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Le Paon et des plumes très spéciales

Posté par othoharmonie le 20 février 2014

 

219px-Feather_of_male_Pavo_cristatus_(Indian_peafowl)Faire la roue est la phase essentielle de la parade nuptiale du mâle. Le succès de cette exhibition est possible grâce à la spécificité des longues plumes de la queue. Les plus longues (1,50 m en moyenne) sont celles qui sont implantées le plus en arrière sur le dos de l’oiseau. Elles sont pourvues latéralement de barbes qui, contrairement à la norme, ne sont pas liées entre elles, mais sont lâches sur la majeure partie du tuyau (ou rachis) qui, chez le paon, est particulièrement allongé. Les barbes qui se situent à l’extrémité des plumes forment une sorte de palette terminale où prend place un dessin en forme d’œil appelé ocelle, en raison de sa ressemblance avec un petit œil à pupille noire.

   Lors de sa parade, le mâle, tournant sur lui-même, installe d’abord ses pennes parées des ocelles, puis relève en forme de roue les plumes situées à l’arrière de son long cou. Les modifications de nuance des dessins lumineux des grandes plumes dépendent de l’orientation de celle-ci. Leur légèreté permet au mâle de parader plusieurs minutes durant. Les bruyants « frissons » secouant les plumes participent au succès de cette entreprise de séduction.

Une alchimie de couleurs changeantes

Le plumage du paon, du moins celui du mâle, arbore des couleurs et des reflets multiples, parmi les plus belles que l’on puisse observer dans l’ordre des galliformes. Sa parade amoureuse lui fournit l’occasion d’exhiber les multiples éléments le composant. L’instrument principal de sa cour auprès d’une conquête éventuelle est, outre la livrée bleutée aux reflets métalliques qui couvre son cou et son corps, une longue traîne de quelque 100 à 150 plumes qu’il déploie en roue. Les noirs, les bruns et toutes les teintes dérivées dans la gamme du rouge, de l’orange, de l’ocre sont dus à la présence, en concentration variable, d’un pigment foncé, la mélanine (du grec melanos, noir). Les irisations, les teintes aux reflets métalliques, notamment les verts, les bleus et les dorés, proviennent de la diffraction des rayons lumineux. Cette décomposition de la lumière est elle-même assurée par la structure particulière et complexe des éléments constitutifs de la plume, qui agissent comme autant de prismes.

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