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La Tortue caouanne et l’homme

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2014

 

290px-Lepidochelys_olivaceaEn France, elle avait déjà disparu en tant qu’espèce reproductrice depuis le début du siècle. En mer, elle est capturée accidentellement par les filets de pêche. Elle est victime de la pollution par ingestion de sacs plastiques qu’elle confond avec des méduses. L’avenir de cette espèce en Méditerranée dépend principalement de la protection des lieux de ponte subsistant dans la zone orientale. Elle est essentiellement victime du tourisme et de la pêche industrielle.

Pour empêcher les captures accidentelles par les chalutiers, les américains ont mis en place un dispositif d’exclusion des tortues qui permet de les limiter. En méditerranée, des mesures limitant les captures accidentelles de ces tortues devront être édictées.

Elle est protégée en France par l’arrêté du 17 juillet 1991. Les femelles nidifiantes sont protégées à Chypre et les aires de ponte sont protégées de l’île Zakynthos et au parc national de Kouf en Libye.

Elle est en France concernée par un plan de restauration des tortues marines des Antilles françaises (plan local et régional qui concerne aussi d’autres tortues Marines des Antilles Françaises (tortue imbriquée, tortue verte, tortue luth, tortue olivâtre). Ce plan est subdivisé en :

  • un Plan de Restauration des Tortues Marines de Guadeloupe,
  • un Plan de Restauration des Tortues Marines de Martinique,
  • un projet de programme de coopération internationale à développer à échelle géographique plus large, voire planétaire afin de mieux prendre en compte les métapopulations et la diversité génétique des espèces. Une campagne de protection internationale a également été lancée par June Haimoff pour la protection des tortues.

Caretta caretta a fait l’objet d’une série de six timbres émis par la République du Cap-Vert en 2002

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La Tortue verte

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2014

 

220px-Chelonia_mydas_albino_p1440273Unique représentant du genre Chelonia, est une espèce de tortues de la famille des Cheloniidae. En français elle est appelée Tortue verte ou Tortue franche.

La Tortue verte est une tortue marine présente dans les eaux tropicales de tous les océans, mais plus ou moins rare selon les régions. Elle préfère les eaux peu profondes et riches en zostères sans pour autant s’y circonscrire. Les adultes parcourent de très longues distances entre les herbiers et la zone de nidification. Contrairement aux autres tortues marines, on a observé des tortues vertes sur les plages à prendre le Soleil comme d’autres reptiles marins.

Cette tortue marine est la plus grande des Cheloniidae. La carapace mesure en moyenne 110 cm et l’animal pèse entre 80 et 130 kg. Certains spécimens peuvent atteindre un poids de 300 kg pour une longueur de carapace de 1,5 m. Sa carapace ovale est aplatie pour une meilleure hydrodynamique, sa largeur est d’environ 88 % de sa longueur. Sa tête est petite et représente environ 20 % de la longueur de la carapace. Elle ne dispose que d’une seule paire d’écailles préfrontales. Le bord de sa mâchoire inférieure est grossièrement dentelé tandis que la supérieure est munie de fortes crêtes sur la face interne.

Sa dossière dispose de quatre plaques latérales, la paire antérieure est non contiguë à la plaque précentrale. Le plastron est constitué de quatre paires de plaques inframarginales. Contrairement aux Eretmochelys et au Caretta, il n’y a qu’une seule griffe sur chaque nageoire. Celle-ci est très développée chez les mâles.

La dossière est brun olive, les plaques brillantes avec des taches radiaires jaunes, vertes et noires, le plastron est jaune pâle, crème ou blanchâtre.

C’est la plus rapide des tortues marines : elle peut atteindre une vitesse de près de 35 km/h.

La maturité sexuelle peut être atteinte entre 8 et 15 ans.

Jusqu’au stade juvénile, sûrement pour s’assurer une croissance la plus rapide possible, cette tortue est essentiellement carnivore, elle consomme des petits invertébrés et des œufs de poissons. Puis elle se nourrit presque exclusivement d’algues des herbiers marins. Ce régime alimentaire est supposé donner une couleur verdâtre à sa chair. Leur régime alimentaire herbivore distingue les individus de cette espèce, en danger d’extinction, des autres tortues marines. Elles peuvent aussi manger quelques mollusques et des éponges.

Quand elle a atteint sa maturité sexuelle, la femelle vient pondre tous les 3 à 6 ans sur la plage où elle est née (ou du secteur). Elle s’accouple près des plages et les femelles vont y pondre jusqu’à six fois, ce qui lui prendra environ un mois et demi. Elle commence par s’assurer de la sécurité de la plage depuis le bord de l’eau. Elle ne devra pas être bordée de végétation, ni trop large, ni trop étroite.

La Tortue verte dans TORTUE 220px-Green_Sea_Turtle_grazing_seagrassUne fois arrivée assez haut sur la plage, elle va creuser sa cavité corporelle, un trou d’une fois à une fois et demie son épaisseur. Cela prend environ vingt minutes. Puis elle creuse son puits de ponte avec ses pattes arrières. Ce trou est peu large et est profond d’environ 70 cm. Encore 20 vingt à peu près.

Enfin, elle pond une centaine d’œufs (de 20 à 250), mous, de la taille d’une balle de golf soit de 5 à 6 kg. Elle rebouche son trou après environ vingt minutes de ponte. Puis elle avance sur à peu près trois mètres dans n’importe quelle direction en jetant du sable derrière elle si bien qu’il est impossible de savoir où elle a pondu. Les trous restants sur la plage ne sont qu’un leurre. Elle retourne à la mer environ une heure et demi après avoir pondu. La durée d’incubation est de 45 à 70 jours suivant la température.

Une tortue verte adulte peut nager 1 000 km entre sa zone de ponte et celle où elle se nourrit.

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La fourmi esclavagiste

Posté par othoharmonie le 17 janvier 2014

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Le Point.fr – Publié le 17/01/2014 à 10:56

Une nouvelle espèce qui réduit en esclavage ses cousines en utilisant des techniques d’infiltration dignes des soldats d’élite vient d’être découverte.

Elles sont pillardes, esclavagistes, expertes en camouflages et en attaques furtives. Des biologistes allemands viennent d’identifier, dans l’est des États-Unis, une nouvelle espèce de fourmi qui capture certaines de ses cousines pour les réduire en esclavage en usant des techniques d’infiltration dignes des ninjas. Cette espèce du genre Temnothorax, qui regroupe plusieurs centaines d’espèces de petites fourmis vivant dans les arbres ou sur le sol des forêts, a été baptisée « pilagens », du latin « pillarde », en raison des raids qu’elle lance sur des fourmilières d’autres espèces pour se procurer des esclaves. Mais, contrairement aux célèbres fourmis esclavagistes d’Amazonie qui peuvent déployer jusqu’à 3 000 soldats sur le terrain pour leurs razzias, la Temnothorax pilagens fait preuve, elle, d’une grande économie de moyens.

Elle vise uniquement deux autres espèces de fourmis proches de la sienne qui élisent domicile dans des noix ou des glands creux qui font office de véritables châteaux forts : murs épais et entrée unique d’un millimètre de diamètre, facile à défendre. La cible rêvée pour la « fourmi pillarde », dont la petite taille (2,5 mm en moyenne) limite son rayon d’action à quelques mètres carrés de sol boisé. À une attaque massive ou à un siège prolongé, coûteux en temps et en vies, la petite esclavagiste préfère l’infiltration.

Camouflage

Une escouade se compose généralement de quatre esclavagistes, dont l’éclaireuse ayant découvert la cible. Grâce à leur petite taille, les pillardes se faufilent aisément par la porte de la colonie ennemie. Chez les fourmis, de telles intrusions finissent d’ordinaire en luttes acharnées. Mais les biologistes de l’université de Mayence et du Muséum d’histoire naturelle Senckenberg de Görlitz qui ont mené l’étude n’ont rien observé de tel lors des raids des fourmis pillardes. Non seulement leurs victimes ne se défendent pas, mais elles les laissent librement emporter des larves, voire des individus adultes, que les pillardes font ensuite travailler pour leur propre compte. Leur botte secrète ? Un camouflage chimique : les fourmis esclavagistes sécrètent des substances qui empêchent leurs proies de les reconnaître en tant qu’ennemies. 

Mieux ! Les pillardes, lorsqu’elles sont démasquées, ne sont pas pour autant prises au dépourvu. Ninjas jusqu’au bout, elles frappent alors là où ça fait mal : avec leur dard, elles visent précisément un point du cou de leurs adversaires, où la carapace est molle. La piqûre provoque une paralysie immédiate et une mort rapide. Résultat : un taux de mortalité compris entre 5 % et 100 % dans les colonies attaquées… et des pertes quasi nulles chez les esclavagistes.

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La Communication animale

Posté par othoharmonie le 16 janvier 2014

Tout être vivant est composé d’un Esprit (ou âme) et d’un corps ou plus exactement de plusieurs corps, du plus tangible et matériel, celui que nous terriens sommes capables de voir, de toucher et de sentir, au plus subtil.

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Les animaux ne sont pas différents des humains, quand à cette organisation. C’est pourquoi, il nous est possible de communiquer avec eux, avec la voix du cœur ou, d’âme à âme. Certains diront télépathie… Qu’importe le vocabulaire, les faits sont là : nous sommes capables de communiquer avec les animaux, comme avec les autres humains, en utilisant cette faculté enfouie au fond de chacun de nous, qu’est la médiumnité.

Bien entendu, tout comme pour l’utilisation d’une langue autre que notre langue maternelle, certain seront « plus doués que d’autres » ou du moins, auront des connaissances acquises antérieurement, qu’ils auront su faire « remonter à la surface ». C’est pour cela que, si nous avons tous des facultés médiumniques nous permettant de communiquer d’âme à âme avec d’autres êtres du monde humain ou animal, ces facultés faisant parties de nos « bagages » qui nous suivent de vies en vies, peuvent être de niveaux très différents, en fonction de notre propre évolution.

A la naissance, ces acquis de connaissances sont entièrement disponibles, c’est pourquoi nous pouvons constater chez de jeunes enfants de très nombreux cas de médiumnité, sous différentes formes. Par contre, en entrant de plain-pied dans la vie par l’apprentissage des règles régissant notre vie d’humain, ils perdent en quelques années l’utilisation de ces facultés naturelles, en les recouvrant du voile de la socialisation…

Ces facultés ne sont pas perdues mais, enfouies au fond de chaque être, comme s’il s’agissait d’un sujet tabou qu’il est convenable d’oublier. En conclusion nous avons tous, peu ou prou, des facultés de communications avec d’autres êtres. Il nous appartient de les découvrir en nous et de les développer, tout comme pour l’usage d’une langue étrangère.

Par contre les animaux, eux, ne perdent pas l’usage de ces facultés et faisant parties intégrantes de leur processus d’évolution, ils les utilisent en permanence, entre eux et pour nous parler, ou plutôt à notre âme, même si nous n’en sommes pas toujours conscients, à moins d’en prendre conscience et d’y prêter attention.

Sans nous en rendre compte, nous communiquons beaucoup plus que nous le pensons avec nos animaux. Comment cela ? Par la pensée – ou télépathie pour certains – tout simplement. Qui n’a pas déjà constaté que curieusement, lorsqu’il devait conduire son animal de compagnie (chat, chien…) chez le vétérinaire, celui-ci se cachait ou, bien sa peur, son appréhension le faisait uriner partout… Tout simplement, il avait capté le message que nous lui avions délivré par la pensée : «viens, nous avons rendez-vous chez le vétérinaire pour…». Aussi, si une telle visite s’avère nécessaire, il est important de lui en parler, tout simplement par la pensée, afin de le sécuriser, que c’est pour son bien, pour le soigner… que nous devons consulter le vétérinaire…

Comment nous parlent-ils ?

Comme précisé ci-dessus, par le langage de l’âme. Cette communication peut être matérialisée pour nous, de différentes façons : elle peut prendre la forme d’image, de sensations, d’émotions, d’intuitions… mais aussi de paroles qui peuvent résonner au fond de nous. Certains reçoivent même ces communications 

Le corbeau intelligent

au moyen de la psychographie ou, écriture automatique. En fait, tout comme nous, les animaux sont des êtres en cours d’évolution et, si leur route vient à croiser la nôtre, de façon marquée, ce n’est pas par hasard !

Si l’on accepte ce précepte, il ne nous reste plus qu’à ouvrir notre cœur et nos sens à leurs tentatives de communication, et de commencer à recevoir ce qu’ils veulent nous transmettre comme information. La communication animale nous permet non seulement d’entrer en contact avec les animaux, mais également de véritablement dialoguer avec eux. Du fait de la spécificité de la communication animale qui implique de communiquer d’âme à âme, nous avons la possibilité si l’animal le veut bien, de dialoguer avec lui à un niveau psychique et intellectuel très profond et sincère, car l’animal ne porte pas de masque comme nous le faisons tous, pour « tenir notre place dans la société ».

Le corbeau intelligent - Un corbeau intelligent observe, étudie, les habitudes et comportements des humains, afin de bénéficier de leur aide facilement. Dans ce vidéo, il utilise les voitures pour casser ses noix. Il les laisse tomber sur la route et les roues des voitures font le travail. Pour plus de sécurité il utilise le passage piéton

Pourquoi communiquer avec les animaux ?

Pour les mêmes raisons que nous communiquons avec d’autres humains ! Ces êtres qui sont à un autre état d’évolution que nous, ont certainement beaucoup plus à nous apprendre que nous pouvons l’imaginer et, sont tout à fait disposés à nous aider, même si la plupart du temps, nous les considérons comme des inférieurs…

Qui n’a pas entendu parler de la thérapie animale, où des animaux aident des humains à guérir des dysfonctionnements comportementaux, des stress, des traumatismes récents ou anciens… Pour beaucoup d’entre-nous, un animal « domestique » est un compagnon… mais en fait, il est beaucoup plus que cela…

Ils ont également besoins de nous pour avancer dans leur cheminement. C’est pour cela que la communication animale devient très importante, car elle nous permet, par le dialogue devenu possible, de nous aider mutuellement, les animaux et nous, les humains, dans notre évolution.

Que peut-on attendre d’une communication animale ?

Une communication animale peut s’avérer très concrète : nombreux sont les exemples où l’animal à clairement indiqué, lors l’une communication, le mal dont il souffre : allergies, douleurs, pourquoi il urine partout… ce qui a pu être vérifié par la suite par un thérapeute soignant l’animal. Les animaux, tels des éponges, tentent d’absorber nos maux, notre mal être, car ils font tout leur possible pour que nous soyons toujours sans douleurs physique ou mentale. Ils peuvent même aller jusqu’à mourir pour nous aider. Aussi, lorsque vous constatez un problème chez un animal qui vous est proche, posez-vous la question de savoir si le problème n’est pas le vôtre, qu’il essaie de vous soustraire. Dans ce cas, dites-lui que vous allez faire ce qu’il faut pour régler votre problème et, vous verrez qu’il ira très vite beaucoup mieux.

Mais il peut aussi nous apporter l’explication, le conseil dont nous avons besoin pour notre cheminement ou tout simplement pour le déroulement harmonieux de notre quotidien. Nous devrions considérer les animaux plus comme des partenaires de vie que comme des esclaves de nos caprices ou de la nourriture en développement et notre évolution réciproque en bénéficierait.

Quel est le rôle du communicateur animal ?

images (17)Il est important d’être bien conscient que la personne qui communique avec l’animal, n’est qu’un interprète, un intermédiaire… un médium entre l’animal et le destinataire final de la communication et, que son rôle consiste seulement à retransmettre le plus fidèlement possible les éléments de la communication que l’animal lui transmet.

Donc, le communicateur animal est en fait un facilitateur, entre l’animal et celui qui désire communiquer avec lui ou, qui est destinataire d’un message de l’animal. Le rôle du communicateur est très délicat, car il se doit de capter et de retransmettre l’intégralité du message de l’animal, sans le déformer ou tout simplement, sans le “colorer” involontairement par sa propre sensibilité, sa propre évolution, ses propres croyances.

Pour assurer une bonne communication, il doit s’efforcer de rester neutre tout au long de la communication et, en se faisant confiance, laisser des émotions et états d’âme de côté.

Jean-Paul Thouny
Thérapeute énergéticien
Courriel : jean-paul@thouny fr
www.jean-paul.thouny.fr

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Ce qui menace la tortue Verte

Posté par othoharmonie le 16 janvier 2014

 

220px-Three_Kona_sea_turtlesLa prédation animale agit surtout lors de l’éclosion des œufs car l’espèce est menacée par les crabes, oiseaux et mammifères s’aventurant sur les plages. Mais, les œufs sont aussi directement menacés par les insectes. Une fois arrivées à l’eau, les jeunes tortues vertes ne sont pas encore en sécurité, elles deviennent les proies des céphalopodes (poulpes, calamars) et gros poissons.

Une fois le stade juvénile benthique atteint, ses prédateurs deviennent les requins et les crocodiles marins au large de l’Australie mais surtout les hommes qui la pêchent, quelquefois par inadvertance mais surtout pour sa chair. La pollution est une menace certaine et la multiplication des maladies tel que la fibropapillomatose semble le témoigner. Enfin la prédation sur les œufs reste très importante malgré certaines précautions prises par les autorités locales.

Leur nom de « tortue verte » leur vient de la couleur de leur graisse, légèrement verdâtre, du fait des algues qu’elles consomment. Chelonia, Chélonê, vient du grec « tortue ».

La taxonomie de cette tortue a suivi l’évolution des connaissances sur la phylogénétique des tortues, qui a défini petit à petit des taxons plus précis. Cette espèce s’est donc retrouvée, tour à tour, classée dans les Testudo par Linné 1758, puis Chelonia. En 1868, Bocourt décrit une autre tortue, la tortue franche du Pacifique ou Tortue noire qu’il nomme Chelonia agassizi. Ces deux populations, bien que morphologiquement légèrement différentes, font partie de la même espèce.

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La Tortue verte et l’Homme

Posté par othoharmonie le 16 janvier 2014

 

220px-Baby_Chelonia_mydas_20060319Longtemps (et parfois encore) pourchassée pour la consommation de sa chair, pour la consommation de ses œufs (parfois même réputés aphrodisiaques) ou pour l’utilisation de sa carapace, qui permet de fabriquer des objets en écaille de tortue, la tortue verte est aujourd’hui le plus souvent protégée. L’espèce est également utilisée pour la préparation de sous-produits tels que l’huile, les cartilages (calipee) et le cuir. En outre comme les autres tortues marines, elles sont menacées par la pêche et la pollution.

Plusieurs pays ont adopté des mesures allant de la protection partielle à la protection totale des œufs et des femelles adultes.

En France elle est concernée par un plan de restauration des tortues marines des Antilles françaises (plan local et régional qui concerne aussi d’autres tortues marines des Antilles Françaises (Tortue imbriquée, Tortue verte, Tortue luth, Tortue caouanne, Tortue olivâtre). Ce plan est subdivisé en :

  • un Plan de Restauration des Tortues Marines de Guadeloupe ;
  • un Plan de Restauration des Tortues Marines de Martinique ;
  • un projet de programme de coopération internationale à développer à échelle géographique plus large, voire planétaire afin de mieux prendre en compte les métapopulations et la diversité génétique des espèces.

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La Tortue Carette à Ecailles

Posté par othoharmonie le 14 janvier 2014

 

220px-Eretmochelys_imbricataLa Tortue imbriquée, unique représentant du genre Eretmochelys, est une espèce de tortue de la famille des Cheloniidae. En français elle est appelée aussi Tortue à écailles.

Elle est aussi appelée Karet ou Carette localement, notamment aux Antilles, à Mayotte ou à La Réunion, ces noms prêtant toutefois à confusion avec la Tortue caouanne (Caretta caretta).

Elle se distingue par plusieurs caractères anatomiques et écologiques uniques ; il s’agit notamment du seul reptile spongivore connu.

Elle vit à proximité des côtes dans l’ensemble des mers tropicales. Réputée et longtemps recherchée pour la qualité supérieure de son écaille, elle est pour cette raison l’une des espèces de tortues de mer les plus menacées d’extinction.

L’aspect de cette espèce est assez semblable à celui des autres tortues marines. Sa carapace osseuse, sans carène continue et très colorée est plutôt aplatie. Ses pattes sont transformées en rames. Elle est cependant facilement distinguable par ses écailles épaisses recouvrant la dossière, posées comme les tuiles d’un toit, par son bec long, étroit et crochu et par les deux griffes disposées à quelques centimètres l’une de l’autre sur l’extérieur à mi-nageoires. La dossière de la carapace est formée de cinq plaques vertébrales et de quatre paires de costales. En outre, 11 paires d’écailles dites marginales et une paire d’écailles post-centrales sont présentes sur le bord de la carapace.

La dossière de la carapace est d’une teinte brun orangé. Cette coloration est une combinaison irrégulière de stries claires et foncées avec des taches jaunes ou rouges. Le plastron est jaune, les écailles post-anales sont de même couleur avec des taches noires. Les nageoires sont brunes sur le dessus et jaunes dessous. Enfin, sa petite tête est brune avec quatre écailles préfrontales. Ses mâchoires sont jaunes, l’inférieure ayant une forme de V.

Les juvéniles sont noirs, excepté sur le bord de carapace, qui est jaune. Celle-ci est en forme de cœur à la naissance, puis devient ovale en grandissant. De plus, la dentelure formée par les écailles marginales s’estompe avec l’âge.

Les mâles se distinguent par une pigmentation plus claire et, comme pour les autres espèces de tortues, un plastron concave, de plus longues griffes et une queue plus épaisse.

Les poumons de l’animal sont adaptés pour permettre des échanges gazeux rapides et son sang lui permet d’oxygéner efficacement les tissus, même en plongée profonde sous de fortes pressions. Ces tortues peuvent dormir sous l’eau pendant plusieurs heures mais leur durée de plongée maximale est beaucoup plus courte lorsqu’elles doivent se nourrir ou fuir un prédateur.

La Tortue Carette à Ecailles dans TORTUE 220px-Hawksbill_turtle_doeppne-081Elles ferment les yeux lorsqu’elles mangent des cnidaires car ces derniers ne sont pas protégés contre les nématocystes, contrairement au reste de leur corps.

On pensait à tort, jusqu’à récemment, que la tortue imbriquée était moins migratrice que les autres espèces de tortues marines. Des études utilisant la télémétrie satellite ont montré que cette espèce voyage sur des milliers de kilomètres. Il est probable que les tortues imbriquées s’alimentent et se multiplient dans des zones complètement différentes.

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Ressources ancestrales de la Tortue Imbriquée

Posté par othoharmonie le 14 janvier 2014

 

220px-Tortue_imbriqueeld4Des vestiges de ces reptiles sont associés aux activités humaines dans le monde et ont souvent accompagné les rites funéraires. La tortue imbriquée est retrouvée dans des représentations anciennes comme les peintures, les statuettes, les sculptures, les poteries, les pièces de monnaie, les hiéroglyphes, les poèmes, les légendes et les mythes. C’est sûrement l’espèce de tortue marine qui a le plus subi la prédation humaine.

Cette espèce de tortue est surtout mangée au Japon et en Chine même si la viande, et surtout la peau, s’est fréquemment avérée toxique. Cette pratique, y compris pour la tortue imbriquée, est attestée depuis au moins le Ve siècle av. J.‑C.. L’usage de l’écaille de tortue imbriquée est attesté entre la Chine et la Rome antique. L’écaille de tortue est une des marchandises citées dans Le Périple de la mer Érythrée du Ier siècle.

En raison des pratiques de chasse à la tortue pour la consommation, pour la médecine traditionnelle, pour les écailles et la confection de parfums et de produits de beauté (japonais), elle est devenue une espèce rare. En outre, il faut ajouter le ramassage massif des œufs, les conséquences de la pêche (comme la prise dans les filets de pêche) et de la dégradation de l’environnement en général (dégradation de la qualité de l’eau et ingestion de sacs plastiques qui provoquent des occlusions intestinales).

Une seule tortue produit entre 0,75 et 1,5 kilogramme d’écailles avec un rendement moyen d’environ un kilogramme. L’écaille présente des couleurs chaudes et, dans les mains d’artisans habiles, elle peut être soudée, moulée, découpée et sculptée.

Les Japonais appellent les écailles de tortue bekko, les Chinois les nomment tai mei. La tortue a été utilisée pour décorer de nombreux objets, pour faire des pendentifs, des bagues, et tout objet personnel allant jusqu’à la fabrication de montures de lunettes. Le prix actuel de certains objets en écaille en font l’un des produits d’animaux les plus précieux. L’industrie du bekko reste active au Japon, mais en principe, continue sur les stocks d’écailles existants puisqu’il y est interdit d’exploiter des écailles d’animaux tués après la signature de la convention de 1992.

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Protection de la Tortue Imbriquée

Posté par othoharmonie le 14 janvier 2014

 

220px-Hawksbill_TurtleOn sait que la tortue imbriquée a quasiment disparu d’Afrique de l’Est dès la fin du XIXe siècle. Plusieurs auteurs ont fait part de la raréfaction de cette espèce à Madagascar depuis les années 1930. Les prélèvements commerciaux et le commerce à grande échelle ont débuté dans les années 1950 et 1960.

Identifiée comme menacée depuis 1968 par l’UICN, la population d’Atlantique Nord est immédiatement protégée en étant inscrite dans l’annexe I de la CITES à la signature de la convention de Washington (CITES) de 1975. La population du pacifique est inscrite en annexe II mais passe en annexe I dès 1977. Dès lors, elle est légalement protégée et par conséquent tout sous-produit obtenu à partir de cette tortue est interdit à la vente. Cependant le commerce massif continue, d’ailleurs le Japon en a importé 640 kilogrammes entre 1966 et 1986. Son statut passe à « en danger » en 1982.

En 1983, les seules populations stables connues se trouvaient au Moyen-Orient et au nord-est de l’Australie. En 1986, puis en 1988, l’UICN signale une aggravation de la situation. Le Japon continue à importer environ de 1985 à 1990 2,7 tonnes en moyenne jusqu’en 1992 où il en importe 175 kilogrammes. En 1989, un rapport décrit une situation préoccupante en Atlantique Nord, où les populations d’E. imbricata sont partout menacées. En 1992, un règlement a pu être négocié, notamment avec le Japon qui supprime le commerce massif. Cependant, les populations continuent à diminuer, et en 1994 l’UICN signale de nouveau une aggravation. En 1996, la tortue est cette fois considérée en danger de disparition.

Le trafic cependant continue. Les plus belles écailles de tortue, les plus rares aussi, proviennent de la tortue imbriquée. Ce qu’aujourd’hui les magazines de mode présentent comme de l’« écaille de tortue » est en fait du plastique teinté. Le commerce de l’écaille de tortue véritable, toujours convoitée par quelques initiés, est restreint ou interdit mais malheureusement pour la survie de l’espèce, toujours actif.

Si la tortue imbriquée est protégée par le United States Fish and Wildlife Service depuis les années 1970, l’Indonésie, Haïti, Cuba ne respectent pas les recommandations de la CITES, tandis que d’autres pays ferment les yeux. On sait qu’un trafic de carapaces se déroule dans la région des Caraïbes, en Colombie et au Venezuela. Les très rares tortues survivantes en Atlantique, comme à Sao Tomé, continuent d’être pêchées et leurs carapaces vendues aux touristes.

Or d’après le CITES : « D’après des études récentes, les tortues imbriquées ont été décimées tant à l’échelle mondiale que dans les Caraïbes. Cependant, certaines indications donnent à penser qu’en prenant certaines mesures de conservation – notamment la protection des plages de ponte – sur plusieurs décennies, il serait possible d’augmenter le nombre annuel de tortues reproductrices (populations pondeuses). »

La tortue imbriquée est en France concernée par un plan de restauration des tortues marines des Antilles françaises (le plan local et régional qui concerne aussi d’autres tortues Marines des Antilles Françaises (tortue verte, tortue luth, tortue caouanne, tortue olivâtre). Ce plan est subdivisé en :

  • un Plan de Restauration des Tortues Marines de Guadeloupe,
  • un Plan de Restauration des Tortues Marines de Martinique,
  • un projet de programme de coopération internationale à développer à échelle géographique plus large, voire planétaire afin de mieux prendre en compte les métapopulations et la diversité génétique des espèces.

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Population de Tortues Imbriquées

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2014

 

290px-Eretmochelys_imbricata_01En 2007, il n’existe plus au monde que cinq grands sites de rassemblement annuel de plus de mille tortues qui se situent aux Seychelles, au Mexique et deux au nord de l’Australie.

Depuis les années 1990, les prélèvements intensifs d’œufs en Indonésie ont fait fondre de 90% les effectifs.

Les sites de rassemblement d’Indonésie, des Seychelles et un des deux d’Australie sont d’ailleurs en relatif déclin. Partout, la population de tortues imbriquées a diminué de plus de 80% au cours des cent dernières années et quelquefois en moins de cinquante ans (Nicaragua, Panama, Cuba, Madagascar, Sri Lanka, Thaïlande, Malaisie, Indonésie et Philippines). L’espèce a complètement disparu de nombreux endroits, ou presque comme dans l’Atlantique Est. À ce titre, elle est inscrite sur la Liste rouge de l’UICN de l’UICN depuis 1968 et comme étant en danger critique d’extinction depuis 1996.

Les efforts de protection des années 1980 n’ont porté leurs fruits que dans de rares endroits où l’on constate une stagnation. Cependant, point positif, une légère augmentation des effectifs a été observée au Yucatán, à Isla Mona et sur l’île Cousin.

Il est très difficile de connaître très précisément les stocks en raison de deux comportements. D’une part le comportement migrateur des tortues ne nous permet pas de déduire leur nombre des observations localisées, leur densité, pouvant varier en fonction des lieux, des périodes, etc. D’autre part, on ne peut déduire le nombre de femelles en surveillant les pontes, car leur fréquence de ponte varie fortement en fonction des lieux et de l’âge des tortues. Le grand nombre de plages où elles vont pondre, leur grande longévité, ainsi que le temps important avant d’atteindre la maturité sexuelle, ont permis à l’espèce de résister aux prélèvements massifs opérés par les humains. Cependant, lorsque ces prélèvements atteignent une taille critique, la population de tortues chute et peut mettre plusieurs dizaines d’années avant de croître à nouveau.

La tortue imbriquée est représentée sur le dos des billets de 20 Bolívar vénézuélien de 2008 et de 2 réal brésilien de 2001.

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Écailles de Tortues

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2014

 

Le plastron est formé de l’inter-clavicule, de la clavicule, et trois à cinq paires additionnelles d’os cutanés suturés ensemble[1].

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Ces écailles servent à divers usage, à la marqueterie en particulier.
L’écaille servait aussi à la fabrication de plaquette à coupe ou de peigne de coiffure.
On en produisit notamment sur le comptoir est-africain de la ville de Rhapta au 1er siècle. La culture swahilie se développa grâce à son commerce.

Écailles de Tortues dans TORTUE 170px-Egypte_louvre_PeigneLes plus belles écailles de tortue, les plus rares aussi proviennent de la tortue imbriquée. La tortue verte également a été pourchassée pour cette raison.
Ce qu’aujourd’hui les magazines de mode présentent comme de l’ « écaille de tortue » est en fait du plastique teinté. Le commerce de l’écaille de tortue véritable, toujours convoitée par quelques initiés, est restreint ou interdit par les conventions internationales de protection des espèces menacées.
À l’époque médiévale, on pouvait s’en servir pour fabriquer la broigne, une défense corporelle protégeant le thorax.

À la naissance la carapace est souvent molle. Elle grandit bien sûr avec l’âge. En général, jusqu’à ce que la tortue devienne adulte. Elle est alimentée par des petits vaisseaux sanguins.

La croissance des tortues s’effectue en cycles. Lorsqu’un cycle est terminé, un anneau se forme sur la carapace. On peut alors compter approximativement l’âge de la tortue. En outre, les anneaux peuvent s’effacer, par conséquent il est difficile de connaître précisément l’âge d’une tortue par cette technique.

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Carapace de Tortue et Mythologie

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2014

 

Carapace de Tortue et Mythologie dans TORTUE 220px-Muse_lyre_Louvre_CA482Selon l’ancienne mythologie grecque, la lyre du dieu Hermès est fabriquée à partir d’une carapace de tortue (khelus).

L’écriture chinoise semble avoir une origine dans l’utilisation de plastrons de tortues (écailles inférieures, donnant le terme plastromancie). De ces écailles (et os) dérive le terme chinois moderne pour désigner ces premières écritures chinoises : jiǎgǔwén (littéralement « écailles-os-script », ou écriture ossécaille). De nombreuses inscriptions furent découvertes par le savant chinois Wang Yirong à la fin du XIXe siècle, gravées sur des os d’animaux gǔ, le plus souvent des omoplates de bovins, et sur des écailles de tortue du plastron de la carapace (plastromancie), d’où son appellation par les Chinois d’écriture jiǎgǔwén, littéralement « écriture ossécaille ».

La plupart des inscriptions retrouvées sont divinatoires, c’est pourquoi on les appelle souvent inscriptions divinatoires ou oraculaires. Par la suite, on s’est aperçu que certaines n’avaient en fait rien à voir avec la divination, et on a donc commencé à distinguer les inscriptions divinatoires des inscriptions non divinatoires.

Autre terme synonyme : chéloniomancie (parfois écrit chélonomancie).

 

Dans le récit originel iroquois, la terre ferme a été créée sur la carapace d’une tortue au milieu d’un océan sans fin.

A’Tuin est une tortue stellaire qui porte le Disque-monde sur sa carapace dans le monde imaginaire créé par l’écrivain anglais Terry Pratchett. Comme son nom l’indique, le Disque-monde est un monde plat et circulaire (complété par l’immense cataracte qui s’écoule de ses bords). Il est soutenu dans l’immensité de l’univers par quatre éléphants (Bérilia, Tubul, Ti-Phon l’Immense et Jérakine), eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande A’Tuin, tortue naviguant lentement dans le cosmos vers un objectif qu’elle seule semble connaître. La Grande A’Tuin mesure 15 000 km de long. Elle appartient à l’espèce Chelys Galactica.

 

Rôle de la carapace des Tortues

Les carapaces fournissent une bonne protection aux tortues. Peu d’animaux sont capables de briser cette protection. Les jeunes, venant d’éclore, sont quant à eux, des proies faciles pour les prédateurs (mammifères, oiseaux, poissons, autres reptiles…), leur carapace étant presque toujours molle et leurs os insuffisamment solides.

La carapace sert aussi de camouflage à la tortue. Les carapaces de beaucoup d’espèces des tortues sont colorés et modelés et permettent de reconnaître des individus d’une même espèce. En outre, la Carapace des tortues terrestres leur sert à contrôler leur température, en effet les tortues sont des animaux à sang froids. La carapace accumule de l’énergie pendant les périodes chaudes, mais en contrepartie rend l’hibernation (et l’enterrement) plus difficile dans les périodes hivernales des zones à climat tempéré pour les espèces qui y vivent. Les Testudo horsfieldii ont des carapaces plus plates pour cette raison.

250px-Lightmatter_tortoiseSur la carapace, des salmonelles….

Méfiez-vous de votre tortue domestique. Si adorable soit-il, ce reptile constitue en effet un dangereux réservoir de salmonelles. Aux Etats-Unis, un enfant de 4 semaines est ainsi décédé d’une infection à Salmonella pomona.

Un dramatique accident qui a incité la Food and Drug Administration (FDA) à mettre en garde les propriétaires de tortues. « Elles peuvent poser un sérieux problème de santé aux enfants mais aussi aux adultes immunodéprimés » souligne l’agence, dans une alerte de santé publique.

Les tortues peuvent en effet héberger des salmonelles à la surface de leur carapace ou de leur peau. Il suffit ainsi d’un simple baiser sur la tête de l’animal ou d’une manipulation -avant de porter un doigt à la bouche- pour être contaminé. Voilà pourquoi la FDA insiste particulièrement sur le lavage des mains à l’eau et avec un savon antibactérien lorsqu’on a touché une tortue ou nettoyé son terrarium. Le conseil est d’ailleurs valable pour tous les animaux domestiques. Et particulièrement pour les fameux nouveaux animaux de compagnies, les NAC.

 

Source : Food and Drug Administration, avril 2007

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Tortue feuille d’Annam

Posté par othoharmonie le 12 janvier 2014

 

290px-Mauremys_leprosa_02_by-dpcLa Tortue feuille d’Annam, Mauremys annamensis, est une espèce de tortues de la famille des Geoemydidae.

Cette espèce est endémique du Viêt Nam.

C’est une petite espèce de tortue (17 cm à l’âge adulte), qui fréquente les eaux douces et saumâtres comme les marais.

Son nom d’espèce, composé de annam et du suffixe latin -ensis, « qui vit dans, qui habite », lui a été donné en référence au lieu de sa découverte, l’Annam, un protectorat français, de 1883 à 1945, dans le centre de l’Indochine. La tortue feuille asiatique est largement répandue en Asie. C’est une espèce moyenne de 25 cm adulte. Carnivore, elle ne pose pas de difficultés d’élevage.

Description de la « Tortue de feuille » 

La Tortue de feuille aussi appelée « Tortue de feuille d’Asie » est un reptile d’ordre des Chéloniens et de la famille des Bataguridés. C’est une tortue qui naît sous une forme ronde, mais qui devient plus ovale en grandissant.  Adulte, elle aura l’aspect d’une feuille morte. La carapace de la Tortue de feuille est généralement brune, son plastron est jaunâtre avec de légers rayons foncés. Sa carapace a des rebords dentés ce qui lui vaut également l’appellation de « Tortue dentée ».  La Tortue feuille vit dans des petits cours d’eau à végétation aquatique luxuriante comme les mares, les marécages et des forêts inondées en Inde au Vietnam, aux Philippines et dans les Alpes australiennes.

Caractéristiques de la « Tortue de feuille » 

Répartition géographique : Inde, Vietnam, aux Philippines et dans les Alpes australiennes

Nom scientifique: Cyclemys dentata

Autre(s) nom(s) : Tortue feuille d’Asie, Asian leaf turtle, tortue dentée

Classification : Reptilia d’ordre des Chéloniens et de la famille des Bataguridés

Sous-espèces : aucune

Teinte : brune

Poids : environ 1 kg

Taille : 20 à 25 cm  

Alimentation : omnivore : des feuilles de salade, des algues et des poissons,

Reproduction : âge de maturité sexuelle 7 à 10 ans, 75 à 90 jours d’incubation, 2 à 3 œufs tous les 3 à 6 mois 

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La Tortue luth

Posté par othoharmonie le 10 janvier 2014

 

220px-Baby-leatherback-1La Tortue luth, unique représentant du genre Dermochelys, est une espèce de tortue de la famille des Dermochelyidae.

C’est la plus grande des sept espèces actuelles de tortues marines, la plus grande des tortues de manière générale, et le quatrième plus grand reptile après trois crocodiliens.

Elle ne possède pas d’écailles kératinisées sur sa carapace, mais une peau sur des os dermiques. C’est le seul représentant contemporain de la famille des Dermochelyidae, le clade des tortues à dos cuirassé, connu aussi par diverses espèces fossiles, dont certaines géantes comme l’Archelon.

La tortue Luth fréquente tous les océans de la planète, mais sa survie est gravement menacée par le braconnage, les filets de pêche, la pollution et l’urbanisation du littoral. Elle figure sur la liste de l’UICN des espèces en voie de disparition et fait l’objet de conventions et de programmes internationaux de protection et de conservation.

Le trait le plus remarquable est l’absence visible de carapace avec des écailles kératinisées comme chez la plupart des autres tortues. Chez la tortue Luth, la structure osseuse de la carapace est réduite à de petits osselets en forme d’étoiles imbriquées, insérées dans un tissu conjonctif et cartilagineux épais. Les plus gros de ces osselets sont tuberculés et disposés en lignes. Ces lignes, visibles sous la peau, forment des crêtes ondulées appelées carènes qui filent de la tête vers la queue de l’animal lui donnant un aspect profilé comme les carènes de la coque d’un bateau. Le dos de l’animal présente sept carènes : celle du milieu est la « carène vertébrale », les six autres sont les « carènes latérales ». Sur le ventre, le plastron ne possède que trois carènes peu marquées.

Cette carapace profondément transformée n’est pas attachée, fait unique chez les espèces de tortues encore vivantes, à la colonne vertébrale et aux côtes mais en est séparée par une couche adipeuse. Du côté externe elle est complètement dépourvue de toute couverture d’écailles. La protection du dos est en revanche assurée par un épaississement marqué de la peau, qui forme ainsi une pseudo-carapace lisse ayant l’aspect du cuir.

La tortue Luth pèse en moyenne 500 kg pour une longueur d’environ 180 cm.

Comme les autres tortues marines, la tortue Luth est incapable de se replier à l’intérieur de sa carapace.

La Tortue luth dans TORTUE 180px-PonteluthUne tortue Luth peut pondre plus de 1 000 œufs en une année. Ils sont de couleur blanche, mesurent environ 50 mm de diamètre et possèdent une membrane souple. Ils sont accompagnés d’œufs stériles sans jaune, de diamètre inférieur aux œufs viables. Les scientifiques ne s’accordent pas à comprendre leur utilité dans le nid même s’ils représentent presque la moitié de la ponte.

L’incubation varie de 60 à 70 jours et a lieu à plus de 26 °C. En dessous de cette température, les œufs ne se développent pas. La détermination sexuelle dépend de la chaleur du nid. Entre 26 et 30 °C, c’est l’incubation classique, produisant un mélange de mâles et femelles. Au-dessus de 30 °C, les tortues ne seront que des femelles.

À l’éclosion, le spécimen mesure de 7 à 8 centimètres de longueur. Il possède des nageoires antérieures surdimensionnées. Il est alors une proie facile pour de nombreux prédateurs. Le premier instinct de la tortue Luth est de se diriger vers le point le plus brillant à l’horizon : la mer (qui reflète les rayons solaires), où de nouveaux dangers l’attendent et où les scientifiques perdent sa trace.

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Différentes sortes de Tortues Luth

Posté par othoharmonie le 10 janvier 2014

 

320px-LeatherbackTurtleLa tortue Luth porte des noms différents selon les pays du monde mais la plupart se rapporte à la forme particulière de sa carapace. Si l’on compare, dans la langue française et dans la langue italienne (liuto), la forme de la tortue à celle d’un luth, c’est vraisemblablement à cause de son éperon supercodal très développé.

En anglais (leatherback sea turtle) et en allemand (Lederschildkröten), c’est l’aspect de cuir qu’a sa peau qui lui a donné ses noms.

En malais, c’est sa forme, à nouveau, qui lui vaut son nom de penyu belimbing, soit en français : « tortue carambole ».

On retrouve de multiples dénominations de la tortue Luth dans la langue créole guyanais :

  • toti cui (tortue cuir) ;
  • toti fran (tortue franche) ;
  • toti cerkeil (tortue cercueil) .

Les habitants de la Guadeloupe la nomment aussi bataklin.

En kali’na, langue des amérindiens vivant près des grands sites de pontes en Guyane française et au Suriname, le nom de la tortue Luth est kawana. Ce nom pourrait avoir été emprunté en français pour désigner la caouanne, une autre tortue marine Caretta caretta.

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Menaces pour la Tortue

Posté par othoharmonie le 10 janvier 2014

 

290px-TortueLuth_LeatherbackLa prédation animale est importante lors de l’éclosion des œufs car le jeune animal de quelques centimètres à la naissance est menacé par les crabes, caïmans, oiseaux et mammifères s’aventurant sur les plages (par exemple, les coatis). Mais, les œufs sont aussi directement menacés par les insectes et, en Guyane française notamment, par la courtilière. Une fois arrivées à l’eau, les jeunes tortues luth ne sont pas encore en sécurité, elles deviennent les proies des pieuvres et gros poissons.

Mais, si la tortue Luth est une espèce en voie de disparition, c’est majoritairement à cause de l’homme. La première raison est la pollution des eaux. À titre d’exemple, la tortue Luth confond les sacs en polyéthylène rejetés dans la mer avec des méduses, les mange et ne peut les régurgiter, ce qui leur provoque une occlusion gastrique ou intestinale. C’est la plus grande cause de mortalité de l’animal. Un autre facteur est la multiplication des filets de pêche qui piègent sous l’eau les tortues et provoquent leur mort par noyade. En effet, la tortue Luth, étant incapable de nager à reculons, ne peut s’en libérer. On peut ajouter la réduction de son espace disponible, notamment la perturbation des lieux de ponte par les constructions littorales, par exemple.

Enfin, la prédation humaine, en elle-même, est traditionnellement faible car la chair de l’animal n’est pas considérée comme comestible. Même si cela prête à controverse, il semblerait que la tortue Luth soit l’une des deux tortues dont la chair est toxique. Elle contiendrait de la chelonitoxine et les symptômes liés à sa consommation vont de la nausée ou du vomissement jusqu’au coma voire à la mort. Pourtant, la prédation a tout de même augmenté puisque les œufs de l’animal, déjà utilisés traditionnellement dans l’alimentation des Kali’nas ou des Indonésiens, sont devenus la cible de nombreux braconniers. En effet, les œufs de tortue Luth sont considérés comme aphrodisiaques au Mexique. La chasse de l’animal en lui-même est parfois même constatée. Au Togo, notamment, des féticheurs réduisent la carapace de l’animal en poudre, la mêlent à du miel et s’en servent comme remède contre les syncopes infantiles. La graisse est utilisée contre les rhumatismes. Les carapaces, par ailleurs, sont aussi parfois utilisées dans l’art traditionnel local (une centaine d’entre elles est exposée au Musée de Géologie de l’Université de Togo). Dans certains pays, les femelles sont tuées et leur peau est transformée en bijoux et autres souvenirs touristiques.

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Protection de la Tortue Luth

Posté par othoharmonie le 10 janvier 2014

 

Dermochelys_coriacea_(beach)Il ne resterait plus que 100 000 tortues Luth environ dans le monde. Et comme de nombreuses populations de tortues luth sont en net déclin depuis plusieurs années et que le nombre de lieux de ponte a beaucoup diminué, la tortue Luth est inscrite sur la liste rouge de l’UICN comme en « danger critique d’extinction ».

Elle est également une espèce protégée par de nombreuses conventions internationales, notamment par son inscription à l’annexe I de la CITES.

En France, elle est intégralement protégée (vente ou chasse) depuis l’arrêté ministériel du 17 juillet 1991. Malgré cette législation, le comité français de l’UICN n’a pu que déclarer la tortue Lluth au statut DD faute de données sur sa présence sur le territoire français.

Au Canada, elle est désignée depuis 1981 comme espèce en voie de disparition à cause de son déclin mondial très important (supérieur à 70% en quinze ans selon le COSEPAC). Son déclin au Canada serait majoritairement dû aux prises accidentelles dans la pêche commerciale. Au Québec, la tortue Luth obtient un statut de protection dû à sa présence dans le Golfe du Saint-Laurent. Elle est désignée comme espèce menacée puisque le gouvernement corrobore son danger de disparition à l’échelle mondiale. Il s’avance, en plus, en disant qu’à son rythme d’extinction, l’espèce sera éteinte d’ici 20 ans.

Aux États-Unis, le service de la faune et des poissons (United States Fish and Wildlife Service) désigne l’espèce comme en voie de disparition.

Des mesures ont été prises pour mieux étudier l’animal et ainsi, le protéger, comme la mise en place de suivis par télémétrie et balises Argos. De plus, la plage où a lieu le plus grand nombre de ponte en Afrique, au Gabon, est officiellement protégée suite à la création du Parc national Mayumba. La WWF propose quatre mesures principales de protection de la tortue Luth :

  • protéger les lieux de pontes en créant des zones protégées ;
  • faire de la prévention près de ces lieux ;
  • faire de la tortue Luth un attrait touristique dans certaines régions ;
  • limiter la présence de filets de pêche près de la côte.

Parallèlement, des tentatives sont menées pour localiser les points de rencontre entre tortues luth et pêcheries pour réduire les prises accidentelles de l’animal dans les filets des pêcheurs. Les chercheurs ont identifié des points de regroupement importants des tortues et tentent de réduire l’activité de pêche dans ces endroits.

 

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Tortue luth dans la culture

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2014

 

Tortue luth dans la culture dans TORTUE 220px-Hans_Holbein_d._J._030La forme particulière de la carapace de la tortue Luth a influencé l’art populaire de certaines civilisations. Ainsi, les indiens Seri, en Californie, pensent que le monde avait commencé son développement sur le dos d’une tortue Luth géante. Par coutume, ils peignent les squelettes des tortues Luth retrouvées mortes. De même, dans la mythologie romaine, Mercure se serait servi d’une carapace de tortue Luth méditerranéenne comme caisse de résonance pour sa lyre mythique, créant ainsi le luth. Les Romains possédaient d’ailleurs une lyre particulière nommée la testudo (tortue). On retrouve également un instrument dont la légende de la création est ressemblante, dans la culture indienne : la catch’hapi (tortue, aujourd’hui nommé vinâ, et nommé en français luth indien).

 

La tortue Luth est un animal emblématique parmi les tortues marines et son image est souvent utilisée :

  • Le timbre commémoratif français le plus vendu de 2002 est celui la représentant (0 41 €) ; il s’est écoulé à 19,95 millions d’exemplaires. Il est émis dans le cadre de la série annuelle Nature de France et est dessiné par Christian Broutin.
  • Elle fait une apparition dans le jeu vidéo Sea Life Park Empir (à débloquer) et dans l’add-on du jeu vidéo Zoo Tycoon 2: Marine Mania (elle fait partie des 20 nouveaux animaux ajoutés dans ce supplément, parmi lesquels il n’y a que deux tortues, l’autre étant la tortue verte).

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10 ans pour la tortue à 2 têtes

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2014

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La tortue Janus – ainsi appelée d’après le dieu romain aux deux visages – est née dans une couveuse du Muséum de Genève le 3 septembre 1997. Jean-Claude Régnier, qui était alors en charge de l’animalerie, a eu la surprise de découvrir une tortue à deux têtes de sexe mâle née d’un des œufs qui lui avaient été confiés pour éclosion. Cette tortue si particulière, qui avait besoin de soins personnalisés, est restée au Muséum avec l’accord de ses propriétaires. Depuis 10 ans, nombreux sont les visiteurs à venir l’observer dans le hall du Muséum, et la carte postale avec la photo de cet animal est la plus demandée!

Suite à la découverte récente d’un reptile aquatique fossile à deux têtes qui vivait il y a environ 120 millions d’années en Chine, la tortue Janus vient d’être abondamment citée dans des revues scientifiques du monde entier. Ainsi à 10 ans, Janus commence peut-être une carrière de star scientifique !

Pour célébrer cet anniversaire, les enfants nés en 1997 et leur famille sont invités à une petite fête au Muséum le mercredi 5 septembre de 11h à 12h. Animation gratuite. 

ARTICLE DE PRESSE / 

Un âge avancé pour un animal ayant une telle malformation. Pour marquer le coup, les responsables du Musée d’histoire naturelle organisent une petite cérémonie.

Janus en avril 1998Janus en avril 1998(photo: Keystone)

La tortue, surnommée Janus, en référence à la divinité romaine présentant deux visages, a vu le jour le 3 septembre 1997 dans une couveuse du musée. Comme les animaux souffrant d’anomalies n’ont que très peu de perspectives de survie, le petit reptile a fait l’objet de soins attentionnés.

Un miracle

«Nous sommes parvenus à la faire grandir. Que Janus soit devenue si vieille constitue un miracle», a déclaré à l’ATS Andreas Schmitz, chercheur au Musée d’histoire naturelle de Genève.

Les naissances de tortues ou d’autres reptiles malformés sont courantes, aussi dans la nature. En liberté, ils n’ont cependant aucune chance de survie. Ils sont éliminés très rapidement. En détention, la durée de vie de ce genre d’animal est généralement très courte. «Ils sont très sensibles», a relevé M. Schmitz.

Vedette internationale

Avec ses dix ans au compteur, Janus commence à devenir une célébrité auprès des scientifiques. Lors de la découverte récente d’un reptile aquatique fossile à deux têtes qui vivait il y a environ 120 millions d’années en Chine, la tortue genevoise a été abondamment citée dans les revues spécialisées du monde entier.

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La Tortue marine

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2014

 

Tortue_verteld03Les tortues marines sont les tortues de la superfamille des Chelonioide. Elles sont présentes dans tous les océans du monde à l’exception de l’océan Arctique.

Ces espèces sont toutes vulnérables ou menacées. Elles font localement l’objet de protection ou de plan de restauration, mais la pollution, le braconnage et les prises accidentelles par engins de pêche restent des causes préoccupante de recul de populations, déjà très relictuelles.

Les tortues marines, comme les autres tortues sont des reptiles ectothermes disposant d’un système respiratoire pulmonaire, qui correspondait à une adaptation complète à la vie terrestre. En supplément des reins, des glandes près de leurs yeux sont capables d’expulser les excédents de sel de leur circulation sanguine. Leur métabolisme est capable de supporter des fortes concentrations de CO2 lors des plongées profondes. Elles peuvent extraire 35 à 52 % de l’oxygène de leur respiration. Leur vision est très développée. Les yeux sont protégés par trois paupières, leur ouïe est particulièrement fine même si elles n’ont pas d’oreilles externes, mais une oreille interne, sous une plaque auditive. Leur odorat est en revanche assez peu performant. Les tortues marines n’ont qu’un seul orifice excréteur, qui sert également pour la reproduction.

Le sexe des tortues n’est pas apparent, aussi c’est d’après leurs caractères sexuels secondaires que l’homme peut le déterminer. On définit par puberté la période où ceux-ci apparaissent. Le plus flagrant est la taille de la queue, beaucoup plus grande chez les mâles. La taille des griffes chez les chelonidés en est un autre. Cependant, ces caractères sexuels ne sont pas très marqués et certaines femelles peuvent les arborer. Seul un examen génétique permet d’être certain du sexe de l’animal.

Leurs carapaces aplaties leur confèrent de meilleures caractéristiques hydrodynamiques et jouent un rôle évident de protection, mais certains scientifiques pensent qu’elles leur permettent d’emmagasiner la chaleur. Cette adaptation, acquise après leur retour dans le milieu marin, leur permet de descendre très profondément, là où les températures de l’eau sont basses. En contrepartie, elles ont perdu leur capacité d’y rétracter leurs membres. Comme pour les autres tortues aquatiques, leurs carapaces sont plus légères car munies de fontanelles.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLes Dermochelyidae, les plus volumineuses des tortues marines, ont d’ailleurs perdu leurs écailles et leurs carapaces sont recouvertes d’un cuir épais. Comme les autres tortues, elles ne muent pas et connaissent une exfoliation superficielle partielle des plaques cornées du squelette.

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