Deux milles espèces de moustiques
Posté par othoharmonie le 22 juillet 2014
Insecte diptère piqueur, à larve et à nymphe aquatiques.
On compte environ deux mille espèces de Moustiques (appartenant toutes à la famille des Culicidés) ; presque la moitié d’entre elles vivent dans les régions tropicales, et une cinquantaine habitent la France ; certaines se rencontrent dans les zones arctiques ; par contre, les montagnes en hébergent très peu. On connaît leur prédilection pour les endroits humides ; Ædes nemorosus hante les forêts, tandis que Culex pipiens pénètre dans les maisons (c’est le « Cousins », ou Moustique domestique ordinaire). Les femelles piquent l’Homme et les animaux pour en puiser le sang ; les Anophèles et la Stégomyie peuvent, à cette occasion, transmettre des germes infectieux (paludisme, fièvre jaune).
Tous les Moustiques ont le corps fin et allongé, de longues pattes frêles, qui ne leur servent guère qu’à se poser, une paire d’ailes membraneuses portant de minuscules écailles ; leur puissance de vol, très limitée, fait d’eux des Insectes casaniers ; mais le vent, auquel ils résistent mal, contribue à leur dispersion et peut les transporter à plusieurs dizaines de kilomètres de leur lieu de naissance. L’activité des Moustiques est liée à la température et à l’état hygrométrique de l’air ; elle est maximale le matin, le soir et la nuit chez beaucoup d’espèces, mais, dans les forêts humides et sombres, les Moustiques volent et piquent en pleine journée.
Le mâle se reconnaît à ses antennes plumeuses ; avec sa trompe, il boit le nectar des fleurs ou le liquide qui suinte des fruits ou des arbres. La femelle, aux antennes fines, se nourrit du sang des Mammifères et des Oiseaux, éventuellement de Vertébrés à sang froid (Reptiles, Amphibiens). Elle perfore la peau avec les six stylets que contient sa lèvre inférieure, inocule une salive irritante et aspire le sang dans son jabot extensible. Contrairement à une opinion répandue, la lumière artificielle n’exerce pas d’attraction particulière sur les Moustiques, du moins en Europe ; la découverte d’un hôte convenable semble mettre en jeu des facteurs olfactifs ou optiques (un pelage sombre attire plus les femelles qu’un pelage clair).
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