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La chèvre bien connue

Posté par othoharmonie le 3 mai 2014

 

220px-Head_of_goat_J1La chèvre la plus connue, est certainement celle de monsieur Seguin dont nous verrons le texte plus tard. Mais ses ancêtres apparaissent déjà à la période néolithique (8000 ans avant JC.). Elle est domestiquée vers 7500-7000 avant JC. et n’apparaît en Gaule que 200 ans avant JC. 

Elle était élevée pour :

- son lait
– sa viande
– ses boyaux, qui servaient à faire des cordes de violoncelles
– sa peau, pour fabriquer des instruments de musique
– ses poils, pour faire des cheveux de poupées, des pinceaux, du cachemire, du velours d’Utrecht. 

Elle s’apprivoise très bien et adore les câlins et les friandises (tout comme le bouc) bref elle peut se comporter comme un chien avec son maître. Nous venons de dire qu’elle appréciait les friandises, en fait elle est très gourmande, mais au désespoir du jardinier, elle préfère à l’herbe de sa pâture les écorces d’arbres, les rosiers, les jolies fleurs, et tous les petits buissons. Alors attention de bien fermer son enclos, sinon gare au jardin ! 

Pour finir, on peut dire qu’elles sont volontiers chahuteuses, se courent après, se donnent des coups de têtes, etc… Ces jeux permettent également d’établir une hiérarchie entre elles. La chèvre actuellement est surtout élevée pour son lait, par rapport à son petit poids c’est une championne, car elle peut donner de 600 à 700 litres de lait par an. 

Lorsqu’elles ont des cornes, celles-ci sont souvent coupées (ou l’éleveur les empêche de pousser) dans les élevages, afin qu’elle ne risque pas de se blesser entre elles. A titre indicatif une chèvre, pour se défendre, a suffisamment de force pour tuer un chien d’un coup de tête. 

La chèvre peut présenter des excroissances de peau, au niveau du cou, appelées pampilles ou pendeloques, ainsi qu’une barbe. En France, elle se reproduit une seule fois par an, entre les mois d’août et de décembre, pour donner naissance 5 mois plus tard, à 2 chevreaux en moyenne. Elle mesure en moyenne 60 cm au garrot (le garrot correspond à l’épaule). Son poids à l’âge adulte peut aller de 15 à 80 kg pour les femelles et de 20 à 120 kg pour les mâles. 

La chèvre est un ruminant …. OUI mais encore ….. bon j’explique ! 

Une fois avalés, les aliments vont de suite dans la panse, puis passent dans le bonnet où ils sont prédigérés. La chèvre se couche et elle rote (oh la cochonne !) elle fait remonter les aliments en boulettes dans sa bouche et les mâche comme du chewing-gum (mais sans faire de bulles). 

Quand elle a fini de mâcher, elle avale. La boulette mâchée passe dans le feuillet puis dans la caillette et la chèvre recommence avec une nouvelle boulette.

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Chèvre domestique

Posté par othoharmonie le 3 mai 2014

 

220px-Chevre_avec_sa_clocheLa chèvre domestique est un mammifère herbivore et ruminant, appartenant à la famille des bovidés, sous-famille des caprinés ou caprins. La chèvre a été domestiquée dès le début du Néolithique (environ -10000 ans), vraisemblablement d’abord pour son lait, puis pour sa laine, sa viande et sa peau. 

La chèvre est un animal de petite taille, à cornes arquées ou sans cornes (motte), très agile, particulièrement adapté au saut. Sa température interne normale est assez élevée (de 38 à 39,5 °C, soit 102 à 103 degrés F). On la trouve dans toutes les régions du globe, particulièrement en montagne. Les mâles sont appelés boucs, les petits sont des chevreaux. Le mâle castré peut être appelé menon dans certaines régions. Les boucs dégagent toujours une odeur puissante, accrue au moment du rut. 

La chèvre a des incisives inférieures, elle n’a pas d’incisives supérieures. Seul un bourrelet de chair couvre sa mâchoire supérieure. 

Les chèvres ont toutes 60 chromosomes par cellule. La chèvre mesure entre 80 cm et 1 m, et pèse, selon ses origines, entre 15 kg et 80 kg. Elle vit en moyenne 14 ans.

La chèvre bêle ou béguète. 

La chèvre est un animal relativement intelligent, s’attachant volontiers au soigneur. C’est une grimpeuse adaptée aux escarpements rocheux, aux murailles ou aux arbres si leur feuillage est convoité. 

Certaines races de chèvre, parmi les moins rustiques (alpine, saanen etc) ne peuvent rester en plein air pendant les mois d’hiver. Comme beaucoup d’animaux d’élevage, elles doivent avoir accès à de l’eau en quantité suffisante. 

On a donné aux caprins domestiques le nom scientifique de Capra hircus au XVIIIe siècle, avant le développement de la biologie évolutive. Cette dernière a mis en lumière l’étroite relation existant entre les races domestiques et sauvages. Dans ce contexte, le statut scientifique des « espèces » domestiques a été remis en cause, et beaucoup de biologistes ne les considèrent plus désormais que comme des formes domestiquées des espèces sauvages originelles. 

Une espèce est en effet constituée de « groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires ». Or, les « espèces » domestiques se croisent avec leur espèce parente quand elles en ont l’occasion. « Vu que, du moins en ce qui concerne les races d’animaux domestiques primitives, celles-ci constitueraient, en règle générale, une entité de reproduction avec leur espèce ancestrale, si elles en avaient la possibilité, la classification d’animaux domestiques en tant qu’espèces propres n’est pas acceptable. C’est pourquoi on a essayé de les définir comme sous-espèces ». 

On donne alors à la nouvelle sous-espèce le nom de l’espèce d’origine, complété par le nom de sous-espèce (qui reprend la seconde partie de l’ancien nom d’espèce) et depuis 1960 environ, on utilise de plus en plus la désignation « forma », abrégée « f », qui exprime clairement qu’il s’agit d’une forme d’animal domestique qui peut éventuellement remonter jusqu’à diverses sous-espèces sauvages : Capra aegagrus f. hircus.

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la Chèvre et Zeus

Posté par othoharmonie le 3 mai 2014

 

Jakob_Jordaens_006Amalthée (en grec ancien Almáltheia) est une figure incertaine de la mythologie grecque, associée à l’enfance de Zeus. 

Amalthée est une chèvre qui allaite Zeus enfant, aidée par des abeilles se chargeant de nourrir le dieu de miel. Selon Zénobe, Zeus l’honore ensuite en la plaçant comme constellation dans le ciel (voir constellation du Capricorne), ou encore comme simple étoile (Capella, « la chèvre », c’est-à-dire α du Cocher). Selon d’autres traditions, à la mort de la chèvre, Zeus aurait pris sa peau pour en revêtir son égide : le terme grec αἰγίς / aigís signifie en effet également « peau de chèvre ». 

La chèvre est ensuite rationalisée en nymphe. Ainsi, chez Ovide (Fastes, V), c’est une naïade, à qui Zeus est confié encore enfant par Rhéa, sa mère, pour échapper à la jalousie de Cronos. Elle prend soin du jeune dieu en le nourrissant grâce au lait d’une chèvre ; mais celle-ci cassant un jour une de ses deux cornes, « Amalthée ramassa cette corne brisée, l’entoura d’herbes fraîches, la remplit de fruits, et la présenta ainsi aux lèvres de [Zeus] » (v. 124-125). C’est ainsi que serait née la corne d’abondance. 

Ce mythe est un des premiers témoignages écrits de l’usage approprié d’un allaitement de substitution : certaines femmes se découvrant incapables d’allaiter, pour des raisons psychologiques ou physiologiques, utilisaient jusqu’à une époque récente le lait de chèvre, qui est un des meilleurs substituts naturels au lait de femme. Certaines approches psychanalytiques rapprochent ainsi le sein maternel de la corne d’abondance et de l’égide.

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