Posté par othoharmonie le 27 mai 2014
À l’arrêt, en position assise, les wallabys se tiennent en appui sur trois points : leurs deux pieds aux 4e et 5e doigts bien développés et leur longue queue.
Pour se déplacer lentement, ils prennent appui sur leurs longs pieds et sur leurs mains.
Pour se déplacer rapidement, ils sautent par bonds, grâce à la détente par appui sur leurs longs pieds, leur queue servant de balancier.
Ils se servent de leurs petites mains pour saisir et manger les aliments, se toiletter en peignant leur pelage et en se grattant derrière les oreilles comme pourrait le faire un primate.
Les mâles sont très agressifs entre eux, en particulier quand il y a des femelles. Quand ils se battent, ils cherchent à se saisir par les mains puis se donnent de forts coups de pieds.
Les wallabies et les autres grands marsupiaux mettent bas un ou deux petits au maximum et les portent dans une vaste poche, caractéristique des marsupiaux. Même complètement sevrés, les petits continuent à dormir ou à se laisser transporter dans la poche.
La mère procède à un nettoyage de la poche marsupiale avant la mise bas, l’embryon, encore aveugle et sourd, détruit son enveloppe, sort, grimpe par reptation sur le ventre le long d’une piste tracée par la mère. Sitôt dans la poche il attrape une mamelle et commence à s’allaiter. Il reste environ 5 mois à l’abri dans cette poche.
Les wallabys, se déplacent par petits bonds à une vitesse moyenne de 15 km/h mais en cas de danger, ils bondissent rapidement et atteignent une vitesse de pointe de 30 à 50 km/h (selon les espèces). Ils peuvent faire des bonds jusqu’à 1,50 mètre de hauteur et jusqu’à 6 mètres en longueur.
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Posté par othoharmonie le 27 mai 2014
En anglais : le Spectacled Hare-wallaby ou le Mala) est un macropodidae vivant en Australie. C’est le seul qui ne soit pas disparu ou soit menacé d’extinction mais il est considéré tout de même comme « presque menacé » (Near Threatened).
On le trouve dans la moitié nord de l’Australie dans les régions de prairies à tussock ou spinifex. On peut le rencontrer du Queensland à l’Australie-Occidentale. C’est un animal solitaire, nocturne, herbivore, beaucoup plus grand que les autres espèces du même genre. Son pelage est gris brun avec les extrémités dorées et un cercle orange autour des yeux ce qui lui a valu son nom. Il construit son nid dans la végétation. Quand il se sent menacé, il s’enfuit en zigzagant. Il a une portée d’un petit par an qui devient adulte vers l’âge de un an.
La saison des amours s’étale de décembre à septembre. Le lièvre devient adulte vers un an et se reproduit à partir de la deuxième année. Les femelles ont généralement une portée d’un petit par an, quelquefois deux. Le jeune reste dans la poche marsupiale six mois et continue ensuite de vivre avec sa mère trois mois. En cas de décès d’un petit, la femelle a souvent un deuxième embryon pour le remplacer.
Ce sont des animaux herbivores se nourrissant d’herbes et de fruits. Ils n’ont pratiquement pas besoin de boire recevant suffisamment d’eau par leurs aliments. Les mâles sont très agressifs et s’affrontent entre eux pour leur territoire de nourriture mais généralement, ils n’agressent pas les femelles.
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Posté par othoharmonie le 27 mai 2014
Le Wallaby de Parma (Macropus parma) est une espèce de wallaby qui a été décrite pour la première fois par le naturaliste John Gould dans les années 1840. Animal craintif vivant dans les forêts sclérophylles du sud de la Nouvelle-Galles du Sud, il n’a jamais existé en grande quantité et dès la fin du XIXe siècle il semblait disparu.
En 1965, des travailleurs sur Kawau Island (près d’Auckland) essayant de détruire une colonie de wallabies de l’ile Eugène, une espèce largement répandue en Australie, furent surpris de constater qu’un certain nombre des animaux n’étaient pas des wallabies de l’île Eugène mais les survivants inattendus d’une espèce qu’on croyait disparue depuis longtemps: le wallaby de Parma. On arrêta les travaux d’extermination et on captura les individus qu’on envoya en Australie et un peu de partout dans le monde avec l’espoir qu’ils puissent se reproduire en captivité et puissent finalement être réintroduits dans leur habitat d’origine.
L’intérêt renouvelé pour le wallaby de Parma amena à une autre surprise: en 1967 on découvrit qu’il en existait toujours dans les forêts près de la ville de Gosford en Nouvelle-Galles-du-Sud. On poussa les recherches dans la région et l’on s’aperçut que, même si l’animal n’était pas très répandu, on pouvait le rencontrer le long des forêts de la cordillère australienne depuis Gosford au sud, jusqu’à la frontière du Queensland au nord.
On s’aperçut très vite que les wallabies de Kawau Island étaient plus petits que ceux du continent australien même lorsqu’ils étaient bien nourris; cela semble confirmer que les animaux de petite taille avaient mieux survécu que les autres dans un environnement pauvre en ressources naturelles.
Le wallaby de Parma est le plus petit membre du genre Macropus, avec un poids de 3,2 à 5,8 kg, moins du dixième de celui de son cousin le kangourou roux. Il mesure environ cinquante centimètres de haut; il a un pelage clairsemé sur une queue noire de la même longueur que le corps. Sur le dos, le pelage est roux à gris brun devenant plus gris vers la tête et gris pâle sous le ventre. Très probablement, ces individus ont été aperçus dans les périodes où l’on croyait ce wallaby disparu mais il a dû être confondu avec un animal assez semblable comme le pademelon à pattes rouges ou le pademelon à cou rouge.
Comme les pademelons, il préfère vivre dans les forêts sclérophylles humides avec un sol largement boisé et des carrés de prairie bien qu’on puisse le rencontrer occasionnellement dans les forêts sèches d’eucalyptus et même dans les forêts fortement humides. C’est un animal surtout nocturne, se cachant dans les broussailles pendant la journée. Il sort de sa cachette peu avant la tombée du jour pour se nourrir d’herbe dans les clairières. C’est un animal essentiellement solitaire avec au plus deux ou trois individus se nourrissant ensemble dans des circonstances favorables.
Bien qu’il reste rare, le wallaby de Parma ne semble pas menacé à court terme; son habitat ne semble pas menacé et sa population augmente lentement.
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