le Moustique Tigre ne transmet pas de maladie
Posté par othoharmonie le 25 juillet 2014
Bien que nuisants, tous les moustiques ne transmettent pas de maladies.
Du nom savant de Aedes albopictus, est un moustique tropical plus connu sous le nom de « moustique tigre » qui peut transmettre le chikungunya et la dengue. A l’exception des Hautes-Alpes où son implantation reste limitée, il est présent sur l’ensemble de notre région. Une surveillance de l’implantation de ce moustique ainsi que des plans anti-dissémination de la dengue et du chikungunya sont mis en oeuvre par les autorités.
A l’heure actuelle il n’y a pas d’épidémie de dengue et de chikungunya dans notre région. Mais nous devons tous agir pour éviter sa profilération par des gestes simples au quotidien et nous protéger contre ses piqûres.
La surveillance du moustique tigre
- une surveillance entomologique (c’est-à-dire des populations de moustiques), renforcée à partir du 1er mai dans les zones où le moustique est présent ou susceptible de s’implanter, est assurée sur l’ensemble de la région au moyen de pièges pondoirs. Cette surveillance vise à détecter l’implantation et l’activité du moustique. La note d’information en téléchargement ci-contre décrit l’écologie du moustique et les modalités de sa surveillance.
- une surveillance des cas humains (voir la rubrique « Epidémiologie » ci-contre);
- une sensibilisation des personnes résidant dans les zones où la présence du moustique est avérée, afin d’éliminer autour et dans leur habitat toutes les sources d’eau stagnantes, gîtes potentiels de reproduction des moustiques. Des actions d’information et de communication sont menées en période estivale par les autorités publiques locales, en lien avec les conseils généraux et les communes concernées.
La Lutte anti-vectorielle
Les préfectures et l’ARS mettent en place un dispositif de lutte anti-vectorielle contre le risque de dissémination de la dengue et du chikungunya dans les départements où les moustiques constituent une menace pour la santé de la population.
Ce dispositif est actuellement activé dans cinq départements : Alpes de Haute-Provence, Alpes Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse.
Pour chaque département, un arrêté préfectoral définit les modalités de mise en oeuvre de ce plan auquel participe le Conseil Général. Les documents sont en téléchargement ci-contre dans la rubrique « plan de lutte anti-vectorielle ».
La lutte contre la prolifération du moustisque tigre est l’affaire de tous.
Le moustique tigre est fortement affilié à l’homme et il vit au plus près de chez nous. Il se déplace peu.
C’est donc à chacun de nous d’entre vigilants :
- il faut détruire les larves, pour éviter qu’il se reproduise. Pour cela supprimer les eaux stagnantes sur les terrasses et dans les jardins (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés, etc.) ;
- les personnes se rendant dans des pays où il y le chikungunya et la dengue doivent se protéger des piqûres de moustiques, dans ces pays mais également à leur retour s’ils résident dans le sud de la France.
Devenez acteur de la surveillance !
Afin d’aider l’Entente interdépartementale pour la démoustication (EID Méditerannée) à identifier de nouvelles zones d’implantation du moustique tigre, une procédure d’identification et de signalement a été mise en place :
1. Comment reconnaître un moustique tigre ?
L’EID Méditerannée met à votre disposition des recommandations pour identifier le moutique tigre.
> Lire le document
2. S’il s’agit bien d’un moustique tigre, nous vous invitons à le capturer
Si son état le permet :
- le photographier ou le coller (ruban adhésif transparent) sur une feuille de papier
- transmettre la photo par courriel auprès de l’Entente interdépartementale pour la démoustication albopictus13@eid-med.org
- ou envoyer le cadavre du moustique collé sur la feuille de papier sous enveloppe timbrée à :
EID Pôle méditerranéen de l’environnement littoral
165 rue Paul Rimbaud
34184 Montpellier cedex
Tél : 04.67.63.67.63
Fax : 04.67.63.54.05
en n’oubliant pas de communiquer vos coordonnées ainsi que la date et le lieu de prélèvement.
Cette procédure d’identification d’Aedes albopictus a été validée avec l’EID Méditerannée le mardi 6 juillet 2010.
source ARS
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