Histoire d’hippopotame au Musée

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

Voir l’article sur son site original : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-tete-d-hippopotame-cachee-du-Musee-Vert-_72181-avd-20121113-63983346_actuLocale.Htm

 téléchargement (5)

Pour son retour aux affaires, Tom a choisi de te faire découvrir la tête d’hippopotame conservée dans les réserves du Musée Vert. Un « trophée » très… secret et assez mystérieux.

Chaque mardi, Tom fait découvrir aux enfants une oeuvre, une exposition ou un musée du Mans.

Sa grande gueule baille dans un petit coin des réserves du Musée Vert, derrière une table, quelques dossiers et un ordinateur… Discret malgré sa taille, voici l’hippopotame que tu n’as jamais vu. Peut-être qu’un de tes arrière-grands-parents pourrait se souvenir de lui du temps où il était installé dans un couloir du premier étage du musée de Tessé. Mais on parle ici d’un temps que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaître…

Le plus grand mystère entoure cette vieille tête d’hippopotame, « très bien naturalisée à l’époque », mais que le temps a tout de même sérieusement dégradée. En clair, on n’est pas près de la revoir exposée.

« Sa restauration serait très coûteuse, souligne Nicolas Morel, responsable du Musée Vert. Et puis, il s’agit d’un trophée. C’est-à-dire, d’une partie de l’animal que l’on accrochait souvent au mur pour le montrer aux visiteurs… Il y a un aspect « chasse » assez fort derrière tout ça. On peut se poser la question de la valeur pédagogique de la présentation d’une telle pièce dans un musée. »

La tête d’hippo du Musée Vert n’a probablement jamais été fixée à un mur. Elle est beaucoup trop lourde pour ça ! Il faut dire qu’on ne l’a pas naturalisée grosso modo en la bourrant de paille. Non, cette tête a été remplie de plâtre !

D’où viens-tu hippopotame ?

En réalité, on ne sait rien de cette gueule d’hippo. Ni le nom du chasseur, ni celui du donateur, ni même sa date d’entrée dans les collections du musée ! On peut cependant penser que le « prince des fleuves » – considéré comme l’animal le plus dangereux et meurtrier d’Afrique ! – a été chassé à la fin du XIX e ou au début du XX e siècle, à une époque où les safaris en terres africaines étaient très à la mode.

Tu retrouveras l’esprit de cette époque en lisant Tartarin de Tarascon écrit par Alphonse Daudet, en 1872 : l’histoire d’un drôle d’aventurier parti en Afrique chasser le lion…

Musée Vert, 204, avenue Jean-Jaurès. Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, le dimanche de 14 h à 18 h. Tarifs : 2,80 €, 1,40 €. Gratuit pour les moins de 18 ans. À voir actuellement, l’exposition temporaire : « Biodiversité, la fin du sauvage ? ». Rens. 02 43 47 39 94.

Écrit par Olivier RENAULT.

Laisser un commentaire

 

Жихен - Tendresse Éternelle |
binsle120 |
Univers sans lisse |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Les maux avec des mots
| Iz avance
| mbuello