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Chèvre chimère

Posté par othoharmonie le 1 mai 2014

 

amoureux_18Le mot chimère est issu du latin Chĭmæra, emprunté au grec ancien Χίμαιρα / Khímaira, qui désigne d’abord une jeune chèvre ayant passé un hiver.

 Naissance et description 

Homère est le premier à donner une brève description de cette créature dans l’Iliade , où il en fait un monstre « lion par-devant, serpent par-derrière, chèvre au milieu », capable de cracher le feu. Il précise aussi que ce monstre fut élevé à Pathéra, en Asie Mineure, par le roi de Carie, Amisodarès. 

Hésiode suit la description homérique et fait de la Chimère la fille de Typhon et d’Échidna ou de l’Hydre de Lerne, cependant, contrairement à Homère, il la voit comme un monstre à trois têtes, « l’une de lion, l’autre de chèvre, la tierce de serpent ». Il mentionne également sa capacité à cracher le feu. La chimère s’unit avec le chien Orthos et donne naissance au Sphinx et au Lion de Némée. 

Apollodore reprend les deux descriptions : « Elle avait la partie avant d’un lion, la queue d’un dragon, et son troisième chef, celui du milieu, de chèvre. Elle vomissait du feu et dévastait le pays en harcelant le bétail, car elle était un être unique avec la puissance des trois bêtes ». Il est aussi dit aussi que cette chimère a été élevée par Amisodarès, comme Homère l’affirme, et qu’elle a été engendrée par Typhon et Echidna, comme Hésiode le raconte. D’après Ovide, c’est la tête de chèvre qui crachait le feu mais selon les scholies exégétiques de l’l’Iliade, c’est la tête de lion. 

Plutarque nous livre une version du mythe dépourvue d’aspects fantastiques : Bellérophon serait un prince de Lycie, la Chimère n’était pas un monstre mais un capitaine pirate nommé Chimarros, qui aurait causé de nombreux dommages aux Lyciens. Son bateau était orné d’un lion à la proue et d’un dragon à la poupe, tandis que sur sa voile était représentée une chèvre. Bellérophon l’aurait pris en chasse avec le navire dont il s’est emparé, le Pégase, et l’aurait tué. 

Le dictionnaire des symboles indique que la chimère est un symbole très complexe de créations imaginaires issues des profondeurs de l’inconscient, représentant peut-être les désirs inassouvis, sources de frustrations et plus tard de douleur. La chimère est vue comme un monstre qui séduit et perd celui qui vient à elle, un monstre qu’on ne peut combattre de front et « qu’il faut pourchasser afin de le surprendre dans les repaires les plus profonds ». Des sociologues et des poètes auraient vu en la chimère une métaphore des torrents, « capricieux comme les chèvres, dévastateurs comme des lions et sinueux comme des serpents », qui ne peuvent pas être arrêtés par la construction de digues, mais seulement en tarissant les sources ou en déviant les cours.

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LA TERRE DES CHEVRES

Posté par othoharmonie le 1 mai 2014

 

téléchargement (8)Chaque région a son histoire, sa culture et ses traditions. Au cœur du Poitou et des Charentes, la chèvre a marqué les populations rurales par les bienfaits qu’elle a su prodiguer aux hommes depuis la nuit des temps. Les chevriers d’aujourd’hui sont les descendants de ces générations de paysans qui ont toujours conduit leurs chèvres sur les terres de ce pays auxquels ils étaient attachés. La chèvre, animal capricieux et intelligent, les a nourris, soignés et a même occupé leurs rêves qui ont construit nos mythes. Et ce souvent sans l’accord de l’Autorité régnante.

Cette tradition ancestrale s’est maintenue sur ce territoire au travers du travail qu’effectuent encore plus de deux mille éleveurs de chèvres dans la région. Ils vivent aux côtés des chèvres en restant leurs gardiens, en les nourrissant quotidiennement et en veillant à leurs descendances. L’évolution des marchés économiques les ont dernièrement conduit à s’adapter en spécialisant les systèmes d’élevage. De tradition à modernité, toute une filière s’est structurée pour valoriser un savoir faire reconnu. La filière caprine de Poitou-Charentes peut aujourd’hui s’enorgueillir de poursuivre l’installation de jeunes agriculteurs. Loin de s’éteindre, l’activité caprine dynamise les entreprises locales et participe à la vie socio-économique régionale. La chèvre est aussi cette richesse spécifique du pays. Elle est une tradition vivante en Poitou-Charentes.

Par ses potentialités agro-climatiques favorables et son fleuron d’industries laitières, la région est par excellence la terre d’accueil des chèvres. Les chevriers ont donc développé leurs troupeaux pour livrer le plus souvent leur lait à des transformateurs qui produisent cet « or blanc » du Poitou-Charentes : les fromages de chèvre.

Poitou-Charentes, une région de transition

Pour la description du milieu physique et du point de vue géologique, la région Poitou-Charentes présente une position singulière. En effet, elle couvre un territoire où affleurent des roches de natures variées qui appartiennent à quatre principales unités géologiques : les deux massifs armoricain et central composés de roches magmatiques et métamorphiques et les deux bassins parisien et aquitain constitués de roches sédimentaires. Ces deux bassins du nord-est et du sud-ouest constituent un seuil où les roches anciennes s’élèvent à peu près au niveau actuel de la mer, c’est le seuil du Poitou.

La géographie fait de la région une terre de passage constituée par la plaine où passent les grandes voies qui font communiquer le Bassin parisien et le Bassin aquitain et comme bastion par les régions de la Gâtine et du Bocage restées longtemps difficilement pénétrables. Ce lieu de passage marqué par le seuil du Poitou est révélé tout autant par les routes de pèlerinages vers Saint Jacques de Compostelle, les traversées et les batailles guerrières…. et aujourd’hui l’autoroute A10 et le TGV Paris-Bordeaux. Les aires de production historiques s’inscrivent au cœur du seuil du Poitou sur cette zone de passage orientée nord-est/sud-ouest.

source : http://public.terredeschevres.fr/1_PRINCIPAL/1_3_1_lait/5_chevresnourrices.html

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Mythes de la chèvre nourricière

Posté par othoharmonie le 1 mai 2014

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 HEIDRUN, la chèvre qui donne son lait aux guerriers d’Odin. 

Heidrun (ou « heithrun », clair ruisseau?) est une chèvre vivant au Valhalla et broutant les feuilles d’Yggdrasill (l’arbre-monde): l’univers se déploie à l’ombre de ses branches. Il est toujours vert car il puise sa force à la fontaine d’Urd. Il vit de cette eau et en fait vivre l’univers. Les feuilles de l’arbre éternel donnent au lait d’Heidrun un gout d’Hydromel. Cet Hydromel sacré récupéré donne assez à boire à tous les Einherjar.

Chez les scandinaves, l’animal incarnait « l’esprit du blé » sous le nom de Kornbocke.

Mythologie grecque:

  CAPELLA. Rhéa après avoir sauvé son fils Zeus de l’appétit infanticide de son père Cronos, confia Zeus a Amalthée. Celle ci le nourrit avec l’ambroisie et le nectar contenus dans ses cornes. Le jeune Zeus devint tellement fort qu’en s’amusant il cassa une corne de l’animal. Alors pour la consoler il en fit la corne d’abondance. Plus tard, à la mort d’Amalthée, Zeus, pour la remercier, en fit la plus grande des étoiles de la constellation du Cocher: l’étoile Capella.  Cette « étoile de la chèvre » fait deux mille fois la taille du soleil, c’est pour ca qu’on appelle la chèvre: la fille du soleil.
    Cette étoile symbolise également l’éclair et annoncerait un orage.

    On raconte également qu’à la mort de sa nourricière Zeus confectionna un bouclier avec la peau de celle ci, et avec lui il demeura invincible car la peau ne pouvait être transpercée.

Mythologie indienne: 

    En Inde le mot qui la désigne signifie aussi: non-né; elle est le symbole de la substance primordiale non manifestée.  Elle est la mère du monde Prakriti. Les trois couleurs qui lui sont attribuées, le rouge, le blanc et le noir correspondent aux trois guna ou qualités primordiales: respectivement Sattva, Rajas et Tamas (dana).

Mythologie chinoise et tibétaine:
 

    La chèvre est associée à l’activité céleste au bénéfice de la terre et même plus précisément de l’agriculture et de l’élevage.. Dans la religion primitive tibétaine la divinité en question avait les traits d’un caprin a poils longs. D’autre par certaines peuplades de la Chine mettent la chèvre en rapport avec le dieu de la foudre: la tête de la chèvre sacrifiée lui sert d’enclume.
    
     Toujours au Tibet, des chèvres blanches auraient contribués à l’édification du palais du Potala à Lhassa (résidence du Dalai-Lama jusqu’en 1959), transportant les pierres, négociant sans relâche toutes les sinuosités des chemins escarpés de l’Himalaya.

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