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L’effet Moustique

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2014

 

240px-Anopheles_gambiae_mosquito_feeding_1354.p_loresDécidément, après le virus du sida, le virus de la grippe aviaire, celui de la grippe A, c’est la dengue et le chikungunya qui menacent notre belle santé nationale. Pour un moustique normalement constitué, nulle différence entre la peau d’un Réunionnais et celle d’un Européen.

En effet, le très agressif « moustique-tigre » ou Aedes albopictus — vecteur entre autres de la dengue et du chikungunya — est, depuis quelque temps, en vacances dans les Alpes Maritimes, la Corse, le Var et les Bouches-du-Rhône. Même si aucun cas de ces maladies ne semble encore avoir été détecté sur notre territoire, le Ministère de la Santé a mis en place une alerte. Une surveillance entomologique est d’ores et déjà activée de même que la démoustication des zones infestées.

Rappelons qu’en 2005, la Réunion a recensé pas moins de 270 000 cas de chikungunya sur 750 000 habitants. En cette période de vacances et de fortes chaleurs, il ne parait donc pas dérisoire de prendre des mesures de protection : supprimer les récipients d’eaux stagnantes (le moustique les affectionne pour pondre), mettre des produits répulsifs sur la peau et des insecticides dans les pièces. Et en cas de fièvre supérieure à 38,5 ° associée à des douleurs articulaires, on nous recommande de consulter impérativement notre médecin.

220px-Plaque_Alphonse_Laveran_à_StrasbourgCe qui est surprenant, c’est de constater à quel point les maladies deviennent de plus en plus interplanétaires. Récemment encore, ce type de virus ne concernait que les autres. Surtout pas nous, les Occidentaux si précautionneux pour notre santé. Ces saloperies ne sévissaient que dans les pays du Sud, les pays tropicaux, là où régnait la pauvreté, l’inculture, là où l’hygiène laissait à désirer. Désormais, il suffit d’un coup d’aile pour ramener de l’île Maurice ou du Cambodge ces petits insectes souvenirs pas vraiment désirés.

Nous devrons bien nous y faire à cet « effet moustique ». Car dorénavant, que nous le voulions ou pas, nous sommes un seul et même peuple de la Terre. Du fait du développement des moyens de communication, nous partageons tout, de gré ou de force : les cataclysmes, les maladies, les cultures, les savoir-faire, les avancées scientifiques ou technologiques…

Si la terre tremble ici, si la mer la submerge là, si des millions de tonnes de pétrole se déversent dans un coin de l’océan, si un pays entier est plongé dans la faillite, c’est chacun de nous qui est touché de façon intime. Même s’il ne se sent pas concerné, même s’il croit que c’est l’étranger qui est atteint. Alors, c’est une seule et même famille humaine qui devra prendre la juste mesure de sa vulnérabilité et de sa force. Espérons que cela ne tardera pas trop.

(Pour plus d’infos sur le chikungunya voir le site de l’Institut Pasteur :http://www.pasteur.fr/ip/easysite/go/03b-00000j-0es/presse/fiches-sur-les-maladies-infectieuses/chikungunya/:print )

 

article de MARLENE E paru sur http://www.lemonde.fr/

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Le moustique aime le CO2

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2014

 

Alerte aux moustiques ! Alors que la carte de France des moustiques ne cesse de nous alerter des dangers que posent cet insecte… Le magazine « Simthsonian » profite de l’été pour faire un point sur les raisons qui poussent les moustiques à s’intéresser à nos peaux…

moustique

Les enfants moins victimes des moustiques que les adultes

Pourquoi les moustiques prennent-ils pour cible les adultes plus que les enfants ? Parce queles adultes dégagent plus de CO2 en respirant que nos bambins. Et le CO2 est un aimant à moustiques… Ces insectes, grâce à leur palpe maxillaire, peuvent détecter le dioxyde de carbone. Ils sont capables de le sentir à plus de 50 mètres de distance ! Les personnes qui dégagent donc le plus de CO2 en respirant sont les principales cibles des moustiques.

 

Le groupe sanguin O plus appétissant pour les moustiques

Une étude japonaise a démontré, en 2004, que le moustique tigre était plus attiré par des sujets du groupe sanguin O que par ceux d’autres groupes sanguins. D’après ces chercheurs, les humains de groupe O ont près de 85 % de « chances » d’attirer les moustiques, contre moins de 45 % pour les autres. La raison ? La peau sécrète des produits chimiques indiquant le type de groupe sanguin…

 

Les corps chauds attirent plus les moustiques

Les moustiques adorent l’odeur de l’acide lactique, l’acide urique, l’ammoniac et les autres substances chimiques dégagées par la sueur. Ils sont attirés par les personnes ayant une température corporelle élevée… Après une séance de sport ou lors d’un moment de bronzage au soleil, le corps risque donc d’attirer les piqures. Car la sueur va émettre des substances chimiques qui vont inexorablement attirer les moustiques !

 

Les bactéries, nids à moustiques

Une étude de 2011 sur le paludisme le prouve : les peaux contenant une grande quantité de bactéries sont les plus propices à attirer les moustiques. A condition que ces bactéries ne soient pas trop différentes. En effet, une grande diversité de bactéries n’attire pas les moustiques. Nos chevilles et nos pieds, qui sont des colonies de bactéries robustes, attirent donc plus facilement les piqures des insectes que les autres parties du corps. 

Attention aux moustiques et à ce que vous buvez !

Qui dit vacances, dit apéro. Vous vous boirez bien une petite bière avant de vous promener sur la plage ? Attention ! Boire une canette de 33 centilitres de bière attirerait les moustiques : selon une étude scientifique, ingérer de la bière augmente le taux d’éthanol dans la sueur et augmente la température du corps. De quoi voir débarquer une colonie de moustiques ! 

220px-Aedes_aegyptiLes femmes enceintes deux fois plus piquées par les moustiques

Les femmes enceintes vont devoir subir les assauts des moustiques en attendant leur heureux événement. En effet, celles-ci attireraient deux fois plus les moustiques que les femmes qui ne sont pas enceintes. La raison ? Elles dégagent 21 % de plus de dioxyde de carbone que les autres et ont une température du corps plus élevée. 

Choisissez des vêtements sobres pour ne pas attirer les moustiques

Selon un chercheur à l’Université de Floride, les humains qui portent des couleurs qui se démarquent sont plus facilement ciblés par les moustiques. Un rouge vif ou un bleu marine attirera plus les insectes volants qu’une tenue de camouflage. N’empêche que sur la plage, difficile de trouver un maillot de bain de camouflage ! 

Alerte au moustique tigre !

L’Agence régionale de santé a prévenu que la saison des moustiques ne présentait, cette année, « pas de danger. » Mais, précise-t-elle, « le seul aspect dangereux, c’est le moustique tigre. » Pour Stéphane Robert, qui a lancé une carte de France des moustiques,« la colonisation du territoire français par le moustique Tigre est de plus en plus rapide et concerne maintenant une vingtaine de départements. » 

Alpes-Maritimes, Haute-Corse, Ardèche ou encore Rhône sont autant de région où le moustique tigre a été vu officiellement. Maintenant, vous savez qu’en vous habillant sobrement et qu’en évitant la bière, vous éviterez les piqûres. Pour le reste, il n’y a rien à faire : les facteurs génétiques sont responsables à 85 % de l’attirance des moustiques sur votre peau. 

 

Par marieclaire.fr / News

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La découverte du moustique

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2014

 

Parasite130032_Stegomyia_pia_-fig2_PartEn 1759, Carl von Linné désigne sous le genre Culex les quelques moustiques – et assimilés – connus de l’époque. Meigen, en 1818, redistribue ce genre en trois genres selon le critère morphologique de la longueur des palpes : genre Anopheles pour les moustiques à palpes longs pour les deux sexes, Culex avec les palpes longs pour les mâles et courts pour les femelles et Aedes aux palpes courts pour les deux sexes. Entre 1828 et 1896, au fil des nouvelles découvertes, les entomologistes Robineau-Desvoidy, Macquart, Lynch-Arribalzaga puis Williston apportent leur remaniement à la classification de ce qui deviendra la famille des Culicidae, créant les genres Megharinus (actuel Toxorhynchites), PsorophoraSabethesOchlerotatusTaeniorhynchus (actuel Mansonia), IanthinosomaHeteronychaUranotaenia et Hodgesia.

À la toute fin du xixe siècle, le monde scientifique découvrit soudainement que les moustiques transmettaient de graves maladies telles que les filarioses (1878), le paludisme (1880) et la fièvre jaune (1900). Cette découverte provoqua la prospection intense de moustiques dans le monde entier, enrichissant les musées et permettant une étude plus poussée de la taxonomie de ce groupe. Travaillant au British Museum de Londres, Frederick Vincent Theobald, dans son ouvrage en six volumes, A Monograph of the Culicidae of the World, paru de 1901 à 1910, créa de nombreux genres pour déboucher sur une classification de la famille comprenant six sous-familles. Frederick Wallace Edwards, en 1932, inclut au rang de sous-famille les dixines et chaoborines dans la famille des Culicidae, les moustiques formant la sous-famille des Culicinae divisée en 3 tribus : Anophelini, Toxorhynchitini et Culicini, ces derniers divisés en 5 groupes : SabethesUranotaeniaTheobaldia (actuel Culiseta), Aedes et Culex.

Stone, en 1957, supprima les Dixinae et Chaoborinae des Culicidae et en 1959, Kenneth Lee Knight, Alan Stone et Helle Starke, dans leur ouvrage A synoptic Catalog of the Mosquitoes of the World (Diptera, Culicidae) reconnaissent 3 sous-familles : Anophelinae, Toxorhynchitinae et Culicinae, ces derniers divisés en 2 tribus : les Culicini et les Sabethini.Belkin en 1962 réintègre Chaoborinae et Dixinae mais subdivise les Culicinae en 10 tribus. Knight et Stone, pour la réédition de leur catalogue en 1977, adoptent dans son ensemble la classification de Belkin en excluant toutefois Chaoboridae et Dixidae.

Durant ces dernières décennies, le nombre d’espèces et de sous-genres a considérablement augmenté, avec des remaniements taxonomiques à divers niveaux. Ainsi, Harbach & Kitching (1998), inclurent la sous famille des Toxorhynchitinae dans la sous famille des Culicinae, la ramenant au rang de tribu (Toxorhynchitinii). Reinert et al, (2000) divisèrent, sur la base des génitalia mâles et femelles, le prolifique genre Aedes en deux genres : Aedes, conservant 23 sous-genres et le genre Ochlerotatus (anciennement sous-genre du genreAedes) captant 21 sous-genres. Dernièrement, Reinert et al (2004, 2009) proposèrent de diviser la tribu des Aedini en 63 genres au lieu de 12, portant des sous genres au niveau de genres et créant de nouveaux genres.

En 1959, 2 462 espèces de moustiques étaient décrites et validées de par le monde, 3 209 espèces en 1992 pour un total actuel atteignant 3 523 espèces réparties en 44 genres et 145 sous-genres. La classification phylogénétique n’est toujours pas totalement définie. Si certaines tribus sont monophylétiques (Aedini, Culicini et Sabethini), la phylogénie de la plupart des tribus reste incertaine (Harbach & Kitching, 1998 ; Harbach, 2007). Toutefois, l’apport, cette dernière décennie, de nouvelles techniques d’analyse génétique, couplée aux techniques d’analyse morphotaxonomique classiques, permettent de progresser rapidement dans ce domaine.

290px-Aedes_albopictusÀ ce jour (Harbach, 2010), 3 523 espèces de moustiques sont décrites au niveau mondial, réparties (Harbach & Kitching, 1998) en deux sous-familles : Anophelinae (478 espèces), Culicinae (3046 espèces) et 44 genres. Pour être complet, il faut rajouter à cette liste 156 sous espèces.

Les moustiques sont apparus probablement au Jurassique, il y a environ 170 millions d’années. Le fossile le plus ancien date du Crétacé. Les moustiques étaient alors environ trois fois plus gros que les espèces actuelles et étaient un groupe voisin des Chaoboridae (moucherons piquants).

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Petit HISTORIQUE du Moustique

Posté par othoharmonie le 30 juillet 2014

 

240px-Ochlerotatus.punctor.maleMoustique : Dans le Dictionnaire de l’Académie française, le moustique est d’abord défini, dans la 4e édition de 1762, comme un insecte caractérisé par sa petite taille et sa piqûre douloureuse qui « laisse sur la peau une tache semblable à celles du pourpre ». Il est alors localisé seulement en Afrique et en Amérique. Cette définition persiste dans les éditions suivantes bien que le genre change de féminin (édition de 1762) à masculin (édition de 1832). Il faut attendre la 8e édition (1932-5) pour que le moustique soit défini plus précisément comme un diptère mais sans plus de localisation géographique. Sa piqûre n’est plus seulement douloureuse mais également dangereuse et « peut véhiculer les germes de certaines maladies ».

Plus récemment, le Trésor de la Langue Française (1971-1994) précise encore qu’il s’agit d’un diptère nématocère, que seule la femelle pique et qu’elle pique l’homme et les animaux « pour se nourrir de leur sang ». Par analogie on qualifie de « moustique » un individu de petite taille et toujours en mouvement, généralement un enfant.

Cousin : Le Dictionaire critique de la langue française (1787-1788) de Jean-François Féraud, précise qu’en France on nomme le moustique « cousin », mot qui, d’après le Trésor de la Langue Française (1971-1994), tend à ne désigner à présent que les moustiques non dangereux et surtout les espèces françaises de très grande taille (Tipula spp., qui relèvent en fait non pas de la famille des Culicidae mais de celle des Tipulidae).

Maringouin : Dans le Dictionnaire de l’Académie française, le maringouin est d’abord défini, dans la 4e édition de 1762, comme un moucheron d’Amérique « qui ressemble au cousin », nom donné couramment en France à cette époque au moustique. Ce n’est que dans la 6e édition (1832-5) qu’apparait l’idée d’un éventuel lien plus précis entre le maringouin des « voyageurs » avec le « genre des cousins ». Ce lien est avéré dans la 8e édition (1932-5) puisqu’il y est indiqué qu’il ne s’agit en fait que d’un « nom vulgaire » donné à certaines espèces de cousins aux Antilles et « autres pays chauds ».

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