Tortue de Kemp
Posté par othoharmonie le 24 janvier 2014
Lepidochelys kempii est une espèce de tortue de la famille des Cheloniidae. En français elle est appelée Tortue de Kemp, Ridley de Kemp ou Tortue bâtarde.
L’espèce est fortement menacée de disparition.
On rencontre cette tortue dans l’Océan Atlantique de la Nouvelle-Écosse au Mexique et jusqu’en Europe, et bien sûr, sur le site principal de nidification à Rancho Nuevo dans la municipalité d’Aldama au Tamaulipas mais parfois aussi sur Padre Island au Texas . L’autre espèce du genre Lepidochelys vit dans l’Océan indien.
On estimait en 1947 à 47 000 le nombre de femelles reproductrices qui venaient pondre. Ce chiffre a plongé à quelques centaines dans les années 1970 puis, grâce aux efforts de protection, a remonté aux alentours de 1 000 femelles.
Cette tortue s’appelle tortue de Kemp en l’honneur de Richard M. Kemp, le citoyen de Key West en Floride qui a fait parvenir un spécimen à Samuel Garman de Harvard pour qu’il l’identifie.
Les deux espèces de Lepidochelys partagent le nom de « tortue bâtarde ».
Les principaux groupes évolutifs relatifs sont décrites ci-dessous par philogénie selon Hirayama, 1997, 1998, Lapparent de Broin, 2000, and Parham, 2005
Comme toutes les tortues marines, elle est principalement menacée par les activités humaines et la chasse qu’elle subit. La pêche au chalut étant particulièrement mortelle. Malgré la protection aussi bien sur les plages que la limitation des captures accidentelles par les chalutiers grâce au dispositif d’exclusion des tortues, la population n’augmente que très lentement. On pense que cela est également dû à la pollution du Golfe du Mexique autour de l’embouchure du Mississippi et de l’Alabama qui limite le développement des juvéniles.
Elle est protégée au Mexique depuis les années 1960 et signalée par l’UICN comme en danger depuis décembre 1970. Elle est inscrite sur la liste rouge comme espèce en danger critique d’extinction.
Au Guatemala où il n’est pas interdit d’en récolter les œufs durant la période de ponte, l’association Arcas mène aussi sur le terrain un projet de protection de l’espèce grâce à l’action d’écovolontaires.
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