La chèvre dans la légende du Jokhan
Posté par othoharmonie le 6 mai 2014
La capitale du Tibet, « Lha-Sa » (Terre des Dieux), s’appelait anciennement « Ra-Sa » (Terre des chèvres) et l’on doit à l’édification du Potala ce changement de nom. L’histoire de la chèvre n’a pas été pour autant éliminée au Tibet. Ainsi, l’histoire du Jokhang, la « cathédrale » de Lhassa, est intimement liée aux chèvres. La légende veut que l’on ait eu beaucoup de mal à construire le « Jo », que chaque nuit s’écroulait le travail fait dans la journée. L’explication scientifique en est qu’une source très abondante, reste d’un lac préhistorique, se trouvait en dessous de ce lieu et occasionnait des éboulements de terrain. Un jour, après une prière mystérieuse d’un très vieil homme, la source, dans un grondement souterrain terrifiant, s’est retirée, allant former au loin le grand lac Koukounor.
Alors, on a pu mener à bien la construction du Jokhang et du trou qui se trouvait à la place de la source s’est échappé un troupeau de chèvre, dont une s’est figée en une statue qui se trouve en face du Jokhang. L’on chuchote dans le pays que, lorsque cette statue s’animera, le Tibet sera libre.
Aujourd’hui, en dehors de toute considération religieuse, il existe une coutume qui consiste à enterrer les cornes d’une chèvre lors de la fondation d’une maison.
Dans la religion de Bön, la chèvre avait fait l’objet d’un culte animiste. Elle était censée protéger les troupeaux et même les humains. C’est pourtant dans ces lieux peu hospitaliers que sont nées l’agriculture et la civilisation tibétaine . La chèvre est associée à l’activité céleste au bénéfice de la terre et même plus précisément de l’agriculture et de l’élevage..
Des chèvres blanches auraient contribués à l’édification du palais du Potala à Lhassa (résidence du dalai-lama jusqu’en 1959), transportant sans relâche les pierres sur les chemins escarpés de l’Himalaya
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