Pashmina, l’or en fibre des chèvres tchang-ra
Posté par othoharmonie le 27 avril 2014
Le pashmînâ, souvent appelée « l’or en fibre », est l’un des duvets les plus précieux. Le terme pashmina vient du persan pashmînah signifiant lainage ou étoffe de laine, ce mot dérive de pashm ignifiant laine.
Issu de la chèvre tchang-ra (Capra hircus). La fibre du pashmînâ a une épaisseur de moins de 15 micromètres. À titre de comparaison, un cheveu humain mesure près de 75 micromètres. Une chèvre de l’Himalaya produit de 100 à 300 grammes de pashmina chaque année ; la fibre étant prélevée sur le cou de l’animal, là où elle est la plus douce. La qualité de la fibre varie selon l’altitude d’élevage de l’animal. Plus l’altitude est élevée, plus la chèvre produira une laine de bonne qualité afin de lutter contre le froid.
Cette fibre est principalement utilisée pour confectionner des châles — du persan shâl — dits « du Cachemire », et des écharpes. La fabrication se fait principalement à Srinagar, dans l’État indien du Cachemire. Le terme pashmînâ est également utilisé pour désigner ces châles et, par extension, les châles ou écharpes s’y apparentant. Il faut le duvet de dix chèvres pour produire un châle de pashmînâ.
Il existe une imitation de pashmînâ, appelée pattû, composée d’un mélange de laine et de coton. De la même façon, il convient de ne pas confondre le pashmînâ et le namdâ, un feutre de laine blanche élaboré dans la même région et brodé de soie.
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