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La Tortue est un Reptile

Posté par othoharmonie le 1 février 2014

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La tortue est un REPTILE chélonien dont le corps arrondi est enfermé dans une lourde carapace osseuse. Celle-ci, formée d’une grande plaque dorsale bombée et d’un plastron ventral, ne laisse passer que les 4 pattes, munies de griffes, et la tête petite et ronde. Privée de dents, la tortue a un bec corné qui rappelle celui des OISEAUX. Elle vit sur TERRE ou dans l’EAU, en herbivore ou en carnivore. Elle pond des oeufs, se déplace lentement et creuse des trous pour hiberner. Il y a 250 espèces de tortues. La plus grande est la tortue éléphantine qui pèse 300 kilos.

Une légende rapporte que l’on avait prédit à Eschyle, grand poète grec du Ve siècle av. J.-C., qu’il mourrait écrasé. Ce dernier, malgré certaines précautions, ne put échapper à son destin. On raconte en effet qu’un gypaète (sorte de VAUTOUR) qui avait enlevé une tortue, la laissa tomber sur la tête du poète, le tuant net. En 1659, les flibustiers français avaient enlevé aux Espagnols la petite ÎLE de la Tortue, dans la MER des Antilles : ils en firent pendant des ANNÉES leur principal repaire, à la fois port de ravitaillement, base de réparations et marché où ils venaient vendre leurs prises et partager leur butin. Durant la guerre d’INDÉPENDANCE, l’Américain BUSHNELL mit au point un sous-marin qu’il baptisa The Turtle (la Tortue).

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Tortue terrestre

Posté par othoharmonie le 1 février 2014

 

220px-Geochelone_carbonaria_1Les tortues terrestres sont des tortues qui passent toute leur vie sur la terre ferme sans avoir besoin de la permanence d’un cours d’eau pour vivre. Elles possèdent une carapace généralement beaucoup plus bombée que les tortues aquatique et des pattes massives munies de griffes.

Geochelone est un nom de genre qui désigne typiquement des tortues (-Chelone) terrestres (geo-). Ce sont des tortues présentes en Afrique, en Amérique, en Asie, et sur plusieurs îles océaniques. Elles sont principalement herbivores. Leur taille se mesure à la longueur de leur carapace. L’espèce la plus grande encore vivante est celle des Galapagos, puis celle des Seychelles. Geochelone atlas était une tortue terrestre disparue sans que l’on en connaisse la cause. Elle était la plus grande tortue terrestre connue. Elle avait une carapace voûtée, sa tête, ses membres, et sa queue étaient complètement escamotables.
Geochelone atlas était la plus grosse tortue du genre et vivait dans les zones arides de l’Inde du Nord et de l’Indonésie il y a deux millions d’années.

C’est l’animal dont on dit qu’il est le plus lent. Dans l’idiotisme animalier, dire de quelqu’un qu’il avance à pas de tortue est peu flatteur. Par contraste, Tazio Nuvolari, coureur automobile, reçut un prix ayant la forme d’une tortue en or pour mettre en valeur ses exploits de vitesse.

Les tortues terrestres sont souvent adoptées en tant qu’animal de compagnie. Un commerce souvent illégal de ces espèces peuvent mettre en péril la survie des animaux dans leur habitat naturel.

La tortue terrestre est également concernée par les accidents de la route (encore appelés roadkill). Les espèces impliquées dans les accidents routiers varient évidemment selon les régions. Ce sont en effet des espèces vulnérables du fait de leur lenteur et sont donc peu capables d’éviter les véhicules, d’autant plus qu’elles se sentent protégées par leur carapace.

La tortue d’Hermann (Testudo hermanni) est la seule tortue terrestre de France : elle est présente dans la plaine et le massif des Maures et en Corse, mais est fortement menacée par les incendies de forêt, le morcellement de son territoire et l’urbanisation.

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Tortue d’Hermann, appelée Tortue des Maures

Posté par othoharmonie le 1 février 2014

 

 

290px-Testudo_hermanni_hermanni_Mallorca_02La Tortue d’Hermann est la seule tortue terrestre de France : elle est présente dans le département du Var , principalement dans la plaine et le massif des Maures , et en Corse. Si elle ressemble à ses cousines italiennes et espagnoles, ou corses, ce sont pourtant des tortues génétiquement différentes. Les tests génétiques effectués pour les chercheurs de la SOPTOM de Gonfaron montrent de façon indubitable que la population varoise est génétiquement différente des autres populations: espagnole, corse, toscane.

Cette tortue est considérée comme étant en voie d’extinction en France et fait l’objet d’un Plan de restauration national. Un premier plan de restauration de la Tortue d’Hermann avait été rédigé par le CEEP (Conservatoire Etudes des Ecosystèmes de Provence) et la SOPTOM-Village des Tortues de Gonfaron pour être mis en œuvre en 1994. Il n’a pas été jugé prioritaire durant 9 ans au Ministère de l’environnement puis, avec le soutien de la Fondation Nicolas Hulot, a été remis en écriture en 2004, avec un financement de 80 000 euros de la DIREN en 2004, il a finalement été publié en décembre 2007, puis amendé et validé par le Conseil National de Protection de la Nature (CNPN), il doit maintenant être mis en œuvre sous l’autorité de la DREAL PACA et du ministère chargé de l’Environnement.

La détention de cette espèce est autorisée jusqu’à 6 individus adultes en demandant une Autorisation d’Elevage d’Agrément (AEA) à la Direction des Services Vétérinaires de votre département. L’appartenance à une association est vivement souhaitée par le Ministère. Au-delà de ce nombre de 6 adultes il est nécessaire d’obtenir un Certificat de Capacité (CDC). La vente est interdite, le don est autorisé (des registres d’Entrées/Sorties sont à tenir à jour et un formulaire de déclaration simple de cession est à fournir avec la tortue pour tracer son itinéraire en cas de cessions successives. Si la tortue a un numéro d’enregistrement CITES il doit être fourni également avec la cession de l’individu comme tous les documents relatifs au passé de la tortue.

La vente d’individus sauvages vivants ou morts est interdite, de même que la vente d’œufs sauvages vivants ou morts. Les individus issus de l’élevage (parents nés en captivités) sont autorisés à la vente sous certaines conditions de régularisation administrative.

Les prélèvements dans la nature sont interdits, de même que les lâchers.

Tortue d'Hermann, appelée Tortue des Maures dans TORTUE 305px-Guancia_gialla2Certains relâchers à titre scientifique (sous contrôle gouvernemental et dans des espaces isolés et surveillés) sont effectués dans le Var en France. Le relâcher sauvage de tortues par des particuliers représente un sérieux problème dans la lutte pour la protection de cette tortue. En effet, les deux espèces Testudo hermanni et Testudo boettgeri étant souvent mélangées dans les élevages amateurs non encadrés par les associations, les individus issus d’élevages ne peuvent pas, en l’état actuel, être utilisés pour le repeuplement car ils constituent une pollution génétique affectant lourdement la biodiversité. De plus des germes pathologiques peuvent être propagés lors de relâchers dans des zones où sont présents des groupes de tortues n’ayant jamais été mis en présence de ces germes, avec pour conséquence de possibles épidémies décimant les populations naturelles. Ces problèmes surviennent même lors de relâchers scientifiques d’animaux pourtant effectués dans les meilleures conditions et avec de très longues préparations (parfois plusieurs années). Le relâcher des animaux dans la nature par des particuliers, accidentellement ou avec de bonnes intentions, compromet donc de façon très grave la survie des populations sauvages. Il est préférable de donner un individu à une association plutôt que le relâcher.

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Œufs de Tortues

Posté par othoharmonie le 1 février 2014

 

220px-Éclosion_tortue_d'HermannLes tortues sont des animaux à sang froid qui s’exposent au soleil pour augmenter leur température interne. Elles passent la moitié de leur temps dans une attitude immobile que l’on qualifie de sommeil. Elles semblent bénéficier, contrairement à la plupart des reptiles, d’un sommeil paradoxal avec des mouvements oculaires rapides et une suppression du tonus musculaire du cou.

Pendant l’hiver, certaines tortues terrestres hibernent pour survivre au froid. Pour cela, elles s’enterrent et se retirent dans leur carapace. Leur métabolisme est ralenti durant cette phase d’adaptation afin de consommer moins d’énergie. L’entrée en hibernation est progressive, la tortue s’alimentant de moins en moins, jusqu’à arrêter complètement pour vider complètement son tube digestif, puis elle s’enterre et entre réellement en hibernation.

La plupart des tortues femelles creusent un trou pour enterrer leurs œufs. Elles utilisent leurs pattes arrières pour creuser, cependant il existe de rares exceptions (Pseudemydura umbrina par exemple). Quelques tortues gardent leurs nids comme les Tortues brunes de Birmanie ou les Cinosternes jaunes.

Les pontes collectives des tortues marines sont appelées arribada. Elles ont lieu sur les plages pendant les premiers et derniers quartiers du cycle lunaire, en période de mortes-eaux, et lorsque le ressac est faible. Les œufs sont généralement pondus sur terre. Il y a néanmoins certaines exceptions comme la Chelodina siebenrocki qui dépose ses œufs dans l’eau. Certaines espèces pondent plusieurs fois par saison et les tortues marines, notamment, peuvent pondre jusqu’à dix fois par an.

Certaines espèces pondent de nombreux œufs en même temps. D’autres, comme les Homopus ou les Pyxis, ne pondent qu’un œuf à la fois. Dans le cas des tortues pondant peu d’œufs, les embryons sont en général plus développés au moment de la ponte que ceux des tortues qui pondent beaucoup, ce qui maximise les chances d’éclosion des œufs.

Les œufs de tortue ont une couleur oscillant entre le blanc et le jaunâtre. Les œufs de tortue pondant beaucoup d’œufs sont en général plus ronds, alors que les œufs de tortue ne pondant que peu d’œufs sont en général plus ovales. Leurs coquilles peuvent être très souples ou très dures suivant les espèces. Elles sont poreuses, ce qui leur permet de capter l’oxygène de l’environnement et d’évacuer de l’eau.

Mâles et femelles vivent en solitaires et ne se rencontrent que pour l’accouplement. La parade nuptiale comprend des morsures et des chocs de carapace qui, s’ils ne posent pas de problème dans la nature (la femelle peut fuir), peuvent causer de graves blessures à la femelle en captivité. La femelle peut s’accoupler avec plusieurs mâles durant une même saison, et elle gardera le sperme intact durant 4-5 ans dans des replis de son appareil reproducteur. Ainsi, même si elle ne s’accouple pas, elle garde le pouvoir de pondre des œufs fécondés même si les mâles sont absents ou se font rares (un avantage après les incendies par exemple !). C’est grâce à cette parade complexe que, comme chez bien d’autres animaux, la femelle peut évaluer les qualités du mâle et refuser l’accouplement s’il ne lui convient pas… Des recherches sont en cours pour mieux comprendre quels sont les critères de choix des femelles.

                   Œufs de Tortues dans TORTUE                                   dans TORTUE

La reproduction ne fixe pas le sexe des embryons. Celui-ci dépend de la température d’incubation. La température moyenne générant autant de mâles que de femelles est de 31,5 °C. La femelle creuse un trou avec ses pattes de derrière, puis pond des œufs de 35 mm de diamètre et de 16 g de poids. Il y a en moyenne 1 à 5 œufs, mais si la femelle est âgée elle pourra pondre deux à trois fois dans l’année. La proportion des pontes arrivant à la naissance est relativement basse, car la prédation des œufs par divers animaux est élevée (fouine, sangliers, blaireau). La maturation des œufs dure environ 60 à 75 jours, les petits émergeant généralement après les premières pluies d’automne, majoritairement dans la première quinzaine de septembre.

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