structure sociale de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 12 avril 2014

 

images (17)Très grégaire, l’hippopotame accepte le contact des autres seulement dans l’eau, lorsqu’il se repose. Quand il se nourrit, il devient une unité indépendante qui repousse tout individu (excepté pour les femelles accompagnées de leur jeune).

Ayant très peu de prédateurs, il n’a pas besoin de se regrouper à terre avec ses congénères pour se protéger.

Des rassemblements de plus de 200 individus peuvent être observés dans la nature, notamment en saison sèche. Cependant la taille moyenne d’un groupe est de 10 à 20 individus. Il est constitué généralement d’un mâle dominant (âgé de plus de 20 ans), de quelques mâles subordonnés, des femelles et de leurs petits.

Le mâle dominant contrôle une portion de rivière ou de lac et leurs berges. Il est le seul à se reproduire avec les femelles du groupe. Il défend donc son territoire pour conserver ce droit sur les femelles. Il tolère des mâles célibataires sur son territoire à condition que ces derniers fassent preuve de soumission et s’abstiennent de toute activité reproductrice.

Il arrive donc parfois de rencontrer des groupes de mâles ou des mâles solitaires repoussés par les mâles territoriaux dans des zones moins favorables.

La taille du territoire varie selon qu’il est situé le long d’une rivière (50 à 100 m de long) ou au bord d’un lac (250 à 500m de long).

Les combats pour la possession d’un territoire peuvent être sévères et les hippopotames peuvent s’infliger des blessures considérables avec leurs grandes canines. Mais la plupart du temps, les conflits sont mineurs et se règlent en utilisant des postures et des mimiques de menace ou d’intimidation. Les animaux effectuent ainsi un «bâillement» qui permet de révéler à l’adversaire ses dents impressionnantes.

De manière générale, un mâle peut maintenir sa dominance sur un territoire près de 8 ans au bord d’un lac et jusqu’à 4 ans le long d’une rivière.

Le marquage du territoire se fait par l’urine et le crottin que le mâle éparpille à plusieurs mètres de distance en remuant sa queue. Les mâles dominants sortent également de l’eau pour déposer leur crottin aux places les plus visibles : rocher, arbres, buissons.

Lorsqu’ils quittent l’eau pour aller se nourrir, les hippopotames empruntent des chemins balisés par ces amas de crottes qui leur fournissent de nombreux renseignements sur les individus présents dans la zone.

Le crottin, tout comme l’urine, renferme en effet plusieurs informations sur celui qui l’a déposé : identité, âge, statut reproducteur, statut hiérarchique…

Par ailleurs, les hippopotames communiquent entre eux par divers cris et grognements et utilisent même les infrasons. Ces cris peuvent être poussés soit à terre soit dans l’eau et peuvent être transmis simultanément à travers l’air et l’eau!

 

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L’hippopotame ou le cheval du ciel

Posté par othoharmonie le 12 avril 2014

L’hippopotame symbolise la force brutale, la puissance terrifiante.

Hippopotame signifie : cheval du fleuve
L’hippopotame est un animal très particulier qui  ne ressemble à aucun autre.

Il est très gros, semble paisible, vit la plus grande partie de son temps dans l’eau, mais respire dans l’air ; il peut devenir très dangereux et court avec une rapidité étonnante.

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Il est énorme : peut peser plus de 3 tonnes, mesure plus de 4 m de longueur, ses canines peuvent atteindre plus de 60 cm.

Il a toutes les apparences d’un animal balourd, paisible avec son corps tout rond porté par quatre pattes courtes. En réalité il peut devenir agressif et très dangereux pour l’homme, capable de courir à 45Km/h pour foncer avec sa masse énorme. Un vrai «  bulldozer ! »

Il respire dans l’air et cependant il passe la majorité de sa vie dans l’eau des mares ou des fleuves, ne sortant que la nuit pour paître. Complètement immergé dans l’eau, il ne laisse dépasser que sa tête pour respirer. Généralement appuyé au fond de l’eau, il sait nager sur de grandes distances même dans la mer. 
Mammifère terrestre, il s’apparente aux cétacés qui vivent en mer. Tout en lui étonne. Alors qu’il est herbivore, il est capable d’ouvrir sa gueule à 150° comme s’il voulait engloutir une proie énorme. Un animal rempli de contrastes  L’hippopotame est un mammifère ongulé suidé artiodactyle (ayant un nombre pair de doigts)

On distingue l’hippopotame amphibie, très gros, qui vit près des rivières et des prairies (Afrique tropicale et subtropicale et l’hippopotame nain beaucoup plus petit qui vit dans les forêts d’Afrique de l’Ouest.

Origine : On trouve des fossiles datant du Miocène (vers 10 à 5 millions d’années) mais l’origine exacte de l’hippopotame n’est pas connue. On s’accorde maintenant pour dire qu’il se rapproche plus des cétacés (baleines) que des autres ongulés.

Forme : le qualificatif qui vient immédiatement à l’esprit est « rond ». Tout est rond en lui : son corps énorme comme un gros cylindre, sa tête énorme aussi qui se serait agrandie vers le haut au cours des millénaires pour permettre aux narines, aux yeux et aux oreilles d’émerger de l’eau lorsque l’hippopotame est en immersion, ses quatre pattes grosses et courtes.

Nourriture :  Chaque nuit, il sort de l’eau et broute l’herbe des prairies, jusqu’à 40 Kg ce qui n’est pas énorme pour un animal de cette taille mais il dépense peu d’énergie dans la journée qu’il passe dans l’eau. Ce n’est pas un ruminant.

Dentition : La gueule de l’hippopotame est énorme et elle peut s’ouvrir à 150°. Ses dents sont impressionnantes en particulier les canines qui peuvent atteindre plus de 60 cm. On se demande parfois si ces qualités ne seraient pas l’héritage d’un lointain ancêtre carnivore. Mais rien à ce jour ne vient confirmer une telle hypothèse.

La peau : elle est épaisse mais particulièrement sensible. L’hippopotame a peu de poils sauf près des lèvres, des oreilles et de la queue. Pas de glandes sudoripares qui permettraient la sueur et protègeraient la peau, seules quelques glandes cutanées qui sécrètent un liquide qui durcit à l’air.
C’est à cause de sa peau trop sensible à la chaleur et au soleil que l’hippopotame s’immerge dans l’eau pendant la journée et une partie de la nuit.

L’hippopotame est un animal social : il vit en groupe. Le groupe est formé d’un mâle (parfois plusieurs s’ils obéissent au mâle dominant), d’une vingtaine de femelles et de leurs petits. Ceux-ci pèsent environ 50 kg à la naissance. La mère protège son petit mais il est souvent victime de prédateurs comme le lion.
Les combats de mâles sont fréquents entre rivaux : gueule ouverte pour intimider, combat violent et souvent meurtrier à cause des dents énormes.
En période de sècheresse, les hippopotames se serrent sur les points d’eau et les combats sont fréquents.

L’hippopotame et l’homme

L’hippopotame nain vit dans les forêts et il est encore mal connu.

L’hippopotame amphibie n’hésite pas à charger l’homme et les accidents de ce genre sont nombreux.

L’hippopotame est en diminution principalement par suite de la réduction de son territoire occupé par l’homme, forêts défrichées …..

 

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L’hippopotame et le philosophe

Posté par othoharmonie le 11 avril 2014

 

 

Tu veux aller vers l’infini, tourne-toi d’abord de tous côtés dans le fini.
Goethe

téléchargement (6)Ce titre fait écho à une savoureuse chronique radiophonique du professeur Théodore Monod, membre de l’Institut, “Un mythe moderne: la terre ferme”, recueillie dans L’hippopotame et le philosophe, Actes Sud, 1993. Le philosophe, en l’occurrence, c’est Schweitzer découvrant, à la vue d’un troupeau d’hippopotames sur l’Ogooué, la formule du Respect de la Vie(Ehrfucht vor dem Leben).

Albert Schweitzer éleva la voix pour dénoncer une église avec des frontières et des dogmes solides, une église tentée de se substituer au Royaume de Dieu, au lieu de le servir. Il entendait par là que le protestantisme ne pouvait devenir une voie (et une voix) vivante(s) pour le générations successives que « surgissent constamment des penseurs qui, dans l’esprit de Jésus, mais en tenant compte du monde où ils vivent, transforment la foi en connaissance »(1). Partout où le protestantisme se contente d’être une foi traditionnelle, il perd toute relation avec la vie spirituelle du moment, et toute faculté d’adaptation. Dès que cesse le débat entre la tradition et la pensée, la sincérité chrétienne est en danger.

Autrement dit, je suis persuadé qu’un protestantisme qui n’oserait plus mettre la vérité historique et scientifique au service de la vérité spirituelle recèlerait une faiblesse interne, si fort qu’il se figure être. Le respect de la vérité, comme telle, doit être inhérent à notre foi, si nous ne voulons pas être “des gens de peu de foi”, et le premier signe en est le respect de la vérité historique et scientifique. Autrement dit encore, osons le risque de passer notre foi au crible de la pensée.

Heureux de partager avec vous un aspect important de ma vie spirituelle, je n’ai pas l’intention de faire ici une apologie du protestantisme libéral (qui, comme chacun le sait, remonte historiquement aux sources de la Réforme) et ce, au sens d’une défense telle qu’on la pratique, hélas, trop souvent chez les orthodoxes et les fondamentalistes. Pour ceux-ci, l’apologie consiste à affirmer que le christianisme (le leur) renferme des vérités qui sont au-dessus de toute intelligence et qui n’ont donc pas à être confrontées à la raison.

A mon avis, se comporter ainsi revient à se retirer, tels des sectaires, sur une montagne fortifiée, position certes inexpugnable d’une élite religieuse, mais d’où l’on ne peut prétendre annoncer le message de Jésus.

Je voudrais illustrer mon propos par cette belle page de l’évangile, celle de la Cananéenne dans Matthieu 15. En effet, la soi-disant “élite religieuse” du temps de Jésus, ses disciples, et les premiers chrétiens, ensuite, étaient survoltés par un sentiment de supériorité, rongés par le cancer du doute et de la jalousie, étouffés par la dictature des conventions et l’étroitesse des traditions. Le message de Jésus, que les pharisiens se refusent à comprendre et à accepter, que les disciples ont peine à digérer, sera par contre étonnamment perçu par un être doublement “inférieur” parce que femme et parce que païenne. Un comble ! Gênante et agaçante cette Cananéenne qui interpelle les Juifs qui ne peuvent, elle le sait, lui adresser la parole sans se souiller. Habiles et très respectueux des traditions, ces pieux disciples qui suggèrent à leur maître: “Donne-lui son miracle et nous aurons la paix !”.

Rencontre providentielle car l’insistance de la femme aura raison du mutisme légaliste de Jésus. La païenne le met au pied du mur. Serait-il lui aussi enfermé dans les préjugés de sa race et de la religion des ancêtres ? Inattendue et singulièrement choquante mais combien noble et émouvante sera la réaction du prophète de Nazareth ! D’un mot, Jésus balaie conventions, prescriptions et règlements, nés de la mesquinerie et de la peur des hommes, pour amorcer un échange qui deviendra communion. Face aux pharisiens scandalisés et aux disciples ébahis, Jésus fera crédit aux paroles d’une femme, à la foi d’une païenne, jusqu’à lui permettre de révéler la grandeur de son être et la profondeur de sa confiance… Elle recevra le miracle espéré et l’amitié du maître, ce qu’elle ne pouvait même pas imaginer.

Nous avons nous aussi, peut-être, nos chiens et nos “Cananéennes”. L’esprit de ghetto, de clan ou de caste, nous guette aussi, au sein de l’Église Protestante Unie de Belgique. L’élitisme -qui impose “sa vérité”- risque toujours de nous tenter jusqu’à la méfiance souveraine, jusqu’au au mépris à peine dissimulé ou à l’orgueilleuse conviction de supériorité. Mais heureusement que des “petits chiens” nous aident à faire sauter les barrières de notre sectarisme pour nous ouvrir aux richesses d’autrui, à la fraternité universelle.   

Le contraire de la vérité n’est donc pas l’erreur, mais le fait d’imposer sa vérité. “Mettre la vérité au concours”(2), telle est la conviction des libéraux, la condition de toute recherche de Dieu, la règle de toute tolérance. Mais à condition que cette dernière ne devienne pas de l’indifférence et sache maintenir comme une exigence ce combat de la foi où s’équilibrent le non et le oui.

Ainsi, la foi protestante libérale est d’abord une foi chrétienne “qui attache la plus grande valeur à la rectitude de la conduite, par conséquent à la pratique. Elle n’est pas l’adhésion à un catalogue de formules philosophiques, religieuses ou dogmatiques. […] Cela implique évidemment une grande liberté d’esprit, puisque même si nous employons des formules qui peuvent paraître identiques à celle de l’orthodoxie ou du fondamentalisme, nous conservons toujours le droit de les interpréter pour les mettre en relation avec les exigences de notre conscience”.(3)

Théologiquement donc, la foi protestante libérale insiste plus sur le message et l’éthique de Jésus que sur l’aspect événementiel et doctrinal qui a été le facteur de divisions et de luttes outrageuses au sein du Christianisme.   

Sans nostalgie aucune, je vous l’assure, pour mon ancienne église, l’Église Protestante de Belgique (EPB), je continuerai à plaider pour une église ouverte, en recherche, pluraliste, un peu comme cette église qu’avait en vue Luther, dans ses trois grands écrits réformateurs de 1520, une église plus libérale et d’une autre nature que celle qui a été finalement réalisée, l’égliseunie qui prétend restaurer la foi ancienne de l’église des sept premiers siècles. Car une église dite “protestante réformée” est en vérité la communauté de ceux qui cherchent. Cette église dont je parle, notre église, l’EPUB, se trouve aujourd’hui devant le danger de cesser d’être une force spirituelle et prophétique engagée au sein d’une société laïque et démocrate, et risque de n’être plus qu’un simple facteur normatif d’une société qui favorise la pensée unique.

 

Description de cette image, également commentée ci-après

Je prie Dieu de nous donner la force et la sagesse d’oser nous rapprocher les uns les autres avec la plus sereine objectivité, afin de vivre une réelle fraternité, sans craindre la différence, sans lorgner en arrière. Ensemble, osons l’avenir avec ce sens de la responsabilité qui nous fait adhérer au monde, de cette « adhérence » qui forme la foi.

Pour terminer, je voudrais partager avec vous une parole d’Albert Schweitzer (4) qui illustre ce que je pense :

« La religion de notre temps ressemble à un fleuve africain pendant la saison sèche : un lit immense, des bancs de sable et, au milieu, un filet d’eau qui cherche son chemin. On essaye de s’imaginer qu’autrefois un fleuve remplissait ce lit, que les bancs de sable n’existaient pas, mais qu’il coulait majestueusement entre les berges et qu’un jour il en sera de nouveau ainsi. Est-il possible qu’autrefois il remplissait ce lit ? Y a-t-il eu une époque où la religion éthique était une force dans la vie spirituelle ? Oui, à l’époque du rationalisme du XVIIe siècle. Alors, la religion éthique et la pensée formaient une unité. La pensée était religieuse et la religion était pensante. Parce qu’elle était déterminée par des idées religieuses et éthiques, la pensée de cette époque entreprit de se représenter la réalité comme elle devrait être. Elle possédait un idéal éthique et elle se mit à transformer la réalité en accord avec lui. »

Pierre A. Bailleux 03|09|2001

(1) La mystique de l’apôtre Paul, chapitre XIV : « Ce qu’il y a d’impérissable dans la mystique de l’apôtre Paul ».
(2) Expression utilisée au début du XIXe siècle dans différentes publications libérales. Cfr J.-J. Goblot, « Les mots sous la Restauration », in Civilisation Chrétienne, Approche Historique d’une Idéologie, Beauchesne, Paris, 1975, pp. 208-2229.
(3) Isabelle Jarry, Théodore Monod, Plon, Paris, 1990, pp. 216-217
(4 ) Religion in modern Civilization, 1934 Traduction de Jean-Paul Sorg (AFAAS).

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Les hippo… hippotames

Posté par othoharmonie le 11 avril 2014

images (3)Les hippopotames forment une famille regroupant plusieurs espèces de mammifères cétartiodactyles relativement proches génétiquement des cétacés et dans une moindre mesure des suidés et des Ruminantia. De nombreuses espèces sont disparues mais il en existe toujours deux espèces vivantes, l’espèce la plus connue, l’Hippopotame dit amphibie, et l’Hippopotame nain. Leur espérance de vie est d’environ une quarantaine d’années. Ce sont des animaux aquatiques massifs au corps en forme de tonneau.

Hippopotame, du grec  hippos, « cheval », et  potamos, « fleuve », fait référence à leur mode de vie amphibie.

La silhouette des espèces d’hippopotames vivants est similaire, ils sont massifs, leurs pattes forment des piliers. Ils possèdent une grosse tête, une bouche large qui peut s’ouvrir selon un angle important, des canines importantes qui peuvent mesurer plus de 60 cm chez les hippopotames amphibie mâles, leurs yeux et leurs oreilles sont placés en haut de la tête. Leurs narines peuvent se refermer par contraction, et leurs conduits auditifs se bouchent lorsqu’ils plongent, ce qui s’avère très pratique dans leur mode de vie amphibie : ils peuvent grâce à ce système éviter l’entrée d’eau dans leurs poumons quand ils se déplacent sous l’eau. Les hippopotames ne disposent pas de glandes sudoripares, ni d’aucun autre moyen pour réguler leur température interne. Leur peau est glabre et secrète une substance rougeâtre pour se protéger du soleil. Ce sont des ongulés.

Ces animaux sont principalement herbivores, les hippopotames nains ayant un régime alimentaire plus large que l’autre espèce.

Les deux espèces diffèrent notamment par la forme des oreilles, les arcades sourcilières sont beaucoup plus prononcées chez l’hippopotame amphibie. L’hippopotame commun est beaucoup plus grand puisqu’il mesure 1,50 m au garrot pour 3,50 m de longueur pour une masse de 1,4 à 3,2 tonnes alors que l’hippopotame nain ne mesure qu’un mètre au garrot pour 1,50 à 1,75 m de longueur et un poids de 170 à 275 kg. La morphologie des pattes est aussi différente, les doigts sont plus longs pour l’espèce naine, l’espèce étant plus adaptée à la marche.

Les testicules du mâle se trouvent à l’intérieur de la cavité abdominale (comme chez le rhinocéros).

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L’hippopotame nain

Posté par othoharmonie le 11 avril 2014

téléchargement (5)L’hippopotame nain est un hippopotame originaire des forêts et des marécages de l’Afrique de l’Ouest. Ce mammifère est un animal discret, solitaire et nocturne même si la masse d’un mâle adulte peut avoisiner 275 kg. Il est une des deux seules espèces encore existantes dans la famille des Hippopotamidae, l’autre étant son cousin beaucoup plus imposant, l’hippopotame commun, dit amphibie.

L’hippopotame nain a conservé de nombreuses adaptations terrestres en comparaison de l’autre espèce d’hippopotame, mais comme lui, c’est un animal semi-aquatique qui se repose au bord de l’eau pour garder sa peau hydratée et une température basse pour son corps. L’accouplement et la mise bas peuvent se produire dans l’eau ou sur terre. L’hippopotame nain est herbivore, se nourrissant de toutes sortes de fougères, de plantes à larges feuilles et de fruits qu’il trouve dans la forêt riparienne. Il est difficile à étudier dans la nature.

Introduit dans les jardins zoologiques au début du xxe siècle, il s’est bien reproduit en captivité et la grande majorité des connaissances sur l’espèce proviennent de spécimens de zoo. La survie de l’espèce en captivité est plus assurée que dans la nature : l’Union internationale pour la conservation de la nature estime qu’il reste moins de 3 000 hippopotames nains vivant en liberté. Ils sont menacés principalement par la perte de leur habitat, les forêts étant déboisées et converties en terres agricoles. Ils sont également menacés par le braconnage, la chasse, les prédateurs naturels et la guerre.

Selon MSW il existe deux sous-espèces, la seconde étant éteinte :

  • sous-espèce Hexaprotodon liberiensis liberiensis
  • sous-espèce Hexaprotodon liberiensis heslopi

Son nom scientifique d’espèce signifie « du Libéria », car c’est là qu’une grande majorité d’entre eux vivent, son nom de genre est par contre controversé, il est classé soit dans le genre Choeropsis (terme issu du grec ancien et signifiant « qui ressemble à un porc ») soit dans le genre Hexaprotodon (terme grec ancien qui signifie « qui a six protodontes », c’est-à-dire six molaires à tubercule unique).

Son nom d’hippopotame nain ou d’hippopotame pygmée est ambigu du fait que les scientifiques occidentaux ont découvert plusieurs espèces fossiles d’hippopotames de petite taille, à quelques années seulement de la découverte de cette espèce vivante.

La taxonomie du genre de l’hippopotame nain a changé au fur et à mesure que les connaissances sur l’espèce augmentaient. Samuel Morton les avait initialement dénommés Hippopotamus minor mais il s’est aperçu par la suite qu’il y avait suffisamment de différences entre les deux espèces pour créer son propre genre à cette nouvelle espèce et il a appelé le nouveau genre Choeropsis. En 1977, un autre naturaliste, Robert Thorne Coryndon proposa que l’hippopotame nain soit rattaché au genre Hexaprotodon, un genre qui comprenait des hippopotames préhistoriques le plus souvent originaires d’Asie. Cette proposition fut largement acceptée jusqu’à ce qu’un naturaliste français Jean-Renaud Boisserie affirme en 2005, après avoir examiné de façon approfondie la phylogénie des Hippopotamidae, que l’hippopotame nain ne faisait pas partie du genre Hexaprodoton. Il suggère que l’hippopotame nain soit classé dans un genre distinct, le genre Choeropsis. Si le nom du genre ne fait pas l’unanimité, tout le monde convient que l’hippopotame nain moderne, qu’il soit appelé H. liberiensis ou C. liberiensis, est la seule espèce existante de son genre.

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Hippopotame Nigérian

Posté par othoharmonie le 11 avril 2014

téléchargement (4)Une sous-espèce d’hippopotame nain a vécu au Nigéria au moins jusqu’au xxe siècle. De sorte que l’espèce actuelle est considérée parfois comme une sous-espèce appelée Choeropsis liberiensis liberiensis (ou Hexaprotodon liberiensis liberiensis dans l’autre nomenclature). L’hippopotame nain nigérian (appelé C. liberiensis heslopi) n’a jamais été étudié dans la nature et n’a jamais été capturé. Toutes les recherches sur les spécimens vivant en captivité dans les zoos ont montré que l’on ne possédait que la sous-espèce H. l. liberiensis.

L’hippopotame nain nigérian vivait dans le delta du fleuve Niger, en particulier près de Port Harcourt, mais il n’existe pas de rapports fiables sur les collections dans les musées provenant d’Heslop, un fonctionnaire colonial britannique au début des années 1940. La sous-espèce est considérée comme éteinte. Les deux sous-espèces étaient séparées par plus de 1800 kilomètres comprenant une zone, la trouée du Bénin ou Dahomey Gap, semi-désertique coupant en deux la zone côtière de forêt dense d’Afrique de l’Ouest. Heslop prétendait en 1945 avoir tiré sur un hippopotame nain dans la région du delta du Niger et avoir récupéré plusieurs crânes de cette sous-espèce. Il estimait qu’il n’existait probablement pas plus de trente hippopotames nains dans la région à l’époque.

Heslop aurait envoyé quatre crânes d’hippopotames nains au Musée d’histoire naturelle de Londres. Ces spécimens n’avaient pas été soumis à évaluation taxonomique jusqu’en 1969, lorsque G.B. Corbet a confirmé que les crânes appartenaient bien à une sous-espèce différente de liberiensis en raison de différences dans les proportions du crâne. Les hippopotames nains nigérians ont été vus ou abattus dans les États de Rivers, Imo et Bayelsa au Nigéria. Bien que certaines populations locales soient au courant de l’existence autrefois de la présence d’hippopotames nains dans la région, on a pu recueillir peu de documentation fiable sur la sous-espèce.

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Description d’un hippopotame nain

Posté par othoharmonie le 9 avril 2014

 

images (5)Les hippopotames nains ont sensiblement la même forme générale que les hippopotames communs. Ils ont un squelette hippopotamoïde, avec quatre pattes courtes et quatre doigts à chaque pied, supportant un corps aux formes lourdes. L’hippopotame nain, cependant, ne mesure que la moitié de la taille et pèse moins du quart du poids de son grand cousin. Les hippopotames nains adultes mesurent 75 à 83 cm au garrot, font 150 à 177 cm de longueur et pèsent de 180 à 275 kg. Leur espérance de vie en captivité varie de 30 à 55 ans, mais il est peu probable qu’ils vivent aussi longtemps dans la nature.

La peau est vert-brun ou noire devenant gris crème sur la partie inférieure du corps. Elle est très semblable à celle de l’hippopotame commun avec un mince épiderme surmontant un derme de plusieurs centimètres d’épaisseur. La peau des hippopotames nains sécrète la même substance que celle des autres hippopotames, sécrétion qui donne une teinte rosée à leur corps et qui est parfois appelée « sueur sanglante » bien que cette sécrétion ne soit ni de la sueur au sens habituel ni du sang. Cette substance alcaline aurait des propriétés antiseptiques et jouerait aussi le rôle d’écran solaire. La peau des hippopotames sèche rapidement et des fissures se formeraient si ces deux espèces d’hippopotames ne passaient pas autant de temps dans l’eau.

Le squelette de l’hippopotame nain est plus gracile que celui de l’hippopotame commun avec des os proportionnellement plus minces. Les hippopotames communs ont la colonne vertébrale parallèle au sol, celle de l’hippopotame nain est plus basse vers l’avant, une adaptation qui lui permettrait de passer plus facilement à travers la végétation dense de la forêt. Proportionnellement, les hippopotames nains ont les jambes et le cou plus longs, la tête plus petite que leurs cousins. Les orbites et les narines d’un hippopotame nain sont beaucoup moins proéminentes une adaptation au fait qu’ils passent moins de temps sous l’eau (les orbites et les narines saillantes des hippopotames communs leur facilitent la vision et la respiration lorsqu’ils sont dans l’eau). Les pieds des hippopotames nains sont plus étroits, mais les orteils sont plus écartés et moins sanglés pour pouvoir marcher plus facilement sur le tapis forestier. Bien qu’ils soient plus adaptés à la vie terrestre que les autres hippopotames, les hippopotames nains restent encore plus adaptés que tous les autres ongulés à la vie aquatique. Les oreilles et les narines des hippopotames nains ont de puissants muscles obturateurs qui les aident à rester immergés, le fonctionnement physiologique de leur peau dépend fortement de la quantité d’eau dont elle dispose.

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Histoire et folklore autour de l’Hippopotame

Posté par othoharmonie le 9 avril 2014

 

téléchargement (1)Alors que les hippopotames communs étaient connus des Européens depuis l’Antiquité classique, l’hippopotame nain était inconnu en dehors de son aire de répartition en Afrique de l’Ouest jusqu’au xixe siècle. En raison de son mode de vie nocturne et uniquement dans les régions de forêt dense, l’animal était aussi mal connu dans sa région d’origine. Au Libéria l’animal était traditionnellement connu sous le nom de vache d’eau (water cow).

Les premiers rapports ont décrit l’animal à tort comme une sorte de porc sauvage. Plusieurs crânes furent envoyés au naturaliste américain, Samuel G. Morton, alors qu’il résidait à Monrovia, au Libéria. Morton décrivit pour la première fois l’espèce en 1843. Les premiers spécimens complets ont été recueillis dans le cadre d’une enquête sur la faune du Libéria dans les années 1870 à 1880 par le Dr. Johann Büttikofer et ont été envoyés au Muséum d’histoire naturelle de Leyde, aux Pays-Bas.

Le premier hippopotame nain vivant a été importé en Europe en 1873 après avoir été capturé en Sierra Leone par un membre du service colonial britannique mais il est décédé peu de temps après son arrivée. Les premiers hippopotames nains introduits en Europe et à y avoir survécu l’ont été en 1911. Ils ont d’abord été expédiés en Allemagne, puis au zoo de Bronx à New York, où ils se sont également reproduits.

Histoire et folklore autour de l’Hippopotame dans HIPPOPOTAME 300px-Stavenn_Bronx_Zoo_00

En 1927, Harvey Firestone, le fondateur de la société de pneus Firestone offrit un hippopotame nain du nom de Billy au président américain Calvin Coolidge. Celui-ci l’offrit à son tour au parc zoologique national Smithsonien à Washington. Selon le zoo, Billy est l’ancêtre de la plupart des hippopotames nains présents dans les jardins zoologiques aux États-Unis aujourd’hui.

Plusieurs contes populaires ont été recueillis sur l’hippopotame nain. Une histoire dit que les hippopotames nains transportent un diamant brillant dans leur bouche pour les aider à circuler à travers les forêts épaisses la nuit, diamant que, le jour, ils mettent dans une cachette mais si un chasseur capture un hippopotame nain de nuit il pourra récupérer le diamant. Des villageois croyaient que les bébés hippopotames nains ne tétaient pas leur mère mais léchaient les sécrétions de sa peau.

La plus grande menace pour les hippopotames nains dans la nature est la perte de leur habitat. En effet, les forêts où ils vivent sont maintenant souvent exploitées pour la production de bois, l’installation de populations ou la mise en valeur agricole et peu d’efforts sont faits pour replanter les zones déboisées. Lorsque les forêts rétrécissent, les populations deviennent plus fragmentées, ce qui conduit à moins de diversité génétique dans le potentiel de reproduction de l’espèce et il y a moins de 3.000 individus dans la nature.

En raison de leur mode de vie très discret, les hippopotames ne sont pas exploités pour la chasse de subsistance, mais ils sont tirés par des chasseurs opportunistes. Leur viande est, dit-on, d’excellente qualité, rappelant celle du sanglier; contrairement à celles de l’hippopotame commun, les défenses de l’hippopotame nain n’ont pas de valeur. Les effets des guerres civiles en Afrique de l’Ouest sur l’hippopotame nain ne sont pas connus, mais ils ne sont probablement pas positifs. Si les hippopotames communs adultes n’ont pas de prédateurs naturels, les hippopotames nains peuvent être tués par des léopards, des crocodiles et des pythons. Le nombre d’hippopotames tués de cette façon n’est cependant pas connu.

C. liberiensis a été classé en 2007 au sixième rang dans les dix espèces demandant le plus de protection pour éviter la disparition d’une espèce très originale. Il figure ainsi à côté de l’échidné à bec long d’Attenborough, du Solénodon de Haïti, du chameau de Bactriane, du dauphin de Chine, du loris grêle, de l’antilope Hirola, du macroscélide à croupe dorée, du kitti à nez de porc et de la gerboise à longues oreilles.

Bien que menacés dans la nature, les hippopotames nains se reproduisent facilement dans les jardins zoologiques. Entre 1970 et 1991, la population d’hippopotames nains nés en captivité a plus que doublé. La survie de l’espèce dans les zoos est plus assurée que la survie de l’espèce dans la nature. En captivité, l’hippopotame nain vit de 30 à 55 ans, plus que dans la nature. Depuis 1919, Seulement 41 pour cent des hippopotames nains nés dans les jardins zoologiques étaient des mâles.

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Anatomie de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 9 avril 2014

 

 

Hippo-CyprusPour les protéger encore plus du Soleil, comme pour les autres hippopotames, leur peau sécrète une sorte d’écran solaire naturel de couleur rougeâtre appelée parfois « sueur de sang », mais ce n’est en réalité ni du sang, ni de la sueur. D’abord incolore, elle vire à l’orangé-rouge au bout de quelques minutes, et devient finalement marron.

Deux pigments différents et extrêmement acides ont été identifiés dans les sécrétions, un rouge et un orangé. Le pigment rouge est l’acide hipposudorique et le pigment orangé, l’acide norhipposudorique. On a découvert que le pigment rouge inhibe la croissance des bactéries pathogènes, ce qui laisse à croire que la sécrétion a un effet antibiotique. L’absorption de la lumière par ces deux pigments est maximale dans la gamme ultraviolette, ce qui équivaut à l’effet d’un écran solaire. Comme les hippopotames sécrètent ces pigments partout dans le monde, il ne semble pas que ce soit leur alimentation qui en soit la source. Au lieu de cela les animaux peuvent synthétiser les pigments à partir de précurseurs comme la tyrosine qui est un acide aminé.

Comportement

Les comportements observés pour les deux espèces vivantes sont différents. L’hippopotame commun ou amphibie vit en grands groupes dominés par un mâle polygame et irascible, tandis que les hippopotames nains vivent en couples ou en très petits groupes. Les hippopotames amphibies passent la journée dans l’eau pour se protéger du soleil, tandis que les hippopotames nains passent la journée, cachés en forêt, dans les marais voire dans des terriers.

L’accouplement de l’hippopotame commun se passe dans l’eau. La femelle est alors complètement immergée, seules ses narines sortent de l’eau. Comparativement aux adultes, le jeune est minuscule à la naissance : 30 kg pour 40 cm de long. La mère fait près de deux tonnes. La croissance est très rapide. À un an, le jeune pèse déjà 500 kg. En cas de naissance de gémellité, seul l’un des jeunes est nourri.

Alimentation

En journée, l’hippopotame se nourrit d’herbe et de graminées à proximité des berges. La nuit tombée, il s’éloigne des berges pour rejoindre des pâturages par des sentiers précis, parcourant pour cela jusqu’à10 km. Il ne se sert pas de ses dents, pour couper l’herbe, mais la cueille avec ses lèvres. Pendant sa quête de nourriture, il arrive parfois qu’il pénètre dans des plantations, occasionnant alors d’énormes dégâts. Il consomme 40 kg de matières végétales par jour. Lors des périodes où les herbes viennent à manquer ils peuvent sans problème se nourrir de viande, ces animaux étant des charognards occasionnels. Il est très rare de voir un hippopotame hors de l’eau la journée. On peut le voir dans une vidéo produite par la BBC.

Bien qu’il soit herbivore, c’est l’animal le plus dangereux d’Afrique. Il protège férocement son territoire, celui-ci étant la cause de la plupart des attaques sur les humains.

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Histoire évolutive de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 9 avril 2014

 

200px-Bothriogenys_fraasiOn a longtemps cru que les deux espèces connues étaient étroitement liées à la famille des Suidae (porcs et sangliers) ou à celle des Tayassuidae (pécaris), mais des recherches au cours des années 1990 ont montré que les hippopotames sont les plus proches parents terrestres des cétacés. La classification des Hippopotamidae est toujours en cours de discussion. L’une des classifications, due au chercheur français Jean-Renaud Boisserie, est la plus récente.

 

Il n’existe plus que deux espèces vivantes d’hippopotames, l’hippopotame commun et l’Hippopotame nain de l’ouest africain. Les scientifiques ont répertorié cependant de très nombreux fossiles qu’ils estiment être très proches des hippopotamidés actuels.

Comme son nom l’indique, les Grecs anciens voyaient dans l’hippopotame une sorte de cheval. Jusqu’en 1985, les naturalistes regroupaient les hippopotames avec les Suidae (porcs et sangliers) et les Tayassuidae (pécaris), en se fondant sur les particularités des molaires.

Pourtant, l’étude des protéines du sang, puis de la systématique moléculaire et enfin plus récemment de fossiles a bien montré que leurs parents génétiques les plus proches sont les cétacés. Selon cette théorie, leurs ancêtres communs étaient semi-aquatiques et ceux-ci se sont différenciés des autres artiodactyles il y a environ 60 Ma.

Environ 6 Ma plus tard, ces ancêtres auraient évolué en deux branches, celle des cétacés et celle des Anthracotheriodea. De ce groupe seraient issus les Hippopotames et les anthracothères une famille de grands quadrupèdes, dont les premiers membres, à la fin de l’Eocène, devaient étroitement ressembler aux hippopotames actuels mais avec une tête relativement plus petite et plus mince5. Tous les anthracothères ont disparu au cours du Pliocène sans laisser de descendance2.

Au cours de l’Éocène et de l’Oligocène, plusieurs genres d’Anthracotheriodea ont été identifiés, par exemple Anthracotherium et Elomeryx, au Miocène ce sont Merycopotamus et Libycosaurus tandis que les derniers sont datés du Pliocène. Libycosaurus étant considéré comme le plus proche des hippopotames actuels. Leurs ancêtres communs auraient vécu au Miocène, il y a environ 20 Ma.

Le plus ancien hippopotamidé reconnu est du genre Kenyapotamus, il vivait en Afrique entre 16 et 8 Ma. Kenyapotamus n’est connu que par des fragments de fossiles, mais on sait qu’il était de taille similaire aux hippopotames nains. Les hippopotamidae semblent avoir évolué seulement en Afrique et, à partir d’un seul groupe, puis s’être propagés dans toute l’Asie et l’Europe, d’ailleurs aucun hippopotame préhistorique n’a été découvert en Amérique et bien que divers anthracothères aient émigré en Amérique du Nord au début de l’Oligocène. Il y a entre 7,5 et 1,8 Ma, l’Archaeopotamus, probable ancêtre des genres Hippopotamus et Hexaprotodon, vivait en Afrique et au Moyen-Orient.

Bien que les lignées d’hippopotames préhistoriques soient encore mal connues, tout pousse à croire que les lignées des deux espèces modernes auraient divergé il y a déjà 8 Ma. La forme ancestrale de l’hippopotame pygmée africain pourrait être le genre SaotheriumSaotherium et Choeropsis ont des traits nettement plus basaux que les Hippopotamus et les Hexaprotodons, et sont donc plus proches de l’espèce ancestrale des hippopotames.

De nombreuses espèces ont disparu durant la dernière glaciation européenne, notamment Hippopotamus antiquus et Hippopotamus gorgops qui vivaient dans la zone concernée. Ces deux espèces étaient plus grandes que les espèces actuelles, il existait également de nombreuses espèces naines comme Hippopotamus minor à Chypre. La dernière espèce disparue est Hexaprotodon madagascariensis, elle était encore présente à Madagascar vers le xive siècle.

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Hippopotame, animal totem

Posté par othoharmonie le 7 avril 2014

 

medium (1)S’il est votre animal guérisseur, vous aimez les activités de groupe et êtes malheureux seul. Mis au défi, vous reculer rarement. Votre taille imposante intimide. Peintre ou écrivain, vous savez comment vous plonger dans le processus créatif et ne craignez pas l’immersion dans vos émotions. Comme vous êtes très ancré, vous allez loin sans jamais perdre le contact avec la réalité. Du côté négatif, vous vous frayez parfois un chemin dans une assemblée, en foulant aux pieds les idées et les projets des autres. 

DEMANDEZ LUI DE VOUS AIDER A : 
– affronter les émotions perturbantes. 
– assumer un projet créatif de longue durée, comme écrire un roman ou confectionner une courtepointe.
– organiser une fête de famille. 

ACCEDEZ A SON POUVOIR EN : 
– retenant votre souffle sous l’eau aussi longtemps que possible. 
– notant quelques idées sur l’émotion que vous avez le plus de mal à exprimer.

EN TANT QUE GUERISSEUR : 
– soigne la peau séchée et craquelée. 
– guérit la désorientation mentale et la confusion. 

EN TANT QUE GARDIEN OU PROTECTEUR : 
– garde la famille.
– empêche qu’on profite de vous. 

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Hippopotame amphibie

Posté par othoharmonie le 7 avril 2014

 

 

mediumL’hippopotame amphibie est un mammifère herbivore semi-aquatique d’Afrique, dont la masse peut aller jusqu’à 4 tonnes, nettement plus que l’hippopotame nain, seule autre espèce encore vivante de la famille des Hippopotamidae.

L’hippopotame passe ses journées dans des groupes d’une vingtaine d’individus dans l’eau douce et boueuse. En effet, à cause de sa masse importante et du fait qu’il ne dispose pas de glande permettant la transpiration, il est très vulnérable à la chaleur. Il peut fermer ses naseaux et rester complètement immergé jusqu’à quinze minutes. Il flotte et se révèle très adroit dans l’eau. Il se nourrit aussi sur la terre ferme, s’y aventurant surtout la nuit. Il ingère jusqu’à 50 kg de végétation par jour.

Malgré son air patelin, il compte parmi les animaux les plus dangereux pour l’homme, d’ailleurs beaucoup d’autres animaux le craignent, et même le Crocodile du Nil. Ses incisives peuvent mesurer60 cm de long et il peut charger à une vitesse de 30 km/h maximum. Sa mâchoire peut s’ouvrir à 150°.

Les mâles délimitent leur territoire en projetant à plusieurs mètres leurs excréments, fèces et urines, en accompagnant leur évacuation d’un rapide mouvement circulaire de leur queue en forme de pinceau.

C’est une des plus lourdes espèces de mammifère (terrestre), après les éléphants et les rhinocéros. Sa hauteur au garrot est d’environ 1,5 m et il peut mesurer 5 m de long, pour un hippopotame commun.

Les hippopotames sont des animaux grégaires et vivant en groupes comptant jusqu’à 40 têtes. Leur durée de vie est généralement de 40 à 50 ans. Les femelles atteignent leur maturité sexuelle à 5 ou 6 ans et ont une période de gestation de 8 mois.

Les hippopotames mesurent en moyenne 3,5 mètres de long et 1,5 mètre au garrot pour une masse de 1 500 kg à 3 200 kg. Ils ont à peu près le même gabarit que le rhinocéros blanc et sont sûrement une des deux ou trois espèces animales terrestres les plus grandes après l’éléphant. Les mâles semblent continuer à grandir toute leur vie, alors que les femelles atteignent leur poids maximum vers l’âge de 25 ans ; elles sont d’ailleurs plus petites que les mâles et ne pèsent normalement pas plus de 1 500 kg. On donne souvent 3 200 kg comme la limite supérieure pour la masse d’un hippopotame mâle. Pourtant, on a relevé des exemplaires plus grands, dont l’un atteignait presque 5 tonnes. Malgré leur lourdeur, ils peuvent courir plus vite qu’un homme sur la terre ferme. On estime que leur vitesse maximale peut atteindre les 30 km/h. Ils ne peuvent cependant soutenir une telle vitesse que sur quelques centaines de mètres.

Les yeux, les oreilles et les narines de l’hippopotame sont placés de façon à pouvoir émerger à la surface de l’eau. Cela leur permet de passer la plus grande partie de la journée avec leur corps immergé dans les eaux de fleuves tropicaux, pour rester au frais et se prémunir des coups de soleil. Pour les protéger encore plus du soleil, comme pour les autres hippopotames, leur peau sécrète une sorte d’écran solaire naturel de couleur rougeâtre appelée parfois « sueur de sang », mais ce n’est en réalité ni du sang, ni de la sueur.

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Mode de vie de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 7 avril 2014

 

Hippopotamus_amphibius_in_Lake_Chamo_03Les hippopotames sont extrêmement territoriaux ; un hippopotame mâle marque souvent son territoire le long d’une berge de rivière où il garde son harem de femelles, qu’il défend contre les autres mâles. Les hippopotames mâles se défient avec des bâillements menaçants. Leurs canines mesurent 50 centimètres de long et ils utilisent leur tête comme un bélier, surtout contre les mâles rivaux quand ils luttent pour leur territoire. L’hippopotame n’attaque pas les humains, mais, extrêmement territorial, il défend contre eux son domaine avec énergie et, comme son habitat est souvent envahi par les fermiers et par les touristes, il compte parmi les animaux les plus dangereux d’Afrique. On dit qu’il cause plus de morts chez les humains qu’aucun autre mammifère.

Les hippopotames vivent presque toujours en eau peu profonde, rarement en eau profonde. La plupart des hippopotames qui ont l’air de flotter sont en fait debout ou couchés sur le fond. Ils se nourrissent à terre surtout pendant la nuit, consommant jusqu’à 50 kg de végétation par jour. Il a été observé qu’ils consomment de temps en temps de la viande trouvée dans des ordures près de leur habitat, mais ce ne sont pas réellement des carnivores.

Les hippopotames adultes ne flottent généralement pas. En eau profonde, ils se propulsent d’habitude par des sauts, en poussant sur le fond. On a remarqué qu’ils se déplacent à 8 km/h dans l’eau. Les jeunes hippopotames nagent plus volontiers, en se propulsant grâce à des coups de pied de leurs jambes arrières. Un tout jeune hippopotame a survécu après avoir été projeté dans la mer pendant le tsunami produit par le séisme de l’Océan Indien en 2004 et a été recueilli sur une île voisine.

Les bébés hippopotames naissent sous l’eau et pèsent entre 27 et 50 kg ; ils doivent monter à la surface pour leur première respiration. Les jeunes restent souvent sur le dos de leurs mères quand l’eau est trop profonde pour eux et s’immergent pour téter.

Les hippopotames adultes font habituellement surface pour respirer toutes les 3-5 minutes. Les jeunes doivent respirer toutes les 2-3 minutes. Le processus de remontée en surface et de respiration est automatique et même un hippopotame qui dort remontera et respirera sans se réveiller. On a observé des hippopotames qui restaient en submersion jusqu’à 30 minutes. Dans cette situation, il obture ses narines.

Avant la dernière période glaciaire, l’hippopotame était répandu en Afrique du Nord et en Europe, car il peut vivre dans des climats plus froids pourvu que l’eau ne gèle pas en hiver. Il est maintenant éteint en Égypte, où il était courant de le voir dans le Nil au cours des temps historiques.

Pline l’Ancien écrit qu’à son époque le meilleur endroit d’Égypte pour le capturer était dans le nome de Saïs (N.H. 28.121); et on pouvait toujours en trouver le long du bras de Damiette après la Conquête arabe (639). Même sur l’île de Malte, à Għar Dalam (la Grotte des Ténèbres), des ossements d’hippopotames (dont des hippopotames nains ont été trouvés, datant d’environ 180 000 ans.

Les hippopotames existent toujours dans les fleuves de l’Ouganda, du Soudan, dans le Nord de la République démocratique du Congo et dans le Nord de l’Éthiopie, dans l’Ouest de la Gambie et le Sud de l’Afrique (Botswana, en République d’Afrique du Sud, au Zimbabwe, en Zambie). Une population distincte vit en Tanzanie et au Mozambique.

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Histoire évolutive des hippopotames

Posté par othoharmonie le 7 avril 2014

 

290px-Tête_d'hippopotameComme son nom l’indique, les Grecs anciens voyaient dans l’hippopotame une sorte de cheval. Jusqu’en 1985, les naturalistes regroupaient les hippopotames avec les cochons, en se fondant sur les particularités des molaires. Pourtant, l’étude des protéines du sang, puis de la systématique moléculaire et enfin plus récemment de fossiles a bien montré que leurs parents génétiques les plus proches sont les cétacés : les baleines, les marsouins et animaux apparentés. Les hippopotames ont plus de points communs avec les baleines qu’ils n’en ont avec d’autres ongulés comme les cochons. Ainsi, l’ancêtre commun des hippopotames et des baleines a existé après que la lignée s’est séparée des ruminants, séparation qui s’est elle-même produite après la divergence du reste des ongulés artiodactyles, cochons compris. Alors que la baleine et l’hippopotame sont les plus proches parents vivants l’un de l’autre, la séparation de leurs lignages s’est produite très peu de temps après leur divergence du reste des ongulés artiodactyles.

En 2005, la population d’hippopotames du Parc national Virunga en République démocratique du Congo était tombée à 800 ou 900 individus alors qu’elle en comptait environ 29 000 dans le milieu des années 1970, provoquant des inquiétudes quant à la survie de cette population. Ce déclin est attribué aux dégâts causés par la Deuxième Guerre du Congo. On croit que les braconniers sont d’anciens rebelles Hutus, des soldats congolais mal payés et des milices locales. Les braconniers chassent pour se nourrir, mais aussi pour le profit financier. Un hippopotame de trois tonnes vaut des milliers de dollars. La vente de viande d’hippopotame est illégale, mais quand elle arrive inopinément dans les marchés, elle se vend si vite qu’il est difficile pour les fonctionnaires du WWF d’intervenir. Les défenseurs de l’environnement avertissent que cet hippopotame pourra bientôt avoir disparu du Congo. Le massacre des animaux dans le parc a été longtemps cautionné par l’Armée rwandaise dans les parcs naturels au Congo.

On a estimé que la population des hippopotames de l’ensemble de l’Afrique est entre 125 000 et 150 000, de laquelle la Zambie (40 000) et la Tanzanie (20 000-30 000) ont les plus grandes populations.

On a décrit cinq sous-espèces d’hippopotames en se fondant sur des différences morphologiques (H. a amphibiusH.a. kibokoH.a. capensisH.a. tschadensisH.a. constrictus; Lydekker 1915). Pourtant, l’existence de ces sous-espèces présumées n’avait pas été confirmée par des analyses génétiques, c’est ce qu’a fait une étude récente d’Okello et al. (2005).

En utilisant l’ADN mitochondrial des biopsies de peau prélevées dans 13 lieux d’échantillonnage, les auteurs ont examiné la diversité et la structure génétiques parmi les populations d’hippopotames à travers le continent. Ils trouvent que la différentiation génétique est basse mais significative parmi 3 des 5 groupes présumés - H.a. amphibiusH.a. capensisH.a. kiboko. Si ces conclusions sont exactes, cela voudrait dire que les hippopotames communs au Kenya et en Somalie (kiboko), en Afrique du Sud (capensis de la Zambie à l’Afrique du Sud) et dans le reste des pays africains sub-sahariens (amphibius) représentent trois sous-espèces distinctes, avec H.a. amphibius comme groupe ancestral. Okello et al. ont établi également que les hippopotames communs ont connu en Afrique une expansion démographique importante au cours du Pléistocène et ultérieurement, expansion qu’ils attribuent à une augmentation des étendues d’eau à la fin de cette époque.

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L’hippopotame amphibie et l’homme

Posté par othoharmonie le 5 avril 2014

 

220px-Taweret_statueL’animal, familier du Nil, prête son visage massif à Taouret (« La grande »), la déesse hippopotame du panthéon égyptien ; mais aussi au monstre Béhémoth des Hébreux (l’hippopotame étant craint pour son agressivité). Dans l’Égypte antique, l’hippopotame mâle est aussi un des visages de Seth, tout aussi agressif ; lui et Horus se muent en hippopotames pour se livrer à une compétition d’apnée.

Par la suite, les savants grecs Hérodote et Aristote qui ne le connaissaient que par ouï-dire, allaient l’affubler de sabots fourchus et d’une crinière de cheval qu’il garderait dans les représentations des zoologues jusqu’à la Renaissance.

Il faut attendre Pierre Belon qui voit un hippopotame à Constantinople pour que soit démenties les fables transmises par les écrits des anciens. Une statue antique du Nil à son image, dans les jardins du Pape au Belvédère, assure au zoologue qu’il s’agit bien du même animal.

Les expéditions scientifiques des siècles suivants rendent l’hippopotame familier aux naturalistes, avant que l’expansion coloniale le fasse entrer dans le bestiaire commun à l’Occident.

Citation

« Je l’adorais parce qu’il ressemblait à une grosse bête ; je me le figurais simplement comme un hippopotame ; et le tableau me ravissait à cause de sa candeur et sa justesse ; car, sans amis avec une mauvaise influence, il avait dû tout attendre des climats néfastes, et revenait soit des Indes ou de Sumatra, ou d’ailleurs. »

Arthur Cravan, Oscar Wilde est vivant !, 1913 (Maintenant no 3, n° sp. 1)

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Filmographie sur l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 5 avril 2014

 

img0096Bataille sur le grand fleuveJean Rouch, 1951, 16 mm couleur, 33 minutes : une chasse à l’hippopotame par les pêcheurs Sorkos du fleuve Niger.

Madagascar Gloria incarne un hippopotame. Elle fait partie des 4 personnages principaux (Marty le zèbre, Alex le lion, Melmann la girafe et Gloria)issus d’un zoo de New york ces derniers sont renvoyés à la vie sauvage après une tentative d’évasion tumultueuse.

Risque d’extinction

Preuve du caractère préoccupant de la situation, l’hippopotame a été placé sur ce qu’on appelle la « Liste Rouge » établie par la CITES en mai 2006.

  • Avec le réchauffement climatique actuel, l’hippopotame, tout comme d’autres espèces telles que l’ours polaire, est menacé dans son habitat : le cycle de la mousson et la couverture végétale qui en dépend, sont nécessaires à sa survie.
  • Le braconnage est lui aussi un facteur important : la pauvreté aidant, l’hippopotame devient une ressource économique et alimentaire.
  • Le fait qu’il existe cinq sous-espèces implique qu’il ne faudra pas sauver seulement quelques individus, mais aussi préserver cette diversité génétique.

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Histoire de l’Hippopotame d’Allenton

Posté par othoharmonie le 5 avril 2014

 

240px-Allenton_Hippo_display_at_Derby_MuseumL’Hippopotame d’Allenton : (Allenton Hippopotamus) est un squelette d’Hippopotame qui a été trouvé à Allenton, Derby, Angleterre en 1895. Le squelette est exposé au Derby Museum and Art Gallery et fait 3 m (9.8 pieds) de long. Il est célébré aujourd’hui par une sculpture près de là où le squelette a été découvert.

La banlieue de Derby appelée Allenton était autrefois un village situé à 5 km (3 miles) de Derby. Dans le village, le creusement d’un nouveau puits au Crown Inn a été entrepris en mars 1895, mais le chantier a été arrêté quand les puisatiers ont découvert d’abord une mauvaise odeur et ensuite des os longs et inhabituels. Plusieurs notables se sont mis d’accord pour financer d’autres fouilles et il a été conclu que les trouvailles soient partagées avec la communauté. Le trou a été agrandi jusqu’à 4,5 m² (48 pieds carrés) de large bien que la profondeur soit cachée par l’eau, qui montait jusqu’à 1,8 m (6 pieds) de la surface. On a fait venir des pompes et des hommes ont été employés à les actionner de façon à ce que le trou puisse être creusé plus profond. Ces travaux ont été observés par MM. H.H. Bemrose et R.M. Deeley qui ont ensuite écrit un rapport sur le creusement. Comme conclu par les gens qui l’ont financé les os ont été offerts au Derby Museum qui venait d’ouvrir seize ans auparavant.

Ils ont finalement découvert 127 os qui provenaient principalement d’un hippopotame, avec quelques autres appartenant à un rhinocéros et à un éléphant. Arnold Bemrose prit ces ossements comme une preuve que la Grande-Bretagne était reliée par la terre à l’Europe, ce qui était l’explication la plus évidente pour que de tels os soient trouvés en Angleterre, en Europe et sous la Mer du Nord.

L’hippopotame d’Allenton et d’autres restes d’animaux de Boulton Moor venaient tous d’une élévation connue sous le nom d’Allenton Terrace – un dépot d’alluvions d’environ 6 m (20 pieds) au-dessus du niveau de l’actuelle rivière Derwent, Derbyshire. Les dépots ont été datés de l’époque interglaciaire d’Ipswich, il y a environ 120.000 ans. La présence d’un hippopotame indique que le climat était plus chaud qu’aujourd’hui. Les hivers ne devaient pas avoir de périodes prolongées de gel et la température moyenne de l’été devait être au-dessus de dix-huit Degré Celsius.

Découvertes ultérieures

En juillet 1973 des ouvriers ont découvert d’autres fragments d’os en creusant à proximité de Boulton Moor - quelques-uns d’entre eux sont aussi exposés au Derby Museum and Art Gallery. Ces excavations, pour un égout, ont mis au jour des ossements d’ours, de cerf, de bœuf et d’autres os d’hippopotame, de rhinocéros et d’éléphants. Ces trouvailles étaient de juste un ou deux os – la meilleures découverte était une des plus grosses dents d’hippopotame trouvées en Grande-Bretagne

En 2006 Michael Dan Archer a été mandaté pour créer une sculpture pour Allenton, Derby. Des discussions à Allenton ont révélé un désir dans la communauté d’avoir quelque-chose qui reflète l’histoire de l’endroit. La sculpture d’Archer consiste en trois sections d’un anneau brisé en granit noir de taille suffisante pour pouvoir s’asseoir. Au-dessus de la surface de granit poli sont déposées des copies en fonte des os du squelette de l’hippopotame. À part la mâchoire inférieure, qui a été coulée dans un moule d’agile, une partie des autres ossements ont été sortis du Derby Museum pour rejoindre Loughborough University où ils ont été scannés au laser pour créer un modèle par ordinateur en 3D. Ce modèle a ensuite permis de faire des copies exactes des os choisis par Archer pour être fondus.

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Hippopotame et Origines

Posté par othoharmonie le 5 avril 2014

 

1001181-HippopotameL’hippopotame passe ses journées dans l’eau et ses nuits à terre. Il est amphibie, mais il se nourrit de l’herbe des prairies. Apparemment, il a choisi une vie calme, où l’effort essentiel consiste à bâiller largement de temps à autre et à brouter une herbe abondante et facile à trouver. Il n’a peut-être pas toujours vécu ainsi.

La famille des hippopotamidés est probablement issue d’un tronc commun avec les lignées qui ont ensuite donné d’une part les suidés (porcs et autres sangliers) et, d’autre part, les ruminants (cervidés, bovidés…). Durant l’ère tertiaire, plusieurs rameaux d’hippopotames ont divergé. Ils n’ont plus, aujourd’hui, que deux descendants : l’hippopotame (Hippopotamus amphibius) et l’hippopotame nain (Choeropsis liberiensis), qui est resté bien plus proche des formes anciennes. L’aire de répartition de ces deux espèces montre de nos jours une nette tendance à la réduction.

 

   Ainsi, pendant le pliocène et le pléistocène, il y a 2 à 3 millions d’années, de nombreuses espèces d’hippopotames ont rayonné en Asie (Sri Lanka comprise), en Europe et en Afrique (Madagascar comprise), le seul continent où elles se sont maintenues. Trois ou quatre espèces ont cohabité, parmi lesquelles Hippopotamus gorgops qui vivait dans une eau plus profonde que l’amphibie actuel. Il y a encore 120 000 ans, des hippopotames pataugeaient dans les larges rivières de ce qui est devenu l’Angleterre… La Crète et Chypre ont hébergé, jusqu’à il y a 10 000 ans, un hippopotame pygmée (Phanourios minutus). Des fouilles, faites entre 1980 et 1987 à Chypre, montrent des restes d’hippopotames associés à des traces d’activité humaine. Peut-être est-ce l’homme qui a accéléré la disparition de l’animal de ces îles ? À Madagascar aussi, on a trouvé des vestiges d’un petit hippopotame (Hippopotamus lemerlei), qui existait encore il y a seulement 2000 ans environ. On pense qu’une importante variation climatique l’aurait fait disparaître, juste au moment où l’homme est arrivé sur l’île, au début de l’ère chrétienne. Il était le seul ongulé indigène à l’île.

 

   Les hippopotames habitaient jadis la basse vallée du Nil. Pour les anciens Égyptiens, leur silhouette arrondie et généreuse évoquait une déesse de la Fécondité, et ils furent souvent représentés sous cette forme sur les bas-reliefs. Aujourd’hui, en Afrique, l’hippopotame continue à jouer un rôle important dans la vie des gens, des fleuves et des lacs. Et ce rôle n’est pas seulement nourricier : il a, en effet, pénétré la culture des groupes ethniques qui les côtoient. Ainsi, dans le delta du Niger, à l’occasion du festival de l’eau de Owu, des participants posent sur leur tête un masque en forme d’hippopotame.

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La vie de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 4 avril 2014

 

 

images (14)Un chef qui exige une soumission parfaite

Les hippopotames vivent en groupes sur un territoire – une portion de lac ou de rivière – qui varie en fonction du plan d’eau et de la saison. Sur une berge de rivière, un espace plus réduit suffit à un plus grand nombre d’animaux que sur une berge de lac. Ainsi, 33 hippopotames peuvent se partager 100 mètres de bord de rivière, alors que 7 animaux seulement cohabitent sur 100 mètres de bord de lac. 

   Le mâle dominant règne sur 50 à 100 mètres de rivière alors que son territoire peut atteindre 500 mètres de lac. C’est lui qui se charge du marquage territorial. Se plaçant au bord, le dos à la berge, il éparpille son crottin sur un rayon de 2 mètres. Ce genre de scène semble passionner les jeunes, qui viennent flairer les excréments, et parfois les consommer. 

   Tant que les juvéniles, et surtout les mâles presque adultes, adoptent une attitude de soumission face au maître des lieux, tout va bien. Mais, s’ils gardent la tête haute, ce que le chef prend toujours pour un défi, les choses peuvent se gâter : le nombre élevé de cicatrices sur le corps des grands mâles rappelle à chacun que les discussions peuvent être vives. 

   Les canines n’ont aucun rôle dans l’alimentation, mais elles peuvent infliger de profondes blessures (qui cicatrisent étonnamment vite). Les combats sont entrecoupés de hurlements, de charges dans l’eau, et de postures d’intimidation, gueule grande ouverte. 

   La mandibule de l’hippopotame, c’est-à-dire sa mâchoire inférieure, peut s’ouvrir à 150° – ce qui est énorme – et elle est musclée en conséquence. D’où le célèbre bâillement de l’hippopotame : loin d’être seulement un geste de lassitude, il peut se révéler vraiment menaçant, si le mâle renverse sa tête le plus en arrière possible, en exposant toute sa gorge dans un geste de défi, pour calmer toute velléité de révolution interne. 

Les combats peuvent être mortels, mais ces grandes scènes restent tout de même rares, car l’hippopotame est respectueux de la hiérarchie. Un des comportements sociaux les plus caractéristiques de l’espèce pourrait s’appeler la « défécation de soumission » : un animal dominé se retourne, sort son arrière-train de l’eau, éclabousse généreusement le museau du dominant de ses excréments et les répand par de vigoureux battements latéraux de la queue. Le supérieur hiérarchique sollicite ce geste des jeunes mâles : il tourne autour d’eux, sort ses épaules de l’eau, la tête pour une fois inclinée. Tout animal qui pénètre dans la mare ira ainsi « saluer » le dominant et lui signifier qu’il reconnaît son statut de chef. Dans un groupe, il peut y avoir plus de 5 défécations de soumission par heure, un tiers d’entre elles étant orientées vers le dominant.

   Les combats pour rire, lèvres contre lèvres, sont également fréquents entre adultes. 

images (15)Les hippopotames passent leurs journées dans l’eau. Autant ils se déplacent sur terre avec lourdeur, autant ils font preuve d’aisance dans l’eau. Quand celle-ci est profonde, ils sont capables de nager véritablement. Ils se propulsent essentiellement en remuant leurs pattes arrière – à la manière d’une grenouille ! Quand il y a moins d’eau, ils avancent un peu comme s’ils rebondissaient, à coups d’élans successifs, en prenant appui sur le fond. L’eau ne pénètre alors ni dans les yeux ni dans les oreilles. Les hippopotames font tout dans l’eau, y compris dormir, par petits sommes.

   C’est aussi dans l’eau qu’ont lieu les accouplements. Le mâle est alors seul visible, la femelle étant, elle, entièrement sous l’eau. Seules ses narines viennent de temps en temps affleurer à la surface. La cour du mâle, avant et pendant l’accouplement, est relativement agressive, et la femelle semble maintenue un peu de force sous l’eau.

   Autrefois, on classait les hippopotames dans l’ordre des pachydermes, mot qui veut dire « qui a la peau épaisse », en grec. Pourtant, c’est tout le contraire : la couche cornée de sa peau est si fine que l’hippopotame est très sensible aux pertes d’eau par évaporation… Il se pourrait que cette espèce passe ses journées dans l’eau simplement parce qu’elle serait incapable de surmonter le rythme de perte en eau que lui imposerait une journée sous le soleil de l’Afrique tropicale.

   L’autre raison pour laquelle ils vivent dans l’eau est l’économie d’énergie qu’ils doivent faire, car ils mangent peu. Comme la température de l’eau est pratiquement la même que celle de leur corps, les hippopotames n’ont pas à dépenser de calories pour rester en homéothermie (c’est-à-dire pour conserver une température interne constante).

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L’hippopotame ne mange que la nuit

Posté par othoharmonie le 4 avril 2014

 

 

images (13)L’hippopotame se nourrit peu, proportionnellement à son poids. Sa ration quotidienne, 40 kg d’herbe fraîche, ne représente que de 1 à 1,5 % de son poids en matière sèche, alors que tous les autres ongulés – animaux à sabots – ont besoin de manger 2,5 % de leur poids pour vivre. Quand tout va bien, ses pâturages sont, en moyenne, situés entre 2,8 et 3,2 km d’un point d’eau, mais, en cas de disette, il peut marcher jusqu’à 10 km, seul ou en petits groupes. Pendant la saison sèche, il est même capable de jeûner assez longtemps…

   Autre caractéristique, l’hippopotame ne se nourrit qu’après le coucher du soleil. En fin d’après-midi, les signaux acoustiques deviennent plus nombreux, la fréquence des bâillements augmente, annonçant l’approche des déplacements alimentaires. Les groupes d’hippopotames continuent ainsi à communiquer la nuit pendant qu’ils recherchent leur nourriture. Les animaux se répondent. Le son portant jusqu’à 1 km le long de la rivière, une chaîne d’échos de proche en proche, et de groupe en groupe, retentit tout au long du fleuve.

   Les hippopotames peuvent commencer leur recherche de nourriture par plusieurs kilomètres de déplacement dans le cours d’eau lui-même. Pour sortir de l’eau, ils empruntent régulièrement les mêmes passages, les creusant fortement, au point de défoncer les berges quand ils sont nombreux à utiliser les mêmes pistes, nuit après nuit…

   La nourriture de l’hippopotame consiste en diverses espèces de graminées, des genresPanicumUrocholora ou Cynodon. Selon les endroits, son régime peut comprendre une dizaine de graminées différentes. Il est assez sélectif, choisissant les espèces les plus appétissantes et délaissant les autres. Par exemple, il dédaigne toujours les espèces du genre Spirobolus. En fait, ses goûts peuvent varier en fonction des régions. L’hippopotame a ses habitudes locales : dans une réserve du Kwazulu-Natal, en Afrique du Sud, il se nourrit d’herbe à buffle (Panicum maximum) et d’un chiendent (le Cynodon dactylon).

 

CE N’EST PAS UN RUMINANT

images (12)La physiologie digestive de l’hippopotame est relativement particulière, car, bien que non ruminant, il possède deux diverticules dans son estomac, ce qui ralentit le transit des aliments et augmente leur assimilation dans l’intestin. Son appareil digestif est bien adapté à ses besoins. Il héberge des protozoaires ciliés, petits animaux unicellulaires qui aident à digérer la cellulose des végétaux. Il arrive ainsi à se contenter d’assez peu de nourriture.

   Le transit des aliments dans l’estomac puis dans l’intestin dure 24 heures. Il se prolonge donc durant les heures de repos diurne de l’animal. Tout n’est peut-être même pas digéré dans la journée qui suit le repas nocturne. Les quantités d’herbe avalée peuvent donc s’accumuler dans l’estomac de l’hippopotame.

   Après son passage, les pâturages ressemblent à des pelouses bien tondues. Les lèvres rigides de l’animal, recouvertes d’une peau cornée qui peut avoir jusqu’à 50 cm d’épaisseur, lui permettent de cueillir l’herbe bien ras. Il l’arrache, en relevant la tête régulièrement.

   Le jeune commence à mâcher de l’herbe en accompagnant sa mère sur les pâturages, lors des sorties nocturnes. Dans ces cas-là, il marche près de la tête de la femelle et, si d’autres jeunes de portées précédentes sont là également, ils suivront tous l’adulte, le plus jeune juste derrière, le plus âgé fermant la marche. Des expéditions alimentaires plus ou moins lointaines

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