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SAUVETAGE d’un hippopotame

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

Parution dans  http://www.lapresse.ca/vivre/animaux

téléchargement (6)Une baignade accidentelle dans la piscine d’un hôtel a mal tourné pour un jeune hippopotame dont le sauvetage a tenu en haleine l’Afrique du Sud avant qu’il ne meure vendredi, victime du stress… et du retard d’une grue commandée pour lui rendre la liberté.

Mammifère en principe amphibie qui tire son nom d’une double racine grecque signifiant cheval de fleuve, ce petit hippopotame de 4 à 5 ans n’a pas supporté de passer plusieurs nuits en piscine à Modimolle (nord), où il avait échoué après avoir été rejeté par sa famille d’une réserve situé à 110 km au nord de Pretoria.

«Cela nous brise le coeur de n’avoir pas pu sauver Solly», a déclaré à l’AFP Ruby Ferreira, la patronne de l’hôtel.

L’animal avait été baptisé Solly, du nom d’un employé de l’hôtel, et quelqu’un avait même eu la bonne idée de lui ouvrir un compte Twitter, après avoir vu les images de l’animal barbotant dans la piscine partiellement vidée avec de l’eau jusqu’aux yeux. Ces images sont passées en boucle à la télévision depuis sa chute mardi.

«Je suis encore bloqué dans la piscine! … La gloire enfin!», avait-on fait dire au malheureux.

«Même si nous avons pris soin de lui, ce n’était pas un environnement naturel pour lui. Nous sommes très tristes. Cela avait commencé comme une histoire gaie mais ça finit mal», a ajouté Ruby.

Selon elle, le vétérinaire chargé d’endormir l’animal pour pouvoir le sortir de la piscine est arrivé trop tard.

«S’il était venu hier, Solly aurait eu 60 à 80% de chances de survie», a-t-elle regretté. «Les hippopotames sont des créatures très sensibles. Ils peuvent facilement mourir de stress».

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L’hippopotame de Pierre Desproges

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

images (1)Choix d’un extrait

C’était il y a longtemps, longtemps, avant que l’homme blanc ne vienne troubler le calme lourd des chauds plateaux du Sud avec ses clairons d’orgueil et son attirail à défricher les consciences. Un sommeil de plomb tombait droit sur le Nil Blanc où les bêtes écrasées de chaleur venaient se tremper la tête jusqu’au garrot pour boire goulûment l’eau tiède et marécageuse.

 Au risque de se noyer, quelques oiseaux passereux s’ébrouaient violemment dans la purée boueuse, à la frange glauque du fleuve. Au loin, un petit chien sauvage égaré dans les herbes grillées de soleil hurlait, la gorge sèche, la plainte infinie des agonies brûlantes. Au beau milieu du fleuve, totalement irréfutables, deux énormes hippopotames ne laissaient paraître aux regards que les masses immobiles de leurs dos gris jaunâtre au cuir craquelé de boues éparses et d’algues mortes. Seuls, paisibles, au milieu de toute cette faune abrutie de torpeur torride, les deux balourds faisaient des bulles. 

Mais qu’on ne s’y trompe pas. L’hippopotame n’est pas qu’un tas de lard essoufflé. L’hippopotame pense.

 L’hippopotame est intelligent. Et justement, tandis qu’un gros nuage porteur de pluies improbables venait ternir un instant l’éclat métallique de ce soleil d’enfer, l’un des deux mastodontes émergea soudain des eaux sombres son incroyable trogne mafflue de cheval bouffi. Ses immenses naseaux sans fond se mirent à frémir et à recracher des trombes d’eau dans un éternuement obscène et fracassant. Puis il se mit à bâiller. C’était un bâillement cérémonial, lent et majestueux, qui lui déchira la gueule en deux, aux limites de l’éclatement, en même temps qu’étincelait l’ivoire blanc de sa bouche béante et que montait aux nues son beuglement sauvage. Presque aussitôt, le second hippopotame, à son tour, sortit sa tête de l’eau en s’ébrouant frénétiquement. Puis les deux mastodontes se regardèrent longuement, à travers leurs longs cils nacrés

.Alors après avoir humé prudemment de gauche et de droite l’air saturé de chaleur électrique, le premier hippopotame dit à l’autre :
– C’est marrant. Je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’on est déjà jeudi.

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Histoire d’hippopotame au Musée

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

Voir l’article sur son site original : http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-tete-d-hippopotame-cachee-du-Musee-Vert-_72181-avd-20121113-63983346_actuLocale.Htm

 téléchargement (5)

Pour son retour aux affaires, Tom a choisi de te faire découvrir la tête d’hippopotame conservée dans les réserves du Musée Vert. Un « trophée » très… secret et assez mystérieux.

Chaque mardi, Tom fait découvrir aux enfants une oeuvre, une exposition ou un musée du Mans.

Sa grande gueule baille dans un petit coin des réserves du Musée Vert, derrière une table, quelques dossiers et un ordinateur… Discret malgré sa taille, voici l’hippopotame que tu n’as jamais vu. Peut-être qu’un de tes arrière-grands-parents pourrait se souvenir de lui du temps où il était installé dans un couloir du premier étage du musée de Tessé. Mais on parle ici d’un temps que les moins de 70 ans ne peuvent pas connaître…

Le plus grand mystère entoure cette vieille tête d’hippopotame, « très bien naturalisée à l’époque », mais que le temps a tout de même sérieusement dégradée. En clair, on n’est pas près de la revoir exposée.

« Sa restauration serait très coûteuse, souligne Nicolas Morel, responsable du Musée Vert. Et puis, il s’agit d’un trophée. C’est-à-dire, d’une partie de l’animal que l’on accrochait souvent au mur pour le montrer aux visiteurs… Il y a un aspect « chasse » assez fort derrière tout ça. On peut se poser la question de la valeur pédagogique de la présentation d’une telle pièce dans un musée. »

La tête d’hippo du Musée Vert n’a probablement jamais été fixée à un mur. Elle est beaucoup trop lourde pour ça ! Il faut dire qu’on ne l’a pas naturalisée grosso modo en la bourrant de paille. Non, cette tête a été remplie de plâtre !

D’où viens-tu hippopotame ?

En réalité, on ne sait rien de cette gueule d’hippo. Ni le nom du chasseur, ni celui du donateur, ni même sa date d’entrée dans les collections du musée ! On peut cependant penser que le « prince des fleuves » – considéré comme l’animal le plus dangereux et meurtrier d’Afrique ! – a été chassé à la fin du XIX e ou au début du XX e siècle, à une époque où les safaris en terres africaines étaient très à la mode.

Tu retrouveras l’esprit de cette époque en lisant Tartarin de Tarascon écrit par Alphonse Daudet, en 1872 : l’histoire d’un drôle d’aventurier parti en Afrique chasser le lion…

Musée Vert, 204, avenue Jean-Jaurès. Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, le dimanche de 14 h à 18 h. Tarifs : 2,80 €, 1,40 €. Gratuit pour les moins de 18 ans. À voir actuellement, l’exposition temporaire : « Biodiversité, la fin du sauvage ? ». Rens. 02 43 47 39 94.

Écrit par Olivier RENAULT.

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Communiqué – L’hippopotame Aldo

Posté par othoharmonie le 23 mars 2014

 

 sauvé par la Fondation 30 Millions d’Amis

ISSU du site d’origine … http://www.30millionsdamis.fr/

290px-Hippopotamus_gorgops_eAldo, l’hippopotame de 13 ans – saisi dans un cirque itinérant – vient de s’envoler pour l’Afrique du Sud. Ce sauvetage, réalisé en partenariat avec la Fondation Assistance aux Animaux, est entièrement financé par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Soustrait au Cirque de Venise mardi 4 décembre dans les Bouches-du-Rhône (13) par la Fondation 30 Millions d’Amis – en présence de l’AFP (Agence France Presse), TF1, France 3,M6La provence, RTL, France Bleu - l’hippopotame Aldo vient de s’envoler pour l’Afrique du Sud jeudi 6 décembre, par le vol cargo KLM n°591.

Il est accompagné par un vétérinaire spécialiste des animaux exotiques, spécialement mandaté par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Destination Johannesbourg, qu’il devrait atteindre vers 21h30 heure locale après plusieurs heures de vol.

Pour l’accueillir sur place, une équipe de la Fondation 30 Millions d’Amis et les soigneurs de la réserve de Sanwild Wildlife. Située au nord est de Johannesbourg, cette réserve hébergera ce nouveau pensionnaire et le réhabilitera à la semi-liberté.

Né en captivité le 11 mars 1995 au Parc Zoologique de Maubeuge (59),  Aldo, à été vendu légalement un an plus tard au Cirque de Venise. Son propriétaire, Monsieur Landri, directeur du cirque itinérant, détenait cet animal depuis 12 ans dans des conditions telles, que le certificat de capacité – nécessaire pour détenir un hippopotame en toute légalité – ne lui a jamais été accordé par la Préfecture du Gard (département dont dépend son établissement).

Monsieur Landri a été reconnu coupable de détention illicite d’une espèce non domestique protégée par la CITES, et c’est sous la contrainte d’une injonction du TGI de Valence qu’il a accepté de se séparer de l’animal, dans l’attente du jugement définitif d’un procès actuellement en cours à son encontre.

 

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