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L’hippopotame et l’astrologie

Posté par othoharmonie le 27 mars 2014

 

220px-Hippo_mouth1Dans la symbolique astrologique les grands animaux appartiennent au domaine d’abord de Jupiter. Toutefois, il ne faut pas oublier que Jupiter partage avec Neptune la Maîtrise des Poissons. Jupiter représente toujours ce qui est grand, voire même démesuré. Et c’est bien le cas de l’hippopotame commun qui, adulte ne pèse pas moins entre 1,4 à 3,2 tonnes. Le plus grand mesure jusqu’à 1,50 mètres au garrot pour 3,50 mètres de longueur. La tête est grosse et la bouche large qui va s’ouvrir selon un angle très important, quant à ses canines elles peuvent mesurer plus de 60 cm. Très vulnérable aux coups de soleil, l’hippopotame passe une grande partie de la journée dans l’eau boueuse pour se rafraîchir.   

Le nom « hippopotame » dérive du grec ancien « hippo » signifiant « cheval », autre symbole jupitérien, et « potamos » qu’on traduit par « fleuve », ce qui nous ramène au monde aquatique des Poissons et de Neptune. On a longtemps cru que l’hippopotame était de la famille des Suidae, c’est-à-dire les porcs et les sangliers, ou à celle des Tayassuidae, les pécaris, mais des recherches assez récentes, dans les années 1990, ont montré que les hippopotames étaient les proches parents vivants des cétacés.

Saccageant ou mangeant une partie des récoltes, l’hippopotame a été considéré en Egypte, le plus souvent, comme une manifestation des forces négatives qui sont en ce monde… Ennemi de l’homme, l’hippopotame fut voué à Seth, le méchant. On entretenait des harponneurs sacrés, chargés de le détruire. Cependant, l’hippopotame femelle fut honorée, voire adorée, comme un symbole de la fécondité, sous les noms de le Horem (Opet), la Grande (Thonéris). Elle était censée assister « traditionnellement la mère lors de la venue au monde des dieux, des rois et de simples mortels. Ainsi s’expliquent les nombreuses images, statues, amulettes et représentations dans les temples, qui montrent Thonéris, dressée sur ses pattes postérieures et appuyée sur le nœud magique ».  

Dans l’Ancien Testament, l’hippopotame, sous le nom de Béhémoth, qui vient probablement de l’égyptien, symbolise « la force brutale que Dieu maîtrise, mais que l’homme ne peut domestiquer ».

Vois, sa force réside dans ses reins, sa vigueur dans les muscles de son ventre, 

Il raidit sa queue comme un cèdre, les nerfs de ses cuisses s’entrelacent.                                             

Ses vertèbres sont des tubes d’airain, ses os sont durs comme du fer forgé…                       

Sous les lotus il est couché, il se cache dans les roseaux des marécages.

Cette description, interprétée symboliquement, viserait l’ensemble des impulsions humaines et des vices, dont l’homme, atteint par la faute originelle, ne peut venir à bout par lui seul. Cette colossale masse de chair exige la grâce de Dieu pour s’élever par la spiritualisation.

L’hippopotame et l’astrologie dans HIPPOPOTAME 220px-Taweret_statueLes savants grecs Hérodote et Aristote, qui ne connaissaient l’hippopotame que par oui-dire, l’avaient affublé de sabots fourchus et d’une crinière de cheval qu’il garderait dans les représentations zoologiques jusqu’à la Renaissance. Il faudra attendre Pierre Belon qui vit un hippopotame à Constantinople pour que soit démenties les fables transmises par les écrits anciens. Une statue antique du Nil à son image, dans les jardins du Pape au Belvédère, assure au zoologue qu’il s’agit bien du même animal. 

 

Bibliographie

Dictionnaire des Symboles – Jean Chevalier et Alain Gheerbrant – Robert Laffont/Jupiter – Collection Bouquins.   

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Le Renne et l’Hippopotame

Posté par othoharmonie le 27 mars 2014

REMARQUES ADDITIONNELLES SUR LE RENNE ET SA COEXISTENCE PRÉSUMÉE AVEC  L’HIPPOPOTAME

Par M. A. C. ANDERSON, Esq.

 

(Par lettre datée du 10 décembre 1870, Rosebank, Victoria, Ile de Vancouver, Colombie Britannique.)

250px-Pygmy_hippopotamus_pairJ’ai lu avec beaucoup d’intérêt les annotations de M. E. Lartet sur ma communication de novembre 1868  [voir ci-dessus, page 147], ayant trait aux sujets traités généralement dans les Reliquiæ Aquitanicæ et plus particulièrement dans ma précédente contribution en pages 37 à 57. Je dois implorer votre indulgence à l’heure où je tente d’établir au moins quelques-unes des bases qui fondent mes désaccords avec les conclusions auxquelles tendent les arguments de M. E. Lartet – en partant du principe que je le fais non dans un esprit dogmatique, mais seulement pour découvrir, pour autant que ce soit possible, les véritables implications d’une question porteuse d’une signification beaucoup plus profonde que les simples points débattus, dont la résolution en elle-même peut apparaître en comparaison d’une importance dérisoire. 

Tout d’abord, en qui concerne mon observation que des animaux aussi diversement constitués que le renne et l’hippopotame ne pouvaient avoir coexisté sous le même climat, il serait, je le maintiens, illogique de supposer que les races d’animaux existantes, sous l’effet de processus d’acclimatation supposés ou autrement, ont changé en quoi que soit leurs modes de vie respectifs. Tous les témoignages écrits tendent à montrer que, quand ils n’ont pas été modifiés par les effets de la domestication, les différents genres gardent de nos jours leurs caractéristiques premières. Les habitudes de divers oiseaux connus et autres animaux, telles que les décrivaient les auteurs de l’antiquité, et en particulier dans un des plus anciens récits connus, le « Livre de Job », sont inchangées. Dans le monde des insectes, on observe la même identité. Le vol du criquet migrateur, les mœurs de la fourmi décrites par Virgile *, demeurent exactement comme ils étaient. L’Asilus des « Géorgiques » a son représentant dans le moderne taon  ; et la « mouche des lieux retirés des rivières d’Egypte » des Saintes Écritures est encore illustrée dans la Zim de Bruce, la redoutable mouche tsé-tsé de Livingstone. Ainsi, nous pouvons soutenir que la même suite de constitution et de mode de vie s’est perpétuée à travers les âges antérieurs à l’enregistrement historique – en conséquence, que les caractères distinctifs des deux races spécialement en question sont exactement ceux de leurs  premiers prototypes. La nature de l’hippopotame est trop connue pour admettre un commentaire. Cet animal requiert indubitablement une température quasi tropicale, avec une végétation à la luxuriance correspondante pour se maintenir en vie. Privé de celles-ci, dans son état naturel, il meurt d’inanition.

Lire à la suite ici …  

Esq.  : Abréviation du titre de noblesse Esquire, écuyer. NdT

* Enéide, IV, 402 et suiv.  ; Géorgiques, III, 147.  ; Isaïe, VII, 18. L’Asilus des Romains semble avoir été synonyme de l’Œstrus des Grecs.

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L’hippopotame et le philosophe

Posté par othoharmonie le 27 mars 2014

                                

Tu veux aller vers l’infini, tourne-toi d’abord de tous côtés dans le fini.
Goethe

Écrit par Pierre Bailleux

Ce titre fait écho à une savoureuse chronique radiophonique du professeur Théodore Monod, membre de l’Institut, “Un mythe moderne: la terre ferme”, recueillie dans L’hippopotame et le philosophe, Actes Sud, 1993. Le philosophe, en l’occurrence, c’est Schweitzer découvrant, à la vue d’un troupeau d’hippopotames sur l’Ogooué, la formule du Respect de la Vie(Ehrfucht vor dem Leben).

300px-ZooPygmyHippoAlbert Schweitzer éleva la voix pour dénoncer une église avec des frontières et des dogmes solides, une église tentée de se substituer au Royaume de Dieu, au lieu de le servir. Il entendait par là que le protestantisme ne pouvait devenir une voie (et une voix) vivante(s) pour le générations successives que « surgissent constamment des penseurs qui, dans l’esprit de Jésus, mais en tenant compte du monde où ils vivent, transforment la foi en connaissance »(1). Partout où le protestantisme se contente d’être une foi traditionnelle, il perd toute relation avec la vie spirituelle du moment, et toute faculté d’adaptation. Dès que cesse le débat entre la tradition et la pensée, la sincérité chrétienne est en danger.

Autrement dit, je suis persuadé qu’un protestantisme qui n’oserait plus mettre la vérité historique et scientifique au service de la vérité spirituelle recèlerait une faiblesse interne, si fort qu’il se figure être. Le respect de la vérité, comme telle, doit être inhérent à notre foi, si nous ne voulons pas être “des gens de peu de foi”, et le premier signe en est le respect de la vérité historique et scientifique. Autrement dit encore, osons le risque de passer notre foi au crible de la pensée.

Heureux de partager avec vous un aspect important de ma vie spirituelle, je n’ai pas l’intention de faire ici une apologie du protestantisme libéral (qui, comme chacun le sait, remonte historiquement aux sources de la Réforme) et ce, au sens d’une défense telle qu’on la pratique, hélas, trop souvent chez les orthodoxes et les fondamentalistes. Pour ceux-ci, l’apologie consiste à affirmer que le christianisme (le leur) renferme des vérités qui sont au-dessus de toute intelligence et qui n’ont donc pas à être confrontées à la raison.

A mon avis, se comporter ainsi revient à se retirer, tels des sectaires, sur une montagne fortifiée, position certes inexpugnable d’une élite religieuse, mais d’où l’on ne peut prétendre annoncer le message de Jésus.

Je voudrais illustrer mon propos par cette belle page de l’évangile, celle de la Cananéenne dans Matthieu 15. En effet, la soi-disant “élite religieuse” du temps de Jésus, ses disciples, et les premiers chrétiens, ensuite, étaient survoltés par un sentiment de supériorité, rongés par le cancer du doute et de la jalousie, étouffés par la dictature des conventions et l’étroitesse des traditions. Le message de Jésus, que les pharisiens se refusent à comprendre et à accepter, que les disciples ont peine à digérer, sera par contre étonnamment perçu par un être doublement “inférieur” parce que femme et parce que païenne. Un comble ! Gênante et agaçante cette Cananéenne qui interpelle les Juifs qui ne peuvent, elle le sait, lui adresser la parole sans se souiller. Habiles et très respectueux des traditions, ces pieux disciples qui suggèrent à leur maître: “Donne-lui son miracle et nous aurons la paix !”.

Rencontre providentielle car l’insistance de la femme aura raison du mutisme légaliste de Jésus. La païenne le met au pied du mur. Serait-il lui aussi enfermé dans les préjugés de sa race et de la religion des ancêtres ? Inattendue et singulièrement choquante mais combien noble et émouvante sera la réaction du prophète de Nazareth ! D’un mot, Jésus balaie conventions, prescriptions et règlements, nés de la mesquinerie et de la peur des hommes, pour amorcer un échange qui deviendra communion. Face aux pharisiens scandalisés et aux disciples ébahis, Jésus fera crédit aux paroles d’une femme, à la foi d’une païenne, jusqu’à lui permettre de révéler la grandeur de son être et la profondeur de sa confiance… Elle recevra le miracle espéré et l’amitié du maître, ce qu’elle ne pouvait même pas imaginer.

Nous avons nous aussi, peut-être, nos chiens et nos “Cananéennes”. L’esprit de ghetto, de clan ou de caste, nous guette aussi, au sein de l’Église Protestante Unie de Belgique. L’élitisme -qui impose “sa vérité”- risque toujours de nous tenter jusqu’à la méfiance souveraine, jusqu’au au mépris à peine dissimulé ou à l’orgueilleuse conviction de supériorité. Mais heureusement que des “petits chiens” nous aident à faire sauter les barrières de notre sectarisme pour nous ouvrir aux richesses d’autrui, à la fraternité universelle.   

Le contraire de la vérité n’est donc pas l’erreur, mais le fait d’imposer sa vérité. “Mettre la vérité au concours”(2), telle est la conviction des libéraux, la condition de toute recherche de Dieu, la règle de toute tolérance. Mais à condition que cette dernière ne devienne pas de l’indifférence et sache maintenir comme une exigence ce combat de la foi où s’équilibrent le non et le oui.

Ainsi, la foi protestante libérale est d’abord une foi chrétienne “qui attache la plus grande valeur à la rectitude de la conduite, par conséquent à la pratique. Elle n’est pas l’adhésion à un catalogue de formules philosophiques, religieuses ou dogmatiques. […] Cela implique évidemment une grande liberté d’esprit, puisque même si nous employons des formules qui peuvent paraître identiques à celle de l’orthodoxie ou du fondamentalisme, nous conservons toujours le droit de les interpréter pour les mettre en relation avec les exigences de notre conscience”.(3)

Théologiquement donc, la foi protestante libérale insiste plus sur le message et l’éthique de Jésus que sur l’aspect événementiel et doctrinal qui a été le facteur de divisions et de luttes outrageuses au sein du Christianisme.   

Sans nostalgie aucune, je vous l’assure, pour mon ancienne église, l’Église Protestante de Belgique (EPB), je continuerai à plaider pour une église ouverte, en recherche, pluraliste, un peu comme cette église qu’avait en vue Luther, dans ses trois grands écrits réformateurs de 1520, une église plus libérale et d’une autre nature que celle qui a été finalement réalisée, l’églis eunie qui prétend restaurer la foi ancienne de l’église des sept premiers siècles. Car une église dite “protestante réformée” est en vérité la communauté de ceux qui cherchent. Cette église dont je parle, notre église, l’EPUB, se trouve aujourd’hui devant le danger de cesser d’être une force spirituelle et prophétique engagée au sein d’une société laïque et démocrate, et risque de n’être plus qu’un simple facteur normatif d’une société qui favorise la pensée unique.

Je prie Dieu de nous donner la force et la sagesse d’oser nous rapprocher les uns les autres avec la plus sereine objectivité, afin de vivre une réelle fraternité, sans craindre la différence, sans lorgner en arrière. Ensemble, osons l’avenir avec ce sens de la responsabilité qui nous fait adhérer au monde, de cette « adhérence » qui forme la foi.

Pour terminer, je voudrais partager avec vous une parole d’Albert Schweitzer (4) qui illustre ce que je pense :

« La religion de notre temps ressemble à un fleuve africain pendant la saison sèche : un lit immense, des bancs de sable et, au milieu, un filet d’eau qui cherche son chemin. On essaye de s’imaginer qu’autrefois un fleuve remplissait ce lit, que les bancs de sable n’existaient pas, mais qu’il coulait majestueusement entre les berges et qu’un jour il en sera de nouveau ainsi. Est-il possible qu’autrefois il remplissait ce lit ? Y a-t-il eu une époque où la religion éthique était une force dans la vie spirituelle ? Oui, à l’époque du rationalisme du XVIIe siècle. Alors, la religion éthique et la pensée formaient une unité. La pensée était religieuse et la religion était pensante. Parce qu’elle était déterminée par des idées religieuses et éthiques, la pensée de cette époque entreprit de se représenter la réalité comme elle devrait être. Elle possédait un idéal éthique et elle se mit à transformer la réalité en accord avec lui. »

Pierre A. Bailleux 03|09|2001

(1)   La mystique de l’apôtre Paul, chapitre XIV : « Ce qu’il y a d’impérissable dans la mystique de l’apôtre Paul ».
(2) Expression utilisée au début du XIXe siècle dans différentes publications libérales. Cfr J.-J. Goblot, « Les mots sous la Restauration », in Civilisation Chrétienne, Approche Historique d’une Idéologie, Beauchesne, Paris, 1975, pp. 208-2229.
(3) Isabelle Jarry, Théodore Monod, Plon, Paris, 1990, pp. 216-217
(4 ) Religion in modern Civilization, 1934 Traduction de Jean-Paul Sorg (AFAAS). 

 

http://prolib.net/pierre_bailleux/index.htm

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Conservation de l’hippopotame

Posté par othoharmonie le 27 mars 2014

290px-Bristol.zoo.pygmy.hippo.arpL’hippopotame pygmée  Choeropsis liberiensis  est une espèce de préoccupation majeure étant classée En danger d’après la Liste rouge de l’UICN et ayant une distribution restreinte à la forêt de Haute Guinée de l’Afrique de l’Ouest (Eltringham 1993). Cet habitat a été sévèrement réduit par la déforestation massive et on estime que les populations d’hippopotames pygmée sont en déclin et de plus en plus fragmentées (Lewison and Oliver 2008).

En vue de faire face à cette préoccupation, la Société Zoologique de Londres (Zoological Society of London – ZSL) avait tenu une réunion en Avril 2009, à laquelle ont pris part plusieurs représentants des organisations non gouvernementales (ONG) impliquées dans la conservation de l’hippopotame pygmée, dont Fauna and Flora International (FFI), l’Institut pour l’Elevage de Mammifères Rares et En danger d’Afrique (Institute for Breeding of Rare and Endangered African Mammals – IBREAM),

l’UICN, et la Société Royale pour la Protection des Oiseaux (Royal Society for the Protection of Birds –  RSPB). Un des résultats de cette réunion était la création du Sous-groupe Hippopotame Pygmée du  Groupe des Spécialistes des Cochons, Pécaris et Hippopotames de la Commission de Sauvegarde des Espèces (Species Survival Commission –  SSC) de l’UICN. Le premier rôle du sous-groupe était d’organiser et de réunir des fonds pour un atelier d’élaboration de stratégie régionale de conservation. Le but de cet atelier devrait être de rassembler toutes les parties prenantes pour réviser les connaissances actuelles, créer un réseau collaboratif et développer une stratégie régionale de conservation qui, avec le soutien des gouvernements, guidera la conservation, l’éducation et la recherche à travers l’aire de distribution de l’hippopotame pygmée. Les stratégies globales et régionales de conservation de ce type ont été très efficaces pour mobiliser des fonds et du soutien.

 

L’atelier pour la stratégie de conservation pour l’hippopotame pygmée a eu lieu à Monrovia, au  Libéria, du 22 au 24 Novembre 2010. Trente trois participants y ont assisté, dont des représentants  de tous les états de l’aire de distribution de l’hippopotame pygmée, des agences gouvernementales et des ONG locales et internationales travaillant sur la conservation de l’hippopotame pygmée.

Plusieurs autres personnes qui n’ont pas assisté à l’atelier ont aussi contribué à l’élaboration de la  stratégie

lire la suite ici …… https://cmsdata.iucn.org/downloads/pygmyhippoconservationstrategy_iucnssc_final_fr.pdf

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