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Menace pour les tortues marines

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2014

 

Les populations de tortues de mer semblent avoir été autrefois très denses et importantes. Leur chasse à grande échelle pour leur viande, graisse ou carapace semble ancienne, et les populations côtières ont « toujours » récolté les œufs de tortues.

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Aux Antilles, parmi les premiers chroniqueurs, le Père Breton, le Père Du Tertre et le Père Labat estimaient qu’elles étaient sans doute déjà moins nombreuses que quand les premiers habitants de ces îles les ont découvertes vers 2000 ans av. J.-C.. Mais au XVIe et XVIIe siècles, ces reptiles étaient encore très communs.

Le Père Du Tertre (1667-1671) pour la Guadeloupe écrivait : « (…) on ne saurait croire combien de lamantins, de tortues et tous les autres poissons se plaisent autour des îlets. Il semble que la grande mer s’en épuise pour les remplir ; car je suis très certain que pendant les dix premières années que l’isle a été habitée, on a tiré chaque année plus de trois à quatre mille tortues, un très grand nombre de lamantins, et que l’on en tire encore tous les jours quantité, et il s’en tirera jusqu’à la fin du monde sans les épuiser (..). ». Cette prédiction ne s’est par réalisée.

En 1976, Kermarrec parlait pour la zone caraïbe d’un véritable génocide, qui a, au début des années 1990, engagé l’administration française à, théoriquement, strictement protéger les tortues marines des Antilles françaises. 15 ans après, un début de restauration des effectifs de certaines espèces de tortues marines semble en cours dans les caraïbes françaises.

Mais dans le monde, toutes les tortues marines restent menacées, la tortue Luth, encore elle, étant en danger critique d’extinction (liste rouge de l’UICN).

La plus grande menace actuelle est la pêche accidentelle au palangrier ou aux chaluts, notamment lors de la pêche au thon. Il est estimé que 40 000 tortues meurent chaque année de la pêche au palangrier. D’après des chercheurs du 24e congrès sur la conservation et la biologie des tortues marines au Costa Rica, la tortue Luth n’a plus que dix ans avant extinction si rien n’est fait pour régler ces problèmes. Des changements simples et peu chers comme des hameçons plus gros ou des pièges dont les tortues peuvent s’échapper peuvent faire chuter de manière spectaculaire le taux de mortalité.

D’autres dangers sont les déchets marins flottants tels que des filets de pêches abandonnés dans lesquels elles sont piégées et se noient ou les sacs plastiques qu’elles prennent pour des méduses (un de leurs aliments) et leur provoquent des occlusions digestives et/ou un faux sentiment de satiété.

Le développement touristique ou l’urbanisation de certaines plages de ponte est également une sérieuse menace pour les tortues de mer. Il y a donc eu un mouvement pour protéger ces zones de ponte, parfois même par la police. Dans certains endroits comme en Floride, après qu’une tortue a pondu ses œufs, ceux-ci sont ramassés et replacés dans des nurseries où ils sont protégés. Ce n’est pas la meilleure solution car les tortues reviennent pondre sur leur plage d’origine.

La pollution lumineuse est une autre cause de mortalité, mais la réglementation de l’éclairage peut éviter que les bébés tortues ne confondent les lumières artificielles avec celle de la Lune ou du Soleil sur la mer et n’aillent dans la mauvaise direction après l’émergence.

Le braconnage et le marché noir de la viande ou des œufs de tortue reste un problème dans le monde entier, spécialement en Inde, Indonésie et chez les nations côtières d’Amérique latine. Des estimations font état de 35 000 tortues tuées par an au Mexique et autant au Nicaragua.

Chasse traditionnelle

Sur les plages au moment de la ponte, les tortues sont renversées sur le dos, puis au petit matin emmenées. Mais beaucoup de tortues sont prises dans des filets fixes ou dérivants. En Haïti les pêcheurs utilisent des dispositifs appelés « fol » constitués d’une nappe de filet avec beaucoup de mou. Un autre dispositif de capture appelé « bobèche » est composé de morceaux de bois rappelant la forme d’une tortue et l’ensemble est recouverte d’alèses de filets dans lequel vient s’emmêler la tortue mâle qui croyait avoir affaire à une femelle.

Dans l’Océan Indien et dans l’Océan Pacifique, la queue d’Echeneis naucrates, un rémora, est attachée et la tortue est pêchée lorsque celui-ci se fixe sur sa carapace.

La menace chimique

Les polluants chimiques et plus particulièrement les métaux s’accumulent dans le foie, les reins et les muscles des tortues marines. Cette accumulation de polluants pourrait avoir un rôle dans la propagation de maladies comme la fibropapillomatose.

La dégradation des mers et de la barrière corallienne est une menace pour les populations de certaines espèces.

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Protection des Tortues Marines

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2014

 

220px-Sea_turtle_entangled_in_a_ghost_netLes constats alarmistes sur les populations de tortues marines ont poussé les instances internationales à les considérer en danger d’extinction. Depuis 1981, toutes les espèces sont inscrites à l’annexe I de la Convention de Washington. Malgré cela, les effectifs diminuent.

Des campagnes d’éducation ont été lancées au Mexique et aux États-Unis impliquant des personnalités comme Jean-Paul II, Dorismar, Los Tigres del Norte et Mana.

De septembre à mars, trois espèces de tortues marines, dont la tortue Luth, la plus grande, viennent pondre sur la plage de Mexiquillo, ville du Mexique. Menacées par le braconnage et l’urbanisation, elles sont protégées par la Profepa, un organisme d’État, avec la collaboration des Indiens Nahuas. Pendant la saison de ponte, un contingent de la marine nationale arpente les 36 km de plages classées réserve naturelle depuis 1986.

Des tortues marines blessées sont parfois secourues et soignées par des organisations comme le Marine Mammal Center en Californie.

Pour empêcher les captures accidentelles par les chalutiers, les américains ont mis en place un dispositif d’exclusion des tortues qui permet de les limiter.

Les tortues imbriquées, vertes, luths, caouannes et olivâtres sont, aux Antilles françaises, concernées par un plan de restauration, plan local et régional. Ce plan est subdivisé en :

  • un Plan de Restauration des Tortues Marines de Guadeloupe,
  • un Plan de Restauration des Tortues Marines de Martinique,
  • un projet de programme de coopération internationale à développer à échelle géographique plus large, voire planétaire afin de mieux prendre en compte les métapopulations et la diversité génétique des espèces.

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L’élevage de Tortues

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2014

 

 

150px-Young_Honu-KahalaDepuis les années 1970, quelques élevages marins de tortues ont été créés dont des fermes intégrant des tortues imbriquées. Cependant ces élevages sont contestés. Leurs objectifs sont quadruples :

  • Aider à la recherche sur les tortues
  • Fournir un cadre de découverte pour que le grand public découvre les tortues et soit sensibilisé aux problèmes de l’environnement marin.
  • Faire des relâchés.
  • Vendre les écailles pour faire financer le projet.

Le quatrième point est le plus controversé, en favorisant un commerce légal il entraine nécessairement un trafic parallèle de carapaces de tortues sauvages. D’autre part, il est très difficile de contrôler si les œufs sont des œufs de nids sauvages pillés (« ranch ») ou obtenus suite à l’accouplement d’adultes déjà en captivité (« ferme »).

Ces élevages se font généralement en bassin fermé (toute tentative en bassin ouvert ayant échoué). Leur alimentation, habituellement très pauvre en calories, impossible à reproduire en captivité et qui entraîne une croissance lente, est modifiée. Elle est plus riche en protéines. L’eau est également chauffée pour accélérer leur croissance. Ces projets sont généralement jugés non rentables en raison des coûts liés à l’entretien des bassins et à la surveillance médicale, sauf les élevages de tortues imbriquées qui pourraient s’avérer économiquement fiables en raison de la valeur de son écaille. L’absence de certitudes quant à l’effet d’un relâchement et la possibilité de provoquer des épidémies dissuadent les gouvernements de soutenir ces initiatives. Ils semblent avoir tous fermé

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Origines de la Tortue marine

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2014

 

200px-Squelette-tortue-marine-KéloniaLes plus vieux fossiles de tortues marines dont nous disposons datent de 110 Ma. On pense donc que, après quelque 150 Ma de vie terrestre et d’essais de colonisation des milieux aquatiques, des tortues ont gagné la mer avec tous les caractères adaptatifs liés à cet élément liquide. Le squelette s’est allégé, les membres transformés en palettes natatoires et en gouvernail, la carapace s’est aplatie, les poumons se sont adaptés à de longues apnées, la vision s’est adaptée, leur cou a perdu sa capacité de rétraction dans la carapace. La différentiation qui allait donner naissance à la lignée des Dermochelyoidea et des Cheloniidae s’est faite, dès le début de cette colonisation au Crétacé entre 100 et 150 Ma. Quatre familles des tortues de mer ont survécu à l’extinction massive du Crétacé, les Toxochelyidae, Protostegidae, Cheloniidae et Dermochelyidae. La famille des Toxochelyidae s’est éteinte durant l’Éocène, la famille des Protostegidae durant l’Oligocène.

Le canal Albert au passage de la montagne Saint-Pierre : la tranchée de Caster et les écluses de Lanaye à droite.La Montagne Saint-Pierre en Belgique est un site de découvertes de tortues marines fossiles en Europe. Les premiers ossements de reptile préhistorique géant découverts au XVIIIe siècle, connus sous le nom de « Grand Animal fossile des Carrières de Maestricht » : mâchoire de mosasaure, découverte par le docteur C. K. Hoffman en 1780, transféré en 1795 au Muséum national d’histoire naturelle de Paris. Le spécimen fut décrit et identifié par Georges Cuvier en 1808 ; squelettes complets de mosasaures et de tortues marines dans la partie belge ;

Toutes les tortues marines appartiennent à la Superfamille Chelonioidea. Aujourd’hui il n’y a que 7 espèces de tortues dans deux familles alors qu’il y a eu dans le passé cinq familles contenant des douzaines d’espèces. La classification simplifiée présentée ici est tirée de Hirayama (1997, 1997), Lapparent de Broin (2000), et Parham (2005).

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Les Tortues

Posté par othoharmonie le 6 janvier 2014

220px-TestudoLes tortues (Testudines) forment un ordre de reptiles dont la caractéristique est d’avoir une carapace. Il existe une grande variété d’espèces possédant des caractéristiques diverses, mais toutes se distinguent des autres reptiles par cette carapace qui est constituée d’un plastron au niveau du ventre et d’une dossière sur le dessus reliés par deux ponts sur les côtés du corps. On les sépare traditionnellement en trois groupes : les tortues terrestres, les tortues aquatiques, ou tortues dulçaquicoles, et les tortues marines.

Les tortues sont ovipares et les pontes ont lieu environ une fois par an. Les jeunes grandissent vite, puis leur développement se ralentit. L’alimentation des tortues peut se composer de viande ou de végétaux selon les espèces.

Les 326 espèces de tortues sont divisées en 14 familles. Elles se répartissent sur une bonne partie du globe et peuvent vivre dans des habitats très divers. Quarante-deux pour cent de ces espèces sont menacées de disparition, que ce soit en raison de la destruction de leurs habitats ou à cause d’une prédation trop importante. Dans ces deux cas, l’influence de l’homme est très importante, malgré les actions de protection mises en œuvre.

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Constitution d’une Tortue

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2014

 

Source wikipédia

Le squelette des tortues est composé d’os et de cartilages. On le divise généralement en trois parties : le crâne, le squelette axial et le squelette appendiculaire.

220px-Archelon_skeletonLes tortues sont des Anapsides, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de fosse temporale au niveau du crâne. Pour toutes les tortues, l’os carré est concave. L’os squamosal est limité à la moitié de la joue. L’os quadratojugal et l’os carré sont relativement grands. L’os postpariétal est absent, de sorte que la fosse temporale est encadrée seulement par les os pariétaux et les os supratemporaux pour la plupart des tortues primitives Proganochelys. L’os postfrontal est absent, ce qui a pour conséquence une surface de contact importante entre l’os préfrontal et l’os postorbitaire d’une part, et entre l’os frontal et l’os postorbitaire d’autre part.

La mâchoire n’a pas de dents, mais est couverte d’une surface cornée tranchante : les tortues sont donc munies d’un bec. Le cou des tortues est composé de sept vertèbres cervicales mobiles (et d’une huitième fusionnée à la carapace) et de dix vertèbres thoraciques.

Les tortues possèdent une ceinture scapulaire encerclée par les côtes. Cette importante modification anatomique peut être suivie au cours des premiers stades de l’ontogénèse. Les articulations sont composées de parties cartilagineuses. Chez les tortues marines, les jambes sont remplacées par des nageoires.

Les tortues ont une queue généralement de taille réduite.

La caractéristique principale des tortues est d’être des reptiles munis d’une carapace. Celle-ci est composée d’un fond plat, le plastron, et d’une dossière convexe, la coquille. Ces deux parties sont réunies latéralement par deux ponts osseux et il reste donc une ouverture à l’avant pour laisser passer la tête et les pattes antérieures et une ouverture à l’arrière d’où sortent les pattes postérieures et la queue. La carapace est constituée de plaques osseuses soudées au squelette de l’animal et est recouverte d’écailles en kératine sur sa face externe.

Chez les tortues terrestres, la carapace est particulièrement massive et peut représenter deux tiers du poids total de l’animal. Elle sert à la fois de bouclier, à maintenir une partie la chaleur interne de l’animal et à stocker le calcium.

L’organisation des organes des tortues correspond de manière générale à celle des vertébrés. Quelques différences sont néanmoins à souligner : elles n’ont pas d’oreilles externes (les oreilles internes sont situées derrière les yeux), pas de dents (remplacées par un bec) et ont un cloaque. Le cœur des tortues possède trois cavités (deux oreillettes et un ventricule), il est plutôt plat, large et sa pointe est arrondie. L’appareil respiratoire de la tortue est l’un des plus évolués parmi les reptiles : la tortue possède en effet une glotte, un larynx, un pharynx et une trachée (composée d’anneaux cartilagineux). Elle possède deux poumons avec de nombreux replis et situés sous la dossière, ce qui explique pourquoi une tortue sur le dos peut mourir d’étouffement. La tortue n’a pas de diaphragme, la respiration est réalisée grâce aux mouvements de l’ensemble des muscles du corps. Le système digestif est assez classique avec un foie volumineux. Comme les autres reptiles, les tortues sont recouvertes d’écailles. Comme pour la plupart des autres reptiles, l’œil est protégé par trois paupières.

Les différences entre les tortues adultes mâles et femelles ne sont pas toujours bien marquées. Par exemple, pour les tortues marines, le sexage génétique ou la dissection sont nécessaires pour déterminer le sexe.

Chez les tortues de petite taille, les femelles sont généralement plus grandes que les mâles. Chez les tortues de grande taille, au contraire, les mâles sont généralement plus grands. Le plastron des mâles est souvent plus concave que celui des femelles, plutôt plat. Le cloaque est plus proche du bout de la queue chez les mâles, queue par ailleurs plus grande et plus forte.

Certains caractères plus particuliers différencient mâles et femelles chez certaines espèces. Chez la Cistude par exemple, les mâles ont les yeux rouges et les femelles ont les yeux jaunes. Chez l’Émyde peinte de Bornéo, la femelle à une tête brune alors que la tête du mâle est colorée. Chez les tortues aquatiques, les mâles ont des griffes développées pour favoriser l’accrochage de la femelle lors de l’accouplement.

L’espérance de vie des tortues varie suivant les espèces. En moyenne, les tortues terrestres vivent une cinquantaine d’années. La majorité des tortues dépassant l’âge de cent ans sont des Tortues géantes des Seychelles ou des Galapagos. Différents records de longévité ont été enregistrés, notamment celui de Harriet, une tortue géante des îles Galápagos ayant vécu environ 175 ans, encore celui d’Adwaita, une tortue géante des Seychelles qui serait morte avec un âge supérieur à 250 ans.

Ces tortues géantes peuvent mesurer jusqu’à 130 centimètres de long pour un poids de 300 kilogrammes. La plus grande des espèces de tortues vivantes reste cependant la tortue luth, car elle peut mesurer jusqu’à 2 mètres de long pour un poids record observé de 950 kilogrammes. Les plus grandes tortues éteintes retrouvées sont les archelons, des tortues marines de la fin du Crétacé dont on sait qu’ils pouvaient mesurer jusqu’à 460 centimètres de longueur.

Il existe plusieurs cas de tortues possédant deux têtes visibles. Un exemple notable est « Janus », nommée ainsi d’après le dieu aux deux visages de la mythologie romaine, une tortue mâle née en couveuse le 3 septembre 1997 au Muséum d’histoire naturelle de Genève. Des cas de tortues à deux têtes apparaissent notamment dans les élevages intensifs de tortues.

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Fonctionnement de la Tortue

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2014

 

220px-TestudoGraecaIberaLes tortues ayant les sens les plus développés sont les tortues aquatiques, étant donné que la plupart d’entre elles sont des chasseuses. Les tortues n’ont pas une grande acuité visuelle. Elles captent principalement un spectre de couleur allant de l’orange au rouge, ce qui explique leur attirance pour les fruits ayant ces couleurs. Elles détectent plus les mouvements que les formes, à l’instar des autres reptiles. Ainsi, elles peuvent détecter les mouvements à travers les vibrations de l’eau autour d’elles ou du sol par exemple. Elles savent également, dans certains cas, localiser les zones de chaleur avec une certaine acuité. Elles réagissent aussi, en général, au bruit, ce qui laisse penser que leur ouïe est plutôt fine. Néanmoins, leur odorat semble peu développé.

Certaines tortues, les tortues marines notamment, possèdent un sens de l’orientation poussé, ce qui serait peut-être dû à la présence de magnétite dans leurs cellules qui les rendraient sensible au champ magnétique terrestre.

Les tortues sont des animaux à sang froid qui s’exposent au soleil pour augmenter leur température interne. Elles passent la moitié de leur temps dans une attitude immobile que l’on qualifie de sommeil. Elles semblent bénéficier, contrairement à la plupart des reptiles, d’un sommeil paradoxal avec des mouvements oculaires rapides et une suppression du tonus musculaire du cou.

Pendant l’hiver, certaines tortues terrestres hibernent pour survivre au froid. Pour cela, elles s’enterrent et se retirent dans leur carapace. Leur métabolisme est ralenti durant cette phase d’adaptation afin de consommer moins d’énergie. L’entrée en hibernation est progressive, la tortue s’alimentant de moins en moins, jusqu’à arrêter complètement pour vider complètement son tube digestif, puis elle s’enterre et entre réellement en hibernation.

À l’état sauvage, les tortues terrestres passent une grande partie de leur temps à chercher leur nourriture. Leur alimentation majoritairement herbivore dépend de leur habitat et est très variée : végétaux, insectes, charognes, etc. Cette alimentation est pauvre en protéines et en matières grasses, mais riche en minéraux. C’est l’association de ces minéraux et des rayons ultraviolets B du soleil qui permet la formation de leur carapace. Lors de leur période d’activité, elles s’alimentent tous les jours pendant plusieurs repas courts. Leur transit a une durée qui varie selon la température extérieure, la teneur en fibres et en eau de l’alimentation et la fréquence des repas. Cette durée oscille entre 3 et 28 jours. En captivité, les tortues sont nourries avec des aliments se rapprochant au plus près de leur alimentation sauvage.

Comme les tortues terrestres, les tortues aquatiques occupent une grande partie de leur temps à chercher leur nourriture. Elles peuvent être carnivores, majoritairement herbivores ou omnivores. Les tortues carnivores consomment généralement des charognes, des rongeurs, des poissons, des insectes et des petits reptiles. Celles qui sont majoritairement herbivores consomment surtout des plantes semi-aquatiques, des algues et des fruits. Les tortues omnivores quant à elles consomment aussi bien les éléments faisant partie du régime des tortues carnivores que des éléments faisant partie du régime des tortues dites « herbivores ». Certaines tortues aquatiques sont chasseresses, comme par exemple la Tortue alligator ou la Matamata.

Les tortues marines utilisent pour leur alimentation les éléments de la mer. Cette alimentation peut donc être composée d’algues, de poissons, de méduses et d’autres aliments marins suivant les espèces et leur régime alimentaire (plutôt carnivore ou plutôt herbivore). On remarquera que la Tortue imbriquée est le seul reptile spongivore connu.

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Tortue Alligator

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2014

 

290px-Alligator_snapping_turtleLa Tortue alligator, unique représentant du genre Macrochelys, est une espèce de tortue de la famille des Chelydridae.

Cette espèce est endémique des États-Unis. Elle se rencontre au Kansas, en Iowa, en Indiana, en Illinois, au Tennessee, au Kentucky, au Missouri, en Oklahoma, au Texas, en Arkansas, en Louisiane, au Mississippi, en Alabama, en Géorgie et Floride.

Cette espèce dispose d’une carapace foncée, brun-noire, souvent recouverte d’algues. Ses marginales sont très dentelées. Elle n’est pas capable de rentrer toute sa tête. Elle dispose d’un bec caractéristique muni d’un appendice sur la mâchoire du haut et sur la mâchoire du bas. C’est la seule tortue à disposer d’un leurre. Cet appendice mobile est formé au bout de la langue et sert à attirer les poissons.

Les mâles peuvent atteindre 100 kg pour une longueur queue comprise de 75 cm. La tortue alligator possède une très puissante mâchoire.

Publications originales

  • Harlan, 1835 : Medical and Physical Researches: or Original Memoirs in Medicine, Surgery, Physiology, Geology, Zoology, and Comparative Anatomy. L.R. Bailey, Philadelphia, p. 1-653.
  • Gray, 1856 : On some new species freshwater tortoises from North America, Ceylon and Australia. Annals and Magazine of Natural History, ser. 2, vol. 18, p. 263-268 (texte intégral).

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TORTUES MOLLES

Posté par othoharmonie le 4 janvier 2014

 

290px-Trionyx_triunguis_Zoo_Rostock_15-08-2008_083Trionyx triunguis est aisément reconnaissable à sa tête triangulaire et à sa carapace beaucoup moins bombée que les tortues terrestres.

Son habitat naturel est constitué de fleuves et rivières, pourvu que leurs eaux soient peu rapides, ainsi que des marais et des lacs.

Elle est carnivore et se nourrit principalement de poissons et de crustacés.

 

la Tortue-molle à épine, est une espèce de tortues de la famille des Trionychidae.

C’est est une espèce de tortue d’eau douce dont il existe de nombreuses sous-espèces difficiles à distinguer.

La carapace dorsale quasi circulaire de la tortue à carapace molle ressemble à une crêpe ; elle est recouverte d’une peau coriace plutôt que de dures plaques cornées, comme la plupart des carapaces de tortues. Chez les grosses femelles elle peut atteindre environ 43 cm de longueur.

Cette tortue se montre peu, devient féroce quand on la dérange et peut infliger des blessures graves avec sa mâchoire, coupante comme un rasoir.

Surtout aquatique, cet animal préfère les régions de sable et de boue, où il demeure dans l’eau peu profonde, ne laissant souvent sortir que ses narines. Il mange des écrevisses, des insectes aquatiques et des poissons.

 Description de cette image, également commentée ci-après

Les Trionychidae sont une famille de tortues cryptodires. Elle a été décrite par John Edward Gray en 1825.

Les tortues de cette famille ont une carapace molle couverte d’un cuir épais. La famille répertorie des espèces essentiellement carnivores. La famille des triasochelydés existe depuis le début du trias.

L’hyoplastron et hypoplastron sont distincts. Il n’y a pas de clapets fémoraux. La surface osseuse est creusée de cupules ou de vermiculures ou encore des sillons séparés par des bourrelets, disposés radiairement et concentriquement à partir et autour d’un centre ponctuel ou d’un axe.

Les neurales ont des cupules en « nid d’abeille », ou bien alignées, irrégulièrement, ou radiairement à partir du centre de la plaque.

La sous-famille Trionychinae est caractérisée par des bourrelets anastomosés isolant les cupules.

Certaines tortues peuvent absorber l’air par leur peau. Les trionychidés peuvent en absorber dans l’eau jusqu’à 70 % de leurs besoins en dioxygène.

 

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Ces tortues à carapace molle sont probablement les premières tortues à avoir repris une vie aquatique pour vivre dans les eaux boueuses ou sablonneuses peu profondes. Pour cela elles ont donc dû subir des transformations physiques et comportementales. Leur carapace s’est aplatie, arrondie, leur structure osseuse s’est réduite, les écailles ont disparu pour laisser place à du cuir. Leur carapace n’a pas d’os périphériques (excepté pour les Lissemys). Leurs pattes munies de trois doigts griffus caractéristiques à leur famille, se sont palmées, leur cou est devenu extensible et les narines se sont perchées au bout d’une espèce de petite trompe. De plus, n’étant plus protégées par une carapace dure comme les autres tortues, elles ont développé une grande agressivité.

Publications originales

  • Forskål, 1775 : Descriptiones Animalium: Avium, Amphibiorum, Piscium, Insectorum, Vermium; quae in Itinere Orientali Observavit. Post mortem auctoris edidit Carsten Niebuhr Hauniae [Copenhagen]: Mölleri, p. 1-164 (texte intégral).
  • Geoffroy Saint-Hilaire, 1809 : Memoire sur les tortues molles. Nouveau Bulletin du Société Philomatique de Paris, vol. 1, n. 22, pp. 363–367 (texte intégral).

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Conversation animalière avec S.Ward

Posté par othoharmonie le 1 janvier 2014

« Conversations with Animals » de Suzanne Ward

 

                                                                               Suzy Ward

Dans ce livre qui vient d’être édité, Suzanne Ward, qui depuis de nombreuses années reçoit télépathiquement les messages de son fils Matthew, a eu la surprise, il y a 7 ans environ, d’entendre un des nombreux chiens abandonnés, dont elle s’occupe, lui adresser la parole…et depuis, elle a le plaisir de converser télépathiquement avec la plupart d’entre eux. Nous découvrons dans ce témoignage combien ces fidèles compagnons sont sensibles à l’attention que les humains leurs prêtent. Nous apprenons que tout chien, avant de venir au monde, est instruit par l’Ange de leur espèce, « Le Grand Chien », qui les prépare à l’aventure qui les attend sur Terre et à leur rôle auprès des humains. 

Suzy après avoir conversé avec ses chiens, a étendu son répertoire pour communiquer avec d’autres animaux dont elle livre le contenu dans son livre. Elle souligne que les animaux ont une gamme d’intelligence et d’émotions plus large que la plupart des hommes leurs attribuent et particulièrement chez les espèces les plus évoluées. Ces dernières sont très réceptives et reconnaissent, par exemple, lorsque les esprits des « défunts » animaux et humains sont présents. Comme êtres multidimensionnels, ils vont et viennent entre les mondes de l’esprit et la matière, de telle sorte ils savent qu’il n’y a pas de mort.
Les animaux sont honnêtes et loyaux et leur amour est inconditionnel. Les animaux qui étaient particulièrement liés à des humains peuvent retourner plus tard à eux, sous la même forme physique ou une espèce différente, mais ayant gardé la même personnalité et les mêmes dispositions.
Tout comme les âmes humaines évoluent à travers de nombreuses vies et apprennent par des expériences, il en est de même pour les animaux et il n’est pas inhabituel pour l’énergie de l’âme humaine de s’incarner dans un animal pour expérimenter ce genre de vie. 

Voici un extrait significatif d’une rencontre peu commune :  » L’été dernier, alors que j’arrosais les pétunias de la banquette de fleurs située le long de la barrière, j’aperçus ce qui avait l’air d’un minuscule criquet jaunâtre, posé sur une feuille. Un « criquet » me vint à l’esprit, bien que j’en avais jamais vu de pareil ! Pourquoi n’a-t-il pas fui, lorsque j’ai arrosé juste à ses côtés ?

« Il a commencé à me parler. Après qu’il m’ait dit que ce qu’il allait me confier était destiné au livre que j’étais en train d’écrire, il s’embarqua dans un monologue. A ce moment-là mon livre n’était qu’une ébauche, mais j’écoutai plein d’étonnement et tout ce que je pus dire après-coup, c’est que je serais incapable de me souvenir de tout ce qu’il avait raconté. Le criquet me dit qu’il n’y avait pas besoin que je m’en souvienne, qu’il me rappellerait cela au moment opportun. Je levai les yeux un instant, puis regardai à nouveau la feuille où le criquet se trouvait précédemment, il avait disparu…

« Oui, je suis ici, juste comme je te l’avais dit que je serai. Les gens n’ont pas de respect pour les insectes, ne reconnaissent pas l’importance que nous jouons dans vos vies. Il est vrai que certains parmi nous sont juste une plaie, comme les mouches, mais la plupart d’entre nous, jouons une part significative dans la chaîne de la vie, dont vous pensez être au sommet. Ce n’est pas vrai, en ce qui concerne l’intelligence et la connaissance spirituelle, ce sont les baleines et les dauphins qui détiennent cette place, mais il y a une part d’intelligence que vous nommez instinct, que vous ne pouvez même pas concevoir ou que vous ne prenez pas la peine de considérer dans la vie des insectes sur cette planète. 

« Vous ne nous remarquez même pas, à moins que ce soit avec un sentiment de répugnance, comme envers les cafards et les fourmis dans vos cuisines, puis c’est avec dégout que vous nous exterminez. J’ai choisi cette forme, afin de porter attention et honneur aux insectes, qui sont de loin les formes de vie les plus répandues sur la planète. Nous sommes interconnectés avec toute autre vie ici, y compris celle des humains et une part de votre éveil est la reconnaissance que nous avons tous, tout comme vous, part à ce drame. Vous avez besoin de nous honorer comme êtres interconnectés que nous sommes et respecter nos vies comme nous respectons les vôtres. Vous êtes à un moment où vous devez choisir entre vous élever, ou chuter, et nous voyons que nombreux parmi vous ne s’élèveront pas, parce que vous fermez vos yeux à notre importance, tout comme vous fermez vos yeux à l’importance de toute vie humaine. 

« Je pense que ça suffit, Madame Suzy. Je crois avoir été clair que les humains tomberont, à moins qu’ils élèvent leurs yeux et leurs cœurs et ressentent l’unité en chaque vie dans ce monde, que chaque fourmi et escargot a sa place dans cette conscience une, ainsi le sont chaque arbre, la fleur la plus petite, ainsi l’est chaque enfant affamé et chaque homme riche. Il n’y a pas de séparations. Les humains doivent commencer à comprendre cela et agir avec respect et honneur et aider chacun, chaque âme vivant sur Terre, car nous TOUS sommes des âmes, tout comme vous.

« Merci de bien vouloir transmettre mon message. Je n’ai plus besoin du corps que vous aviez vu, puis vu disparaître. Je l’ai fait afin que vous puissiez me voir et me prêter attention. » 

SOURCE / GalacticChannelings.com January 1 2014

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