidé en cela par des soies spécifiques à cette sous-famille, les soies palmées), soit à l’extrémité du siphon respiratoire du 8e segment pour les Culicinae (qui doivent donc maintenir leur corps oblique par rapport à la surface pour respirer). Enfin, certains genres de Culicinae ont leurs larves immergées, respirant par l’intermédiaire de la tige d’un végétal dans lequel elles insèrent leur siphon . Les larves passent par quatre stades larvaires se traduisant par une augmentation de leur taille, et se métamorphosent en une nymphe.

La nymphe est aquatique et respire l’air atmosphérique au moyen de ces deux trompettes respiratoires. L’extrémité abdominale de la nymphe est aplatie en palettes ou nageoires. La nymphe ne se nourrit pas. Il s’agit d’un stade de transition vers l’adulte durant lequel l’insecte subit de profonds remaniements physiologiques et morphologiques.

De la nymphe émergera au bout de deux à cinq jours l’adulte volant.

Phase aérienne

250px-Culex_sp_larvaeLa plupart des espèces ont une activité nocturne  ou bien essentiellement diurne  à crépusculaire (genre Aedes). En région afrotropicale, la majorité des moustiques se nourrissent la nuit ou au crépuscule, au moins en zone de savanes et à basse altitude ; en montagne, où il fait très froid la nuit, et en forêt dense, où règne en permanence une mi-obscurité, un certain nombre d’espèces ailleurs nocturnes ou crépusculaires attaquent couramment de jour. Chaque espèce de moustique semble posséder, dans des conditions climatologiques déterminées, un cycle d’activité qui lui est propre. Chez le genre Anopheles, la durée du stade larvaire est d’environ sept jours (si les conditions extérieures sont favorables : qualité de l’eau, température et nourriture essentiellement). Les adultes vivent selon les conditions et les espèces de 15 à 40 jours, excepté pour certaines espèces dont les femelles peuvent hiverner.

Les mâles se déplacent assez peu du gîte dont ils sont issus, et leur longévité est relativement faible. La femelle peut migrer jusqu’à 100 km de son lieu de naissance (transport passif par le vent). Dans les zones tempérées, à l’arrivée de l’hiver, certaines espèces peuvent hiverner au stade adulte, d’autres laissent leurs larves perpétuer seules l’espèce à l’arrivée du printemps. L’espérance de vie peut varier de deux à trois semaines pour certaines espèces, à plusieurs mois pour d’autres. En état de diapause, l’espérance de vie de certains moustiques peut atteindre plusieurs mois (selon l’espèce).

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PLAIDOYER pour les animaux ; car ils sont tous sacrés

Posté par othoharmonie le 19 juillet 2014

 

 

J’aborde ce chapitre avec une émotion particulière. En effet, la maltraitance animale et la désespérance qui l’accompagne représentent à mes yeux la grande honte d’une ère civilisée, et le déshonneur absolu d’une humanité totalement irresponsable et en situation de grand désarroi. Pourquoi faisons-nous payer nos erreurs ou nos difficultés à des êtres innocents sans défense ? Qu’avons-nous donc à leur reprocher pour faire subir un tel sort à certains ? 

Les animaux ne comprennent que la tendresse et l’amour, contrairement à de nombreux humains pour qui ces sentiments ne concernent que leur compte en banque et leurs intérêts financiers ou bassement matériels. Car c’est bien le commerce sous toutes ses formes qui conduit aux excès et atrocités que nous connaissons. Les trafics en tout genre et la production industrielle sont passés et passent toujours par là, avec la haute bénédiction de politiciens incapables ou incompétents pour prendre les mesures qui s’imposent.

 Produisez ! Produisez ! …. veaux, vaches, cochons, couvées…

 frr 

S’il est vrai que parfois, le bien peut être confondu avec le mal, il n’existe pas de confusion possible lorsqu’il s’agit de maltraiter un animal. Je m’explique : lorsqu’un humain agit en conscience pour une œuvre quelconque au profit de ses concitoyens ou d’autres personnes en difficulté momentanée, il pense à juste titre œuvrer pour le bien d’autrui, et il est vrai que c’est la réalité. Cependant, n’oubliez pas que vous êtes venus sur terre pour vivre  des épreuves que vous-mêmes, très souvent, vous êtes assignées. En conséquence, celui qui enlèverait l’obstacle placé devant vous, agirait pour lui comme pour vous dans le sens du bien, mais il n’est malheureusement qu’apparent. Ce qui veut dire que l’épreuve que vous deviez vivre est remise à plus tard Pourtant, il n’est pas inutile d’aider puisque c’est le sens de la mission qui est la nôtre. Aider, bien sûr, mais aider utilement et pas seulement pour le bien-être matériel et physique. Il faut aider, mais accompagner cette aide en mettant en valeur le sens spirituel de la démarche. 

Tu ne pourras aider ton prochain que s’il comprend que ton aide est seulement ponctuelle et limite au sursaut nécessaire à sa vie. C’est à dire que l’aide qui n’en finit jamais n’est plus une aide ayant pour but de remettre sur rails l’être en dérive, mais devient une assistance permanente incompatible et contraire à toute évolution. L’être qui se trouve en difficulté soit s’aider lui-même, s’il désire obtenir une aide  de Dieu. 

Je reviens maintenant au massacre que subissent les innocents que sont les animaux. Ils n’ont rien demandé d’autre en venant sur terre, qu’être heureux et bien traités. Même s’ils savent qu’ils servent l’homme (cet ingrat qui n’a en général aucune reconnaissance pour eux, et plus particulièrement pour les animaux qui le nourrissent) l’esprit de l’animal sait ce qui l’attend. Il n’est pas un objet ni une machine à produire ou à reproduire ; c’est ce que beaucoup d’hommes croient. Mais ces gens ne sont que de simples esprits en tout début d’évolution. 

Les animaux ont une âme, bien sûr. Comment pourriez-vous imaginer un seul instant que l’animal qui donne tant d’Amour à son prochain, puisse en être dépourvu ? Leur âme est pourtant très différente de celle de l’humain. Elle ne comporte pas en son sein de progrès personnel à réaliser, ou d’accomplissement quelconque que l’animal porterait consciemment. Il n’en est rien. Le jugement ne l’habite pas davantage, l’âme en est dépourvue, et pour cause : aucun animal n’est jugé dans l’autre monde. Les animaux se prosternent tous devant Dieu dès qu’ils ont franchi la porte de leur Paradis. Le Paradis animal ressemble au Paradis humain. Il est harmonieux en tous points et seul l’Amour règne en ce lieu. 

La condition animale est très différente de la condition humaine, même si parfois elle s’en rapproche de façon étonnante. Mais cela n’est qu’apparence parce que l’animal est un être dépourvu de conscience au sens humain du terme, même s’il sait parfois que son action n’est pas toujours en harmonie avec l’attente de son maître. Toutefois c’est plus la crainte de la correction plutôt que sa raison qui le conduit à adopter un comportement opposé à son instinct. Nos amis les animaux sont mus par cet instinct, et par lui seul. L’humain est pour eux un être reconnu, mais rarement pris en considération, sauf si celui-ci est débordant d’Amour. Ils ne comprennent, sachons le reconnaître, que lui. 

Il est vrai toutefois que le degré d’amour distribué sans compter de leur part, est différent selon les races. L’instinct animal vient souvent contrarier ce sentiment exprimé par lui. Ce qui veut dire que l’animal peut être très affectueux et docile avec certaines personnes, mais également indifférent, très agressif ou méchant avec d’autres. Cela vaut également pour les animaux entre eux. L’hypocrisie ne fait pas partie de sa panoplie sentimentale, contrairement à l’humain qui ne sait que tromper ou trahir en se voilant la face. Certains se reconnaissent et d’autres ne se reconnaissent pas. C’est un peu le même mécanisme qui est en jeu chez l’humain, à partir de l’instant où il a dépassé toute notion matérialiste de la vie, et qu’il s’est installé dans le registre le plus sincère des lois régissant leur rapports entre les hommes. Il s’agit pour l’humain d’un système de valeurs, d’une échelle qu’il gravit progressivement au fur et à mesure des incarnations successives. 

Nos animaux domestiques sont ceux qui donnent le plus d’Amour. Il suffit de les aimer pour qu’ils nous le rendent au centuple. Parfois et même très souvent, ils aiment aussi ceux qui les maltraitent. Ils ont pour eux, de façon instinctive, une forme de pitié parce qu’ils savent, même s’ils sont dépourvus d’intelligence au sens humain du terme, que l’individu qui les frappe, les martyrise, les tue sans égard, ou qui les fait volontairement souffrir pour sacrifier à des rites ignobles, ridicules et totalement dépassés, est un esprit faible et primaire. Nul esprit évolué ne peut faire de mal à l’animal, quel  qu’il soit. Parce qu’il sait qu’en se rapprochant de Dieu, il se rapproche aussi de toutes les créatures de l’univers qui sont bien sûr, tel que st-francois-dassiseFrançois d’Assise le proclamait haut et fort : ses frères, ses sœurs ou ses parents ! Quel Grand Homme que ce Saint François d’Assise !

Ils reconnaissent le fort, mais ils reconnaissent également  le faible, ils sont respectueux de l’un et de l’autre quoi qu’ils leur fassent, quoi qu’il leur en coûte, même si la vie leur est enlevée ; les animaux savent pourquoi ils sont venus sur terre, et chacun joue son rôle. Ils n’ont besoin de personne pour dicter leur conduite. Ils ont tout simplement besoin, eux aussi, d’exemple : cet exemple dont leurs parents ne sont pas dépourvus, et qu’ils leur enseignent selon leur propre condition animale. 

Pourchassez-les ! Eliminez-les ! Martyrisez-les ! Continuez vos vices ! Défoulez-vous sur eux ! En agissant ainsi, c’est sur Dieu, leur Créateur, que vous agissez ! Alors, réfléchissez bien et posez-vous la question de savoir lequel d’entre vous deux est le plus féroce des prédateurs ? 

Tout doit être fait pour éviter de faire souffrir les animaux. Ce mal n’est pas un mal nécessaire, mais bien un mal inutile. Il ne fera grandir ni le bourreau, ni sa victime, et pour cause : l’animal n’est pas sur terre pour progresser spirituellement. En conséquence, tous les individus qui se livrent à des actes barbares sur les animaux, quels qu’ils soient, auront un lourd tribut à payer. Il serait bien qu’ils s’en rendent compte dès maintenant et qu’ils cessent leurs brutalités. Mais l’argent… encore lui … toujours lui, les rend sourds et aveugles. Ils ne voient plus ce qu’est un animal. Ils n’imaginent plus que c’est un être sensible qu’il faut aimer et surtout protéger pour la sauvegarde des espèces Ces êtres sont ignobles, et je leur demande une seule chose : qu’ils puissent une seule fois dans leur vie se mettre à la place de ceux qu’ils font gratuitement souffrir Qu’ils organisent, par exemple, un convoi parcourant des milliers de kilomètres. Qu’ils prennent place debout, serrés comme des sardines, dans la remorque, sans le droit de s’asseoir, ni de boire, ni de bouger pour se délasser les jambes. 

Je viens d’évoquer le sort que subissent des millions d’animaux partout dans le monde ; il n’est pas nécessaire de leur faire subir de telles atrocités. Oh, bien sûr, ils ne se plaignent jamais, ils souffrent en silence. Et c’est ce qui fait jouir, d’ailleurs, certains être malsains heureux de se défouler sur eux. 

Maintenant je citerai un second exemple : prenez un éleveur d’oies ou de canards. Faites-lui subir pendant des semaines le même gavage que celui qui se permet de faire à des bêtes innocentes qui n’ont rien demandé, et surtout pas qu’on fasse grossir démesurément leur foie pour le seul luxe de la cuisine raffinée.. Je n’irai pas au-delà dans l’exemple, pourtant, ils sont nombreux. Je dirai simplement ceci : tous les actes de violence gratuite à l’égard de tous les animaux de la planète seront sévèrement jugés au moment des aveux. 

Hontes à vous, humains, qui prenez du plaisir à faire ou à voir souffrir l’animal. Respectez-le autant qu’il vous respecte. Prenez modèle sur lui et cessez de le considérer comme un individu méprisable. Il était présent sur cette terre bien avant que vous y fassiez vos premiers pas. Il n’a pas besoin de vous pour vivre. Retournez-vous donc cette question et prouvez-lui votre reconnaissance. 

Une loi spirituelle inflexible et incontournable doit être marquée au plus profond de nos âmes et nos consciences ; tout acte de violence perpétré gratuitement sur quiconque et en particulier sur les êtres innocents, sans défense, sera retourné à son envoyeur qui en supportera à son tour toute la douleur morale. Mais il vous faut savoir qu’elle sera amplifiée considérablement et multipliée 10 fois,… 100 fois… 1000 fois.. et bien davantage dans les cas les plus graves. Vous voilà prévenus, vous n’y échapperez pas ! Personne ne peut éviter le retour de bâton. 

Frappez, vous serez frappés ! Calomniez, vous serez calomniés ! Martyrisez, vous le serez aussi. La liste ne s’arrête pas à ces quelques exemples, vous l’avez tous compris. La leçon est sévère, mais elle est nécessaire et utile pour tous les orgueilleux, les sans-cœur, les égoïstes, les êtres peu scrupuleux qui ne pensent qu’à eux, et ignorent souvent volontairement la souffrance de l’autre. Mieux vaut ne pas voir, c’est plus confortable. Prenez conscience sans tarder de ce jugement potentiel qui sera en réalité le vôtre ; le jugement de votre âme, celui de votre double, de cet être miroir qui vous habit déjà. C’est lui et lui seul qui  prêté serment, et c’est donc bien à lui que revient le jugement ! 

La vivisection animale, les tests et autres expériences pratiqués sur les animaux, quelle que soit leur race, ne sont rien d’autre que les mêmes atrocités commises sur les humains lors de la dernière guerre mondiale, par les médecins de l’horreur. Tous les praticiens qui se livrent à de tels actes, ne sont pas différents dans leur démarche à ceux que je viens d’évoquer. Ils s’imaginent peut-être que parce qu’il s’agit d’un animal, leur action n’est pas si grave. Ils se trompent et feraient bien de réfléchir à deux fois, à la finalité objective de leurs expériences barbares. Ils oeuvrent, soi-disant au nom de la santé humaine ; mai sils oeuvrent réellement au nom des puissances de l’argent, des puissances de la grande industrie pharmaceutique, sans scrupule lorsqu’il s’agit de gagner de l’argent, y compris au nom de la maltraitance animale. 

Les esprits étroits de ces individus vont un jour connaître le même sort que celui de leurs victimes. Ils seront, sans aucune excuse acceptable, dépecés à leur tour. Bien sûr, il n’y aura rien de physique dans cette intervention, mais elle sera, qu’ils le sachent dès maintenant, beaucoup plus douloureuse. Le dépeçage dont il est question concernera chaque cellule spirituelle de leur âme. Il leur faudra se justifier entre elles pour le bien, mais surtout le mal qu’elles auront fait subir à l’innocence ; par cette lutte intestine, l’esprit concerné souffrira terriblement, et le seul moyen pour lui de racheter ses fautes sera celui de revenir sur terre afin de rendre par l’Amour aux animaux, la dette de sa cruauté. 

Les animaux, quels qu’ils soient, et en particulier ceux qui sont les plus familiers de l’homme, ne sont pas venus sur terre pour subir ces sévices, y compris au nom de la santé humaine ou de sa « beauté ». Rares sont les humains qui se préoccupent du triste sort de ces bêtes encagées, qui subissent quotidiennement la douleur physique et morale ; les hommes qui pratiquent de telles monstruosités en seront un jour redevables. Ils seraient bien inspirés de s’en rendre compte dès maintenant. 

Les animaux n’ont pas à subir la domination des hommes assoiffés de pouvoir et d’orgueil. Les animaux sont des êtres sensibles, ils doivent à ce titre mériter le plus grand respect. Laissez-les vivre en paix. Donnez-leur les meilleures conditions de vie, surtout à ceux qui vous nourrissent. Elevez-les naturellement, sans les heurter et en les aimant. Ils vous le rendront des milliers de fois au cours de leur vie et ne seront jamais épuisés par l’Amour ! Ils ne réfléchissent pas sur ce qui est bien ou mal : ils aiment. 

Il est tout de même assez paradoxal que les apprentis-sorciers : ceux qui jouent avec la santé publique en ne respectant pas les lois de la nature soient les mêmes, qui plus tard, se torturent l’esprit pour trouver l’antidote de leurs propres erreurs. 

La vache est folle ! En êtes-vous si sûrs Messieurs les éleveurs et autres vétérinaires complaisants et souvent complices ? Arrêtez de leur infliger les pires sévices. Ne croyez pas un seul instant que ces actes gratuits et violents seront sans conséquence ; il vous faudra un jour en rendre compte. 

Assassiner un animal après l’avoir fait volontairement souffrir, est un acte aussi grave que l’assassinat d’un humain. 

Libérez-le d’une maladie incurable s’il n’est plus possible de le soigner, parce que contrairement à l’humain, il ne progressera pas spirituellement par la souffrance. Dans ce cas, il vous est permis de le faire. Mais ne martyrisez jamais ces êtres sensibles et très intelligents, qui sont uniquement sur terre pour vous aider dans votre propre évolution. Or, avec ce que nous voyons de la souffrance animale, nous sommes obligés de crier avec force : STOP. Stop au massacre. Stop à la violence gratuite et non fondée ! Stop aux expériences inutiles ! Stop à la destruction des espèces animales ! 

FORUM1 adresseLorsque tous les animaux auront disparus de la surface du globe les hommes gémiront, se plaindront, et reconnaîtront enfin qu’ils se sont mal conduits vis-à-vis de ces créatures sensibles. Alors, ils pleureront sur leur sort et admettront leurs erreurs. Mais il sera trop tard, leurs crimes seront définitivement achevés. 

   Par Francesca

 

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la réputation du Moustique

Posté par othoharmonie le 18 juillet 2014

 

images (7)L’histoire de cet animal plutôt élégant mais à très mauvaise réputation.

Les professeurs de biologie demandent souvent quel est animal qui tue le plus de gens. Leurs pauvres élèves se ridiculisent en s’écriant «l’ours gris!», «le tigre!», «le cobra !» ou même «l’hippopotame!». La bonne réponse, bien sûr, c’est le moustique femelle –pas de fourrure, pas de crocs, rien qu’une aiguille hypodermique ailée. Sa longueur dépasse à peine cinq millimètres, elle a six pattes, et c’est le vecteur de maladies le plus efficace de tout le règne animal. C’est grâce à son odorat qu’elle nous repère, attirée par l’acide lactique et d’autres ingrédients de notre transpiration. Elle sent aussi le dioxyde de carbone que nous expirons et arrive jusqu’à notre visage en remontant le sillage de notre respiration. Plus on sue et plus on halète en la chassant, plus on l’intéresse.

La plupart ne boivent pas de sang

Son apparence n’est pas répugnante. Au contraire, sa petite taille, ses lignes pures, la longueur de ses pattes et sa fragilité lui donnent une certaine élégance. On serait même prêt à lui donner un millilitre de sang, malgré la démangeaison qui accompagne sa piqûre, si on ne s’inquiétait pas de ce qu’elle peut transmettre. Parmi les nombreux agents pathogènes qu’un moustique peut véhiculer, le pire est le paludisme, qui tue chaque année plus d’un million de personnes, dont les deux tiers se trouvent en Afrique sub-saharienne, pour la plupart des enfants de moins de 5 ans.

Tenter de donner une meilleure réputation à une telle créature n’a pas de sens. Personne n’aime les moustiques, ni les amis de ces insectes. Pourtant, il est injuste de dire indistinctement du mal des 2.600 espèces de moustiques déjà décrites. Parce qu’il n’y en a qu’environ 80, soit 3%, qui boivent du sang humain. Sur les 2.520 variétés de moustiques relativement irréprochables, il y en a même une qu’on aimerait voir en expansion: celle des Toxorhynchites, qui mangent d’autres moustiques. A l’état de larves, les Toxorhynchites dévorent leurs cousins, puis s’en prennent à leurs frères et sœurs, continuant souvent à les attaquer jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un seul. Ce drame se déroule dans une minuscule nappe d’eau qui s’accumule au creux d’un arbre ou une petite flaque du même genre. Ces moustiques, y compris l’Aedes, qui transmet des maladies, se sont adaptés à l’environnement industriel et se reproduisent dans des pneus usagés. Comme le savent tous ceux qui ont essayé, il est très difficile d’évacuer l’eau d’un pneu.

Même les moustiques qui se nourrissent de sang n’en ont pas besoin à chaque repas. En fait, ils puisent l’essentiel de leur énergie dans les fleurs et les plantes, auxquelles ils sont utiles en les pollinisant. Le moustique mâle, innocent mis à part le rôle qu’il joue en produisant davantage de femelles, se nourrit en se contentant exclusivement de nectar ainsi que de fluides issus des plantes. Une sorte de moustique qui ne s’intéresse pas à nous est le principal pollinisateur d’une orchidée assez jolie, la platanthère à feuilles obtuses, qui pousse dans les marécages des forêts de l’hémisphère nord. Un autre moustique pollinise la Platanthera integrilabia, une espèce en voie de disparition originaire des Appalaches.

Pourquoi tous les moustiques ne peuvent-ils pas être végétariens? Il y a des millions d’années ou davantage, un moustique primitif, peut-être presbyte, a pu confondre un végétal et un mammifère qu’il a piqué accidentellement, ce qui lui a donné le goût du sang. A présent, les femelles de ces 80 espèces dangereuses ont évolué, comme les tiques, et utilisent du sang pour produire des œufs. Le bourdonnement décidé qu’on entend à l’extérieur (ou à l’intérieur) d’une tente de camping et lié à la survie d’une race animale. Le sang des mammifères contient un mélange très riche de protéines, de fer, de graisses et de sucre qui déclenche le fonctionnement des ovaires d’une femelle de moustique. En 90 secondes à peine, elle peut aspirer jusqu’à trois fois son poids de sang.

Pour accomplir cet exploit, elle se sert de sa trompe. Les ciseaux rudimentaires de ses ancêtres, les moucherons, se sont agrandis et développés sur des générations pour devenir un outil efficace permettant de percer la peau et de boire le sang. Cette trompe est faite de deux tubes entourés par des paires de lames coupantes. Quand elle se pose pour se nourrir, les arêtes tranchantes glissent l’une contre l’autre, comme celles d’un couteau électrique à découper, et fendent la peau. Pendant qu’elle cherche un petit vaisseau sanguin pour l’entailler, son tube salivaire injecte un anticoagulant dans l’étroit tube aspirateur pour éviter qu’il ne se bouche. Les protéines de sa salive provoquent une réaction de notre système immunitaire –une enflure et une démangeaison. Tous les organismes pathogènes qu’elle transporte traversent ses glandes salivaires. A la suite d’un saut diabolique de l’évolution des espèces, les parasites responsables du paludisme qui se multiplient dans l’intestin de l’anophèle perturbent l’organe qui sécrète l’anticoagulant. Leur porteuse doit donc piquer d’autres victimes pour boire la même quantité de sang, et le plasmodium prospère.

Les premiers moustiques sont apparus il y a plus de 200 millions d’années. Ils buvaient probablement le nectar des nouvelles plantes qui fleurissaient ou le sang des dinosaures. (Dans le film Jurassic Park, on a extrait de l’ADN de dinosaure d’un moustique pris dans de l’ambre.) Ils ont dû être vraiment ravis lorsque nous sommes arrivés, environ 190 millions d’années plus tard, presque sans fourrure et avec une peau relativement tendre. Lucy et sa famille d’Afrique orientale ont très certainement souffert de fièvres provoquées par des germes que véhiculaient des moustiques.

images (8)Ensuite, comme maintenant, les moustiques se sont multipliés dans l’eau stagnante. Et bien trop vite: l’œuf de cet insecte buveur de sang peut donner un adulte en cinq jours seulement –et ces œufs sont très nombreux. Le moustique porteur du paludisme en pond plusieurs centaines, un par un; d’autres espèces en font des quantités à la fois. Le vivier qui leur sert de piscine n’est sans doute pas plus grand qu’un vieux gobelet en carton ou un couvercle de pot de confiture et il peut être très sale –de l’eau des égouts, par exemple. Une larve de moustique, longue d’environ huit millimètres, ressemble à un teckel aquatique à poils durs ou, si vous préférez, à un asticot velu. Sa tête et son corps sont suspendus à un tube respiratoire qui monte à la surface de l’eau. Au fur et à mesure que ce tuba aspire l’air, des cils filtrent l’eau à la recherche de protozoaires et de bactéries.

Les poissons sont nos amis

L’accouplement d’un moustique néo-zélandais correspond exactement à la définition de la rapacité. Une fois que les larves sont devenues des chrysalides en forme de virgule, les mâles adultes s’approchent et attendent que d’autres femelles éclosent. Dès que l’une d’elles apparaît, un mâle arrive et s’accouple avec elle avant que ses ailes ne soient assez sèches pour lui permettre de s’échapper. Il existe un autre rituel d’accouplement, plus courant et plus libre: les moustiques mâles se rassemblent et forment un nuage. Les femelles choisissent d’y entrer ou non. 

Nos alliés vivants dans la lutte contre les moustiques sont principalement les poissons qui mangent leurs larves. A ce titre, on peut remercier le piranha et la gambusie. Les larves de libellules dévorent les larves de moustiques et les libellules adultes se nourrissent de moustiques adultes. Pour leur part, les chauves-souris ont une réputation meilleure que ce qu’elles méritent. En réalité, les moustiques représentent moins de 1% de l’alimentation des chauves-souris. C’est aussi vrai de l’hirondelle noire, même si on l’apprécie.

Si les chauves-souris, les oiseaux et les insecticides pouvaient éliminer tous les moustiques, ce qui est impossible, les exterminer ne serait pourtant pas une bonne idée. Leurs innombrables larves nourrissent les petits poissons, mangés à leur tour par les gros poissons, qui constituent la principale source de protéines dans de nombreux pays en développement.

Naturellement, nous portons un regard anthropocentrique sur les moustiques. On s’en préoccupe parce que ce sont les plus mortels ennemis de l’homme. Il vaut peut-être la peine de penser à la vie en prenant le point de vue de cet insecte. La vie d’un moustique femelle, qui dure trois à six semaines, est loin d’être une partie de plaisir. Boire du sang n’est pas facile; plus elle met de temps à trouver un vaisseau sanguin, plus elle risque d’être écrasée. Et après tout, elle n’a pas choisi de véhiculer tous ces parasites mortels. Où les trouve-t-elle? Chez nous, tout simplement. 

Nous avons passé les cinquante dernières années à chercher un vaccin contre le paludisme, ce qui nous éviterait de le transmettre aux moustiques et de l’attraper à cause d’eux. Il peut être plus logique de les aider à résister à cette maladie. On a récemment achevé le séquençage du génome de deux des espèces les plus dangereuses de moustiques. Au lieu d’utiliser ces connaissances pour mieux les anéantir, pourquoi ne pas s’en servir pour renforcer leur système immunitaire? On se résignerait aux enflures et aux démangeaisons si on était sûr de ne pas avoir de fièvre ensuite.

Article de Constance Casey sur http://www.slate.fr/

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Pourquoi les gouttes de pluie n’écrasent pas le moustique

Posté par othoharmonie le 18 juillet 2014

 

David Hu, chercheur au département d’ingénierie mécanique et de biologie de l’Institut de technologie de Géorgie à Atlanta (Etats-Unis), explique avoir eu l’idée de son projet de recherche un soir d’été lorsque, sur le porche de sa maison, il vit que son fils de six mois venait d’être méchamment piqué au front par un de ces satanés moustiques alors qu’il pleuvait à verse. Il voulut alors comprendre comment ces frêles insectes se jouent des lourdes gouttes de pluie qui devraient les écraser, un moustique recevant en moyenne un impact toutes les 25 secondes.

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Sachant qu’un moustique de 3 millimètres a une masse de 2 milligrammes et que celle d’une goutte de pluie pèse entre 4 et 100 milligrammes, cette dernière a donc une masse de 2 à 50 fois plus grande que celle de l’insecte. Utilisant des caméras filmant 4 000 images par seconde, les chercheurs ont soumis six moustiques à un jet d’eau de 9 mètres par seconde, dont les gouttes s’écoulaient à travers un fin grillage qui recouvrait une boîte en acrylique. La collision avec une goutte propulsait l’insecte sur une distance équivalente à 13 fois sa longueur, au terme de laquelle il parvenait à se détacher de la goutte avant de toucher le fond du récipient, en prenant la tangente pour atterrir sans encombre sur les parois de la boîte. Les six moustiques ont tous survécu à ce déluge.

Les chercheurs ont ensuite soumis vingt anophèles à des conditions moins diluviennes. Ils ont observé que les impacts étaient trois fois plus nombreux sur les ailes et les pattes des moustiques, causant, selon le point d’impact, lacets, roulis et tangage chez le valeureux insecte. Là encore, celui-ci parvenait àretrouver sa position initiale en un centième de seconde. Lorsque la goutte le frappait de plein fouet, entre les ailes par exemple, l’insecte était entraîné à la même vitesse que la goutte. A chaque fois, le moustique parvenait à se séparerd’elle, mais non sans avoir chuté d’une distance de 5 à 20 fois sa longueur. Autantdire que l’insecte a plutôt intérêt à ne pas voler trop près du sol s’il veut éviter un second impact qui lui serait fatal.

Un « maître du tai-chi-chuan »

En définitive, si l’affreux moustique survit à l’impact d’une goutte, il le doit surtout à sa faible masse. Telle est la principale conclusion de cette étude parue dansProceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Tout se passe comme si l’insecte choisissait non pas d’éviter les gouttes, mais de se déplacerpassivement avec elles plutôt que de leur résister. Après impact, il devient un« passager clandestin » de la goutte, déclare David Hu, pour qui le moustique est le« maître incontesté du tai-chi-chuan, un art martial dont la philosophie consiste àéviter les forces de l’adversaire pour simplement les accompagner dans la même direction ». Il semble aussi que le moustique utilise ses longues ailes et ses pattes pour faire pivoter le « couple » qu’il forme avec la goutte afin de s’en libérer.

Au contact du moustique, la goutte ne perd qu’une petite partie de son élan (entre 2 % et 17 %), mais provoque en revanche une énorme accélération de l’insecte de très faible masse : entre 100 et 300 g (constante gravitationnelle), l’équivalent de 50 à 150 fois son poids, alors qu’un être humain ne supporte au maximum qu’une accélération de 25 g. Les chercheurs évaluent la force d’impact qui s’exerce sur le moustique à 300 à 600 dynes, soit plusieurs dizaines de fois le poids de la bestiole, qui peut aisément la supporter. Car ces insectes ont la peau dure. Grâce à leur exosquelette, qui soutient et protège leur corps, ils peuvent encaisser des forces compressives de 3 000 à 4 000 dynes. « Son exosquelette est si résistant qu’il peut supporter l’équivalent du poids de 1 000 autres moustiques sur sa tête et être capable de revoler », souligne David Hu. Ce chercheur estime qu’il reste beaucoup à apprendre du comportement des insectes dans les rafales de vent, le brouillard et autres conditions climatiques défavorables. Son prochain projet consistera à étudier comment les moustiques s’accommodent de la rosée du matin. Encore une histoire d’eau.

Lu sur http://www.lemonde.fr

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Une Légende du Moustique

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2014

 

L’invention des moustiques

 

images (18)Il était une fois, dans une région lointaine du Viêt Nam, un jeune paysan, brave et généreux, prénommé Ngoc Tâm. Il avait une femme très belle et très élégante. Contrairement à son mari, qui était économe et laborieux, elle était paresseuse et adorait le luxe. Malgré cela, Ngoc Tâm aimait son épouse et lui pardonnait tout.

Malheureusement, cette union ne fut que de courte durée, car la jeune femme mourut brutalement un beau matin. Désespéré, Ngoc Tâm ne voulut pas se séparer du corps de son épouse et s’opposa à son ensevelissement.

Après avoir vendu ses biens, il s’embarqua avec le cercueil dans un petit bateau à voile, un sampan, et erra au gré du courant, n’ayant en tête aucune destination précise.

Un jour, son sampan l’amena au pied d’une colline verdoyante et parfumée. Descendu à terre, il découvrit un paysage d’une grande beauté avec des fleurs rares et des arbres chargés de fruits variés. Il rencontra soudain un vieillard à la barbiche et aux longs cheveux blancs. Il se dégageait du vieil homme une grande sérénité et une miséricorde étonnante. Ngoc Tâm comprit qu’il avait devant lui un génie des lieux. Il se jeta à ses pieds, l’implorant de rendre la vie à sa femme.

Pris de pitié, le génie lui dit : « Je vais exaucer tes vœux, car ton amour et ta douleur sont sincères. Mais puisses-tu ne pas le regretter plus tard ! » Puis il demanda au paysan d’ouvrir le cercueil, de se couper le bout du doigt et de laisser tomber trois gouttes de sang sur le corps de la défunte. Aussitôt, celle-ci ouvrit les yeux comme si elle sortait d’un long sommeil. Avant de partir, le génie s’adressa à la femme : « N’oublie pas tes devoirs d’épouse. Pense à l’amour que ton époux te porte et à son dévouement. Soyez heureux tous deux. »

Pressé de regagner son foyer, Ngoc Tâm rama jour et nuit. Un soir, il dut accoster pour aller acheter des provisions. Pendant son absence, la grande barque d’un riche marchand vint s’amarrer à côté de la sienne.

Frappé par la beauté de la jeune femme, le marchand entra en conversation avec elle, finit par la séduire et par l’emmener avec lui vers une nouvelle destination. À son retour, Ngoc Tâm, furieux, décida de se lancer à la poursuite du riche marchand.

220px-Burne-Jones-le-VampireIl parvint à retrouver ce dernier après de longs mois de recherche. Il retrouva également sa femme et lui proposa de le rejoindre. Habituée à la vie luxueuse que lui offrait le marchand, celle-ci refusa. D’un coup, le paysan fut guéri de son amour et dit à sa femme : « Tu es libre de me quitter. Mais tu dois me rendre les trois gouttes de sang que j’ai versées sur ton corps pour te ranimer. »

Heureuse de se débarrasser à si bon compte de son stupide mari, elle s’empressa de se piquer le doigt. Mais au moment où le sang commença à couler, elle s’écroula morte.

Toutefois, elle ne pouvait pas se résigner à quitter définitivement ce monde. Elle y revint transformée en un minuscule insecte poursuivant sans relâche Ngoc Tâm, pour lui voler les trois gouttes de sang qui la ramèneraient à la vie humaine. C’est cet insecte que l’on appelle « moustique ».

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Le moustique et sa piqûre

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2014

290px-Aedes_albopictus_on_human_skinPrélèvement de sang par piqûre

Pour les espèces hématophages, l’alimentation en sang est nécessaire à la ponte. La séquence (repas sanguin, maturation des œufs et ponte) est répétée plusieurs fois au cours de la vie du moustique, et s’appelle le cycle gonotrophique. La durée de ce cycle dépend de l’espèce, mais surtout de la température externe (par exemple, chez A. gambiae, le cycle dure 48 heures lorsque la moyenne de température jour/nuit est de 23 °C). La piqûre, le plus souvent nocturne (et plus particulièrement à l’aube ou au crépuscule), dure deux à trois secondes si le moustique n’est pas dérangé.

La femelle adulte, pour sa reproduction, pique les animaux pour prélever leur sang, qui contient les protéines nécessaires à la maturation des œufs (notamment le vitellus destiné à nourrir le germe de l’œuf). On la qualifie de femelle anautogène, en opposition aux femelles autogènes (qui peuvent se passer de sang pour la maturation de leurs œufs).

Pendant la piqûre, la femelle injecte de la salive anticoagulante (voir photo ci-contre) qui, chez l’Homme, provoque une réaction allergique inflammatoire plus ou moins importante selon les individus : c’est la formation d’un « bouton » qui démange.

L’être humain n’est pas la principale victime des moustiques, loin de là : plus de la moitié des espèces se nourrissent exclusivement du sang des oiseaux, suivi de celui des rongeurs et des grands mammifères, des reptiles et batraciens.

Techniques de chasse de la femelle

Tout comme la tique, le moustique repère sa cible grâce à son odorat : celui-ci, au cours d’un déplacement d’au plus 2 km, leur révèle d’abord la présence de dioxyde de carbone(émis par la respiration et la transpiration) jusqu’à 30 m, puis d’acides gras comme l’acide butyrique ou l’acide lactique, et de substances aux relents ammoniaqués, émis par la sudation de la peau. Des thermorécepteurs leur permettront ensuite de trouver la veinule qui leur permettra de s’alimenter. Le système visuel, sensible à la lumière, aux mouvements et aux couleurs, est peu performant, et n’interviendrait qu’en-dessous de 1,5 m).

Les espèces anthropophiles sont spécialement sensibles aux kairomones comme l’acide lactique ou le sébum, ou aux nombreuses odeurs comme l’ammoniac, l’acide lactique, l’aminobutane) émises par la sueur ou l’haleine, l’odeur propre de la peau, l’urine, les vapeurs d’alcool ou de parfum et bien d’autres encore (par exemple l’odeur d’une personne ayant consommé de la bière ou du fromage). Ces facteurs expliquent que certaines personnes soient plus piquées que d’autres. Les moustiques sont également sensibles à la chaleur (15 à 30 °C) et l’humidité (en pratique plutôt l’été et par temps orageux, donc), et seront plus attirés par une personne avec une température élevée. Les moustiques sont également attirés par le noir. Les femelles sont immédiatement attirées par ces sources alors qu’elles sont répulsives pour les mâles. De même, les substances attractives ou répulsives peuvent varier d’une espèce à l’autre. Les moustiques sont encore sensibles à de nombreux autres paramètres (par exemple, la hauteur à laquelle l’odeur est perçue, dans le cas d’An.gambiae, qui vole au ras du sol et pique de préférence les pieds et les chevilles). Les croyances que les moustiques sont sensibles à la quantité de sucre dans le sang et qu’il faut éteindre la lumière pour ne pas attirer les moustiques ne sont pas fondées.

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LA NOURRITURE du Moustique

Posté par othoharmonie le 16 juillet 2014

290px-Toxorhynchites_speciosus_01_L.D.Alimentation des adultes : Les adultes, tant mâles que femelles, sont avant tout nectarivores, s’alimentant de nectar et du jus sucré des fleurs ou des fruits mûrs pour couvrir leurs besoins énergétiques. En élevage (dans les laboratoires d’entomologie médicale), il leur est ainsi fourni des tampons de coton imbibés d’eau sucrée, qui suffisent à leur survie, sans avoir recours à une alimentation sanguine.

En outre, les femelles (à l’exception des espèces du genre Toxorhynchites), à seule fin d’assurer le développement de leurs œufs, ont recours à des repas de sang sur des vertébrés divers à sang chaud (oiseaux, mammifères dont l’homme) ou à sang froid comme les batraciens (grenouille, crapaud), les reptiles (serpent, tortue) ou même d’autres insectes (larves de Lépidoptères, nymphes de cicadelle, mantes). Traversant la peau jusqu’à un vaisseau, elles effectuent une prise de sang. Chaque espèce a sa propre spécificité plus ou moins affirmée dans le choix de l’hôte pour ce repas de sang. Ainsi, Culex hortensis et Culex impudicus piquent de préférence les batraciens, Cusileta longiareolata et le genre Aedeomyia les oiseaux, alors que du nom savant de : Anopheles gambiaeAedes albopictusAedes caspiusAedes vexansCulex pipiens et Culex quinquefasciatus préfèrent l’Homme. On parle de moustique anthropophile s’il pique préférentiellement l’homme ou zoophile s’il pique préférentiellement d’autres vertébrés.

Alimentation des larves : Les larves de moustiques ont pour la plupart une alimentation constituée de phytoplancton, de bactérioplancton, d’algues microscopiques et de particules de matière organique en suspension dans l’eau du gîte. La larve s’alimente grâce aux battements de ses soies buccales qui créent un courant suffisant pour aspirer les aliments.

D’autres espèces sont prédatrices au stade larvaire, se nourrissant essentiellement de larves de Culicidae divers. Ce type de comportement alimentaire est assez rare parmi les Culicidae, ne se rencontrant que pour l’ensemble des espèces des genres Toxorhynchites et Lutzia, les espèces Psorophora du sous-genre Psorophora, chez les Aedes du sous-genre Mucidus, lesTripteroides du sous-genre Rachisoura et chez des espèces des genres SabethesEretmapodites (Er. dracaenae, prédateur des larves d’Aedes simpsoni (Pajot 1975)) et Culiseta (Cs. longiareolata). Elles sont pour la plupart reconnaissables à leur brosse buccale souvent modifiée en épines préhensiles fortes et recourbées vers le bas.

Prédateurs

Les larves et les nymphes de moustiques sont consommées par des oiseaux aquatiques, batraciens (tritons, grenouilles, crapauds, salamandres), poissons (tels, par exemple, la gambusie),insectes (Chaoboridae, Notonectes, coléoptères, libellules…), des crustacés (Copepoda tel que Mesocyclops aspericornis), des plantes carnivores (l’aquatique utriculaire, le drosera) ou encore le nématode Romanomermis culicivorax, etc.

D’autres espèces se nourrissent de moustiques adultes : les araignées, certaines espèces de poissons comme l’épinoche, de libellules, de chauves-souris ou d’oiseaux, comme l’hirondelle ou l’engoulevent.

Contribution des moustiques au fonctionnement des écosystèmes 

Les adultes mâles et femelles se nourrissant de nectar de fleurs, ils participent à la pollinisation des plantes, au même titre que les papillons, Hyménoptères et autres Diptères.

D’autre part, les moustiques, tant au stade larvaire qu’adulte, sont une source de nourriture pour de nombreux prédateurs (insectes, lézards, batraciens, oiseaux…), transférant de l’eau à la terre d’importantes quantités de biomasse Cependant, ces espèces se développant en grande quantité par phases cycliques, elles ne peuvent être à la base d’une chaîne alimentaire, et le moustique est donc utile, joue un rôle important mais n’est indispensable dans aucune chaîne alimentaire, et supprimer le moustique ne ferait pas disparaître de prédateur.

200px-Toxorhynchites_speciosus_03_L.D.De plus, certaines larves, représentant une part importante de la biomasse des écosystèmes aquatiques, filtrent jusqu’à deux litres par jour en se nourrissant de micro-organismes et déchets organiques. Elles participent donc de façon importante à la bioépuration des eaux marécageuses et, par leur mort ou leurs déjections, rendent des éléments indispensables à la croissance des plantes, tel l’azote.

Les espèces de moustiques vecteurs de maladies évoluent déjà en milieu urbain, et ne sont donc pas utiles à la pollinisation ou à l’épuration des eaux. Intervenir sur ces espèces-là ne fait donc pas peser de risques sur les écosystèmes.

En Arctique, les caribous empruntent des chemins face au vent pour échapper aux essaims de moustiques. Sur ce chemin de migration, ces caribous tassent le sol et broutent le lichen, ce qui altère l’écosystème boréal.

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les nuisances du moustique

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2014

 

290px-Culex_pipiens_2007-1La trompe (proboscis) de la femelle est composée par des pièces buccales vulnérantes ou stylets (maxilles, labre, hypopharynx) qui sont enveloppées par le labium souple (i) qui se replie au moment de la piqûre.

Le moustique enfonce les stylets dans l’épiderme jusqu’à un capillaire sanguin grâce aux maxilles qui perforent la peau et qui permettent à la trompe de se maintenir en place lors du prélèvement sanguin.

Les stylets délimitent deux canaux : l’un (canal salivaire), formé par l’hypopharynx, par lequel est injectée une salive anesthésiante et anticoagulante, l’autre (canal alimentaire), au niveau du labre, par lequel est aspiré le sang qui, s’il est infecté, contamine le moustique.

La quantité de sang prélevée varie de 4 à 10 millimètres cubes en 1 à 2 minutes.

Les piqûres peuvent être totalement indolores ou provoquer un prurit très désagréable ou des allergies plus graves, allant exceptionnellement jusqu’au choc anaphylactique. L’hypersensibilité a une origine immunitaire, qui traduit une réaction extrême de nos anticorps à des antigènes présents dans la salive du moustique.

Certains de ces antigènes sensibilisants existent chez tous les moustiques, tandis que d’autres sont spécifiques à certaines espèces. La réaction d’hypersensibilité peut être immédiate (types I et III) ou retardée (type IV).

Divers remèdes sont plus ou moins efficaces selon les personnes et les délais d’application. Outre le vinaigre au peroxyde de zinc, dont l’effet calmant n’est pas médicalement prouvé, et des produits interdits en raison de leur toxicité, quelques médicaments existent ; antihistaminiques oraux ou topiques appliqués et diphénhydramine (Benadryl en onguent), qui soulagerait les démangeaisons. Les corticostéroïdes topiques tels que l’hydrocortisone et la triamcinolone peuvent soulager, dans le cas de piqûres inopportunément placées. Le savon de Marseille a un effet calmant (frotter à l’endroit de la piqûre). On peut aussi poser un objet chaud (tasse de thé brûlant, par exemple) quelques secondes sur la piqûre, ou la tamponner avec un glaçon, ou le déo rollon et la crème anti-hémorroïdes.

L’application directe d’un tissu imbibé d’eau très chaude mais non bouillante peut bloquer quelques heures le dégagement d’histamine autour de la piqûre. L’application d’un Mylanta ou d’un antiacide liquide serait efficace en soulageant le prurit et le gonflement car réduisant l’acidité des anticoagulants injectés avec la salive de l’insecte. Finalement, toute crème à base de cortisone est efficace étant donné leur effet anti-inflammatoire. Le passage d’un flux d’air chaud, à la limite de la brûlure -avec un sèche cheveux par exemple-, semble inactiver le prurit.

Rôle vectoriel

Les Culicidae constituent le tout premier groupe d’insectes d’intérêt médical. Les moustiques sont vecteurs de trois groupes d’agents pathogènes pour l’être humain : Plasmodiumfilaires des genres Wuchereria et Brugia, ainsi que de nombreux arbovirus.

Plus de 150 espèces de Culicidae relevant de 14 genres ont été observées porteuses de virus impliqués dans des maladies humaines (Mattingly, 1971). C’est par sa trompe qui lui sert à piquer que le moustique transmet les pathogènes à l’être humain ou aux animaux.

Les moustiques sont responsables de la transmission du paludisme, une des toutes premières causes de mortalité humaine (chaque année, entre 250 et 600 millions de personnes touchées dans le monde, et plus d’un million de morts), de nombreuses maladies à virus (arboviroses) telles que la dengue, la fièvre jaune, la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre du Nil occidental (West Nile Virus), le chikungunya, d’encéphalites virales diverses ainsi que de filarioses et constituent à ce titre l’un des sujets majeurs d’études en entomologie médicale.

Lors de la piqûre d’un hôte porteur d’un parasite, le moustique aspire, en même temps que le sang, le parasite pathogène (excepté les filaires, virus de la dengue, de la fièvre jaune, le virus du Nil occidental ou le virus du chikungunya…), qui parvient ensuite dans l’estomac du moustique, puis franchit la paroi stomacale. Une fois multiplié, il se retrouve dans les glandes salivaires du moustique qui l’inocule à son hôte lors de la piqûre, par la salive infectée, via l’hypopharynx.

220px-3298054073_103cba6cc2_oMélangeVertParisLes genres Anopheles (paludisme), Aedes (dengue et fièvre jaune, chikungunya), Culex (fièvre du Nil occidental et diverses encéphalites) ainsi que des Eretmapodites (fièvre de la vallée du Rift) et Mansonia (filarioses) contiennent la majorité des espèces vectrices qui contaminent l’homme.

Les moustiques vecteurs de maladies graves sont surtout présents dans les pays du Sud (notamment Afrique, Sud de l’Asie, Amérique latine). Mais les déplacements de personnes et de marchandises, combinés au changement climatique, permettent aux espèces incriminées (par exemple le moustique tigre et l’Aedes japonicus) d’étendre leur territoire toujours plus au Nord, amenant avec elles des maladies jusqu’alors absentes ou disparues (le paludisme ayant été éradiqué de l’Europe au vingtième siècle). Ainsi, de nombreux cas de chikungunya, virus véhiculé par certains Aedes, et notamment le moustique tigre, sont apparus en 2007 en Vénétie. Le moustique tigre, déjà présent en Italie ou dans le sud de la France en 2010, pourrait avoir colonisé l’ensemble de l’Europe d’ici 2030.

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Epidémies de Moustiques au 20ème siècle

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2014

  • Encéphalite de Saint Louis : Cette encéphalite doit son nom à l’importante épidémie qui se déclara en 1933 dans la ville de Saint-Louis (États-Unis) au cours d’une sécheresse exceptionnelle. Ces conditions climatiques associées à une forte 290px-CulexNilinsalubrité favorisèrent le développement de Culex quinquefasciatus, moustique vecteur de cette encéphalite due à un arbovirus (Flavivirus). Moins de 1 % des infections sont symptomatiques avec un taux de mortalité variant de 5 à 20 % affectant, avant tout, les personnes âgées. Cette encéphalite est présente sur le continent américain, du Canada jusqu’au sud de l’Argentine. En 2005, une épidémie a été observée en Argentine avec 47 cas dont 9 décès, et 40 cas en 2010.

Encéphalite de la Murray Valley : dénommée parfois encéphalite australienne, elle a été signalée pour la première fois en 1951 dans la vallée de la rivière Murray en Australie. Elle a été retrouvée depuis dans certaines régions de l’Australie (Province de Victoria en 2008) et de la Nouvelle Guinée. Elle est due à un virus de la famille des Flaviviridae, transmis principalement par des espèces du genre Culex, en particulier Culex (Culex) annulirostris et par Aedes (Stegomyia) aegypti (transmission transovarienne). Le réservoir principal est constitué par les oiseaux aquatiques de l’ordre des Ciconiiformes (hérons et cormorans). Il n’existe pas de traitement efficace, ni de vaccin, mais elle ne se transmet pas d’homme à homme. Si la mortalité atteint 25 % des formes symptomatiques, cette encéphalite n’a toutefois entraîné que 32 décès depuis 1951.

Encéphalite japonaise : Les Culex du sous-groupe Vishnui, principalement Culex (Culex) tritaeniorhynchus Cx. pseudovishnuiCx. vishnui, et dans une moindre mesure Culex annulusCulex gelidusCulex fuscocephala sont les vecteurs de l’encéphalite japonaise. Ces espèces sont normalement zoophiles, mais s’attaquent à l’être humain lors de fortes pullulations. Cx. quinquefasciatus a été retrouvé infecté par ce virus au Viêt Nam ainsi que Cx. bitaeniorhynchus et Cx. infula en Inde. Aedes japonicus est également cité comme espèce vectrice et peut transmettre le virus à sa descendance (transmission transovarienne) (Takashima & Rosen, 1989).

Une transmission verticale des virus (transovarienne) des encéphalites japonaise et de St. Louis par Aedes albopictus est possible (Rosen, 1988). Cette maladie virale  est endémique dans le Sud-Est de l’Inde et au Sud-Est asiatique (Malaisie, Thaïlande, Viêt Nam, Philippines, Indonésie). Elle est épidémique en Chine (partie), en Corée ainsi que dans certaines régions d’Océanie, au nord de l’Australie et au Japon. L’encéphalite japonaise est une cause majeure d’encéphalite virale avec 30 000 à 50 000 cas cliniques signalés chaque année, provoquant 15 000 décès.

Les zones touchées sont essentiellement les zones rurales où les moustiques pullulent dans les rizières et zones inondées avec une forte activité crépusculaire et nocturne, infligeant alors à l’être humain et aux animaux domestiques des piqûres douloureuses. L’être humain n’est qu’un hôte accidentel du virus, favorisé en cela par la création de rizières et de porcheries à proximité d’habitations humaines. Le réservoir de base du virus est constitué par les oiseaux (hérons et aigrettes) et des canards vivant dans les zones humides, et pour réservoir relais les animaux domestiques (porcs principalement). Les chevaux, les chauves-souris et les reptiles sont également cités comme hôtes.

Il n’y a pas de transmission inter-humaine. Il existe un vaccin efficace contre cette maladie.

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certaines luttes contre le Moustique

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2014

 

images (4)Contrôle des moustiques

L’homme cherche depuis longtemps à lutter contre les moustiques, causes de démangeaisons et vecteurs de maladies. Il existe des méthodes passives ou actives, biologiques ou chimiques, adaptées au stade de développement de ces insectes. En France, ceci est régulé par la loi no 64-1246 du 16 décembre 1964 « relative à la lutte contre les moustiques ».

Lutte larvicide

Aux stades œuf, larve et nymphe, les moustiques se développent dans l’eau stagnante (et parfois courante), temporaire ou permanente. L’eau est vitale au moustique (de la boue ou de la terre humide ne conviendront pas).

Lutte à grande échelle

Depuis les années 1950, dans les régions habitées ou proches de zones habitées et fortement infestées, comme les régions marécageuses, des larvicides sont utilisés à grande échelle pour limiter la prolifération des moustiques.

Après quelques générations, les larves devenant fréquemment résistantes à un produit, les chercheurs doivent sans cesse mettre au point de nouvelles formules de pesticides ou biopesticides.

La lutte à grande échelle passe aussi par l’aménagement du territoire pour limiter les gites de ponte : drainage, collecte des eaux usées, goudronnage des routes, élimination des décharges sauvages et des stockages à ciel ouvert. C’est notamment la méthode préconisée pour éviter la propagation des espèces comme Aedes 290px-CDC-Gathany-Aedes-albopictus-1albopictus, responsables du chikungunya, transportées d’un pays à l’autre dans des stocks de vieux pneus.

Dans leur aire de répartition, on pratique une lutte biologique en relâchant dans la nature des larves de Toxorhynchites, des grands moustiques qui ne piquent pas les vertébrés mais dont les larves se nourrissent, entre-autres de larves de Culicidés. Cette méthode obtient un succès variable selon les pays ou les espèces visées.

Protéger ou restaurer les populations de prédateurs des larves de moustiques, tels que tritons, grenouilles, crapaud, salamandres,hirondelles, chauve-souris… permet aussi de contrôler leur prolifération.

Lutte par la destruction des gites domestiques

Pour éviter d’être envahi par les moustiques dans les zones urbaines, le plus simple consiste à éliminer au maximum tout réservoir potentiel d’eau stagnante où des moustiques pourraient pondre et des larves se développer, même de faible volume, par un entretien de son environnement proche. Ainsi les autorités sanitaires recommandent une surveillance de l’environnement proche des habitations et la suppression des récipients susceptibles de collecter de l’eau (soucoupes de pot de fleur, vases, bidons, bâches, gouttières, poubelles à ciel ouvert, brouettes…). Les soucoupes de pots-de-fleur peuvent être remplies de sable.

Une technique consiste, après avoir supprimé tous les autres points d’eau proches, à offrir des gîtes pièges (récipients d’eau de pluie stagnante) où la ponte des femelles pourra être contrôlée. Lorsque les larves commencent à être assez grosses et bien visibles, et avant qu’elles ne se nymphosent (soit environ tous les cinq jours), l’eau est vidée dans la terre, en veillant à ce qu’elle soit complètement absorbée. Les larves, privées d’eau, meurent.

Pour les récipients impossibles à vider (puisards, puits, latrines, collecteurs d’eau de pluie ouverts…), il importe qu’ils soient couverts hermétiquement avec de la toile moustiquaire ou, à défaut, de recouvrir cette eau d’une fine couche d’huile : les larves ne peuvent plus respirer et meurent. Il est aussi possible de laisser du cuivre dans le récipient, ce qui tue les larves ou ralentit leur développement.

Lutte au stade adulte

De nombreuses méthodes sont réputées pour éviter d’être piqué par les moustiques, dont certaines sont inefficaces, peu efficaces ou sans efficacité prouvée. Certaines méthodes efficaces ont des effets négatifs à long terme. Pour se prémunir des piqûres dans les régions fortement infestées, il faut combiner les moyens de protection et parfois de lutte.

Se protéger physiquement

Comportement

La femelle est attirée par le CO2 émis par l’hôte et dans une moindre mesure par une température entre 18° et 30° ainsi que la transpiration : l’humidité ainsi que l’odeur de celle-ci, accentuée par certains aliments (bière, fromages…). Certains médicaments comme les stéroïdes ou les médicaments anti-cholestérol attirent aussi les moustiques, ainsi que les parfums.

Habillement

Il convient de tenir compte des horaires d’activité des moustiques afin de ne pas s’exposer inutilement. il est recommandé avant tout de porter des vêtements longs et couvrant tout le corps ; amples car les moustiques peuvent piquer à travers des vêtements serrés ; et de couleur claire car ils peuvent être plus sensibles aux couleurs foncées.

Moustiquaire imprégnée

La toile moustiquaire peut équiper les portes et les fenêtres, entourer les lits, berceaux ou poussettes d’enfant et même protéger le visage dans les zones fortement infestées. Elle sert aussi à empêcher les femelles de pondre dans les réserves d’eau.

La méthode de lutte donnant le meilleur résultat, notamment contre le paludisme, est l’utilisation de toile moustiquaire imprégnée d’insecticide. En 1983, au Burkina Faso, une première association insecticide-moustiquaire fut mise en place par imprégnation de moustiquaires dans la ville de Bobo-Dioulasso. Ces moustiquaires se sont avérées particulièrement efficaces contre les anophèles en termes de mortalité des moustiques et de réduction du taux de piqûres. Globalement, la moustiquaire imprégnée réduit de 36 % le taux de piqûres des moustiques par rapport à une moustiquaire non traitée et tue de l’ordre de 37 % des moustiques présents. La généralisation de leur emploi pourrait réduire de moitié environ l’impact du paludisme et de 20 % la mortalité infantile.

Utiliser des répulsifs

Dans les zones infestées, la peau, mais aussi les vêtements, peuvent être imprégnés d’un répulsif à insectes. En fonction du type de peau, le pharmacien peut recommander un répulsif particulier. Lors de voyages, mieux vaut acheter sur place, les produits seront plus adaptés aux moustiques locaux.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande principalement ceux qui renferment du DEET (N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide, auparavant appelé N, N-diéthyl-m-toluamide), de l’IR3535 (éthyl butylacétylaminopropionate) ou de l’icaridine (1-piperidinecarboxylic acid, 2-(2-hydroxyethyl)- 1-méthylpropylester).
Le répulsif le plus efficace est le DEET, mais de récentes études montrent une possible toxicité chez l’homme, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants. On a recensé dans le monde douze cas de convulsions chez l’enfant depuis la mise en œuvre de ce produit, sans que l’origine de ces convulsions puisse être imputée au produit ; il s’agit donc là d’un principe de précaution que certains jugent abusif.

Les répulsifs à base d’huile de haricot de soja et d’IR3535 présentent une protection de plus courte durée.

Les autres répulsifs d’origine végétale, dont l’essence de citronnelle, ont une durée d’effet très courte et sont donc considérés comme inefficaces à l’extérieur. Selon l’OMS, les vaporisateurs, à la citronnelle par exemple, « peuvent aussi réduire les piqûres à l’intérieur des bâtiments ».

La culture, par exemple au rebord des fenêtres, de certaines plantes (citronnelle, lamiacées (labiées) tels que la mélisse, le thym, le thym citron, le romarin, la lavande, le basilic, le basilic à petites feuilles, les géraniacéestels que les geranium, en particulier le geranium citron, et pelargonium, pyrèthre, les plants de tomates, les capucines), aurait un effet répulsif.

Selon certains récits de vie à l’écart de la civilisation, la salive mélangée à du tabac pourrait être efficace. La nicotine est effectivement un excellent insecticide naturel. Le feu et la fumée éloigneraient aussi les moustiques, mais non sans conséquences pour la santé des humains qui respirent cette fumée.

Les bracelets anti-moustiques sont quasiment inopérants. De même, les appareils anti-moustiques électroniques, censés éloigner les moustiques par émission d’ultrasons, sont en réalité inefficaces, la femelle étant insensible à ces vibrations.

Lutter contre les moustiques

Des aérosols et diffuseurs d’insecticide sont commercialisés mais ils ne présentent d’intérêt que dans une pièce fermée. Ils présentent alors d’autres risques avérés ou potentiels pour la santé des occupants qui les respirent, notamment les enfants . De plus, les insecticides sélectionnent rapidement des résistances à leur efficacité chez la plupart des espèces de moustiques visées. Selon l’OMS, les spirales anti-moustiques et autres vaporisateurs « peuvent aussi réduire les piqûres à l’intérieur des bâtiments ».

La résistance de nombreuses souches de moustiques à certains pesticides a rapidement et fortement augmenté (beaucoup plus vite que pour les résistances des plantes aux désherbants). À titre d’exemple, une résistance (génétiquement héritable pour la descendance) au DDT a été constatée chez les moustiques dès 1947 en Floride, un an seulement après les premières utilisations du DDT (Hemingway et Ranson 2000).

290px-YosriNov04Pokok_SeraiDes indices laissent penser que la présence d’insecticides dans le milieu aquatique où se développement les larves s’accumulent dans les tissus larvaires et donc de l’adulte, entrainant peut-être « le maintien de l‟induction de certaines enzymes de détoxication et par conséquence le maintien de l‟augmentation de tolérance à l‟insecticide ». On constate en tous cas que « les moustiques issus de zones agricoles ou plus généralement polluées par des composés organiques tolèrent mieux les insecticides »), ce qui n’exclut pas des phénomènes de résistance croisée avec divers pesticides utilisés en agriculture, en médecine vétérinaire, ou ayant été utilisés, mais persistants et donc encore présent dans l’environnement des larves.

Ces adaptations posent des problèmes de lutte contre les maladies véhiculées par les moustiques (malaria…), et pourraient continuer à augmenter, alors que les populations de moustiques indésirables pourraient s’étendre à la faveur du réchauffement climatique et de la mondialisation des échanges.

Pour répondre à ces adaptations, outre l’utilisation de cocktails d’insecticides et le changement régulier de molécules, une autre stratégie consiste à ne pas encourager les milieux favorables aux moustiques piqueurs (eaux stagnantes) et à favoriser le développement de prédateurs naturels des moustiques, par exemple en protégeant les poissons et insectes aquatiques mangeurs de larves de moustiques et en offrant des nichoirs aux chauves-souris et aux hirondelles pour lutter contre le moustique commun. Cependant ces stratégies sont insuffisamment efficaces.

En revanche, les électrocuteurs d’insectes utilisant une lumière blanche ou ultraviolette pour les attirer, ont une efficacité quasi nulle sur les moustiques femelles qui sont plutôt attirés par des pièges imitant certains paramètres propres à la respiration et la peau des mammifères, c’est-à-dire une certaine concentration de dioxyde de carbone couplée à une gamme de température donnée entre autres. Il pourrait être sensible à certaines molécules émises par le corps humain et transportées par l’air. Cependant de nouvelles études de l’American Mosquito Control Association démontrent que bien que les ultraviolets soient inefficaces contre les moustiques femelles, une combinaison de LED à forte luminosité dans les tons bleus, verts, rouges et infrarouges dans certaines fourchettes de longueurs d’onde seraient à même d’attirer dans des pièges un large spectre d’espèces de moustiques de manière plus efficace que les pièges à dioxyde de carbone plus onéreux et encombrants.

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Contrôle des moustiques

Posté par othoharmonie le 12 juillet 2014

 

240px-Mosquito_on_FlowerL’homme cherche depuis longtemps à lutter contre les moustiques, causes de démangeaisons et vecteurs de maladies. Il existe des méthodes passives ou actives, biologiques ou chimiques, adaptées au stade de développement de ces insectes. En France, ceci est régulé par la loi no 64-1246 du 16 décembre 1964 « relative à la lutte contre les moustiques ».

Aux stades œuf, larve et nymphe, les moustiques se développent dans l’eau stagnante (et parfois courante), temporaire ou permanente. L’eau est vitale au moustique (de la boue ou de la terre humide ne conviendront pas).

Lutte à grande échelle

Depuis les années 1950, dans les régions habitées ou proches de zones habitées et fortement infestées, comme les régions marécageuses, des larvicides sont utilisés à grande échelle pour limiter la prolifération des moustiques.

Après quelques générations, les larves devenant fréquemment résistantes à un produit, les chercheurs doivent sans cesse mettre au point de nouvelles formules de pesticides ou biopesticides.

La lutte à grande échelle passe aussi par l’aménagement du territoire pour limiter les gîtes de ponte : drainage, collecte des eaux usées, goudronnage des routes, élimination des décharges sauvages et des stockages à ciel ouvert. C’est notamment la méthode préconisée pour éviter la propagation des espèces comme Aedes albopictus, responsables du chikungunya, transportées d’un pays à l’autre dans des stocks de vieux pneus.

Dans leur aire de répartition, on pratique une lutte biologique en relâchant dans la nature des larves de Toxorhynchites, des grands moustiques qui ne piquent pas les vertébrés mais dont les larves se nourrissent, entre-autres de larves de Culicidés. Cette méthode obtient un succès variable selon les pays ou les espèces visées.

Au Canada et aux États-Unis, le B.t.i est notamment utilisé comme larvicide biologique à faible impact sur l’environnement.

Protéger ou restaurer les populations de prédateurs des larves de moustiques, tels que tritons, grenouilles, crapaud, salamandres, hirondelles, chauve-souris… permet aussi de contrôler leur prolifération.

Lutte par la destruction des gîtes domestiques

Pour éviter d’être envahi par les moustiques dans les zones urbaines, le plus simple consiste à éliminer au maximum tout réservoir potentiel d’eau stagnante où des moustiques pourraient pondre et des larves se développer, même de faible volume, par un entretien de son environnement proche. Ainsi les autorités sanitaires recommandent une surveillance de l’environnement proche des habitations et la suppression des récipients susceptibles de collecter de l’eau (soucoupes de pot de fleur, vases, bidons, bâches, gouttières, poubelles à ciel ouvert, brouettes…). Les soucoupes de pots-de-fleur peuvent être remplies de sable.

220px-Larve_de_moustiqueUne technique consiste, après avoir supprimé tous les autres points d’eau proches, à offrir des gîtes pièges (récipients d’eau de pluie stagnante) où la ponte des femelles pourra être contrôlée. Lorsque les larves commencent à être assez grosses et bien visibles, et avant qu’elles ne se nymphosent (soit environ tous les cinq jours), l’eau est vidée dans la terre, en veillant à ce qu’elle soit complètement absorbée. Les larves, privées d’eau, meurent.

Pour les récipients impossibles à vider (puisards, puits, latrines, collecteurs d’eau de pluie ouverts…), il importe qu’ils soient couverts hermétiquement avec de la toile moustiquaire ou, à défaut, de recouvrir cette eau d’une fine couche d’huile : les larves ne peuvent plus respirer et meurent. Il est aussi possible de laisser du cuivre dans le récipient, ce qui tue les larves ou ralentit leur développement.

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Ecourter la vie des moustiques

Posté par othoharmonie le 12 juillet 2014

 

Sachant que seuls les insectes les plus âgés jouent un rôle dans la transmission des virus, des chercheurs ont réduit leur durée de vie de moitié en leur transférant une bactérie.

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Les chercheurs savent déjà que ce sont les moustiques femelles qui piquent les humains, se contaminant éventuellement à leur contact avec le virus de la dengue ou le parasite du paludisme. Ils savent également qu’après la piqûre, le virus de la dengue, par exemple, se propage dans le corps du moustique jusqu’aux glandes salivaires. Et c’est seulement après que l’insecte peut transmettre le virus à un autre être humain, cette opération prenant deux semaines pour la dengue et la malaria.

Des biologistes de l’université australienne de Queensland ont donc eu l’idée de réduire l’espérance de vie des moustiques, puisque seuls les insectes les plus âgés jouent un rôle dans le développement des épidémies. Le principe étant qu’un moustique qui vit moins longtemps infectera moins de monde. Dans un article publié dans la revue Science, ils expliquent comment, grâce au transfert réussi d’une bactérie Wolbachia vers l’insecte, ils ont pu diminuer de moitié la durée de vie d’un moustique dans les conditions de laboratoire. Conor J. McMeniman et Roxanna Lane estiment qu’infecter les populations de moustiques par la bactérie Wolbachia pourrait être une bonne stratégie pour réduire la transmission de virus pathogènes.

Pour diminuer les épidémies, on avait déjà pensé s’attaquer à leurs vecteurs – donc aux moustiques – en utilisant des insecticides, des moustiquaires. Mais le problème, c’est que l’on n’a jamais réussi à se débarrasser complètement du moustique. Et contrairement aux insecticides chimiques, cette technique d’injection de la bactérie ne devrait pas développer de résistance.

Infectés jusqu’à la 30e génération

Wolbachia est une bactérie naturelle qui diminue la durée de vie de la mouche drosophile, mais que l’on n’avait jamais réussi à transférer aux moustiques jusqu’à présent. Pour faciliter son transfert, les chercheurs ont donc adapté la bactérie en la «repiquant» par des passages répétés dans des cellules de moustique… qui ont duré trois ans.

Une fois la bactérie adaptée, ils l’ont injectée à des embryons de moustiques. Les adultes survivants ont été isolés, nourris, et se sont reproduits. Les chercheurs ont obtenu huit lignées de moustiques infectés : six se sont éteintes en moins de trois générations, et les deux autres sont restées stables et infectées jusqu’à la trentième génération. C’est sur ces dernières que les essais ont été faits. Les biologistes ont alors observé que les moustiques sains vivent deux mois, contre seulement un pour les insectes infectés par la bactérie.

Par ailleurs, le taux de transmission de la bactérie de mère en fille est de 99,74 % au premier cycle de reproduction et de 99,45 au troisième cycle. De plus, une femelle non infectée fécondée par un mâle infecté fait des œufs qui n’éclosent pas. Ces résultats de laboratoire sont très intéressants. On peut s’interroger cependant sur la manière dont ils pourront être exploités concrètement pour lutter contre les maladies transmises par les moustiques et qui font des ravages…

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les moustiques changent le cours de l’histoire

Posté par othoharmonie le 12 juillet 2014


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Ils ont beau être petits , ils sont beaucoup plus puissants que l’on ne pourrait le croire . Les moustiques ont modifiés le cours de l’Histoire de l’Homme et ce, depuis son commencement .

1,600,000 av. JC : Afrique —Nos ancêtres font leurs premiers pas. Les moustiques commencent déjà à les infecter avec la malaria

500 av. JC : Inde — Le prêtre Susruta déduit que les moustiques sont les responsables de la propagation de la malaria . Personne ne le croira durant 2 400 ans .

323 av. JC : Babylone —Alexandre le Grand est vaincu par un moustique, mourant de la malaria à l’âge de 33 ans. Son rêve d’unifié l’empire Grec s’éteint avec lui , et la propagation de la malaria contribuera d’ailleurs grandement à la fin de la civilisation grec .

 410 av. JC : Rome —Les Wisigoths mettent un terme à l’Empire Romain , déjà grandement affaibli par une énorme épidémie de malaria apporté par les moustiques . Peu après , Alaric , le chef des Wisigoths est également écarté du pouvoir par une piqûre de moustique et meurt , lui aussi , de la malaria .

1593 : Amérique —Les moustiques transmettent la maria ainsi que la fièvre jaune à leurs homologues du nouveau monde via le trafic d’esclaves , déclenchant ainsi des épidémies qui viendront à bout , à la fois des colonialistes et des aborigènes 

1658 : Angleterre —Mordu par un moustique ( certainement royaliste ) , Oliver Cromwell meurt de la malaria, ce qui facilitera grandement le retour de la monarchie au Royaume Unis.

1690 : Barbados — Les moustiques propagent la fièvre jaune et stop ainsi l’expédition Britannique en route pour attaquer la France au Canada . 

1802 : Nouvelle Orléans — Napoléon envoi des troupes pour renforcer les soldats déjà présent en Louisiane et pour mettre fin à une rébellion d’esclaves à Haiti. Des 33,000 soldats envoyés , 29,000 sont tués par la fièvre jaune ( et donc par les moustiques ) . La Louisiane devient une partie des USA ; Et Haiti devient indépendant .

1902 : Stockholm —Un chirurgien de l’armée britannique , Dr. Ronald Ross reçoit le prix Nobel de médecine pour avoir établi le lien entre les morsures de moustiques et la malaria ( avec juste 2 400 ans de retard … ).

1905 : Panama — Les moustiques réussissent presque à stopper la construction du canal du Panama car les ouvriers s’enfuient en craignant d’être contaminé par l’épidémie de fièvre jaune . 

1942 : Japon — Des troupes japonaises saisissent les îles qui fournissent la plupart de la quinine du monde, qui est alors la seule thérapie fiable connu pour guérir la malaria, espérant ainsi que les moustiques deviendront leurs alliés contre les forces Alliées. Presque un demi-million de troupes américaines à l’Est sont hospitalisées à cause de la malaria entre 1942 et 1945.

1965–1975 : Vietnam— Les moustiques infectent 53 Soldats sur 1000 chaque jour avec la malaria durant la guerre du Vietnam .

1995 : Genève—L’organisation mondiale de la Santé (OMS) déclare la fièvre dengue causé par les moustiques  “Epidémie mondiale” alors que les morts de la malaria ont augmentés de 2.5–3 million en 1 an .

 

source : http://www.moustiquesolutions.com/

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chasse : Anti-moustique naturel

Posté par othoharmonie le 11 juillet 2014

220px-3298053437_ea5c15ccaa_oAnti-moustiqueIl est déconseillé d’utiliser certains anti-moustiques lorsque l’on a des enfants en bas âge, à cause de la toxicité des composants. Il existe heureusement des solutions pour lutter contre ces vilains insectes. Il faut tout simplement choisir un anti-moustique naturel respectueux de l’environnement et de la santé. Les possibilités sont diverses et concernent aussi bien des plantes que des produits fabriqués par l’homme.

Les plantes

Comme bien souvent, c’est dans les plantes que l’on trouve les meilleurs remèdes. Lorsque l’on veut lutter contre les attaques ou les invasions des moustiques, c’est pareil. Les recettes de grands-mères parlent toutes de l’usage de la citronnelle en tant qu’anti-moustique naturel. Il est vrai que cette plante a un effet répulsif. Il suffit de faire brûler des feuilles sèches, ou encore de l’utiliser en vapeur d’huile essentielle. De plus, la citronnelle a bien d’autres effets positifs sur l’organisme. Depuis l’antiquité, elle est utilisée pour ses vertus diurétiques et digestives. On peut donc s’en servir comme de l’encens ou en condiment dans la cuisine. D’autres plantes sont mal tolérées par les moustiques, et peuvent être utilisées comme anti-moustique naturel. Il est par exemple recommandé de placer un pot de basilic frais sur le rebord de sa fenêtre. Cela permet également d’avoir toujours de bonnes herbes à disposition pour accommoder ses petits plats. Une autre solution naturelle consiste à placer une orange piquée de clous de girofle dans chaque pièce à vivre. Le champ d’action est relativement limité. Il ne s’étend pas sur plus d’un mètre.

Les produits anti-moustiques du commerce

Dans le commerce, on peut aussi trouver de l’anti-moustique naturel. Les produits concernés sont généralement constitués de pyrèthre. Il s’agit d’une fleur originaire d’Asie et d’Afrique. Elle est séchée et broyée après récolte. Elle remplace avantageusement les insecticides de synthèse toxiques. Le pyrèthre est très efficace contre les moustiques. Il peut être utilisé même en présence de jeunes enfants. L’autre produit anti-moustique naturel performant se présente sous la forme de spirales. Il fonctionne à la manière d’un encens. Il suffit donc de mettre le feu au bout à l’aide d’un briquet ou d’une allumette, et de souffler dessus pour éteindre la flamme. La spirale se consume alors durant plusieurs minutes. Elle produit une fumée peu appréciée des moustiques. Il est conseillé de placer la spirale dans une pièce bien aérée. Dans le commerce, on trouve également un produit anti-moustique qui peut être considéré comme étant naturel, car il ne produit pas de gaz toxiques. Il s’agit d’un appareil technologique. Ce dernier se branche sur la prise secteur de la maison. Il produit des ultrasons. Il peut être utilisé dans la chambre d’un nouveau-né. C’est très pratique lors de la saison estivale ou pendant les vacances hors de chez soi. Il s’agit d’un appareil totalement inodore. La fréquence diffusée ne peut être entendue par l’oreille humaine, ou tout du moins que très faiblement. Elle suffit toutefois à éloigner les moustiques de votre maison. Ces produits récents peuvent cependant encore faire débat.

Les astuces naturelles

En guise d’anti-moustique naturel, il existe quelques astuces simples et efficaces. Elles permettent de réduire le nombre de piqûres. Les moustiques sont attirés par la lumière. Il est donc recommandé d’allumer le moins possible ses ampoules durant l’été. Autre astuce, les ampoules de couleur jaune attireraient moins les moustiques que celles de couleur blanche. Les 220px-Mosquito_Nettingmoustiques femelles sont particulièrement attirés par le parfum. Si vous êtes sensible aux piqûres, évitez de trop vous parfumer avant de sortir à l’extérieur. Pensez également à vous doucher plusieurs fois par jour pour réduire l’odeur de transpiration émise naturellement par votre corps. L’anti-moustique naturel mérite d’être testé avant d’opter pour des solutions plus chimiques et donc plus toxiques. Il ne pollue ni son environnement immédiat ni la planète. Il a sa place même au sein des familles avec enfants.

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L’impact des moustiques étrangers sur les îles galapagos

Posté par othoharmonie le 11 juillet 2014

 

190px-Coupling_mosquitos_by_Igors_JefimovsUn moustique, nouvelle menace la faune unique des îles Galapagos. Pensé pour être un «étranger» des moustiques, des études sorti juste ce mois montrent que l’envahisseur étranger peut en fait être un moustique natif développer d’une manière inhabituelle. Pire encore, si les moustiques étrangers vraiment trouver leur chemin vers les îles, ils pourraient dévaster la faune de l’île.

L’impact de moustiques étrangères sur les îles Galapagos

Différentes espèces de moustiques en tirer une variété de sources pour obtenir le sang dont ils ont besoin pour la reproduction. Certaines espèces mammifères choisissez de préférence, tandis que d’autres préfèrent les oiseaux ou même des reptiles – assez intéressante, les espèces de moustiques rarement errants de leurs sources d’alimentation préférés.

Toutefois, dans les îles Galapagos, une espèce de moustique est présentant un comportement inhabituel nouvelle. Le taeniorhynchus Aedes, ou noir moustique des marais salés, a traditionnellement choisi les mammifères et les oiseaux pour se nourrir. Maintenant, il a commencé à se nourrir sur les reptiles, en particulier les iguanes marins de l’île célèbres et des tortues géantes.

Dans un premier temps, on pensait que ces moustiques étaient une nouvelle espèce ou à l’étranger qui avaient été artificiellement introduites sur les îles Galapagos. En fait, il ya deux espèces de moustiques qui se trouvent sur les îles Galapagos qui ont apparemment été introduites par l’homme dans la mémoire récente. Des recherches plus poussées, cependant, a montré que ces moustiques ont été effectivement là pour un certain temps – peut-être aussi longtemps que 200.000 ans.

Les chercheurs croient que le fait que ces noirs de sel des marais moustiques ont commencé à changer leurs habitudes alimentaires peut constituer une preuve qu’ils sont actuellement l’objet d’une période de changement évolutif. Les différences entre les moustiques A. taeniorhynchus trouvés dans les Galapagos et l’A. taeniorhynchus moustiques trouvés sur le continent sont si vastes, qu’ils peuvent presque être considérés comme des espèces différentes. En fait, devenir une nouvelle espèce peut être exactement ce que les moustiques Galapagos font.

La véritable menace, c’est que, avec l’augmentation du tourisme, une espèce de moustiques nouvelles pourraient facilement être introduit à l’île, celui qui porte une maladie qui affecte les animaux – en particulier les reptiles ou les oiseaux pour lesquels l’île est célèbre. La faune des îles Galapagos est très isolé et a peu de résistance à la maladie. Cela signifie que l’introduction d’une nouvelle maladie pourrait avoir des conséquences graves et peut-être irréparable, dévastant cette ressource naturelle incroyable. Tout ce qu’il faudrait c’est un moustique pour aller faire un tour à bord d’un avion à destination de Galapagos et de la faune remarquable qu’il pourrait être anéanti à jamais.

À l’heure actuelle, le gouvernement de l’Equateur a commencé à exiger des plans de vol pour les îles Galapagos d’être traités avec des insecticides à l’intérieur de la cabine et maintenez, et en dehors du plan ainsi. Des exigences similaires ont été proposées pour les navires, mais aucun n’a jusqu’à présent été mis en œuvre, sous forme de lignes de croisière de nombreux sont préoccupés par le coût et la logistique associée à ces processus.

220px-Anopheles_gambiaeÀ l’heure actuelle, les chercheurs croient que la plus grande menace contre les moustiques à base aux îles Galapagos est de moustiques étrangers introduits, plutôt que des changements dans les moustiques indigènes. Par conséquent, ils l’intention de laisser les changements évolutifs dans le moustique natif suivre leur cours naturel. Espérons qu’ils ont raison, et les mesures que le gouvernement équatorien est de prendre pour empêcher l’introduction de moustiques étrangers sera efficace. Sinon, la grande ressource écologique qui est des îles Galapagos, pourrait être nettoyée de la carte, la destruction d’un écosystème fascinant qui n’est pas représenté nulle part ailleurs dans le monde.

Source : http://www.evadeo.org/moustiques-etrangers-a02497438.htm

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Des Moustiques à la fête dans le Var

Posté par othoharmonie le 10 juillet 2014

 

téléchargement (3)Ce sont des « monstres » qui mesurent moins d’1 centimètre. Noirs tachetés de blanc, leur bourdonnement caractéristique sème la terreur chez les Azuréens. Oui, les moustiques tigre sont toujours là, particulièrement actifs en ce mois de novembre. En cause : le climat clément et la baisse de vigilance des citoyens.

« Les températures particulièrement douces expliquent ce phénomène. Les moustiques ne sont pas encore en période d’hivernage. Quand l’épisode froid arrivera finalement, les moustiques disparaîtront »indique Franck Roturier, responsable du service des parcs et des jardins de Menton, ville où le moustique tigre a été découvert pour la première fois en 2004.

« Après l’été, qui correspond à leur pic d’activité, les moustiques préparent la saison d’hiver,explique Bernard Cadiou, le chef d’agence de l’EID Méditerranée (Entente interdépartementale pour la démoustication) pour les A.-M. et le Var. Une partie de ces œufs va éclore avant l’hiver et une autre partie n’éclora qu’au printemps prochain. Autrement dit quand les conditions idéales seront réunies : un équilibre entre le jour et la nuit et une moyenne des températures de 14 °C de jour comme de nuit ».

Une telle omniprésence de ces animaux de (mauvaise) compagnie est aussi due à notre baisse de vigilance. Passé l’été, on oublie vite de surveiller les eaux stagnantes, de vider les coupelles. « Les bonnes habitudes doivent être conservées de mai à décembre. Le moustique ayant un rayon d’action de 80 m, tout le monde doit agir »explique le directeur de l’EID, organisme placé sous l’égide du conseil général des Alpes-Maritimes.

« Si l’on a un bassin, quelques poissons éradiquent les moustiques. Et au fond des coupelles, un peu de terre fait le même effet que de l’eau. L’utilisation d’insecticide n’est pas recommandée, car le moustique développe ensuite un gène de résistance »conseille Franck Roturier. Petite consolation : pour l’heure, les moustiques tigres sont sains. « Cette année, sur 172 cas suspects, nous avons identifié 61 cas de dengue confirmés et un cas de chikungunya,déclare-t-on à l’Agence régionale de santé PACA. Il n’y a pas eu de cas autochtone, que des cas importés. »


Savoir +

Durant l’été 2013, l’EID a traité près de 1 200 lieux dans une trentaine de communes des Alpes-Maritimes. 

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La démoustication sur la côte Atlantique

Posté par othoharmonie le 10 juillet 2014

 

téléchargement (2)Les moustiques, qui ont le don de gâcher les soirées des campeurs à la belle saison, font l’objet sur l’île d’Oléron comme sur toute la côte Atlantique d’une lutte acharnée à quelques semaines de l’arrivée des touristes.

Les moustiques honnis « attaquent souvent à l’heure de l’apéro », rappelle dans un sourire Jean-Paul Guyot, le patron de l’unité de démoustication de l’île d’Oléron, où une poignée d’agents, équipés de cuissardes et de vaporisateurs à dos, sont à l’ouvrage dans les marais.

C’est dans ces marais salants bâtis par l’homme, où le niveau d’eau fluctue en fonction des marées, que grandissent les larves de moustiques.

La cible principale ? L’ »aedes caspius », l’espèce considérée comme la plus virulente parmi la trentaine recensée sur la côte Atlantique. La femelle peut faire des dizaines de kilomètres pour trouver une belle peau bronzée à piquer et pomper le sang dont elle a besoin pour pondre.

« Le moustique fait partie de la biodiversité, il doit exister. Mais, nous, on va faire en sorte de réguler la population de moustiques à un niveau acceptable », explique Bruno Bouletreau, chef de service pour la Charente-Maritime de l’EID Atlantique.

L’EID Atlantique, établissement public commun à cinq conseils généraux et présidé par l’élu vendéen Norbert Barbarit, est chargé de la démoustication en Morbihan, Loire-Atlantique, Vendée, Charente-Maritime et Gironde. Cinq départements dont l’économie dépend en grande partie du tourisme.

Du golfe du Morbihan au bassin d’Arcachon, en passant par les marais de Guérande ou la baie de l’Aiguillon, les 55 agents de l’établissement public surveillent des milliers d’hectares de marais et procèdent aux traitements lorsque les larves apparaissent à la surface des eaux. Les oeufs éclosent à la remontée des eaux, après les grandes marées ou les fortes précipitations.

Dans ces « secteurs très sensibles du point de vue environnemental », les traitements se font à base d’un biocide d’origine biologique, le BTI, précise Laurence Thibaud, directrice de l’environnement et l’aménagement à l’EID.

La démoustication se veut ciblée grâce à l’utilisation des appareils à dos. Dans certains secteurs spécifiques, comme dans l’estuaire de la Gironde, les démoustiqueurs ont toutefois aussi recours aux quads, voire à l’hélicoptère, « seuls moyens d’intervenir en deux jours, avec la bonne réactivité, sur des surfaces de plusieurs milliers d’hectares », assure la responsable.

Ces « experts du moustique », bienfaiteurs anonymes des campeurs, sont avant tout des « sentinelles du marais », insiste-t-elle. Ils sont parfois les derniers à assurer une régulation humaine dans des marais abandonnés par les agriculteurs.

« Ils assurent une veille sanitaire de ces espèces, qui peuvent être porteuses de maladies, ils sont aussi là pour nous alerter si des espèces exotiques arrivent ou encore par rapport aux évolutions climatiques », ajoute Laurence Thibaud.

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bibliographie du moustique

Posté par othoharmonie le 10 juillet 2014

 

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Peuple Sauterelle de Chteh’R L Dag’n Iss

Posté par othoharmonie le 9 juillet 2014

 

 

Amis Humains, voici que vient le temps de transformation pour vous et nous – Hish ‘sh. Nous partageons un code de mutation génétique (si surprenant que cela vous paraisse), dont nous ressentons le commencement ou les prémices de mise en route – Izz’i.

Voici les recommandations ancestrales qui Nous guident dans ce processus, et que nous vous offrons : Elevez vos élytres / bras 5 fois par journée pour chanter votre Joie de muter ainsi – Ishe Il Ili Ishshsh, en votre coeur. Lâchez toute préoccupation de construction car vous devez rentrer en vous – Ahizzz .  Laissez-vous devenir autre, en toute confiance dans la Création qui nous guide avec tant d’Amour et de Connaissance – Hujju . Remerciez, remerciez le Tout Un qui vit en chaque être que nous sommes – Hiy ‘nni

Que d’Amour dans cette mutation : quel bonheur vous est ainsi offert, autant qu’à nous – Inniya.   Nous sommes près de vous, aidez-nous à vivre cela… sans insecticides ! Merci, merci – Ezzzi-It ‘sh – Love!

Nous sommes le Peuple Sauterelle / Insectes à élytres, de Chteh’R L Dag’n Iss, et Nous Vous saluons, Frères-Soeurs !

Ces messages sont faits pour être partagés à condition cependant, et ce dont nous vous remercions, que leur contenu et leur forme soient intégralement maintenus et leur source dûment mentionnée : http://voixdelumiere.canalblog.com.

 

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Le Maître du Haut Château

La Sauterelle est un roman dans le roman, une uchronie dans l’uchronie : Hawthorne Abendsen a écrit une histoire où les Alliés sont vainqueurs de l’Axe. Les héros japonais et allemands s’intéressent de près à ce livre, et les nazis veulent en éliminer l’auteur. Les deux Américains qui le découvrent en tirent des impressions et des conclusions différentes. L’auteur ne nous livre pas tous les détails de ce roman. Mais le monde qui y est décrit n’est pas tout à fait semblable au nôtre. La Sauterelle parle bien du président Roosevelt (assassiné dans le monde du Maître du haut château) et de la bataille de Stalingrad. Cependant, il est aussi évoqué une domination anglo-saxonne sur la Russie et même une possible guerre entre le Royaume-Uni et les États-Unis.

Dans le roman, le livre La Sauterelle est interdit dans toute la partie sous domination nazie. Juliana va découvrir que celui qu’elle croyait être un routard italien est en fait un officier nazi chargé d’éliminer l’auteur du roman. Horrifiée, elle le tuera avant d’aller en avertir l’auteur de science-fiction.

Un second livre anime les personnages. Le Livre des transformations ou (Yi King) est un ouvrage chinois qui permet d’avoir des oracles à l’aide de tirages au sort. C’est d’ailleurs grâce à lui que Juliana et Abendsen comprennent l’incroyable vérité : en se servant du Livre des transformations pour écrire La sauterelle, ils découvrent que les Alliés ont vraiment gagné la guerre.

Le Maître du Haut Château est un roman de Philip K. Dick. Il a été écrit en 1962 et a reçu le prix Hugo du meilleur roman l’année suivante. Il s’agit d’une uchronie : c’est l’Allemagne, l’Italie et le Japon qui ont remporté la Deuxième Guerre mondiale, et l’auteur imagine les conséquences qu’aurait eues cette victoire.

L’histoire se déroule aux États-Unis occupés pour moitié par les Allemands et pour moitié par les Japonais, et met en scène un écrivain qui imagine comment les Alliés auraient pu gagner la guerre.

Le titre fait référence à la maison où vit ce personnage, Hawthorne Abendsen.

RESUME : En 1947 avait eu lieu la capitulation des alliés devant les forces de l’axe. Cependant que Hitler avait imposé la tyrannie nazie à l’est des Etats-Unis, l’ouest avait été attribué aux japonais. Quelques années plus tard la vie avait repris son cours normal dans la zone occupée par les nippons. Ils avaient apporté avec eux l’usage du Yi-King, le livre des transformations du célèbre oracle chinoisa dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Pourtant, dans cette nouvelle civilisation une rumeur étrange vint à circuler. Un homme vivant dans un haut château, un écrivain de science-fiction, aurait écrit un ouvrage racontant la victoire des alliés en 1945… 

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L’invasion de sauterelles

Posté par othoharmonie le 9 juillet 2014

 

 

 

L’invasion

images (1)Le soleil de l’automne finit de faire mûrir les récoltes qui, cette année, seront bonnes. C‘est avec optimisme que les paroissiens de la municipalité de Saint-Zéphirin de Courval se préparent au long cycle de l’hiver, vu l’abondance qui s’annonce. La clémence de l’été a favorisé les cultures, mais l’automne peut capricieusement tout démolir et faire mentir les plus belles promesses de l’été.

Sans qu’il soit possible de dire comment, du jour au lendemain, les champs furent envahis par des millions de sauterelles dont la voracité constitue une grande menace pour les cultures. En quelques jours pouvait être ruiné l’effort de toute une saison de durs labeurs.

Comment détruire ces nuées d’insectes indésirables sans, du même coup, détruire les récoltes? Il n’y a jamais assez d’oiseaux dans tout le pays pour manger toutes ces sauterelles; la situation est inextricable.

Certains cultivateurs désespérés se rendent auprès du curé Ricard pour lui demander conseil. Aussitôt avisé de la nature de l’événement, ce dernier se rend sur les lieux et, après quelques prières, conjure les sauterelles.

À la fin de la journée les ravages cesseront; les sauterelles meurent comme frappées par un mal mystérieux et disparaissent aussi rapidement qu’on les a vues apparaître. Les récoltes sont, pour la plus grande partie, sauvées.

Tiré du Contes, légendes et faits vécus, site Web : www.saint-zephirin.ca/contes-legendes-faits-vecus.asp

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