Chèvre domestique

Posté par othoharmonie le 3 mai 2014

 

220px-Chevre_avec_sa_clocheLa chèvre domestique est un mammifère herbivore et ruminant, appartenant à la famille des bovidés, sous-famille des caprinés ou caprins. La chèvre a été domestiquée dès le début du Néolithique (environ -10000 ans), vraisemblablement d’abord pour son lait, puis pour sa laine, sa viande et sa peau. 

La chèvre est un animal de petite taille, à cornes arquées ou sans cornes (motte), très agile, particulièrement adapté au saut. Sa température interne normale est assez élevée (de 38 à 39,5 °C, soit 102 à 103 degrés F). On la trouve dans toutes les régions du globe, particulièrement en montagne. Les mâles sont appelés boucs, les petits sont des chevreaux. Le mâle castré peut être appelé menon dans certaines régions. Les boucs dégagent toujours une odeur puissante, accrue au moment du rut. 

La chèvre a des incisives inférieures, elle n’a pas d’incisives supérieures. Seul un bourrelet de chair couvre sa mâchoire supérieure. 

Les chèvres ont toutes 60 chromosomes par cellule. La chèvre mesure entre 80 cm et 1 m, et pèse, selon ses origines, entre 15 kg et 80 kg. Elle vit en moyenne 14 ans.

La chèvre bêle ou béguète. 

La chèvre est un animal relativement intelligent, s’attachant volontiers au soigneur. C’est une grimpeuse adaptée aux escarpements rocheux, aux murailles ou aux arbres si leur feuillage est convoité. 

Certaines races de chèvre, parmi les moins rustiques (alpine, saanen etc) ne peuvent rester en plein air pendant les mois d’hiver. Comme beaucoup d’animaux d’élevage, elles doivent avoir accès à de l’eau en quantité suffisante. 

On a donné aux caprins domestiques le nom scientifique de Capra hircus au XVIIIe siècle, avant le développement de la biologie évolutive. Cette dernière a mis en lumière l’étroite relation existant entre les races domestiques et sauvages. Dans ce contexte, le statut scientifique des « espèces » domestiques a été remis en cause, et beaucoup de biologistes ne les considèrent plus désormais que comme des formes domestiquées des espèces sauvages originelles. 

Une espèce est en effet constituée de « groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires ». Or, les « espèces » domestiques se croisent avec leur espèce parente quand elles en ont l’occasion. « Vu que, du moins en ce qui concerne les races d’animaux domestiques primitives, celles-ci constitueraient, en règle générale, une entité de reproduction avec leur espèce ancestrale, si elles en avaient la possibilité, la classification d’animaux domestiques en tant qu’espèces propres n’est pas acceptable. C’est pourquoi on a essayé de les définir comme sous-espèces ». 

On donne alors à la nouvelle sous-espèce le nom de l’espèce d’origine, complété par le nom de sous-espèce (qui reprend la seconde partie de l’ancien nom d’espèce) et depuis 1960 environ, on utilise de plus en plus la désignation « forma », abrégée « f », qui exprime clairement qu’il s’agit d’une forme d’animal domestique qui peut éventuellement remonter jusqu’à diverses sous-espèces sauvages : Capra aegagrus f. hircus.

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