Une chèvre, la tondeuse éco
Posté par othoharmonie le 25 avril 2014
Et si vous louiez des chèvres pour tondre votre pelouse ? Sur E-loue.com (2009), vous trouvez des jeux, des outils, des vêtements à des prix réduits… et des chèvres pour se débarrasser des mauvaises herbes.
Alexandre Woog et Benoît Wojciechowski, les fondateurs de la plateforme de location, misent sur les particuliers et les professionnels, moyennant revenus pour faire vivre cette boutique en ligne. La dématérialisation dans la location, nouvelle alternative contre l’accumulation et le gaspillage des objets ?
Le fromage : oui… mais la tonte aussi !
En France, la chèvre est surtout reconnue pour la qualité de son lait dans la fabrication de fromages telle comme la Feta ou le Rocamadour. Vous l’ignoriez peut-être, mais ce doux mammifère herbivore et ruminant possède également d’autres facultés : la tonte de pelouse !
Une petite révolution dans les habitudes : et si l’on oubliait notre bonne vieille tondeuse à essence ou électrique, pour la tonte du jardin ? Louer pour 10 euros par jour deux chèvres pour tondre votre pelouse, en voilà une bonne idée !
E-loue.com
Ainsi, E-loue.com propose ce service insolite aux internautes : il met en relation les propriétaires de chèvres et des locataires-soigneurs qui hébergeront une chèvre pendant un jour ou un week-end. Cet échange écolo ne coûte que 10 euros par jour (prix minimum) et par animal. Le temps d’un week-end en famille, en plus d’avoir une chèvre qui broute votre jardin, vous pourrez aussi vous occuper d’un animal !
Louer ou mettre en location tout type d’objets à proximité de chez vous, c’est bien le challenge des deux fondateurs de cette plateforme créée par Alexandre Woog et Benoît Wojciechowski.
L’idée de la chèvre pour tondre son jardin n’est pas nouvelle, pour autant : en 2009, le géant américain Google avait embauché deux cents chèvres pour débroussailler les terrains de Mountain View en Californie dans le but de diminuer les risques d’incendie.
Faire « brouter son jardin » était une pratique marginale…réservée aux petites annonces et à des habitués habitant en campagne. Face à un tel engouement, le site e-loue.com met facilement en relation les propriétaires de chèvres et des locataires-soigneurs intéressés pour héberger une chèvre pendant un jour ou un week-end. Lâchées dans le jardin, les bêtes peuvent débroussailler une petite parcelle en quelques heures seulement. L’opération est écologique, et sans bruit.
Aujourd’hui, 7 « Monsieur Seguin » y proposent leurs animaux sur tout le territoire français. Une centaine de personnes seraient prêtes à échanger tondeuse grise contre brouteuse d’herbe verte, sachant que ce petit échange écolo ne coûte que 10 euros par jour (prix minimum) et par animal pour le « locataire » ! A quand une généralisation du système ?
Avis aux amateurs : pour le moment l’opération « chèvre tondeuse » se trouve en Savoie. Aux dernières nouvelles E-loue.com, une caution de deux cents euros est réclamée par le propriétaire.
Louer des chèvres pour tondre sa pelouse. C’est l’une des nouvelles solutions qui s’offre à ceux qui n’ont pas encore investi dans une véritable tondeuse mécanique. Le site e-loue.com en a fait l’axe de sa campagne de communication. Pour les propriétaires de jardin, la fin de l’été impose la réalisation de petits travaux de leur beau carré vert, et notamment la coupe de la pelouse, qui a un peu souffert pendant les fortes chaleurs. Le site e-loue.com, qui propose aux particuliers de louer entre eux toutes sortes d’objets, met avant quelques annonces originales : chèvres tondeuses à louer. Lâchées dans le jardin, les bêtes peuvent débroussailler une petite parcelle en quelques heures seulement. L’opération est écologique, et sans bruit. A titre indicatif, un particulier de Savoie propose un groupe de deux chèvres à louer pour 10 euros par jour (hors caution). Un autre, du côté de Bordeaux, en demande 14 euros.
Pour la généralisation du broutage !
Google emploie 200 chèvres pour tondre sa pelouse
Non, ce n’est pas une histoire de premier avril ou autre… Il y a un an, e tout puissant Google a décidé d’adopter 200 chèvres afin de tondre les pelouses de son campus à Mountain View d’une manière écologique. Google montre simplement qu’une fois de plus il est capable de se placer là où personne ne l’attend avec des décisions pour le moins farfelues. Ainsi, l’idée d’embaucher des chèvres en guise de tondeuse à gazon s’inscrit dans la politique de développement durable de la société. Et par pure coïncidence, les chèvres tondeuses viennent de refaire leur apparition sur le site E-loue.com, une start-up initiée par des HEC et concurrent de Zilok.
En remplaçant en effet les machines qui recrachent des quantités de CO2 par des chèvres, Google a opté pour une manière plus naturelle de voir son pâturage propre et net. Près de 200 animaux ont ainsi été amenés sur les terres du moteur pour manger : un coût très faible pour l’entretien de cette zone verte, malgré un léger entretien des animaux.
Alors maintenant, les questions intéressantes se posent : est-ce qu’elles auront droit aux 20 % de temps destiné au développement personnel de leurs projets ? Les bêtes passent environ une semaine dans les prés verts du moteur : « Elles nous coûtent à peu près la même chose que le passage de la tondeuse et les chèvres sont très mignonnes à voir, bien plus que les tondeuses à gazon », explique Dan Hoffman, sur le blog officiel de la firme.
Un éleveur apporte donc ses bêtes et les développeurs de Google regardent les chèvres qui paissent. Et la caravane passe…
Aux Etats-Unis, une société près de Seattle s’est également spécialisée dans ce type de location, et dispose d’un parc de 60 chèvres pour satisfaire la demande. Seule condition pour louer une chèvre tondeuse : disposer une clôture autour du gazon afin d’empêcher les chèvres de brouter les autres plantes et fleurs du jardin.
Initiative écossaise
L’idée fait son chemin : Installés depuis 2008 à Séglien (Morbihan), Chris Henrie et Magnus Hughson attendent l’accord de l’établissement départemental d’élevage pour lancer leur affaire. Écossais, ils ont eu l’idée originale de louer des chèvres à la semaine pour tondre la pelouse comme des tondeuses mécaniques, « mais sans le bruit et la pollution ». Prix de la location : 15 € la semaine et 50 € le mois.
Quand ils vivaient en Écosse, ils avaient acheté une maison « à une dame âgée. Elle ne pouvait plus s’occuper de son jardin qui s’est transformé en jungle. Nous y avions lâché des cochons pour le débroussailler ».
Installé depuis 2008 dans le bourg de Séglien (Morbihan), le couple tient la petite épicerie Plaisir, spécialisée en produits britanniques. Ils veulent s’inspirer de leur expérience écossaise, mais avec des chèvres cette fois, car « les cochons, contrairement aux chèvres, labourent le sol quand ils cherchent à manger. Ils abîmeraient les terrains des clients », explique Magnus.
Leur projet vise les gens qui ont un terrain trop petit pour avoir des animaux ou qui souhaitent garder des chèvres seulement pendant un mois ou une semaine pour tondre leur parcelle. Les trois chèvres, gardées dans un champ prêté par une voisine, se nomment Maisie, Kim et Aggie, ces deux dernières en référence aux deux présentatrices de la version anglaise de l’émission C’est du propre. Elles ont déjà du succès, avec une vingtaine de personnes intéressées par leur location. Mais le lancement de l’affaire est retardé jusqu’à fin août car elle nécessite l’accord de l’établissement départemental d’élevage.
Dans les Vosges
Marre de la tondeuse, pensez à la chèvre pour défricher vos espaces verts ! Des communes s’y sont mises mais aussi des entreprises voire des particuliers. Par exemple dans le Haut Rhin, Jean-Luc Fréchard : le maire de Rombach-Le-Franc, commune de 900 habitants en plein cœur du parc régional des ballons des Vosges, n’a pas l’impression d’être particulièrement écolo dans sa démarche.
Depuis trois ans, il a passé un contrat d’amélioration pastorale avec une agricultrice, Isabelle Schultz de la chèvrerie Hoppla Geiss de la commune voisine. Du coup, une vingtaine de chèvres, l’aident à défricher les terrains escarpés du village. Histoire de laisser un peu d’espace au village au milieu de cette forêt. Pour l’élu, il s’agit de bon sens et de recette ancestrale même si cela évite l’envoi d’engins mécaniques et le transport de nombreux déchets forestiers.
article Jean-Paul Thouny
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