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La carapace de la tortue

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2014

 

tortue-prehistorique-4La caractéristique des tortues est d’avoir une carapace. Elles héritent ce trait des chéloniens. Pour la plupart d’entre elles, leur carapace est formée d’os, de cartilage et d’écailles elles-mêmes constituées de kératine. Les Trionychidae ont quant à elles une carapace molle, car elles ne synthétisent pas de kératine. La Tortue luth possède elle un cuir épais à la place des écailles. Il en est de même pour Apalone spinifera et la Tortue à nez de cochon.

Malacochersus tornieri est une tortue dont la carapace, à peine ossifiée, est flexible. Vivant sur des pentes rocheuses, elle peut ainsi se glisser dans des anfractuosités. Elle se gonfle d’air et les bords de sa dossière épousent les reliefs de sa cachette.

Les tortues peuvent subir des dommages étonnamment graves à leur carapace.
Des fissures profondes ou des pertes d’os peuvent guérir.

La carapace est formée de deux parties : La partie dossière et la partie ventrale ou plastron. Le pont osseux relie les deux parties. Les plaques osseuses qui la composent sont appelées ostéodermes et sont formées par les côtes, de la ceinture pelvienne et scapulaire, du rachis qui assurent la rigidité et la solidité de la carapace. La colonne vertébrale adhère à la carapace. La partie intérieure de la carapace est formée d’une soixantaine d’os parcourus par des nerfs et des vaisseaux sanguins, c’est un organe vivant. Les écailles kératinisées (quand elles sont présentes) constituent une couche fine superficielle et recouvrent en quinconce les plaques dermiques, ce qui assure une plus grande rigidité. Les carapaces des espèces aquatiques sont plus plates que celle des représentants terrestres et peuvent ne pas posséder d’écailles mais être recouvertes d’un cuir épais. De plus, pour être plus légères et plus agiles dans l’eau, les carapaces de ces tortues sont équipées de fontanelles. Elles sont également plus plates pour être plus hydrodynamiques. Pour d’autres espèces encore, la carapace est peu ossifiée et donc molle.

Certaines tortues, notamment les tortues boîtes, possèdent un plastron articulé en avant pour protéger la tête et les membres antérieurs, chez d’autres espèces comme les Kinixys, c’est la dossière qui est articulée pour protéger les membres postérieurs. D’autres espèces (Kinosternon) possèdent une articulation supplémentaire pour protéger complètement les membres postérieurs. Dans le cas où la carapace est fermée, il est très difficile d’y insérer une lame de couteau.

Chez de nombreuses espèces, le fait que le plastron présente une forme concave ou convexe permet de déterminer le sexe de l’individu. En effet, pour des raisons d’accouplement, le plastron des mâles doit être concave pour épouser la forme convexe de la dossière de la femelle.

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La Tortue Caouane

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2014

 

290px-Caretta_caretta_060417w2Caretta caretta est une espèce de tortues de la famille des Cheloniidae. En français elle est appelée Caouanne, Tortue caouanne, Tortue carette ou Caret.

C’est une espèce de tortues marines en forte voie de régression, qui fait localement l’objet d’un plan de restauration.

Cette espèce, peu pélagique, fréquente habituellement les eaux tempérées et parfois les eaux tropicales et subtropicales. C’est la seule tortue nidifiant hors des tropiques. Regroupées par plusieurs centaines d’individus, elles sont capables de parcourir des distances considérables depuis leur site de vie pour rejoindre les lieux de ponte. En Méditerranée, où l’on observe cinq des sept espèces de tortues marines, la tortue caouanne est l’espèce la plus commune[2]. Elle est également la tortue la plus commune dans l’ouest atlantique.

Plusieurs lieux de ponte sont connus dans le monde et y compris en Méditerranée orientale par exemple en Turquie, Israël, à Chypre, dans les îles Ioniennes, en Tunisie, Libye et même encore en Sicile. En Atlantique de l’Ouest, elles vont pondre du Mexique jusqu’en Virginie.

La caouanne, carnivore, se nourrit de nombreux crustacés et mollusques; elle peut peser jusqu’à 160 kg mais le poids moyen d’un adulte est de 105 kg. Elle peut mesurer 1,25 m mais en moyenne les adultes mesurent 1,10 m. Dédiés à la nage en haute mer, les membres de cette grande tortue marine servent à la fois de propulseurs (pattes antérieures) et de gouvernail (pattes postérieures).

Sa carapace est en forme de cœur, aplatie, sa largeur est d’environ 76 % de sa longueur. Sa tête est assez longue (environ 28 % de la longueur de la carapace) et très large. On distingue deux paires d’écailles préfrontales sur la tête et un bec corné puissant. La carapace se reconnait pour avoir cinq paires de plaques latérales, une paire antérieure contiguë à la plaque précentrale et trois paires de plaques inframarginales sur le plastron. Comme la tortue imbriquée, elle possède deux griffes à chaque nageoire.

La dossière est brun rougeâtre avec des taches claires, son plastron est jaune pâle avec des taches orange diffuses. Le nouveau né est noir, comme les autres tortues marines mais ses pattes sont claires.

Comme pour les autres tortues marines, les femelles ne viennent pondre que toutes les deux ou trois saisons. L’âge de la maturité sexuelle est estimé à plus de 10 ans. La plupart des caouannes qui atteignent l’âge adulte vivent plus de 30 ans voire plus de 50 ans.

Son régime alimentaire est à prédominance carnivore et s’alimente de méduses, crustacés, de coquillages, de poissons, de mollusques et de physalies.

Dans la méditerranée la ponte se situe d’avril à septembre sur les plages de sable fin. Les femelles accostent pour pondre de 4 à 7 fois par saison et déposent de 64 à 198 œufs à chaque fois. L’incubation dure de 45 à 65 jours. Les adultes se regroupent près des sites de nidification pour s’accoupler avant la ponte.

Quand elles quittent leur nid terrestre à la naissance, les tortues marines combinent la perception de différents signaux pour s’orienter. Elles sont sensibles à la lumière. Près des côtes, où l’eau est peu profonde, cette tortue se sert probablement aussi de l’orientation des vagues. À distance, durant sa migration et dans l’obscurité des profondeurs marines, elle maintient le cap en se servant du champ magnétique terrestre. Ces tortues sont ainsi sensible à la latitude en fonction du champ magnétique terrestre et de son inclinaison. Ainsi de très jeunes tortues caouanne placées, peu après leur éclosion, en bassin reproduisant des conditions de champ magnétique d’autres régions (Porto Rico et Cap-vert, situés sur leur route migratoire habituelle à la même latitude (20 ° N), mais à des longitudes différentes) se sont rapidement orientées dans la direction qu’elle prendraient dans cet environnement (respectivement vers le NE et vers le SE).

L’origine du mot « Caret » est mal connu, mais il date du XVIe siècle et pourrait être un emprunt aux langues des caraïbes via l’espagnol. En Nouvelle-Calédonie, elle est appelée « Grosse tête ». Le terme scientifique caretta étant une latinisation du terme utilisé par les francophones « Caret ».

En kali’na, langue des amérindiens vivant près des grands sites de pontes en Guyane française et au Suriname, le nom de la tortue  luth est Kawana. Ce nom pourrait avoir été emprunté en français pour désigner la caouanne.

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La Tortue caouanne et l’homme

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2014

 

290px-Lepidochelys_olivaceaEn France, elle avait déjà disparu en tant qu’espèce reproductrice depuis le début du siècle. En mer, elle est capturée accidentellement par les filets de pêche. Elle est victime de la pollution par ingestion de sacs plastiques qu’elle confond avec des méduses. L’avenir de cette espèce en Méditerranée dépend principalement de la protection des lieux de ponte subsistant dans la zone orientale. Elle est essentiellement victime du tourisme et de la pêche industrielle.

Pour empêcher les captures accidentelles par les chalutiers, les américains ont mis en place un dispositif d’exclusion des tortues qui permet de les limiter. En méditerranée, des mesures limitant les captures accidentelles de ces tortues devront être édictées.

Elle est protégée en France par l’arrêté du 17 juillet 1991. Les femelles nidifiantes sont protégées à Chypre et les aires de ponte sont protégées de l’île Zakynthos et au parc national de Kouf en Libye.

Elle est en France concernée par un plan de restauration des tortues marines des Antilles françaises (plan local et régional qui concerne aussi d’autres tortues Marines des Antilles Françaises (tortue imbriquée, tortue verte, tortue luth, tortue olivâtre). Ce plan est subdivisé en :

  • un Plan de Restauration des Tortues Marines de Guadeloupe,
  • un Plan de Restauration des Tortues Marines de Martinique,
  • un projet de programme de coopération internationale à développer à échelle géographique plus large, voire planétaire afin de mieux prendre en compte les métapopulations et la diversité génétique des espèces. Une campagne de protection internationale a également été lancée par June Haimoff pour la protection des tortues.

Caretta caretta a fait l’objet d’une série de six timbres émis par la République du Cap-Vert en 2002

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La Tortue verte

Posté par othoharmonie le 18 janvier 2014

 

220px-Chelonia_mydas_albino_p1440273Unique représentant du genre Chelonia, est une espèce de tortues de la famille des Cheloniidae. En français elle est appelée Tortue verte ou Tortue franche.

La Tortue verte est une tortue marine présente dans les eaux tropicales de tous les océans, mais plus ou moins rare selon les régions. Elle préfère les eaux peu profondes et riches en zostères sans pour autant s’y circonscrire. Les adultes parcourent de très longues distances entre les herbiers et la zone de nidification. Contrairement aux autres tortues marines, on a observé des tortues vertes sur les plages à prendre le Soleil comme d’autres reptiles marins.

Cette tortue marine est la plus grande des Cheloniidae. La carapace mesure en moyenne 110 cm et l’animal pèse entre 80 et 130 kg. Certains spécimens peuvent atteindre un poids de 300 kg pour une longueur de carapace de 1,5 m. Sa carapace ovale est aplatie pour une meilleure hydrodynamique, sa largeur est d’environ 88 % de sa longueur. Sa tête est petite et représente environ 20 % de la longueur de la carapace. Elle ne dispose que d’une seule paire d’écailles préfrontales. Le bord de sa mâchoire inférieure est grossièrement dentelé tandis que la supérieure est munie de fortes crêtes sur la face interne.

Sa dossière dispose de quatre plaques latérales, la paire antérieure est non contiguë à la plaque précentrale. Le plastron est constitué de quatre paires de plaques inframarginales. Contrairement aux Eretmochelys et au Caretta, il n’y a qu’une seule griffe sur chaque nageoire. Celle-ci est très développée chez les mâles.

La dossière est brun olive, les plaques brillantes avec des taches radiaires jaunes, vertes et noires, le plastron est jaune pâle, crème ou blanchâtre.

C’est la plus rapide des tortues marines : elle peut atteindre une vitesse de près de 35 km/h.

La maturité sexuelle peut être atteinte entre 8 et 15 ans.

Jusqu’au stade juvénile, sûrement pour s’assurer une croissance la plus rapide possible, cette tortue est essentiellement carnivore, elle consomme des petits invertébrés et des œufs de poissons. Puis elle se nourrit presque exclusivement d’algues des herbiers marins. Ce régime alimentaire est supposé donner une couleur verdâtre à sa chair. Leur régime alimentaire herbivore distingue les individus de cette espèce, en danger d’extinction, des autres tortues marines. Elles peuvent aussi manger quelques mollusques et des éponges.

Quand elle a atteint sa maturité sexuelle, la femelle vient pondre tous les 3 à 6 ans sur la plage où elle est née (ou du secteur). Elle s’accouple près des plages et les femelles vont y pondre jusqu’à six fois, ce qui lui prendra environ un mois et demi. Elle commence par s’assurer de la sécurité de la plage depuis le bord de l’eau. Elle ne devra pas être bordée de végétation, ni trop large, ni trop étroite.

La Tortue verte dans TORTUE 220px-Green_Sea_Turtle_grazing_seagrassUne fois arrivée assez haut sur la plage, elle va creuser sa cavité corporelle, un trou d’une fois à une fois et demie son épaisseur. Cela prend environ vingt minutes. Puis elle creuse son puits de ponte avec ses pattes arrières. Ce trou est peu large et est profond d’environ 70 cm. Encore 20 vingt à peu près.

Enfin, elle pond une centaine d’œufs (de 20 à 250), mous, de la taille d’une balle de golf soit de 5 à 6 kg. Elle rebouche son trou après environ vingt minutes de ponte. Puis elle avance sur à peu près trois mètres dans n’importe quelle direction en jetant du sable derrière elle si bien qu’il est impossible de savoir où elle a pondu. Les trous restants sur la plage ne sont qu’un leurre. Elle retourne à la mer environ une heure et demi après avoir pondu. La durée d’incubation est de 45 à 70 jours suivant la température.

Une tortue verte adulte peut nager 1 000 km entre sa zone de ponte et celle où elle se nourrit.

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