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L’Homme et la Cigale

Posté par othoharmonie le 21 juin 2014

 

290px-Cigale_profilLa Cigale a une forte symbolique, elle a de tout temps marqué l’imaginaire humain.

Symbole d’Apollon, de la musique et de la poésie dans la Grèce antique, elle était aussi vénérée en orient, en Chine, Inde, Japon et Corée et très représentée dans les cérémonies des Amérindiens. En Grèce antique et dans la Chine impériale elle était mise dans des cages en osier pour l’écouter à loisir. 

La Cigale est un symbole ambivalent :

- c’est un être presque divin, philosophe et artiste (croyance tenace selon laquelle elle se nourrit de rosée et de vent)

- mais aussi un insecte paresseux, bavard et imprévoyant comme décrit dans la fable de La Fontaine.

-

Cette symbolique est reprise dans des dictons et expressions populaires de la France méridionale souvent associée à la chaleur comme : Fay pas boun travaya quand la cigalo canto. 

En 1854 est créé le Félibrige, importante association de défense de la langue et des traditions des pays de langue d’Oc, à l’initiative de l’écrivain Frédéric Mistral. Elle reprend le symbole Grec des arts et de la littérature : la Cigale et la devise de F.

Mistral lou soleu me fay cantaI. 

Dans cet esprit, Alphonse Daudet, auteur des « Lettres de mon Moulin » écrit en 1866 sur la garrigue : « c’est la bibliothèque des Cigales…une bibliothèque merveilleuse…ouverte aux poètes jour et nuit, et desservie par de petits bibliothécaires à cymbales qui vous font de la musique tout le temps… ». 

Au tout début du XXe siècle des faïencier d’Aubagne, Uzès et Aix-en-Provence utilisent ce symbole de la Cigale avec la devise de F. Mistral lou soleu me fay canta.

Un très grand succès s’en suit. Dans les années 70-80, le développement du tourisme en Provence entraîne une fabrication en masse. Le succès grandit auprès d’une population touristique et secondaire toujours plus importante. 

La Cigale a été agréée à la fois par les habitants de la Provence et ses visiteurs ce qui démontre la vitalité d’un symbole qui évolue en fonction des changements de mentalité, sociaux et culturels.

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SAUTERELLE traduction

Posté par othoharmonie le 21 juin 2014

640px-Tettigonia_virdissima_nymph_on_Phleum_pratenseL’hébreu n’a pas moins de neuf mots pour désigner les diverses espèces ou les divers états de la sauterelle. Nos versions traduisent ces termes de différentes manières (sauterelle, larve, nymphe, criquet, etc.). Elles se bornent parfois, surtout les versions anciennes (Ost., Mart.), à reproduire les mots originaux: hagab, hargol, solham, etc.

1.
arbèh, d’une racine qui signifie multiplier, se trouve plus de vingt fois dans l’A.T. (Ex 10:4,12 et suivant, Le 11:22,De 28:38,Jug 6:5 7:12,1Ro 8:37,2Ch 6:28,Joe 2:25, etc.). Dans Na 3:15 sont évidemment désignées les espèces qui, encore aujourd’hui, dévastent parfois l’Orient.

2.
khâgâb (Le 11:22,No 13:33,2Ch 7:13,Ec 12:7,Esa 40:22), peut-être une petite sauterelle, spécialement avant que l’insecte soit pourvu d’ailes.

3.
gébim  (plur, de géb) ou gôbaï (Esa 33:4,Am 7:1,Na 3:17), d’une racine signifiant groupement, essaim.

4.
gâzâm (Joe 1:4 2:25,Am 4:9), d’une racine signifiant trancher.

5.
yèlèq (Ps 105:34,Jer 51:14-27,Joe 1:4 2:25,Na 3:15 et suivant); Ost. et Mart. traduisaient ce mot par: hurbec ou hurebec (ancien nom vulgaire, souvent écrit: urbec, de larves de coléoptères nuisibles à la vigne), une fois par: grillon; Sg. précise une fois: sauterelle hérissée; V S. et Bbl. Cent.: criquet.

6.
khâsil (Ps 78:46, cf. 1Ro 8:37,Esa 33:1,Joe 1:4 2:25), d’une racine signifiant consumer.

7.
khargôl (Le 11:22), mot analogue à une racine arabe signifiant: course rapide.

8.
solâm (Le 11:22). Ces divers termes, d’interprétation très douteuse, pouvaient servir à distinguer les divers degrés de développement de la sauterelle, ou plus probablement des variétés différentes de cet insecte.

9.
tselâtsal (De 28:42), d’une racine signifiant bourdonner, pourrait désigner la cigale, dont le crissement anime les journées chaudes de l’été; la Vers. Syn. traduit: hanneton.

10.
Dans le grec du N.T., akris (d’où: acridiens).

Les sauterelles ou locustes, insectes de l’ordre des orthoptères, famille des locustiens, tribu des sauteurs (grâce à la conformation de leurs cuisses inférieures, ou pattes saltatoires: cf. Le 11:21) sont extrêmement nombreuses en Palestine. Elles ne se nourrissent que de végétaux. Lorsqu’elles apparaissent en essaims, elles sont un véritable fléau pour les cultures. Les espèces les plus nuisibles sont l’ acridium peregrinus et l’ oedipoda migratoria. Les sauterelles passent par trois états: des oeufs déposés dans le sol naissent les larves, qui avancent en rangs serrés en quête de nourriture; celles-ci se transforment en insectes d’abord sans ailes, puis ailés lorsqu’ils ont atteint leur plein développement: c’est alors qu’ils sont le plus nuisibles. Les sauterelles arrivent par milliers; leur vol forme des nuages épais qui voilent le soleil (Ex 10:15). Elles s’abattent et dévorent tout; ces quantités de mâchoires déchiquetant les végétaux font un bruit! caractéristique (Esa 33:4). Toute la végétation une fois consommée, elles reprennent leur vol, laissant derrière leur passage une complète  dévastation; et elles disparaissent très rapidement (Na 3:17). Il arrive que le vent les jette à la mer, où elles sont englouties (Ex 10:19), puis qu’elles soient déposées sur la côte en amas pestilentiels. Leur invasion est un des plus terribles malheurs: ce fut la 8 e plaie d’Egypte (voir art.; Ex 10:1,20, cf. Sag 16:9).

Le prophète Joël (Joe 2:1,11) en donne une description très exacte quoique poétique, et dont les termes sont choisis pour s’appliquer en même temps aux dévastations d’une armée. Cette comparaison d’une invasion ennemie avec une invasion de sauterelles se retrouve plusieurs fois (Jug 6:5 7:12,Jer 46:23). Elle est passée dans le tableau apocalyptique fort élaboré de Apo 9:3,11; l’idée de ce fléau, inspirée par 1e souvenir de la plaie d’Egypte et de la prophétie de Joël, s’y combine avec des conceptions astrologiques: les sauterelles destructrices pendant cinq mois (verset 5,10), durée moyenne de la vie de ces insectes, ne dévastent pas en dévorant–il leur est interdit de toucher aux plantes (verset 4)–mais en piquant les hommes avec un aiguillon de scorpion (voir ce mot); on entrevoit ici des signes du zodiaque: le Scorpion et le Sagittaire, celui-ci un centaure, auquel fait penser la description des sauterelles à corps de cheval et à visage d’homme (verset 7).

Par contre, plusieurs passages font allusion à la petitesse relative des sauterelles (No 13:33,Esa 40:22), à leur fragilité dans le vent (Ps 109:23). L’image de Ec 12:7, dans le tableau des infirmités de la vieillesse, ne paraît pas très claire, et des interprétations fort diverses en ont été proposées; elle signifie probablement que le moindre poids est un fardeau pour le vieillard. Les Apocryphes voient aussi dans les sauterelles un symbole d’armées innombrables (Jug 2:20), de vie passagère, (Pseud. Esd 4:24) et les comparent aux flocons de neige (Sir 43:17).

Aux temps bibliques on mangeait des sauterelles (Mr 1:6,Mt 3:4), comme encore aujourd’hui dans certaines régions d’Orient ou d’Afrique; la loi mosaïque n’en interdisait pas l’usage (Le 11:22); on les mangeait rôties, bouillies, salées, ou réduites en farine dont on faisait des gâteaux. Il n’y a donc rien d’invraisemblable à ce que Jean-Baptiste se soit nourri de sauterelles dans le désert, et il est inutile d’inventer une traduction inexacte du latin locusta (gousse, au lieu de sauterelle) à l’appui de la légende ancienne qui appelle les caroubes «pain de saint Jean» (voir Caroube). E. D. et Jn L.

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Sauterelle (insecte)

Posté par othoharmonie le 21 juin 2014

1024px-Heuschrecke_MG_6232Sauterelle est un nom vernaculaire ambigu désignant en français non pas un genre, mais plusieurs familles et sous familles d’insectes orthoptères communs presque partout dans le monde et qui se déplacent en sautant à l’aide de leurs longues pattes postérieures. Ce terme dérive de « sauter ». Elles ont des antennes longues, et des organes auditifs situés sur leurs pattes avant. Les américains les nomment katydids et les anglais bush-crickets.

Le nom « sauterelle » est réservé par les spécialistes pour certaines espèces orthoptères à antennes longues appartenant à la famille Tettigoniidae (anciennement ensifères). Dans le langage courant le nom est souvent aussi utilisé pour les espèces du sous-ordre Caelifera, qui ont des antennes courtes, mais ces derniers sont plus correctement appelés sauteriaux ou criquets.

La famille des sauterelles stricto sensu contient à ce jour plus de 6.400 espèces. Elle fait partie du sous-ordre Ensifera et de la seule famille que contient la superfamille des Tettigonioidea.

Le nom de familles des espèces de sauterelles dérive de Tettigonia, donné par Linnaeus, en 1748. Il fait appel au grec τεττιξ (τεττιγ-) qui désigne la cigale, en raison du fait que les sauterelles « chantent », comme les cigales

 

Les sauterelles sont souvent omnivores et ont de longues antennes. Les criquets sont herbivores stricts et ont de courtes antennes articulées. Le régime alimentaire des sauterelles est habituellement herbivore (feuilles, fleurs, écorces, et parfois graines), mais quelques espèces se comportent aussi en prédateurs se nourrissant d’autres insectes, d’escargots, voire de petits vertébrés (serpents ou lézards). Quelques espèces sont localement considérées comme nuisibles par les producteurs de cultures commerciales.

Quelques grandes sauterelles européennes et tropicales peuvent, si on les manipule sans précaution, pincer ou infliger des morsures douloureuses (non venimeuses), mais elles n’arrivent que rarement à percer la peau. Certaines espèces en brousse, comme Ruspolia baileyi en Ouganda et dans les régions voisines, sont consommées. En France, Tettigonia viridissima ou la grande sauterelle verte, parfois confondue avec Tettigonia cantans (la sauterelle cymbalière) sont localement très courantes. Tettigonia cantans est plus rare dans le nord, a les ailes plus courtes et son stridulement, faible au début, devient de plus en plus fort, plus rapide et dure longtemps.

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