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les nuisances du moustique

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2014

 

290px-Culex_pipiens_2007-1La trompe (proboscis) de la femelle est composée par des pièces buccales vulnérantes ou stylets (maxilles, labre, hypopharynx) qui sont enveloppées par le labium souple (i) qui se replie au moment de la piqûre.

Le moustique enfonce les stylets dans l’épiderme jusqu’à un capillaire sanguin grâce aux maxilles qui perforent la peau et qui permettent à la trompe de se maintenir en place lors du prélèvement sanguin.

Les stylets délimitent deux canaux : l’un (canal salivaire), formé par l’hypopharynx, par lequel est injectée une salive anesthésiante et anticoagulante, l’autre (canal alimentaire), au niveau du labre, par lequel est aspiré le sang qui, s’il est infecté, contamine le moustique.

La quantité de sang prélevée varie de 4 à 10 millimètres cubes en 1 à 2 minutes.

Les piqûres peuvent être totalement indolores ou provoquer un prurit très désagréable ou des allergies plus graves, allant exceptionnellement jusqu’au choc anaphylactique. L’hypersensibilité a une origine immunitaire, qui traduit une réaction extrême de nos anticorps à des antigènes présents dans la salive du moustique.

Certains de ces antigènes sensibilisants existent chez tous les moustiques, tandis que d’autres sont spécifiques à certaines espèces. La réaction d’hypersensibilité peut être immédiate (types I et III) ou retardée (type IV).

Divers remèdes sont plus ou moins efficaces selon les personnes et les délais d’application. Outre le vinaigre au peroxyde de zinc, dont l’effet calmant n’est pas médicalement prouvé, et des produits interdits en raison de leur toxicité, quelques médicaments existent ; antihistaminiques oraux ou topiques appliqués et diphénhydramine (Benadryl en onguent), qui soulagerait les démangeaisons. Les corticostéroïdes topiques tels que l’hydrocortisone et la triamcinolone peuvent soulager, dans le cas de piqûres inopportunément placées. Le savon de Marseille a un effet calmant (frotter à l’endroit de la piqûre). On peut aussi poser un objet chaud (tasse de thé brûlant, par exemple) quelques secondes sur la piqûre, ou la tamponner avec un glaçon, ou le déo rollon et la crème anti-hémorroïdes.

L’application directe d’un tissu imbibé d’eau très chaude mais non bouillante peut bloquer quelques heures le dégagement d’histamine autour de la piqûre. L’application d’un Mylanta ou d’un antiacide liquide serait efficace en soulageant le prurit et le gonflement car réduisant l’acidité des anticoagulants injectés avec la salive de l’insecte. Finalement, toute crème à base de cortisone est efficace étant donné leur effet anti-inflammatoire. Le passage d’un flux d’air chaud, à la limite de la brûlure -avec un sèche cheveux par exemple-, semble inactiver le prurit.

Rôle vectoriel

Les Culicidae constituent le tout premier groupe d’insectes d’intérêt médical. Les moustiques sont vecteurs de trois groupes d’agents pathogènes pour l’être humain : Plasmodiumfilaires des genres Wuchereria et Brugia, ainsi que de nombreux arbovirus.

Plus de 150 espèces de Culicidae relevant de 14 genres ont été observées porteuses de virus impliqués dans des maladies humaines (Mattingly, 1971). C’est par sa trompe qui lui sert à piquer que le moustique transmet les pathogènes à l’être humain ou aux animaux.

Les moustiques sont responsables de la transmission du paludisme, une des toutes premières causes de mortalité humaine (chaque année, entre 250 et 600 millions de personnes touchées dans le monde, et plus d’un million de morts), de nombreuses maladies à virus (arboviroses) telles que la dengue, la fièvre jaune, la fièvre de la vallée du Rift, la fièvre du Nil occidental (West Nile Virus), le chikungunya, d’encéphalites virales diverses ainsi que de filarioses et constituent à ce titre l’un des sujets majeurs d’études en entomologie médicale.

Lors de la piqûre d’un hôte porteur d’un parasite, le moustique aspire, en même temps que le sang, le parasite pathogène (excepté les filaires, virus de la dengue, de la fièvre jaune, le virus du Nil occidental ou le virus du chikungunya…), qui parvient ensuite dans l’estomac du moustique, puis franchit la paroi stomacale. Une fois multiplié, il se retrouve dans les glandes salivaires du moustique qui l’inocule à son hôte lors de la piqûre, par la salive infectée, via l’hypopharynx.

220px-3298054073_103cba6cc2_oMélangeVertParisLes genres Anopheles (paludisme), Aedes (dengue et fièvre jaune, chikungunya), Culex (fièvre du Nil occidental et diverses encéphalites) ainsi que des Eretmapodites (fièvre de la vallée du Rift) et Mansonia (filarioses) contiennent la majorité des espèces vectrices qui contaminent l’homme.

Les moustiques vecteurs de maladies graves sont surtout présents dans les pays du Sud (notamment Afrique, Sud de l’Asie, Amérique latine). Mais les déplacements de personnes et de marchandises, combinés au changement climatique, permettent aux espèces incriminées (par exemple le moustique tigre et l’Aedes japonicus) d’étendre leur territoire toujours plus au Nord, amenant avec elles des maladies jusqu’alors absentes ou disparues (le paludisme ayant été éradiqué de l’Europe au vingtième siècle). Ainsi, de nombreux cas de chikungunya, virus véhiculé par certains Aedes, et notamment le moustique tigre, sont apparus en 2007 en Vénétie. Le moustique tigre, déjà présent en Italie ou dans le sud de la France en 2010, pourrait avoir colonisé l’ensemble de l’Europe d’ici 2030.

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Epidémies de Moustiques au 20ème siècle

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2014

  • Encéphalite de Saint Louis : Cette encéphalite doit son nom à l’importante épidémie qui se déclara en 1933 dans la ville de Saint-Louis (États-Unis) au cours d’une sécheresse exceptionnelle. Ces conditions climatiques associées à une forte 290px-CulexNilinsalubrité favorisèrent le développement de Culex quinquefasciatus, moustique vecteur de cette encéphalite due à un arbovirus (Flavivirus). Moins de 1 % des infections sont symptomatiques avec un taux de mortalité variant de 5 à 20 % affectant, avant tout, les personnes âgées. Cette encéphalite est présente sur le continent américain, du Canada jusqu’au sud de l’Argentine. En 2005, une épidémie a été observée en Argentine avec 47 cas dont 9 décès, et 40 cas en 2010.

Encéphalite de la Murray Valley : dénommée parfois encéphalite australienne, elle a été signalée pour la première fois en 1951 dans la vallée de la rivière Murray en Australie. Elle a été retrouvée depuis dans certaines régions de l’Australie (Province de Victoria en 2008) et de la Nouvelle Guinée. Elle est due à un virus de la famille des Flaviviridae, transmis principalement par des espèces du genre Culex, en particulier Culex (Culex) annulirostris et par Aedes (Stegomyia) aegypti (transmission transovarienne). Le réservoir principal est constitué par les oiseaux aquatiques de l’ordre des Ciconiiformes (hérons et cormorans). Il n’existe pas de traitement efficace, ni de vaccin, mais elle ne se transmet pas d’homme à homme. Si la mortalité atteint 25 % des formes symptomatiques, cette encéphalite n’a toutefois entraîné que 32 décès depuis 1951.

Encéphalite japonaise : Les Culex du sous-groupe Vishnui, principalement Culex (Culex) tritaeniorhynchus Cx. pseudovishnuiCx. vishnui, et dans une moindre mesure Culex annulusCulex gelidusCulex fuscocephala sont les vecteurs de l’encéphalite japonaise. Ces espèces sont normalement zoophiles, mais s’attaquent à l’être humain lors de fortes pullulations. Cx. quinquefasciatus a été retrouvé infecté par ce virus au Viêt Nam ainsi que Cx. bitaeniorhynchus et Cx. infula en Inde. Aedes japonicus est également cité comme espèce vectrice et peut transmettre le virus à sa descendance (transmission transovarienne) (Takashima & Rosen, 1989).

Une transmission verticale des virus (transovarienne) des encéphalites japonaise et de St. Louis par Aedes albopictus est possible (Rosen, 1988). Cette maladie virale  est endémique dans le Sud-Est de l’Inde et au Sud-Est asiatique (Malaisie, Thaïlande, Viêt Nam, Philippines, Indonésie). Elle est épidémique en Chine (partie), en Corée ainsi que dans certaines régions d’Océanie, au nord de l’Australie et au Japon. L’encéphalite japonaise est une cause majeure d’encéphalite virale avec 30 000 à 50 000 cas cliniques signalés chaque année, provoquant 15 000 décès.

Les zones touchées sont essentiellement les zones rurales où les moustiques pullulent dans les rizières et zones inondées avec une forte activité crépusculaire et nocturne, infligeant alors à l’être humain et aux animaux domestiques des piqûres douloureuses. L’être humain n’est qu’un hôte accidentel du virus, favorisé en cela par la création de rizières et de porcheries à proximité d’habitations humaines. Le réservoir de base du virus est constitué par les oiseaux (hérons et aigrettes) et des canards vivant dans les zones humides, et pour réservoir relais les animaux domestiques (porcs principalement). Les chevaux, les chauves-souris et les reptiles sont également cités comme hôtes.

Il n’y a pas de transmission inter-humaine. Il existe un vaccin efficace contre cette maladie.

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certaines luttes contre le Moustique

Posté par othoharmonie le 14 juillet 2014

 

images (4)Contrôle des moustiques

L’homme cherche depuis longtemps à lutter contre les moustiques, causes de démangeaisons et vecteurs de maladies. Il existe des méthodes passives ou actives, biologiques ou chimiques, adaptées au stade de développement de ces insectes. En France, ceci est régulé par la loi no 64-1246 du 16 décembre 1964 « relative à la lutte contre les moustiques ».

Lutte larvicide

Aux stades œuf, larve et nymphe, les moustiques se développent dans l’eau stagnante (et parfois courante), temporaire ou permanente. L’eau est vitale au moustique (de la boue ou de la terre humide ne conviendront pas).

Lutte à grande échelle

Depuis les années 1950, dans les régions habitées ou proches de zones habitées et fortement infestées, comme les régions marécageuses, des larvicides sont utilisés à grande échelle pour limiter la prolifération des moustiques.

Après quelques générations, les larves devenant fréquemment résistantes à un produit, les chercheurs doivent sans cesse mettre au point de nouvelles formules de pesticides ou biopesticides.

La lutte à grande échelle passe aussi par l’aménagement du territoire pour limiter les gites de ponte : drainage, collecte des eaux usées, goudronnage des routes, élimination des décharges sauvages et des stockages à ciel ouvert. C’est notamment la méthode préconisée pour éviter la propagation des espèces comme Aedes 290px-CDC-Gathany-Aedes-albopictus-1albopictus, responsables du chikungunya, transportées d’un pays à l’autre dans des stocks de vieux pneus.

Dans leur aire de répartition, on pratique une lutte biologique en relâchant dans la nature des larves de Toxorhynchites, des grands moustiques qui ne piquent pas les vertébrés mais dont les larves se nourrissent, entre-autres de larves de Culicidés. Cette méthode obtient un succès variable selon les pays ou les espèces visées.

Protéger ou restaurer les populations de prédateurs des larves de moustiques, tels que tritons, grenouilles, crapaud, salamandres,hirondelles, chauve-souris… permet aussi de contrôler leur prolifération.

Lutte par la destruction des gites domestiques

Pour éviter d’être envahi par les moustiques dans les zones urbaines, le plus simple consiste à éliminer au maximum tout réservoir potentiel d’eau stagnante où des moustiques pourraient pondre et des larves se développer, même de faible volume, par un entretien de son environnement proche. Ainsi les autorités sanitaires recommandent une surveillance de l’environnement proche des habitations et la suppression des récipients susceptibles de collecter de l’eau (soucoupes de pot de fleur, vases, bidons, bâches, gouttières, poubelles à ciel ouvert, brouettes…). Les soucoupes de pots-de-fleur peuvent être remplies de sable.

Une technique consiste, après avoir supprimé tous les autres points d’eau proches, à offrir des gîtes pièges (récipients d’eau de pluie stagnante) où la ponte des femelles pourra être contrôlée. Lorsque les larves commencent à être assez grosses et bien visibles, et avant qu’elles ne se nymphosent (soit environ tous les cinq jours), l’eau est vidée dans la terre, en veillant à ce qu’elle soit complètement absorbée. Les larves, privées d’eau, meurent.

Pour les récipients impossibles à vider (puisards, puits, latrines, collecteurs d’eau de pluie ouverts…), il importe qu’ils soient couverts hermétiquement avec de la toile moustiquaire ou, à défaut, de recouvrir cette eau d’une fine couche d’huile : les larves ne peuvent plus respirer et meurent. Il est aussi possible de laisser du cuivre dans le récipient, ce qui tue les larves ou ralentit leur développement.

Lutte au stade adulte

De nombreuses méthodes sont réputées pour éviter d’être piqué par les moustiques, dont certaines sont inefficaces, peu efficaces ou sans efficacité prouvée. Certaines méthodes efficaces ont des effets négatifs à long terme. Pour se prémunir des piqûres dans les régions fortement infestées, il faut combiner les moyens de protection et parfois de lutte.

Se protéger physiquement

Comportement

La femelle est attirée par le CO2 émis par l’hôte et dans une moindre mesure par une température entre 18° et 30° ainsi que la transpiration : l’humidité ainsi que l’odeur de celle-ci, accentuée par certains aliments (bière, fromages…). Certains médicaments comme les stéroïdes ou les médicaments anti-cholestérol attirent aussi les moustiques, ainsi que les parfums.

Habillement

Il convient de tenir compte des horaires d’activité des moustiques afin de ne pas s’exposer inutilement. il est recommandé avant tout de porter des vêtements longs et couvrant tout le corps ; amples car les moustiques peuvent piquer à travers des vêtements serrés ; et de couleur claire car ils peuvent être plus sensibles aux couleurs foncées.

Moustiquaire imprégnée

La toile moustiquaire peut équiper les portes et les fenêtres, entourer les lits, berceaux ou poussettes d’enfant et même protéger le visage dans les zones fortement infestées. Elle sert aussi à empêcher les femelles de pondre dans les réserves d’eau.

La méthode de lutte donnant le meilleur résultat, notamment contre le paludisme, est l’utilisation de toile moustiquaire imprégnée d’insecticide. En 1983, au Burkina Faso, une première association insecticide-moustiquaire fut mise en place par imprégnation de moustiquaires dans la ville de Bobo-Dioulasso. Ces moustiquaires se sont avérées particulièrement efficaces contre les anophèles en termes de mortalité des moustiques et de réduction du taux de piqûres. Globalement, la moustiquaire imprégnée réduit de 36 % le taux de piqûres des moustiques par rapport à une moustiquaire non traitée et tue de l’ordre de 37 % des moustiques présents. La généralisation de leur emploi pourrait réduire de moitié environ l’impact du paludisme et de 20 % la mortalité infantile.

Utiliser des répulsifs

Dans les zones infestées, la peau, mais aussi les vêtements, peuvent être imprégnés d’un répulsif à insectes. En fonction du type de peau, le pharmacien peut recommander un répulsif particulier. Lors de voyages, mieux vaut acheter sur place, les produits seront plus adaptés aux moustiques locaux.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande principalement ceux qui renferment du DEET (N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide, auparavant appelé N, N-diéthyl-m-toluamide), de l’IR3535 (éthyl butylacétylaminopropionate) ou de l’icaridine (1-piperidinecarboxylic acid, 2-(2-hydroxyethyl)- 1-méthylpropylester).
Le répulsif le plus efficace est le DEET, mais de récentes études montrent une possible toxicité chez l’homme, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants. On a recensé dans le monde douze cas de convulsions chez l’enfant depuis la mise en œuvre de ce produit, sans que l’origine de ces convulsions puisse être imputée au produit ; il s’agit donc là d’un principe de précaution que certains jugent abusif.

Les répulsifs à base d’huile de haricot de soja et d’IR3535 présentent une protection de plus courte durée.

Les autres répulsifs d’origine végétale, dont l’essence de citronnelle, ont une durée d’effet très courte et sont donc considérés comme inefficaces à l’extérieur. Selon l’OMS, les vaporisateurs, à la citronnelle par exemple, « peuvent aussi réduire les piqûres à l’intérieur des bâtiments ».

La culture, par exemple au rebord des fenêtres, de certaines plantes (citronnelle, lamiacées (labiées) tels que la mélisse, le thym, le thym citron, le romarin, la lavande, le basilic, le basilic à petites feuilles, les géraniacéestels que les geranium, en particulier le geranium citron, et pelargonium, pyrèthre, les plants de tomates, les capucines), aurait un effet répulsif.

Selon certains récits de vie à l’écart de la civilisation, la salive mélangée à du tabac pourrait être efficace. La nicotine est effectivement un excellent insecticide naturel. Le feu et la fumée éloigneraient aussi les moustiques, mais non sans conséquences pour la santé des humains qui respirent cette fumée.

Les bracelets anti-moustiques sont quasiment inopérants. De même, les appareils anti-moustiques électroniques, censés éloigner les moustiques par émission d’ultrasons, sont en réalité inefficaces, la femelle étant insensible à ces vibrations.

Lutter contre les moustiques

Des aérosols et diffuseurs d’insecticide sont commercialisés mais ils ne présentent d’intérêt que dans une pièce fermée. Ils présentent alors d’autres risques avérés ou potentiels pour la santé des occupants qui les respirent, notamment les enfants . De plus, les insecticides sélectionnent rapidement des résistances à leur efficacité chez la plupart des espèces de moustiques visées. Selon l’OMS, les spirales anti-moustiques et autres vaporisateurs « peuvent aussi réduire les piqûres à l’intérieur des bâtiments ».

La résistance de nombreuses souches de moustiques à certains pesticides a rapidement et fortement augmenté (beaucoup plus vite que pour les résistances des plantes aux désherbants). À titre d’exemple, une résistance (génétiquement héritable pour la descendance) au DDT a été constatée chez les moustiques dès 1947 en Floride, un an seulement après les premières utilisations du DDT (Hemingway et Ranson 2000).

290px-YosriNov04Pokok_SeraiDes indices laissent penser que la présence d’insecticides dans le milieu aquatique où se développement les larves s’accumulent dans les tissus larvaires et donc de l’adulte, entrainant peut-être « le maintien de l‟induction de certaines enzymes de détoxication et par conséquence le maintien de l‟augmentation de tolérance à l‟insecticide ». On constate en tous cas que « les moustiques issus de zones agricoles ou plus généralement polluées par des composés organiques tolèrent mieux les insecticides »), ce qui n’exclut pas des phénomènes de résistance croisée avec divers pesticides utilisés en agriculture, en médecine vétérinaire, ou ayant été utilisés, mais persistants et donc encore présent dans l’environnement des larves.

Ces adaptations posent des problèmes de lutte contre les maladies véhiculées par les moustiques (malaria…), et pourraient continuer à augmenter, alors que les populations de moustiques indésirables pourraient s’étendre à la faveur du réchauffement climatique et de la mondialisation des échanges.

Pour répondre à ces adaptations, outre l’utilisation de cocktails d’insecticides et le changement régulier de molécules, une autre stratégie consiste à ne pas encourager les milieux favorables aux moustiques piqueurs (eaux stagnantes) et à favoriser le développement de prédateurs naturels des moustiques, par exemple en protégeant les poissons et insectes aquatiques mangeurs de larves de moustiques et en offrant des nichoirs aux chauves-souris et aux hirondelles pour lutter contre le moustique commun. Cependant ces stratégies sont insuffisamment efficaces.

En revanche, les électrocuteurs d’insectes utilisant une lumière blanche ou ultraviolette pour les attirer, ont une efficacité quasi nulle sur les moustiques femelles qui sont plutôt attirés par des pièges imitant certains paramètres propres à la respiration et la peau des mammifères, c’est-à-dire une certaine concentration de dioxyde de carbone couplée à une gamme de température donnée entre autres. Il pourrait être sensible à certaines molécules émises par le corps humain et transportées par l’air. Cependant de nouvelles études de l’American Mosquito Control Association démontrent que bien que les ultraviolets soient inefficaces contre les moustiques femelles, une combinaison de LED à forte luminosité dans les tons bleus, verts, rouges et infrarouges dans certaines fourchettes de longueurs d’onde seraient à même d’attirer dans des pièges un large spectre d’espèces de moustiques de manière plus efficace que les pièges à dioxyde de carbone plus onéreux et encombrants.

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