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Tortue luth dans la culture

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2014

 

Tortue luth dans la culture dans TORTUE 220px-Hans_Holbein_d._J._030La forme particulière de la carapace de la tortue Luth a influencé l’art populaire de certaines civilisations. Ainsi, les indiens Seri, en Californie, pensent que le monde avait commencé son développement sur le dos d’une tortue Luth géante. Par coutume, ils peignent les squelettes des tortues Luth retrouvées mortes. De même, dans la mythologie romaine, Mercure se serait servi d’une carapace de tortue Luth méditerranéenne comme caisse de résonance pour sa lyre mythique, créant ainsi le luth. Les Romains possédaient d’ailleurs une lyre particulière nommée la testudo (tortue). On retrouve également un instrument dont la légende de la création est ressemblante, dans la culture indienne : la catch’hapi (tortue, aujourd’hui nommé vinâ, et nommé en français luth indien).

 

La tortue Luth est un animal emblématique parmi les tortues marines et son image est souvent utilisée :

  • Le timbre commémoratif français le plus vendu de 2002 est celui la représentant (0 41 €) ; il s’est écoulé à 19,95 millions d’exemplaires. Il est émis dans le cadre de la série annuelle Nature de France et est dessiné par Christian Broutin.
  • Elle fait une apparition dans le jeu vidéo Sea Life Park Empir (à débloquer) et dans l’add-on du jeu vidéo Zoo Tycoon 2: Marine Mania (elle fait partie des 20 nouveaux animaux ajoutés dans ce supplément, parmi lesquels il n’y a que deux tortues, l’autre étant la tortue verte).

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10 ans pour la tortue à 2 têtes

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2014

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La tortue Janus – ainsi appelée d’après le dieu romain aux deux visages – est née dans une couveuse du Muséum de Genève le 3 septembre 1997. Jean-Claude Régnier, qui était alors en charge de l’animalerie, a eu la surprise de découvrir une tortue à deux têtes de sexe mâle née d’un des œufs qui lui avaient été confiés pour éclosion. Cette tortue si particulière, qui avait besoin de soins personnalisés, est restée au Muséum avec l’accord de ses propriétaires. Depuis 10 ans, nombreux sont les visiteurs à venir l’observer dans le hall du Muséum, et la carte postale avec la photo de cet animal est la plus demandée!

Suite à la découverte récente d’un reptile aquatique fossile à deux têtes qui vivait il y a environ 120 millions d’années en Chine, la tortue Janus vient d’être abondamment citée dans des revues scientifiques du monde entier. Ainsi à 10 ans, Janus commence peut-être une carrière de star scientifique !

Pour célébrer cet anniversaire, les enfants nés en 1997 et leur famille sont invités à une petite fête au Muséum le mercredi 5 septembre de 11h à 12h. Animation gratuite. 

ARTICLE DE PRESSE / 

Un âge avancé pour un animal ayant une telle malformation. Pour marquer le coup, les responsables du Musée d’histoire naturelle organisent une petite cérémonie.

Janus en avril 1998Janus en avril 1998(photo: Keystone)

La tortue, surnommée Janus, en référence à la divinité romaine présentant deux visages, a vu le jour le 3 septembre 1997 dans une couveuse du musée. Comme les animaux souffrant d’anomalies n’ont que très peu de perspectives de survie, le petit reptile a fait l’objet de soins attentionnés.

Un miracle

«Nous sommes parvenus à la faire grandir. Que Janus soit devenue si vieille constitue un miracle», a déclaré à l’ATS Andreas Schmitz, chercheur au Musée d’histoire naturelle de Genève.

Les naissances de tortues ou d’autres reptiles malformés sont courantes, aussi dans la nature. En liberté, ils n’ont cependant aucune chance de survie. Ils sont éliminés très rapidement. En détention, la durée de vie de ce genre d’animal est généralement très courte. «Ils sont très sensibles», a relevé M. Schmitz.

Vedette internationale

Avec ses dix ans au compteur, Janus commence à devenir une célébrité auprès des scientifiques. Lors de la découverte récente d’un reptile aquatique fossile à deux têtes qui vivait il y a environ 120 millions d’années en Chine, la tortue genevoise a été abondamment citée dans les revues spécialisées du monde entier.

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La Tortue marine

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2014

 

Tortue_verteld03Les tortues marines sont les tortues de la superfamille des Chelonioide. Elles sont présentes dans tous les océans du monde à l’exception de l’océan Arctique.

Ces espèces sont toutes vulnérables ou menacées. Elles font localement l’objet de protection ou de plan de restauration, mais la pollution, le braconnage et les prises accidentelles par engins de pêche restent des causes préoccupante de recul de populations, déjà très relictuelles.

Les tortues marines, comme les autres tortues sont des reptiles ectothermes disposant d’un système respiratoire pulmonaire, qui correspondait à une adaptation complète à la vie terrestre. En supplément des reins, des glandes près de leurs yeux sont capables d’expulser les excédents de sel de leur circulation sanguine. Leur métabolisme est capable de supporter des fortes concentrations de CO2 lors des plongées profondes. Elles peuvent extraire 35 à 52 % de l’oxygène de leur respiration. Leur vision est très développée. Les yeux sont protégés par trois paupières, leur ouïe est particulièrement fine même si elles n’ont pas d’oreilles externes, mais une oreille interne, sous une plaque auditive. Leur odorat est en revanche assez peu performant. Les tortues marines n’ont qu’un seul orifice excréteur, qui sert également pour la reproduction.

Le sexe des tortues n’est pas apparent, aussi c’est d’après leurs caractères sexuels secondaires que l’homme peut le déterminer. On définit par puberté la période où ceux-ci apparaissent. Le plus flagrant est la taille de la queue, beaucoup plus grande chez les mâles. La taille des griffes chez les chelonidés en est un autre. Cependant, ces caractères sexuels ne sont pas très marqués et certaines femelles peuvent les arborer. Seul un examen génétique permet d’être certain du sexe de l’animal.

Leurs carapaces aplaties leur confèrent de meilleures caractéristiques hydrodynamiques et jouent un rôle évident de protection, mais certains scientifiques pensent qu’elles leur permettent d’emmagasiner la chaleur. Cette adaptation, acquise après leur retour dans le milieu marin, leur permet de descendre très profondément, là où les températures de l’eau sont basses. En contrepartie, elles ont perdu leur capacité d’y rétracter leurs membres. Comme pour les autres tortues aquatiques, leurs carapaces sont plus légères car munies de fontanelles.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLes Dermochelyidae, les plus volumineuses des tortues marines, ont d’ailleurs perdu leurs écailles et leurs carapaces sont recouvertes d’un cuir épais. Comme les autres tortues, elles ne muent pas et connaissent une exfoliation superficielle partielle des plaques cornées du squelette.

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Menace pour les tortues marines

Posté par othoharmonie le 8 janvier 2014

 

Les populations de tortues de mer semblent avoir été autrefois très denses et importantes. Leur chasse à grande échelle pour leur viande, graisse ou carapace semble ancienne, et les populations côtières ont « toujours » récolté les œufs de tortues.

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Aux Antilles, parmi les premiers chroniqueurs, le Père Breton, le Père Du Tertre et le Père Labat estimaient qu’elles étaient sans doute déjà moins nombreuses que quand les premiers habitants de ces îles les ont découvertes vers 2000 ans av. J.-C.. Mais au XVIe et XVIIe siècles, ces reptiles étaient encore très communs.

Le Père Du Tertre (1667-1671) pour la Guadeloupe écrivait : « (…) on ne saurait croire combien de lamantins, de tortues et tous les autres poissons se plaisent autour des îlets. Il semble que la grande mer s’en épuise pour les remplir ; car je suis très certain que pendant les dix premières années que l’isle a été habitée, on a tiré chaque année plus de trois à quatre mille tortues, un très grand nombre de lamantins, et que l’on en tire encore tous les jours quantité, et il s’en tirera jusqu’à la fin du monde sans les épuiser (..). ». Cette prédiction ne s’est par réalisée.

En 1976, Kermarrec parlait pour la zone caraïbe d’un véritable génocide, qui a, au début des années 1990, engagé l’administration française à, théoriquement, strictement protéger les tortues marines des Antilles françaises. 15 ans après, un début de restauration des effectifs de certaines espèces de tortues marines semble en cours dans les caraïbes françaises.

Mais dans le monde, toutes les tortues marines restent menacées, la tortue Luth, encore elle, étant en danger critique d’extinction (liste rouge de l’UICN).

La plus grande menace actuelle est la pêche accidentelle au palangrier ou aux chaluts, notamment lors de la pêche au thon. Il est estimé que 40 000 tortues meurent chaque année de la pêche au palangrier. D’après des chercheurs du 24e congrès sur la conservation et la biologie des tortues marines au Costa Rica, la tortue Luth n’a plus que dix ans avant extinction si rien n’est fait pour régler ces problèmes. Des changements simples et peu chers comme des hameçons plus gros ou des pièges dont les tortues peuvent s’échapper peuvent faire chuter de manière spectaculaire le taux de mortalité.

D’autres dangers sont les déchets marins flottants tels que des filets de pêches abandonnés dans lesquels elles sont piégées et se noient ou les sacs plastiques qu’elles prennent pour des méduses (un de leurs aliments) et leur provoquent des occlusions digestives et/ou un faux sentiment de satiété.

Le développement touristique ou l’urbanisation de certaines plages de ponte est également une sérieuse menace pour les tortues de mer. Il y a donc eu un mouvement pour protéger ces zones de ponte, parfois même par la police. Dans certains endroits comme en Floride, après qu’une tortue a pondu ses œufs, ceux-ci sont ramassés et replacés dans des nurseries où ils sont protégés. Ce n’est pas la meilleure solution car les tortues reviennent pondre sur leur plage d’origine.

La pollution lumineuse est une autre cause de mortalité, mais la réglementation de l’éclairage peut éviter que les bébés tortues ne confondent les lumières artificielles avec celle de la Lune ou du Soleil sur la mer et n’aillent dans la mauvaise direction après l’émergence.

Le braconnage et le marché noir de la viande ou des œufs de tortue reste un problème dans le monde entier, spécialement en Inde, Indonésie et chez les nations côtières d’Amérique latine. Des estimations font état de 35 000 tortues tuées par an au Mexique et autant au Nicaragua.

Chasse traditionnelle

Sur les plages au moment de la ponte, les tortues sont renversées sur le dos, puis au petit matin emmenées. Mais beaucoup de tortues sont prises dans des filets fixes ou dérivants. En Haïti les pêcheurs utilisent des dispositifs appelés « fol » constitués d’une nappe de filet avec beaucoup de mou. Un autre dispositif de capture appelé « bobèche » est composé de morceaux de bois rappelant la forme d’une tortue et l’ensemble est recouverte d’alèses de filets dans lequel vient s’emmêler la tortue mâle qui croyait avoir affaire à une femelle.

Dans l’Océan Indien et dans l’Océan Pacifique, la queue d’Echeneis naucrates, un rémora, est attachée et la tortue est pêchée lorsque celui-ci se fixe sur sa carapace.

La menace chimique

Les polluants chimiques et plus particulièrement les métaux s’accumulent dans le foie, les reins et les muscles des tortues marines. Cette accumulation de polluants pourrait avoir un rôle dans la propagation de maladies comme la fibropapillomatose.

La dégradation des mers et de la barrière corallienne est une menace pour les populations de certaines espèces.

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