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L’Hippopotame en Egypte

Posté par othoharmonie le 29 mars 2014

 

290px-Hippo_pod_editL’Hippopotame faisait partie des animaux dangereux de l’Egypte antique, les égyptiens avaient pour habitude de vénérer les animaux qu’ils craignaient afin de s’en approprier leur protection divine. 

Les divinités représentés sous la forme d’un hippopotame sont généralement liés à la protection de la grossesse, ou des accouchements difficiles, en effet à l’époque, il était courant de voir cet animal en compagnie de jeunes hippopotames, qu’ils défendaient avec ardeur. 

Liste des divinités ayant empruntés l’iconographie de l’hippopotame 

Amemét la dévoreuse aux jambes d’hippopotame

La déesse Amemét « la dévoreuse » est souvent représentée avec une couronne rouge, des jambes d’hippopotame, un corps de lionne ou de léopard et une tête de crocodile, toutes les créatures féroces de l’Égypte. Associée au dieu Amon, ils forment un des couples de l’Ogdoade d’Hermopolis. C’est la déesse la plus redoutée des égyptiens. 

La déesse Amemét joue un rôle important dans le rituel de la pesée de l’âme, rituel funéraire ou le poids du cœur doit être égal ou inférieur au poids d’une plume « plume de Maât ». Lors du rituel funéraire, si le cœur du défunt est plus lourd que le poids de la plume, la déesse Amemét dévore le cœur du défunt et le prive de son immortalité dans l’au-delà. 

C’est la déesse que vous voyez sur la photo ci-dessus, à droite de la balance, elle attend avec impatience le verdict de la pesée. 

Meskhenèt la déesse hippopotame coiffée d’un utérus de vache

La déesse Meskhenèt est une représentation symbolique des assises du monde, des fondations des édifices, et du siège d’accouchement. 

Les femmes accouchaient assises, et la déesse personnifiait ce siège. Son rôle était d’être présente lors de l’accouchement. 

La déesse Meskhenèt est une des parèdres du dieu Chaï. 

La déesse possède un pouvoir agissant sur la durée de la vie terrestre des hommes, elle « décide de l’existence » elle accroit le temps de vie de celui qui est au service du dieu qu’elle compte les années nombreuses pour celui qu’il aimerais qu’elle envoie un destin funeste à qui transgresse sa volonté. 

Le siège d’accouchement représenté sous la forme de quatre briques, sont également incarnées par des divinités qui peuvent n’êtres que de simple nourrices, les briques sont donc nommées ainsi; l’Efficace, la Parfaite, l’Ainée et la Grande, respectivement identifiées aux déesses Nephtys, Isis, Nout et Tefnout chargées de la protection des jours épagomènes. 

La déesse Meskhenèt est généralement représentée sous la forme d’une femelle hippopotame, debout, ses pattes arrières posées sur un signe-Sa, coiffée de la couronne hathorique surmontée de deux plumes sur un mortier, ou sous l’aspect d’une femme coiffée d’un signe hiéroglyphique de l’utérus d’une vache comme la déesse Tjenenet. 

Opèt la grande déesse hippopotame

La déesse mère Ipèt ou Opèt ou Ipèt « la grande » est représentée sous la forme animale d’un hippopotame dans la mythologie égyptienne, c’est la déesse hippopotame, connue sous le nom de Ipy jusqu’à l’époque gréco-romaine. 

Les textes des pyramides la mentionne une fois ou le pharaon souhaite boire son lait blanc, brillant et doux. 

Un temple édifié par Ptolémée VIII, à la période ptolémaïque au IIème siècle avant JC est laissé inachevé, des travaux de décorations ont continués sous le règne de Ptolémée XII au Ier siècle avant JC, ce petit temple d’Opèt est aujourd’hui en cours de restauration dans le cadre d’une collaboration franco-égyptienne. 

Dans ce temple, la déesse Ipèt est assimilée à la déesse Nout et devient celle qui engendra le dieu Osiris. 

Une grande fête à Thèbes était consacré à la déesse Ipèt, le dieu Amon s’unissait avec elle, elle était alors assimilée à la déesse Amaunet  »épouse d’Amon ». 

Tawaret la déesse hippopotame avec une tête de crocodile

La déesse Tawaret ou Tawret est représentée sous la forme animale d’un hippopotame avec une tête de crocodile, c’est la protectrice des accouchements alors difficiles à cette époque ou les fausses couches étaient courantes. 

La déesse Tawaret est parfois assimilée comme l’épouse du dieu Seth. 

Thouëris la déesse hippopotame, avec une queue de crocodile et des pattes de lionne

 La déesse Thouëris « la grande » est généralement représentée sous la forme animale d’un hippopotame debout avec la poitrine tombante, le ventre en avant, une queue de crocodile et des pattes de lionne. Elle était vénéré principalement à Thèbes sous le Nouvel Empire. 

Sa qualité de déesse mère la rapproche des déesses Isis et Hathor. C’est la protectrices les femmes mères, elle protège ces femmes pendant les accouchements, son culte était vénéré dans les foyers comme le dieu Bés, sa statuette était placée pour protéger la naissance des nouveau-nés à une époque ou les fausses couches étaient fréquentes.

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Hâpy fêtait l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 29 mars 2014

 

 

Image illustrative de l'article HâpyHâpy est la personnification divine du Nil dans la mythologie égyptienne.

Hâpy était représenté sous les traits d’un personnage aux formes androgynes. Si son corps est masculin, il n’en a pas moins deux grosses mamelles féminines qui assurent la prospérité aux Égyptiens. Son ventre est proéminent et gras, et il porte sur la tête un panache de plantes du Nil. Il est souvent représenté sous la forme duale de jumeaux. L’un portant sur la tête des tiges de papyrus (symbole de la Haute-Égypte) et l’autre portant un nénuphar (symbole de la Basse-Égypte).

Il pouvait aussi être représenté avec une tête d’hippopotame, toujours sous sa forme hermaphrodite.

Selon la légende, Hâpy vivait dans deux lieux cachés. Le premier se situait sous la première cataracte du Nil, près d’Éléphantine. De là, il versait le contenu de deux jarres pour faire monter les eaux de Haute-Égypte. L’autre lieu était situé en Basse-Égypte près de Memphis, et servait à approvisionner le delta en eau féconde. Les Égyptiens attribuaient à Hâpy la force vitale du Nil qui provenait en fait du limon noir qu’il transporte qui fertilisait les rives du fleuve et apportait sa richesse à l’Égypte. Il est également, par extension, le symbole de la prospérité et de la fécondité.

Chaque année, le Nil débordait de son lit pour fertiliser les rives asséchées par le climat aride de l’Égypte. Le limon qu’il transportait rendait possible leur culture. Symbole de ces crues annuelles, Hâpy, avait un rôle prépondérant dans la vie des Égyptiens de l’antiquité : du niveau de ces crues dépendait la survie de ce peuple, qui était aussi bien touché par des crues trop faibles (qui asséchaient les cultures) que par les débordements excessifs de ces flots qui provoquaient de grandes inondations.

Pour s’attirer les bonnes grâces du dieu fleuve, les Égyptiens lui donnaient de grandes quantités d’offrandes. Sur le mur des temples, on le trouve représenté devant des tables d’offrandes, couvertes de produits provenant des différents nomes d’Égypte. Dans ces représentations, il porte sur la tête le symbole de la région correspondante.

220px-Cyperus_papyrus-pjt3Lors de sa fête annuelle le droit de chasser et de manger la chaire des hippopotames étaient accordés au peuple d’Égypte, privilège des prêtres de ses temples le reste de l’année, permettant ainsi de réguler leur population.

Simple composition littéraire ou chant liturgique dédié à Hâpy, l’hymne au Nil est un magnifique éloge de la nature, qui faisait partie des œuvres enseignées aux élèves scribes.

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Dieu à tête d’hippopotame

Posté par othoharmonie le 29 mars 2014

 

Taourèt (Taweret, Taurt, Thouéris, Thoeris, Toeris) dite « La Grande » est la déesse hippopotame protectrice des accouchements. Elle semble aussi confondue avec Apet, Ipet ou Opet.

téléchargement (8)Son apparition était censée effaroucher n’importe quel esprit malin qui aurait pu nuire à un enfant et à la femme en travail. 
Comme déesse protectrice de l’accouchement elle était souvent accompagnée du dieu nain  Bes, qui avait une fonction semblable.

Elle passe pour une compagne de Seth, de Sobek ou de Bes.

Elle était représentée avec une tête d’hippopotame, les pieds et les bras d’un lion, la queue d’un crocodile, des seins tombant et un ventre gonflé par une grossesse. Elle est coiffée d’un mortier éventuellement surmonté de cornes et du disque solaire. 
Elle était souvent dépeinte tenant l’amulette « Sa » symbolisant la protection ou l’ank représentant la Vie.

A noter qu’il existe une déesse particulière pour les accouchements, moment particulièrement périlleux et exaltant, en la personne de Meskhenet.

Adoré sous la forme femelle bienveillante de la déesse Thouéris (ou Opet) au corps d’hippopotame, à la tête de crocodile et aux pattes de lion, protectrice des naissances et incarnation de la fécondité aquatique. Craint sous la forme maléfique de Seth, dieu du désordre et du chaos, du Tonnerre et des Forces violentes, il est considéré par les pharaons comme un animal maudit, ennemi des dieux, qu’il faut exterminer. Les Egyptiens redoutent ce représentant du Nil capable d’affronter la toute puissance de Pharaon, depuis qu’un hippopotame tua Ménès, premier roi d’Egypte, bâtisseur de la ville de Memphis et instaurateur d’un culte voué au crocodile. Après sa mort, il sera représenté par un crocodile saisi dans sa gueule par un hippopotame. Selon certaines légendes, l’hippopotame aurait même participé au combat des dieux. Seth noie son frère Osiris dans les eaux du Nil en prenant la forme d’un hippopotame. Pour venger son père, Horus revêt également la forme d’un hippopotame et affronte son oncle dans les eaux du Nil. Sa mère, Isis, harponne Seth, mais lui laisse la vie sauve. Horus, fou de colère, surgit du Nil et arrache la tête de sa mère grâce à ses puissantes mâchoires. Abondants dans la vallée du Nil, les hippopotames ravagent les cultures et sont considérés comme des ennemis par les paysans, qui les chassent à l’aide d’un harpon. Cette chasse prend très tôt un caractère rituel. Symbole des forces mauvaises, identifié à Seth, l’hippopotame est mis à mort rituellement par le roi sur les représentations figurées des mastabas (tombes). Les mâles blancs, symbole de la toute puissance du mal, sont encore plus redoutés et sont, à Edfou, la ville d’Horus, exterminés par des harponneurs choisis par les pharaons.

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rêver d’hippopotame

Posté par othoharmonie le 29 mars 2014

 

200px-Bothriogenys_fraasiVoir en rêve un hippopotame représente votre nature agressive et vos forces cachées. Vous avez plus d’influence et de puissance que vous réalisez. Sinon, il indique que vous êtes territoriale. Peut-être quelqu’un outrepasse ses limites. Voir en rêve un groupe d’hippopotames signifie que vous avez besoin d’échapper à la routine quotidienne et se détendre

Rêver d’un hippopotame dans son environnement naturel : vos ennemis sont déterminés à vous détruire, assurez bien votre défense
Au zoo : seul le découragement peut vous empêcher de surmonter l’adversité
Le chasser : on vous agresse fréquemment par des paroles qui vous mettent les nerfs en pelote
Il vous poursuit : vos affaires vont très mal

 

Symbolise votre corps émotionnel. Difficulté à bien maîtriser ses émotions ou de ses désirs. La femelle représente souvent la fécon­dité.

Rêve positif : annonce des moments émotionnels intenses et agréables. Attention, cette situation ne doit pas persister indéfini­ment, vous devrez rapidement passer à autre chose pour ne pas développer de dépendance ou d’obsession malsaine.

Rêve négatif : annonce un manque de maîtrise de vos émotions qui vous causera quelques ennuis.

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