Carapace de Tortue et Mythologie
Posté par othoharmonie le 12 janvier 2014
Selon l’ancienne mythologie grecque, la lyre du dieu Hermès est fabriquée à partir d’une carapace de tortue (khelus).
L’écriture chinoise semble avoir une origine dans l’utilisation de plastrons de tortues (écailles inférieures, donnant le terme plastromancie). De ces écailles (et os) dérive le terme chinois moderne pour désigner ces premières écritures chinoises : jiǎgǔwén (littéralement « écailles-os-script », ou écriture ossécaille). De nombreuses inscriptions furent découvertes par le savant chinois Wang Yirong à la fin du XIXe siècle, gravées sur des os d’animaux gǔ, le plus souvent des omoplates de bovins, et sur des écailles de tortue du plastron de la carapace (plastromancie), d’où son appellation par les Chinois d’écriture jiǎgǔwén, littéralement « écriture ossécaille ».
La plupart des inscriptions retrouvées sont divinatoires, c’est pourquoi on les appelle souvent inscriptions divinatoires ou oraculaires. Par la suite, on s’est aperçu que certaines n’avaient en fait rien à voir avec la divination, et on a donc commencé à distinguer les inscriptions divinatoires des inscriptions non divinatoires.
Autre terme synonyme : chéloniomancie (parfois écrit chélonomancie).
Dans le récit originel iroquois, la terre ferme a été créée sur la carapace d’une tortue au milieu d’un océan sans fin.
A’Tuin est une tortue stellaire qui porte le Disque-monde sur sa carapace dans le monde imaginaire créé par l’écrivain anglais Terry Pratchett. Comme son nom l’indique, le Disque-monde est un monde plat et circulaire (complété par l’immense cataracte qui s’écoule de ses bords). Il est soutenu dans l’immensité de l’univers par quatre éléphants (Bérilia, Tubul, Ti-Phon l’Immense et Jérakine), eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande A’Tuin, tortue naviguant lentement dans le cosmos vers un objectif qu’elle seule semble connaître. La Grande A’Tuin mesure 15 000 km de long. Elle appartient à l’espèce Chelys Galactica.
Rôle de la carapace des Tortues
Les carapaces fournissent une bonne protection aux tortues. Peu d’animaux sont capables de briser cette protection. Les jeunes, venant d’éclore, sont quant à eux, des proies faciles pour les prédateurs (mammifères, oiseaux, poissons, autres reptiles…), leur carapace étant presque toujours molle et leurs os insuffisamment solides.
La carapace sert aussi de camouflage à la tortue. Les carapaces de beaucoup d’espèces des tortues sont colorés et modelés et permettent de reconnaître des individus d’une même espèce. En outre, la Carapace des tortues terrestres leur sert à contrôler leur température, en effet les tortues sont des animaux à sang froids. La carapace accumule de l’énergie pendant les périodes chaudes, mais en contrepartie rend l’hibernation (et l’enterrement) plus difficile dans les périodes hivernales des zones à climat tempéré pour les espèces qui y vivent. Les Testudo horsfieldii ont des carapaces plus plates pour cette raison.
Sur la carapace, des salmonelles….
Méfiez-vous de votre tortue domestique. Si adorable soit-il, ce reptile constitue en effet un dangereux réservoir de salmonelles. Aux Etats-Unis, un enfant de 4 semaines est ainsi décédé d’une infection à Salmonella pomona.
Un dramatique accident qui a incité la Food and Drug Administration (FDA) à mettre en garde les propriétaires de tortues. « Elles peuvent poser un sérieux problème de santé aux enfants mais aussi aux adultes immunodéprimés » souligne l’agence, dans une alerte de santé publique.
Les tortues peuvent en effet héberger des salmonelles à la surface de leur carapace ou de leur peau. Il suffit ainsi d’un simple baiser sur la tête de l’animal ou d’une manipulation -avant de porter un doigt à la bouche- pour être contaminé. Voilà pourquoi la FDA insiste particulièrement sur le lavage des mains à l’eau et avec un savon antibactérien lorsqu’on a touché une tortue ou nettoyé son terrarium. Le conseil est d’ailleurs valable pour tous les animaux domestiques. Et particulièrement pour les fameux nouveaux animaux de compagnies, les NAC.
Source : Food and Drug Administration, avril 2007
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