Posté par othoharmonie le 28 mai 2014
Skippy le kangourou est une série télévisée australienne de 91 épisodes de 25 minutes, créée par Bruce McCallum et diffusée entre 1966 et le 30 mars 1970 sur le réseau Nine Network.
Au Québec, la série a été diffusée en 1968 à la Télévision de Radio-Canada. En France, la série a été diffusée à partir du 12 décembre 1968 sur la première chaîne de l’ORTF. Elle a été rediffusée dans les années 1970 sur les chaînes hertziennes puis en 2005 sur la chaîne Eurêka du groupe TPS (devenue Planète Junior). En Belgique, la série est diffusée depuis le 2 janvier 2011 sur AB2.
En Australie, l’amitié entre Skippy, un kangourou orphelin, et un petit garçon nommé Sonny, dans le parc national Waratah que dirige le père de Sonny, qui est veuf. Skippy intervient toujours à bon escient pour sauver le petit héros des pièges dans lesquels il est tombé.
La série a été tournée à 25 km au nord de Sydney au Parc national Ku-ring-gai Chase et dans le parc contigü de Waratah Park (devenu depuis le Waratah Park Earth Sanctuary).
Skippy dans la culture populaire
- En France, le groupe d’humoristes Les Inconnus a parodié le nom du héros de la série dans son sketch sur les sectes. Skippy le Grand Gourou est devenu presque aussi célèbre que son quasi-homonyme australien.
- Skippy a également été parodié dans Le Dernier Continent de Terry Pratchett en tant que Skipue (version française)
- Une référence très elliptique à Skippy est à retenir dans Les Interviews de Raphaël Mezrahi interrogeant Brigitte Fontaine.
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Autour de la série
En France, cette série animalière n’a, curieusement, jamais été rediffusée depuis les années 1970 sur les chaînes hertziennes. Diffusée dans 128 pays, elle a rencontré partout le succès, et le générique est resté dans les mémoires.
Produits dérivés (France)
- DVD : Skippy le kangourou - coffret de 4 DVD – Studio Aventi ; ASIN: B000ILZ8MG ; 5 octobre 2006
- Livre : Skippy Le Kangourou de Robert Martin ; collection Bibliothèque Rose (Hachette) ; 1re édition : 1969
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Posté par othoharmonie le 28 mai 2014
On a beaucoup discuté pour savoir si les abattages systématiques de kangourous (par les éleveurs de moutons ou par les chasseurs) ne mettaient pas cette espèce en danger.
On estime aujourd’hui que les destructions périodiques de kangourous ne sont pas une nécessité écologique dans les parcs nationaux, où intervient l’autorégulation. Cependant, les objectifs diffèrent selon les parcs : l’abattage peut ainsi s’avérer nécessaire pour maintenir une végétation qui disparaîtrait si le nombre des kangourous qui la consomment devenait trop important. Cela est vrai aussi pour tous les espaces verts, terrains de golf ou autres, où les kangourous vivent en liberté et où ils se multiplient trop.
L’abattage sert aussi à diminuer la proportion de kangourous par rapport aux moutons, écologiquement dominés par les premiers.
Une campagne de destruction ayant un effet optimal à long terme peut entraîner une brusque chute de la densité d’une population de kangourous. Il faut donc trouver un équilibre entre la destruction inévitable dans certains cas, et la survie d’un nombre suffisant d’animaux pour ne pas mettre l’espèce en danger. Les objectifs des autorités sont aujourd’hui la protection complète dans certaines zones, ou la destruction selon une gestion rigoureuse par des abattages bien contrôlés qui ne menaceraient pas les populations de kangourous.
Le plus grand danger reste cependant la destruction du biotope et, pour les plus petites espèces, la prédation du renard et du dingo.
Les premières introductions de renards ont eu lieu entre 1860 et 1870 dans l’État de Victoria, et leurs populations se sont rapidement développées. Le biologiste B.J. Coman a analysé le régime alimentaire du renard dans cet État : le lapin et le mouton constituent 70 % de son régime, le wallaby bicolore 2,5 % et le kangourou géant moins de 1 %. Le régime du dingo dans l’ouest de l’Australie se compose du wallaroo et du kangourou roux à 70 %.
Il reste qu’il faut veiller à ce que l’utilisation du kangourou à des fins commerciales ne favorise pas des destructions encore plus massives, et incontrôlées, d’animaux, parce qu’ils seraient jugés nuisibles. Au milieu des années 1990, la « liste rouge » de l’U.I.C.N. comprenait une dizaine d’espèces menacées ou vulnérables, le genre macropus étant cependant épargné à l’exception d’une espèce et une sous-espèce éteintes. Depuis, entre 2000 et 2006, le comité scientifique australien sur les espèces menacées (sur le territoire australien) a établi une liste comprenant 7 espèces éteintes, 2 espèces et 1 sous-espèce en danger - 11 sous-espèces et 1 espèce vulnérables : 10 wallaby des genres Lagorchestes et Petrogale, l’Euro de Barrow Island de la famille Macropus robustus et le wallaby Petrogale penicillata.
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Posté par othoharmonie le 28 mai 2014
Le wallaby (mot d’origine aborigène Eora, une tribu originaire des environs de Sydney) est un nom vernaculaire donné à tout un ensemble de marsupiaux semblables à des kangourous de petite taille. Il n’y a pas de définition stricte du mot. On appelle wallaby tout macropodidé qui est considéré comme n’étant pas assez grand pour faire partie des kangourous au sens strict ou qui n’a pas reçu une autre dénomination. Il faut théoriquement en éliminer les wallaroos : Macropus robustus, intermédiaires entre kangourous et wallabies.
En France, depuis le début des années 1970, des wallaby de Bennett échappés du parc zoologique de Sauvage, situé à Émancé (78), colonisent le sud de la forêt de Rambouillet où ils se reproduisent. Il est présent dans de nombreux parcs zoologiques français et européens dans lesquels, il se reproduit sans problème. Grâce à son épaisse fourrure, il peut supporter des températures relativement basses. Le climat océanique de L’Est australien et de la Tasmanie est très proche du climat européen, ce qui explique en grande partie pourquoi le wallaby de Bennet est celui qui s’est le mieux adapté au continent européen.
On peut distinguer, au sein même des wallabies, les petrogales (ou wallabies des rochers), les lièvres-wallaby, et les thylogales (ou pademelons, wallabies nains et forestiers).
Le pluriel de wallaby est wallabys ou, si l’on choisit de suivre la graphie anglaise, wallabies.
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