Écailles de Tortues
Posté par othoharmonie le 12 janvier 2014
Le plastron est formé de l’inter-clavicule, de la clavicule, et trois à cinq paires additionnelles d’os cutanés suturés ensemble[1].
Ces écailles servent à divers usage, à la marqueterie en particulier.
L’écaille servait aussi à la fabrication de plaquette à coupe ou de peigne de coiffure.
On en produisit notamment sur le comptoir est-africain de la ville de Rhapta au 1er siècle. La culture swahilie se développa grâce à son commerce.
Les plus belles écailles de tortue, les plus rares aussi proviennent de la tortue imbriquée. La tortue verte également a été pourchassée pour cette raison.
Ce qu’aujourd’hui les magazines de mode présentent comme de l’ « écaille de tortue » est en fait du plastique teinté. Le commerce de l’écaille de tortue véritable, toujours convoitée par quelques initiés, est restreint ou interdit par les conventions internationales de protection des espèces menacées.
À l’époque médiévale, on pouvait s’en servir pour fabriquer la broigne, une défense corporelle protégeant le thorax.
À la naissance la carapace est souvent molle. Elle grandit bien sûr avec l’âge. En général, jusqu’à ce que la tortue devienne adulte. Elle est alimentée par des petits vaisseaux sanguins.
La croissance des tortues s’effectue en cycles. Lorsqu’un cycle est terminé, un anneau se forme sur la carapace. On peut alors compter approximativement l’âge de la tortue. En outre, les anneaux peuvent s’effacer, par conséquent il est difficile de connaître précisément l’âge d’une tortue par cette technique.
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