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Hippopotame, animal totem

Posté par othoharmonie le 7 avril 2014

 

medium (1)S’il est votre animal guérisseur, vous aimez les activités de groupe et êtes malheureux seul. Mis au défi, vous reculer rarement. Votre taille imposante intimide. Peintre ou écrivain, vous savez comment vous plonger dans le processus créatif et ne craignez pas l’immersion dans vos émotions. Comme vous êtes très ancré, vous allez loin sans jamais perdre le contact avec la réalité. Du côté négatif, vous vous frayez parfois un chemin dans une assemblée, en foulant aux pieds les idées et les projets des autres. 

DEMANDEZ LUI DE VOUS AIDER A : 
– affronter les émotions perturbantes. 
– assumer un projet créatif de longue durée, comme écrire un roman ou confectionner une courtepointe.
– organiser une fête de famille. 

ACCEDEZ A SON POUVOIR EN : 
– retenant votre souffle sous l’eau aussi longtemps que possible. 
– notant quelques idées sur l’émotion que vous avez le plus de mal à exprimer.

EN TANT QUE GUERISSEUR : 
– soigne la peau séchée et craquelée. 
– guérit la désorientation mentale et la confusion. 

EN TANT QUE GARDIEN OU PROTECTEUR : 
– garde la famille.
– empêche qu’on profite de vous. 

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Hippopotame amphibie

Posté par othoharmonie le 7 avril 2014

 

 

mediumL’hippopotame amphibie est un mammifère herbivore semi-aquatique d’Afrique, dont la masse peut aller jusqu’à 4 tonnes, nettement plus que l’hippopotame nain, seule autre espèce encore vivante de la famille des Hippopotamidae.

L’hippopotame passe ses journées dans des groupes d’une vingtaine d’individus dans l’eau douce et boueuse. En effet, à cause de sa masse importante et du fait qu’il ne dispose pas de glande permettant la transpiration, il est très vulnérable à la chaleur. Il peut fermer ses naseaux et rester complètement immergé jusqu’à quinze minutes. Il flotte et se révèle très adroit dans l’eau. Il se nourrit aussi sur la terre ferme, s’y aventurant surtout la nuit. Il ingère jusqu’à 50 kg de végétation par jour.

Malgré son air patelin, il compte parmi les animaux les plus dangereux pour l’homme, d’ailleurs beaucoup d’autres animaux le craignent, et même le Crocodile du Nil. Ses incisives peuvent mesurer60 cm de long et il peut charger à une vitesse de 30 km/h maximum. Sa mâchoire peut s’ouvrir à 150°.

Les mâles délimitent leur territoire en projetant à plusieurs mètres leurs excréments, fèces et urines, en accompagnant leur évacuation d’un rapide mouvement circulaire de leur queue en forme de pinceau.

C’est une des plus lourdes espèces de mammifère (terrestre), après les éléphants et les rhinocéros. Sa hauteur au garrot est d’environ 1,5 m et il peut mesurer 5 m de long, pour un hippopotame commun.

Les hippopotames sont des animaux grégaires et vivant en groupes comptant jusqu’à 40 têtes. Leur durée de vie est généralement de 40 à 50 ans. Les femelles atteignent leur maturité sexuelle à 5 ou 6 ans et ont une période de gestation de 8 mois.

Les hippopotames mesurent en moyenne 3,5 mètres de long et 1,5 mètre au garrot pour une masse de 1 500 kg à 3 200 kg. Ils ont à peu près le même gabarit que le rhinocéros blanc et sont sûrement une des deux ou trois espèces animales terrestres les plus grandes après l’éléphant. Les mâles semblent continuer à grandir toute leur vie, alors que les femelles atteignent leur poids maximum vers l’âge de 25 ans ; elles sont d’ailleurs plus petites que les mâles et ne pèsent normalement pas plus de 1 500 kg. On donne souvent 3 200 kg comme la limite supérieure pour la masse d’un hippopotame mâle. Pourtant, on a relevé des exemplaires plus grands, dont l’un atteignait presque 5 tonnes. Malgré leur lourdeur, ils peuvent courir plus vite qu’un homme sur la terre ferme. On estime que leur vitesse maximale peut atteindre les 30 km/h. Ils ne peuvent cependant soutenir une telle vitesse que sur quelques centaines de mètres.

Les yeux, les oreilles et les narines de l’hippopotame sont placés de façon à pouvoir émerger à la surface de l’eau. Cela leur permet de passer la plus grande partie de la journée avec leur corps immergé dans les eaux de fleuves tropicaux, pour rester au frais et se prémunir des coups de soleil. Pour les protéger encore plus du soleil, comme pour les autres hippopotames, leur peau sécrète une sorte d’écran solaire naturel de couleur rougeâtre appelée parfois « sueur de sang », mais ce n’est en réalité ni du sang, ni de la sueur.

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Mode de vie de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 7 avril 2014

 

Hippopotamus_amphibius_in_Lake_Chamo_03Les hippopotames sont extrêmement territoriaux ; un hippopotame mâle marque souvent son territoire le long d’une berge de rivière où il garde son harem de femelles, qu’il défend contre les autres mâles. Les hippopotames mâles se défient avec des bâillements menaçants. Leurs canines mesurent 50 centimètres de long et ils utilisent leur tête comme un bélier, surtout contre les mâles rivaux quand ils luttent pour leur territoire. L’hippopotame n’attaque pas les humains, mais, extrêmement territorial, il défend contre eux son domaine avec énergie et, comme son habitat est souvent envahi par les fermiers et par les touristes, il compte parmi les animaux les plus dangereux d’Afrique. On dit qu’il cause plus de morts chez les humains qu’aucun autre mammifère.

Les hippopotames vivent presque toujours en eau peu profonde, rarement en eau profonde. La plupart des hippopotames qui ont l’air de flotter sont en fait debout ou couchés sur le fond. Ils se nourrissent à terre surtout pendant la nuit, consommant jusqu’à 50 kg de végétation par jour. Il a été observé qu’ils consomment de temps en temps de la viande trouvée dans des ordures près de leur habitat, mais ce ne sont pas réellement des carnivores.

Les hippopotames adultes ne flottent généralement pas. En eau profonde, ils se propulsent d’habitude par des sauts, en poussant sur le fond. On a remarqué qu’ils se déplacent à 8 km/h dans l’eau. Les jeunes hippopotames nagent plus volontiers, en se propulsant grâce à des coups de pied de leurs jambes arrières. Un tout jeune hippopotame a survécu après avoir été projeté dans la mer pendant le tsunami produit par le séisme de l’Océan Indien en 2004 et a été recueilli sur une île voisine.

Les bébés hippopotames naissent sous l’eau et pèsent entre 27 et 50 kg ; ils doivent monter à la surface pour leur première respiration. Les jeunes restent souvent sur le dos de leurs mères quand l’eau est trop profonde pour eux et s’immergent pour téter.

Les hippopotames adultes font habituellement surface pour respirer toutes les 3-5 minutes. Les jeunes doivent respirer toutes les 2-3 minutes. Le processus de remontée en surface et de respiration est automatique et même un hippopotame qui dort remontera et respirera sans se réveiller. On a observé des hippopotames qui restaient en submersion jusqu’à 30 minutes. Dans cette situation, il obture ses narines.

Avant la dernière période glaciaire, l’hippopotame était répandu en Afrique du Nord et en Europe, car il peut vivre dans des climats plus froids pourvu que l’eau ne gèle pas en hiver. Il est maintenant éteint en Égypte, où il était courant de le voir dans le Nil au cours des temps historiques.

Pline l’Ancien écrit qu’à son époque le meilleur endroit d’Égypte pour le capturer était dans le nome de Saïs (N.H. 28.121); et on pouvait toujours en trouver le long du bras de Damiette après la Conquête arabe (639). Même sur l’île de Malte, à Għar Dalam (la Grotte des Ténèbres), des ossements d’hippopotames (dont des hippopotames nains ont été trouvés, datant d’environ 180 000 ans.

Les hippopotames existent toujours dans les fleuves de l’Ouganda, du Soudan, dans le Nord de la République démocratique du Congo et dans le Nord de l’Éthiopie, dans l’Ouest de la Gambie et le Sud de l’Afrique (Botswana, en République d’Afrique du Sud, au Zimbabwe, en Zambie). Une population distincte vit en Tanzanie et au Mozambique.

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Histoire évolutive des hippopotames

Posté par othoharmonie le 7 avril 2014

 

290px-Tête_d'hippopotameComme son nom l’indique, les Grecs anciens voyaient dans l’hippopotame une sorte de cheval. Jusqu’en 1985, les naturalistes regroupaient les hippopotames avec les cochons, en se fondant sur les particularités des molaires. Pourtant, l’étude des protéines du sang, puis de la systématique moléculaire et enfin plus récemment de fossiles a bien montré que leurs parents génétiques les plus proches sont les cétacés : les baleines, les marsouins et animaux apparentés. Les hippopotames ont plus de points communs avec les baleines qu’ils n’en ont avec d’autres ongulés comme les cochons. Ainsi, l’ancêtre commun des hippopotames et des baleines a existé après que la lignée s’est séparée des ruminants, séparation qui s’est elle-même produite après la divergence du reste des ongulés artiodactyles, cochons compris. Alors que la baleine et l’hippopotame sont les plus proches parents vivants l’un de l’autre, la séparation de leurs lignages s’est produite très peu de temps après leur divergence du reste des ongulés artiodactyles.

En 2005, la population d’hippopotames du Parc national Virunga en République démocratique du Congo était tombée à 800 ou 900 individus alors qu’elle en comptait environ 29 000 dans le milieu des années 1970, provoquant des inquiétudes quant à la survie de cette population. Ce déclin est attribué aux dégâts causés par la Deuxième Guerre du Congo. On croit que les braconniers sont d’anciens rebelles Hutus, des soldats congolais mal payés et des milices locales. Les braconniers chassent pour se nourrir, mais aussi pour le profit financier. Un hippopotame de trois tonnes vaut des milliers de dollars. La vente de viande d’hippopotame est illégale, mais quand elle arrive inopinément dans les marchés, elle se vend si vite qu’il est difficile pour les fonctionnaires du WWF d’intervenir. Les défenseurs de l’environnement avertissent que cet hippopotame pourra bientôt avoir disparu du Congo. Le massacre des animaux dans le parc a été longtemps cautionné par l’Armée rwandaise dans les parcs naturels au Congo.

On a estimé que la population des hippopotames de l’ensemble de l’Afrique est entre 125 000 et 150 000, de laquelle la Zambie (40 000) et la Tanzanie (20 000-30 000) ont les plus grandes populations.

On a décrit cinq sous-espèces d’hippopotames en se fondant sur des différences morphologiques (H. a amphibiusH.a. kibokoH.a. capensisH.a. tschadensisH.a. constrictus; Lydekker 1915). Pourtant, l’existence de ces sous-espèces présumées n’avait pas été confirmée par des analyses génétiques, c’est ce qu’a fait une étude récente d’Okello et al. (2005).

En utilisant l’ADN mitochondrial des biopsies de peau prélevées dans 13 lieux d’échantillonnage, les auteurs ont examiné la diversité et la structure génétiques parmi les populations d’hippopotames à travers le continent. Ils trouvent que la différentiation génétique est basse mais significative parmi 3 des 5 groupes présumés - H.a. amphibiusH.a. capensisH.a. kiboko. Si ces conclusions sont exactes, cela voudrait dire que les hippopotames communs au Kenya et en Somalie (kiboko), en Afrique du Sud (capensis de la Zambie à l’Afrique du Sud) et dans le reste des pays africains sub-sahariens (amphibius) représentent trois sous-espèces distinctes, avec H.a. amphibius comme groupe ancestral. Okello et al. ont établi également que les hippopotames communs ont connu en Afrique une expansion démographique importante au cours du Pléistocène et ultérieurement, expansion qu’ils attribuent à une augmentation des étendues d’eau à la fin de cette époque.

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