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Description d’un hippopotame nain

Posté par othoharmonie le 9 avril 2014

 

images (5)Les hippopotames nains ont sensiblement la même forme générale que les hippopotames communs. Ils ont un squelette hippopotamoïde, avec quatre pattes courtes et quatre doigts à chaque pied, supportant un corps aux formes lourdes. L’hippopotame nain, cependant, ne mesure que la moitié de la taille et pèse moins du quart du poids de son grand cousin. Les hippopotames nains adultes mesurent 75 à 83 cm au garrot, font 150 à 177 cm de longueur et pèsent de 180 à 275 kg. Leur espérance de vie en captivité varie de 30 à 55 ans, mais il est peu probable qu’ils vivent aussi longtemps dans la nature.

La peau est vert-brun ou noire devenant gris crème sur la partie inférieure du corps. Elle est très semblable à celle de l’hippopotame commun avec un mince épiderme surmontant un derme de plusieurs centimètres d’épaisseur. La peau des hippopotames nains sécrète la même substance que celle des autres hippopotames, sécrétion qui donne une teinte rosée à leur corps et qui est parfois appelée « sueur sanglante » bien que cette sécrétion ne soit ni de la sueur au sens habituel ni du sang. Cette substance alcaline aurait des propriétés antiseptiques et jouerait aussi le rôle d’écran solaire. La peau des hippopotames sèche rapidement et des fissures se formeraient si ces deux espèces d’hippopotames ne passaient pas autant de temps dans l’eau.

Le squelette de l’hippopotame nain est plus gracile que celui de l’hippopotame commun avec des os proportionnellement plus minces. Les hippopotames communs ont la colonne vertébrale parallèle au sol, celle de l’hippopotame nain est plus basse vers l’avant, une adaptation qui lui permettrait de passer plus facilement à travers la végétation dense de la forêt. Proportionnellement, les hippopotames nains ont les jambes et le cou plus longs, la tête plus petite que leurs cousins. Les orbites et les narines d’un hippopotame nain sont beaucoup moins proéminentes une adaptation au fait qu’ils passent moins de temps sous l’eau (les orbites et les narines saillantes des hippopotames communs leur facilitent la vision et la respiration lorsqu’ils sont dans l’eau). Les pieds des hippopotames nains sont plus étroits, mais les orteils sont plus écartés et moins sanglés pour pouvoir marcher plus facilement sur le tapis forestier. Bien qu’ils soient plus adaptés à la vie terrestre que les autres hippopotames, les hippopotames nains restent encore plus adaptés que tous les autres ongulés à la vie aquatique. Les oreilles et les narines des hippopotames nains ont de puissants muscles obturateurs qui les aident à rester immergés, le fonctionnement physiologique de leur peau dépend fortement de la quantité d’eau dont elle dispose.

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Histoire et folklore autour de l’Hippopotame

Posté par othoharmonie le 9 avril 2014

 

téléchargement (1)Alors que les hippopotames communs étaient connus des Européens depuis l’Antiquité classique, l’hippopotame nain était inconnu en dehors de son aire de répartition en Afrique de l’Ouest jusqu’au xixe siècle. En raison de son mode de vie nocturne et uniquement dans les régions de forêt dense, l’animal était aussi mal connu dans sa région d’origine. Au Libéria l’animal était traditionnellement connu sous le nom de vache d’eau (water cow).

Les premiers rapports ont décrit l’animal à tort comme une sorte de porc sauvage. Plusieurs crânes furent envoyés au naturaliste américain, Samuel G. Morton, alors qu’il résidait à Monrovia, au Libéria. Morton décrivit pour la première fois l’espèce en 1843. Les premiers spécimens complets ont été recueillis dans le cadre d’une enquête sur la faune du Libéria dans les années 1870 à 1880 par le Dr. Johann Büttikofer et ont été envoyés au Muséum d’histoire naturelle de Leyde, aux Pays-Bas.

Le premier hippopotame nain vivant a été importé en Europe en 1873 après avoir été capturé en Sierra Leone par un membre du service colonial britannique mais il est décédé peu de temps après son arrivée. Les premiers hippopotames nains introduits en Europe et à y avoir survécu l’ont été en 1911. Ils ont d’abord été expédiés en Allemagne, puis au zoo de Bronx à New York, où ils se sont également reproduits.

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En 1927, Harvey Firestone, le fondateur de la société de pneus Firestone offrit un hippopotame nain du nom de Billy au président américain Calvin Coolidge. Celui-ci l’offrit à son tour au parc zoologique national Smithsonien à Washington. Selon le zoo, Billy est l’ancêtre de la plupart des hippopotames nains présents dans les jardins zoologiques aux États-Unis aujourd’hui.

Plusieurs contes populaires ont été recueillis sur l’hippopotame nain. Une histoire dit que les hippopotames nains transportent un diamant brillant dans leur bouche pour les aider à circuler à travers les forêts épaisses la nuit, diamant que, le jour, ils mettent dans une cachette mais si un chasseur capture un hippopotame nain de nuit il pourra récupérer le diamant. Des villageois croyaient que les bébés hippopotames nains ne tétaient pas leur mère mais léchaient les sécrétions de sa peau.

La plus grande menace pour les hippopotames nains dans la nature est la perte de leur habitat. En effet, les forêts où ils vivent sont maintenant souvent exploitées pour la production de bois, l’installation de populations ou la mise en valeur agricole et peu d’efforts sont faits pour replanter les zones déboisées. Lorsque les forêts rétrécissent, les populations deviennent plus fragmentées, ce qui conduit à moins de diversité génétique dans le potentiel de reproduction de l’espèce et il y a moins de 3.000 individus dans la nature.

En raison de leur mode de vie très discret, les hippopotames ne sont pas exploités pour la chasse de subsistance, mais ils sont tirés par des chasseurs opportunistes. Leur viande est, dit-on, d’excellente qualité, rappelant celle du sanglier; contrairement à celles de l’hippopotame commun, les défenses de l’hippopotame nain n’ont pas de valeur. Les effets des guerres civiles en Afrique de l’Ouest sur l’hippopotame nain ne sont pas connus, mais ils ne sont probablement pas positifs. Si les hippopotames communs adultes n’ont pas de prédateurs naturels, les hippopotames nains peuvent être tués par des léopards, des crocodiles et des pythons. Le nombre d’hippopotames tués de cette façon n’est cependant pas connu.

C. liberiensis a été classé en 2007 au sixième rang dans les dix espèces demandant le plus de protection pour éviter la disparition d’une espèce très originale. Il figure ainsi à côté de l’échidné à bec long d’Attenborough, du Solénodon de Haïti, du chameau de Bactriane, du dauphin de Chine, du loris grêle, de l’antilope Hirola, du macroscélide à croupe dorée, du kitti à nez de porc et de la gerboise à longues oreilles.

Bien que menacés dans la nature, les hippopotames nains se reproduisent facilement dans les jardins zoologiques. Entre 1970 et 1991, la population d’hippopotames nains nés en captivité a plus que doublé. La survie de l’espèce dans les zoos est plus assurée que la survie de l’espèce dans la nature. En captivité, l’hippopotame nain vit de 30 à 55 ans, plus que dans la nature. Depuis 1919, Seulement 41 pour cent des hippopotames nains nés dans les jardins zoologiques étaient des mâles.

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Anatomie de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 9 avril 2014

 

 

Hippo-CyprusPour les protéger encore plus du Soleil, comme pour les autres hippopotames, leur peau sécrète une sorte d’écran solaire naturel de couleur rougeâtre appelée parfois « sueur de sang », mais ce n’est en réalité ni du sang, ni de la sueur. D’abord incolore, elle vire à l’orangé-rouge au bout de quelques minutes, et devient finalement marron.

Deux pigments différents et extrêmement acides ont été identifiés dans les sécrétions, un rouge et un orangé. Le pigment rouge est l’acide hipposudorique et le pigment orangé, l’acide norhipposudorique. On a découvert que le pigment rouge inhibe la croissance des bactéries pathogènes, ce qui laisse à croire que la sécrétion a un effet antibiotique. L’absorption de la lumière par ces deux pigments est maximale dans la gamme ultraviolette, ce qui équivaut à l’effet d’un écran solaire. Comme les hippopotames sécrètent ces pigments partout dans le monde, il ne semble pas que ce soit leur alimentation qui en soit la source. Au lieu de cela les animaux peuvent synthétiser les pigments à partir de précurseurs comme la tyrosine qui est un acide aminé.

Comportement

Les comportements observés pour les deux espèces vivantes sont différents. L’hippopotame commun ou amphibie vit en grands groupes dominés par un mâle polygame et irascible, tandis que les hippopotames nains vivent en couples ou en très petits groupes. Les hippopotames amphibies passent la journée dans l’eau pour se protéger du soleil, tandis que les hippopotames nains passent la journée, cachés en forêt, dans les marais voire dans des terriers.

L’accouplement de l’hippopotame commun se passe dans l’eau. La femelle est alors complètement immergée, seules ses narines sortent de l’eau. Comparativement aux adultes, le jeune est minuscule à la naissance : 30 kg pour 40 cm de long. La mère fait près de deux tonnes. La croissance est très rapide. À un an, le jeune pèse déjà 500 kg. En cas de naissance de gémellité, seul l’un des jeunes est nourri.

Alimentation

En journée, l’hippopotame se nourrit d’herbe et de graminées à proximité des berges. La nuit tombée, il s’éloigne des berges pour rejoindre des pâturages par des sentiers précis, parcourant pour cela jusqu’à10 km. Il ne se sert pas de ses dents, pour couper l’herbe, mais la cueille avec ses lèvres. Pendant sa quête de nourriture, il arrive parfois qu’il pénètre dans des plantations, occasionnant alors d’énormes dégâts. Il consomme 40 kg de matières végétales par jour. Lors des périodes où les herbes viennent à manquer ils peuvent sans problème se nourrir de viande, ces animaux étant des charognards occasionnels. Il est très rare de voir un hippopotame hors de l’eau la journée. On peut le voir dans une vidéo produite par la BBC.

Bien qu’il soit herbivore, c’est l’animal le plus dangereux d’Afrique. Il protège férocement son territoire, celui-ci étant la cause de la plupart des attaques sur les humains.

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Histoire évolutive de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 9 avril 2014

 

200px-Bothriogenys_fraasiOn a longtemps cru que les deux espèces connues étaient étroitement liées à la famille des Suidae (porcs et sangliers) ou à celle des Tayassuidae (pécaris), mais des recherches au cours des années 1990 ont montré que les hippopotames sont les plus proches parents terrestres des cétacés. La classification des Hippopotamidae est toujours en cours de discussion. L’une des classifications, due au chercheur français Jean-Renaud Boisserie, est la plus récente.

 

Il n’existe plus que deux espèces vivantes d’hippopotames, l’hippopotame commun et l’Hippopotame nain de l’ouest africain. Les scientifiques ont répertorié cependant de très nombreux fossiles qu’ils estiment être très proches des hippopotamidés actuels.

Comme son nom l’indique, les Grecs anciens voyaient dans l’hippopotame une sorte de cheval. Jusqu’en 1985, les naturalistes regroupaient les hippopotames avec les Suidae (porcs et sangliers) et les Tayassuidae (pécaris), en se fondant sur les particularités des molaires.

Pourtant, l’étude des protéines du sang, puis de la systématique moléculaire et enfin plus récemment de fossiles a bien montré que leurs parents génétiques les plus proches sont les cétacés. Selon cette théorie, leurs ancêtres communs étaient semi-aquatiques et ceux-ci se sont différenciés des autres artiodactyles il y a environ 60 Ma.

Environ 6 Ma plus tard, ces ancêtres auraient évolué en deux branches, celle des cétacés et celle des Anthracotheriodea. De ce groupe seraient issus les Hippopotames et les anthracothères une famille de grands quadrupèdes, dont les premiers membres, à la fin de l’Eocène, devaient étroitement ressembler aux hippopotames actuels mais avec une tête relativement plus petite et plus mince5. Tous les anthracothères ont disparu au cours du Pliocène sans laisser de descendance2.

Au cours de l’Éocène et de l’Oligocène, plusieurs genres d’Anthracotheriodea ont été identifiés, par exemple Anthracotherium et Elomeryx, au Miocène ce sont Merycopotamus et Libycosaurus tandis que les derniers sont datés du Pliocène. Libycosaurus étant considéré comme le plus proche des hippopotames actuels. Leurs ancêtres communs auraient vécu au Miocène, il y a environ 20 Ma.

Le plus ancien hippopotamidé reconnu est du genre Kenyapotamus, il vivait en Afrique entre 16 et 8 Ma. Kenyapotamus n’est connu que par des fragments de fossiles, mais on sait qu’il était de taille similaire aux hippopotames nains. Les hippopotamidae semblent avoir évolué seulement en Afrique et, à partir d’un seul groupe, puis s’être propagés dans toute l’Asie et l’Europe, d’ailleurs aucun hippopotame préhistorique n’a été découvert en Amérique et bien que divers anthracothères aient émigré en Amérique du Nord au début de l’Oligocène. Il y a entre 7,5 et 1,8 Ma, l’Archaeopotamus, probable ancêtre des genres Hippopotamus et Hexaprotodon, vivait en Afrique et au Moyen-Orient.

Bien que les lignées d’hippopotames préhistoriques soient encore mal connues, tout pousse à croire que les lignées des deux espèces modernes auraient divergé il y a déjà 8 Ma. La forme ancestrale de l’hippopotame pygmée africain pourrait être le genre SaotheriumSaotherium et Choeropsis ont des traits nettement plus basaux que les Hippopotamus et les Hexaprotodons, et sont donc plus proches de l’espèce ancestrale des hippopotames.

De nombreuses espèces ont disparu durant la dernière glaciation européenne, notamment Hippopotamus antiquus et Hippopotamus gorgops qui vivaient dans la zone concernée. Ces deux espèces étaient plus grandes que les espèces actuelles, il existait également de nombreuses espèces naines comme Hippopotamus minor à Chypre. La dernière espèce disparue est Hexaprotodon madagascariensis, elle était encore présente à Madagascar vers le xive siècle.

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