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ORIGINE ET DOMESTICATION DE LA CHEVRE

Posté par othoharmonie le 18 avril 2014

 

La chèvre partie intégrante de la révolution agricole du Néolithique

Il y a 10 000 ans, au niveau du Croissant Fertile (voir carte) en Moyen Orient, l’agriculture et l’élevage révolutionnent le mode de vie des humains. La chasse et la cueillette sont complétées par l’élevage d’animaux domestiques ainsi que par la culture de céréales et de graines de légumineuses. Ces concepts sont alors entièrement nouveaux après presque trois millions d’années de prélèvements directs de l’homme dans la nature. C’est une véritable révolution, l’homme n’est plus tributaire des résultats aléatoires de sa cueillette et de sa chasse.

ORIGINE ET DOMESTICATION DE LA CHEVRE dans CHEVRE origine_chevreCarte : domestication de la chèvre

Le premier animal domestiqué depuis presque 15 000 ans est le chien. Il est considéré comme animal de protection et comme auxiliaire pour la chasse. Mais le premier animal de rapport domestiqué est la chèvre. Cela signifie qu’elle peut vivre en captivité et s’y reproduire.

Les chèvres ont accompagné les premiers éleveurs il y a 10000 ans dans leur quête de nouveaux territoires. Robustes et endurantes, elles constituaient une fontaine ambulante de lait frais et servaient aussi au troc dans le commerce naissant. Trois foyers de domestication des chèvres ont été mis en évidence : dans la région du croissant fertile et en Asie.

 Moins de mille ans plus tard, se produit la domestication des ovins. Ovins et caprins ont toujours été des espèces associées. Leurs espaces et conditions de vie sont très comparables. Toutefois, les chèvres résistent mieux au milieu sec voire même aride, mais s’adaptent moins bien au milieu froid et humide. La domestication des autres espèces, bovins/porcins/équins, s’est produite quelques milliers d’années plus tard mais les mouvements migratoires de ces espèces ont été moins importants que pour les caprins. Par comparaison, l’histoire génétique des vaches, également domestiquées au néolithique, montre que l’élevage de cette espèce plus exigeante était pratiqué par des éleveurs sédentarisés. Selon plusieurs auteurs, les chèvres ont accompagné les premiers éleveurs dans leurs premières migrations. En attestent les nombreux sites où l’on a trouvé des restes d’ossements de chèvres. Bien que les caprins soient très présents sur le pourtour méditerranéen, et que leur importance soit grande dans les zones méridionales de la France, les civilisations néolithiques de l’ouest et du centre ouest connaissent également bien la chèvre. Elles l’associent souvent à d’autres espèces.

chèvre en bronzeChèvre en bronze. Sculpture -1200 à -700 av JC Syrie

La chèvre dans le Poitou

Sur le site néolithique de Bougon (Deux-Sèvres) qui est un ensemble de nécropoles, les résultats des fouilles ne font pas état de la présence de caprins sur la place même. Par contre, d’autres sites voisins de la région, contemporains de celui de Bougon, témoins plus précis de la vie quotidienne de l’époque ont révélé des ossements de chèvres vieux de 3 500 ans avant Jésus Christ (Peu Richard en Charente Maritime, Pamplie en Deux Sèvres, Levroux dans l’Indre…).

Grâce à son climat, le Poitou est depuis longtemps une terre d’accueil pour les caprins. Cet animal de civilisation méditerranéenne y trouve bien sa place : terrains secs, rocailleux, durée d’ensoleillement proche de celle du Midi. Les comparaisons entre le Midi et le Poitou peuvent se poursuivre sur le plan géologique (calcaires, argiles de décalcification…) puis sur le plan de la végétation et des milieux floristiques. De même, la séquence des climats saisonniers avec leurs conséquences est comparable pour les deux régions. Elle est marquée par une forte production fourragère au printemps, suivie d’une sécheresse estivale, phénomènes pour lesquels les cycles physiologiques de la chèvre sont bien adaptés.

Pierre MINOT

LA SOUCHE DES CHEVRES EUROPÉENNES

Les chèvres commencèrent à s’étendre sur toute l’Europe au fur et à mesure des conquêtes romaines. Les peuples du nord, les Vikings en particulier, découvrirent les chèvres lors de leurs raids en Europe Occidentale ou le long des grands fleuves russes. On peut estimer qu’au Moyen-Age toute l’Europe connaissait et élevait des troupeaux de chèvres. Contrairement aux moutons qui constituèrent rapidement des grands troupeaux, les chèvres restèrent jusqu’au début de notre siècle des bêtes proches des familles, formant des groupes de quelques unités ; les fermières aimant toujours les avoir sous la main pour les traire, elles vivaient près des habitations, se nourrissant ça et là sur les talus, dans les friches.

Petit à petit et à travers toute l’Europe, des races spécifiques aux régions virent le jour ; mais le nombre de ces nouvelles races resta toujours modeste, rien à voir avec celui des races ovines. Parmi les races anciennes reconnues, on peut citer l’Alpine qui s’installa dans tous les pays de l’Arc Alpin, la Pyrénéenne qui se développa sur le versant espagnol autant que sur le versant français. A Malte, on peut encore voir  une race locale appelée « chèvre de Malte » qui ressemble beaucoup à ce que devait être la chèvre de la Grèce antique, selon les documents trouvés dans les fouilles.

source ; http://public.terredeschevres.fr/1_PRINCIPAL/1_1_terre/Histoire/Histoire_01origine.html

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Le chevreau

Posté par othoharmonie le 18 avril 2014

 

Chevreau poitevinDes récits grecs racontent comment, pour le protéger de la jalousie d’Héra, Zeus transporta Dionysos enfant loin de Grèce, à Nysa, où il le changea en chevreau, d’où le surnom rituel de « chevreau » donné à ce dieu. 

L’image du « chevreau mystique » se reconnaît dans la décoration de la basilique de la Porte Majeure, à Rome, montrant une bacchante qui tend un chevreau vers le sein de sa voisine pour qu’elle l’allaite, scène qu’on a interprétée comme une allégorie de l’orphisme (Clébert 1971 : 112), en s’appuyant sur une inscription du IVe-Ve siècle av. J.-C. disant : « chevreau, je me suis précipité sur le lait » – parole de l’initié qui se précipite vers le sein nourricier de la divinité (Charbonneau-Lassay 1940 : 186). 

Le chevreau est généralement considéré comme un être pur : le petit tragiscos ne perd sa candeur qu’en devenant tragos, « bouc », et c’est son cuir qui est préféré à tout autre pour confectionner les gants rituels pontificaux. 

Pour le christianisme, le chevreau est donc l’une des figures du Christ. Ainsi, Raban Maur dans son livre sur La nature des choses,  dit que « La chèvre signifie la chair du sauveur » et qu’elle est donc une image des justes (« Capra carnem Salvatoris significat […] Caprae ergo justi interdum ex gentibus venientes »),  ajoutant même que le chevreau est semblable au Christ (« Haedus Christus propter similitudinem carnis peccati »). Que le chevreau soit un équivalent du Christ, lequel s’est substitué à l’homme pour expier son péché, a été argumenté en soulignant que c’est couvert de la peau d’un chevreau que Jacob se substitua à Esaü pour ravir les faveurs d’Isaac devenu aveugle (Genèse XXVII ; 1-29). Et cette emblématique est renforcée par le fait qu’il est permis de substituer un chevreau à l’agneau, lors du sacrifice pascal (Exode, XII, 5-6). 

source : http://public.terredeschevres.fr/1_PRINCIPAL/1_1_terre/Histoire/Histoire_01mythes.html

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La Chèvre de monsieur Seguin

Posté par othoharmonie le 18 avril 2014

 

 

téléchargement (5)La Chèvre de monsieur Seguin est une des nouvelles des Lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet. D’après Claude Gagnière, elle est clairement attribuée à son « nègre littéraire », Paul Arène. Sous forme de lettre à un ami, Pierre Gringoire, c’est un apologue inspiré (d’après les dernières lignes du texte) d’une histoire populaire de Provence. 

Daudet a écrit que ce conte est une histoire vraie ; il faut en tenir compte, avec notamment ces remarques complémentaires. 

Résumé

Pierre Gringoire, ami de Daudet, refuse la place de chroniqueur qu’on lui offre dans un journal parisien, et préfère rester libre de toutes contraintes.

Son ami lui raconte alors l’histoire de la chèvre de monsieur Seguin. Ce dernier avait eu six chèvres, toutes mangées par le loup car elles étaient allées dans la montagne. Blanquette, la septième petite chèvre, est bien traitée par son maître, mais commence à s’ennuyer. Un jour, elle dit à son maître qu’elle voudrait partir dans la montagne, mais monsieur Seguin le prend mal. Afin qu’elle ne s’enfuie pas, il l’enferme dans une étable, mais oublie de fermer la fenêtre, par laquelle Blanquette s’évade. Elle découvre alors les joies de la montagne et de la liberté… Mais le soir tombe ; Blanquette entend la trompe de monsieur Seguin qui l’appelle, mais compte ne pas revenir pour éviter d’être de nouveau enfermée. Elle décide alors de rester dans la montagne, et se bat vaillamment contre le loup toute la nuit ; au lever du jour, Blanquette, épuisée par un combat inégal, finit par se laisser dévorer. 

Morale

La morale est implicite. Il est dit en toutes lettres que « le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea » ; cependant, le narrateur ne dit pas clairement quel pourra être, d’après lui, le sort de Gringoire s’il persiste à être poète. 

Il est évident que le narrateur réserve à Gringoire, pour ses rêves de poète, un futur opposé à celui décrit s’il accepte la condition de chroniqueur : il n’aura ni « beaux écus à la rose », ni « le couvert chez Brébant » (une table réservée et payée dans un grand restaurant de l’époque à Paris)… Le loup sera peut-être la société impitoyable, ou plus simplement la faim, évoquée dans le début du texte (« cette face maigre qui crie la faim ») ; quelle que soit l’interprétation, le narrateur voit pour Gringoire le sombre avenir des sans-le-sou et ses conditions associées. 

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Signe de la Chèvre

Posté par othoharmonie le 18 avril 2014

 

images (4)La Chèvre, le Mouton ou le Bouc en détail 

  • Son élément: Feu
  • Sa direction: sud / sud-ouest
  • Sa saison: fin d’été
  • Son mois lunaire: Juillet
  • Son aspect: Yin -
  • Ses heures: de 13h à 15h
  • Ses couleurs: pastel
  • Ses gouts: mener la grande vie
  • Ses objets: œuvre d’art
  • Ses sports: danse, natation
  • Ses loisirs: fêtes, musées, restaurants

 

En savoir plus sur le signe Chinois du Bouc  ou signe Chinois du Mouton … 

Selon la légende, Bouddha ayant reçu l’illumination avant de quitter notre monde ici bas, invita tous les animaux terrestres à célébrer son départ, mais seuls douze de ces animaux répondirent à son invitation. 

Afin de les remercier de leur déplacement, il leur attribua individuellement une année de règne dans l’astrologie chinoise, et représenteraient l’image des douze voies de la sagesse. 

La Chèvre, distraite par ses différentes rencontres arriva huitième au rendez-vous donné par le Bouddha. 

Voir notre dossier sur le Zodiaque Chinois et l’horoscope chinois.

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LES SIGNES CHINOIS : LA CHEVRE

Posté par othoharmonie le 18 avril 2014


également symbolisé par le mouton – brebis

 

téléchargement (3)C’est le plus doux et le plus féminin des signes chinois.

Prévenant et altruiste, sentimental et rêveur, la chèvre peut être un insupportable pleurnicheur s’il se lève du mauvais pied. 

La chèvre a besoin de conseils et d’appuis, tout en veillant à son espace ; dans le cas contraire il fera tout son possible pour attirer l’attention, se disant insatisfait jusqu’à ce que, attendri ou lassé par sa désarmante douceur, on satisfasse ses exigences les plus absurdes. 

caractéristiques,qualités et défauts de la chèvre

- Création
– insoumission
– Adresse
– Opportunisme
– Désordre
– Douceur
– Compassion

 

Exigeant et capricieux, la chèvre veut toujours ce qu’il y a de mieux et peut dilapider des fortunes pour de beaux objets.

S’il se sent motivé, il peut travailler avec beaucoup de dévouement et d’esprit de sacrifice, mais il manque souvent de méthode et gaspille son énergie. Il est créatif, habile et imaginatif et craignant de ne pas être à la hauteur, la chèvre soigne son travail avec méticulosité. La chèvre peut traînasser pendant des mois dans la désorganisation la plus totale, puis tout terminer en quelques nuits, stimulé par son angoisse.

De toute manière, il sait qu’il sera aidé et qu’il aura toujours auprès de lui une foule de personnes prêtes à réaliser ses désirs.

Modeste et pacifique, assez dépendant, la chèvre déteste les responsabilités, les imprévus et les charges auxquelles il n’est pas préparé.

La maison de ses rêves, entourée d’un grand jardin, doit être toujours sereine, tranquille, harmonieuse et à l’abri de la solitude et de la violence. L’arche de Noé, débordante d’animaux et d’enfants réclamant son affection et ses sourires représente un idéal.

Affectueuse et timide, peu sûre d’elle, la chèvre risque d’étouffer son partenaire avec ses attentions, projetant à l’extérieur son besoin de protection et de câlins. Difficile dans ses choix amoureux, allergique aux relations exigeantes, la chèvre peut retarder indéfiniment son mariage pour rester dans le cocon familial.

La chèvre se fie volontiers à ses intuitions, mais pèche souvent par superficialité et négligence dans les domaines de la santé et des finances.

Si une main ferme n’est pas là pour la diriger, la chèvre peut se retrouver dans les ennuis par légèreté et irresponsabilité ; mais il faut lui laisser l’impression qu’elle peut vagabonder comme bon lui semble.

La chèvre déteste la discipline, la ponctualité, elle est désespérée par les reproches et la moindre critique peut le déstabiliser et faire ressurgir son insondable pessimisme. Pas rancunière, la chèvre pardonne les offenses mais a du mal à reconnaître ses torts, et peut même s’amuser à provoquer si elle se sent protégée.

La chèvre s’attache de manière excessive aux objets et aux personnes, et garde une forte tendance à s’apitoyer sur son sort, craintive de manière maladive, passive et soumise.

 

téléchargement (4)L’année de la chèvre
C’est une année tranquille, parfaite pour se détendre. Moment idéal pour les négociations et les accords de paix. Les progrès sont lents, seuls, l’art, la mode et la créativité font des pas de géants. Attention aux excès de pessimisme, d’émotivité.

 

Compatibilité et affinités de la chèvre avec les autres signes chinois :
Harmonieux voir excellents rapports avec : Chat, dragon, cheval, sanglier.
Désaccords plus ou moins profond avec : Rat, buffle

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